Chapitre 15

Ecrit par Josephine54

Beverly


J'entrai dans sa chambre et Arthur referma la porta. Il m'y colla ensuite et prit possession de mes lèvres avec avidité.

- Wow bébé, je suis trop content de te voir, murmura Arthur contre mes lèvres. Viens.

Il m'entraîna ensuite vers la table et m'invita à m'installer sur l'une des deux chaises qui s'y trouvait.

- Ça va ? demanda Arthur d'une voix douce.

- Oui, et toi ?

- Trop bien, bébé, quelle question, s'exclama Arthur d'une vive.

Sa joie me faisait vraiment chaud au cœur.

- As-tu déjà mangé ? demanda Arthur.

- Pas encore, répondis-je.

- Je voulais faire du riz sauté (du riz simple avec de la tomate et parfois du poisson fumé) pour ce soir, ça te dit ?

- Bien-sûr chéri, répondis-je en souriant. Ne t'inquiète pas pour moi.

- Hum, mon bébé prend de bonnes habitudes, j'aime ça, murmura Arthur avec un large sourire, tout en prenant mes lèvres dans un baiser plein de passion.

Je réussis à me dégager de lui avec beaucoup de peine.

- On devrait commence à apprêter le repas maintenant, dis-je.

- D'accord bébé, répondit Arthur, le ton haletant.

On prépara en devisant gaiement, même si, au fond de moi, j'éprouvais un pincement au cœur vis-à-vis de la situation que j'avais laissée à la maison. Maman n'avait jamais cessé de m'inciter à trouver un homme riche et je n'osais imaginer ce qu'elle pensait maintenant de la relation de Virginie, indépendamment du fait que son copain soit un homme marié.

- Mon match va commencer d'un moment à l'autre, lança Arthur.

- Pas de problème, répondis-je en me levant pour débarrasser la table.

Arthur se leva à son tour.

- Laisse-moi le faire. Tu peux regarder ton match.

J'emportai les plats dans le coin cuisine et entrepris de les laver. J'essuyai ensuite la cuisinière et retournai vers Arthur.

J'étais sur le point de prendre place sur ma chaise quand ce dernier m'attira contre lui. Il m'obligea à m'asseoir sur ses genoux et passa une main sur ma hanche. Il posa ensuite amoureusement sa tête contre ma poitrine et me serra très fort contre lui. Je me mis à lui caresser tendrement la tête pendant qu'il regardait son match.

Je tournai à mon tour la tête vers l'écran et me mis à regarder le match sans trop y comprendre grand-chose. Le foot et moi, ce n'était décidément pas une histoire d'amour.

Je sentis tout à coup une main s'insérer dans mon pull. Elle remonta et s’arrêta sur un sein. Elle pinça ensuite un téton, provoquant une espèce de décharge électrique en moi. Je tournai la tête vers lui et les yeux d'Arthur me firent déglutir avec peine. Ses pupilles étaient totalement dilatées par un désir ardent et une espèce de feu brûlait dans son regard. Je me sentis tout à coup consumée pendant qu'Arthur rapprochait lentement sa tête de moi. On échangea ensuite un baiser à la limite de la violence. Nos dents s'entrechoquèrent pendant que nos lèvres se dévoraient avec passion.

- Oh, bébé, j'ai tellement envie de toi, si tu savais, hurla Arthur en enlevant mon pull avec urgence. Il dégrafa ensuite mon soutien et libéra mes deux perles qui se dressèrent fièrement devant ses yeux.

Arthur les regarda avec envie avant de les sucer avec avidité, l'un après l'autre.

- Oh, bébé, c'est trop bon, haletai-je en ondulant du bassin.

Mes gémissements semblèrent décupler le désir d'Arthur qui se mit carrément à me dévorer les seins. Je rejetai la tête en arrière, tout en savourant ses coups de langue.

N'y tenant plus, Arthur me transporta lentement jusqu'au lit et m'y posa délicatement. Il se mit à me dénuder et je me retrouvai très vite dans mon plus simple appareil.

J'eus tout à coup honte et me couvris de mes mains. Cela faisait près de deux ans que je ne m'étais plus retrouvée dans une telle position.

- Non bébé, ne te cache pas de moi, murmura Arthur d'une voix rauque, tout en me regardant d'un air affamé.

Il se rapprocha ensuite, retira lentement la main qui recouvrait mon intimité et sans me lâcher un seul instant du regard, il descendit lentement au cœur de ma féminité. Son premier coup de langue me fit crier.

- Arthuuurrrrr, hurlai-je en m'agrippant aux draps.

Il continua sa besogne en lapant, titillant, suçant mon bouton. Je sentis un violent désir monter en moi et je pris peur. Je tentai cette fois de repousser sa tête de la main, dans le but d’alléger cette sensation que me dévorait de l’intérieur.

Arthur bloqua ma main avec fermeté et continua à me sucer avec avidité. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus loin que je sentis une vague de désir monter très haut, toujours plus haut... Mon corps se contracta et fut tout à coup secoué par de violents spasmes. Je retombai ensuite sur le lit pendant qu'Arthur posait un dernier baiser sur ma féminité.

Il remonta ensuite vers moi avec un sourire satisfait aux lèvres.

- Tu as aimé ? me demanda-t-il d'une voix douce.

Je hochai simplement la tête. Je n'avais pas assez de souffle pour lui répondre.

Il se mit à m'embrasser et très vite, la chambre fut emplie de nos soupirs. Arthur se déshabilla avec hâte et son sexe pointa fièrement vers moi. Il tendit ensuite la main et ouvrit la petite armoire au pied de son lit. Il en extrait une boite de préservatif. Il en prit un et me regarda attentivement, comme en quête de mon consentement. Je hochai simplement la tête. J'avais terriblement envie de lui. J'avais besoin de le sentir en moi.

Il l'enfila rapidement et quelques instants plus tard, il était implanté en moi. Il commença ensuite à se mouvoir avec lenteur, puis ses cous de reins devinrent de plus en plus frénétiques.

- Oui, bébé, c'est trop bon, s'écria Arthur en accélérant ses coups.

- Oui, chéri, vas-y, plus vite, plus vite, répliquai-je, sentant une autre vague de plaisir me gagner.

- Oui, bébé, tu es moi, hurla Arthur en intensifiant ses coups.

Quelques instants plus tard, nous fûmes tous les deux transportés dans des sommets extrêmes, vers l'extase...

Nous retombâmes ensuite sur le lit, à bout de souffle, nous regardant amoureusement.

- Je m’apprêtais à passer une soirée ennuyeuse, eh bam, tu arrives, merci bébé, murmura Arthur en rapprochant ses lèvres pour un autre baiser.

- Merci à toi aussi, bébé, répondis-je.

Mon regard s'obscurcit tout à coup.

- Je t'ai parlé d'un invité surprise ce soir, n'est-ce pas ? Tu ne devineras jamais...

Je restai un moment silencieuse, quêtant sa réaction.

- Mais parle, bon sang ! s'écria Arthur.

- Je te rappelle que " papa kongossa avait brûlé sa maison, à cause du kongossa", répliquai-je d'un air malicieux, avant de tout à coup adopter une expression sérieuse.

Cela n'avait rien de drôle, au fond.

- L'invité surprise était tout simplement Frédéric, le copain de ma sœur, repris-je.

Arthur écarquilla les yeux à ma réponse. Je lui racontai ensuite la complicité entre maman et Virginie que j'avais découverte aujourd'hui, ainsi que l'organisation des deux pour la venue de Frédéric.

- Mais c'est très grave, s’écria Arthur d'une voix horrifiée.

Je n'avais jamais osé lui parler des attentes de ma mère envers nous, du fait qu'elle prétendait que nous épousions des hommes riches pour ses intérêts personnels.

- Je suis sans voix, dis-je d'une voix désabusée.

- Que comptes-tu faire ? demanda Arthur.

- Je ne sais pas, je vais quand même essayer de lui en parler.

- Oui, fais-le. J'espère qu'elle t'écoutera.

- Je l'espère du fond du cœur.

Je me sentais tellement bien ici, dans les bras d'Arthur. Je m'endormis finalement, vaincue par la fatigue et la nuit endiablée que nous venions de passer.

Des mains baladeuses troublèrent mon sommeil. J'étais en train de m'étirer quand je sentis une bouche avide prendre possession de la mienne.

Je me tournai et rencontrai le regard d’Arthur qui brûlait d'un feu ardent. Il se rapprocha et m'embrassa avec passion. L'instant d'après, il enfilait un préservatif et s’insérait en moi.

La danse de nos corps reprit, nous offrant un moment de plaisir intense.

- Arghhhhhh, hurla Arthur, en se libérant.

- Ouiiiiiii, criai-je à mon tour en ondulant du bassin.

On retomba ensuite sur le lit. La chambre était totalement dans le noir. Nous avions pourtant laissé la télé allumée tout à l'heure. Je me redressai brusquement en réalisant qu'elle s'était certainement éteinte à cause de la longue inactivité.

- Oh mon Dieu, Arthur, quelle heure est-il ? m'écriai-je en regardant ma montre d'un air paniqué.

Arthur regarda sa montre et se redressa brusquement du lit.



Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)



- Beverly, il est 3 h du matin.

- Oh my God, m'écriai-je une fois de plus. Que vais-je dire à la maison ? Il faut qu'on y aille.

Je me levai précipitamment du lit et enfilai mes vêtements à la hâte.

- Calme-toi, s'il te plaît, ma chérie. Nous ne pouvons sortir maintenant. Nous n'avons pas de voiture et il faudra monter jusqu'à la route per un taxi. Ce n'est pas prudent à cette heure.

Je portai mes mains à ma tête en signe de désespoir.

- Comment puis-je faire la morale à Virginie si je découche moi-même ? m'exclamai-je.

- Je te comprends, répondit simplement Arthur avec empathie.

Je me jetai sur le lit, les yeux fixant le vide. Arthur se coucha à son tour et me serra tout simplement dans ses bras. Je m'étais endormie un peu plus tôt, espérant dormir juste une heure, avant de regagner la maison, mais la fatigue avait été plus forte.



Virginie



J'avais regardé Beverly sortir de la maison. Je suis certaine que son programme avait été inventé après avoir vu Frédéric. Beverly a toujours été une personne droite, à cheval sur la moralité, et j'étais certaine qu'elle n'aurait jamais approuvé mon histoire avec Frédéric, raison pour laquelle je l'avais tenue dans l'ignorance. Je n'avais pas l'intention de renoncer au confort que m'apportait Frédéric, et heureusement, maman était de mon côté.

Quand je repensais à la panique qui m'avait gagnée lorsque je m'étais retournée et avais découvert maman dans mon dos, j'avais envie d'en rire. Je réalisais aujourd'hui que c'était simplement une aubaine.

Papa n'était toujours pas revenu, heureusement. Il est certainement ivre à l'heure actuelle et il aurait certainement plombé l'ambiance.

- Merci beaucoup maman pour la réception, dit Frédéric en insérant la main dans la poche.

Il en sortit une enveloppe qu'il tendit à maman. Je vis les yeux de cette dernière s'illuminer.

- Ce n'est pas grand-chose, mais j'espère que cela vous aidera à mieux gérer à la maison.

- Merci, merci beaucoup mon fils, merci encore pour tout. Tu es chez toi ici, passe quand tu veux, répondit maman, souriant de toutes ses dents.

Cela aidera maman à mieux gérer la maison, maman...

Je raccompagnai ensuite Frédéric à la voiture.

- Ça te dirait une sortie demain soir ? demanda Frédéric.

- Pourquoi pas ? répondis-je en souriant.

- On pourrait manger un truc vite fait et se faire une virée nocturne, en boite de nuit par exemple.

- Très tentant...

Frédéric m'avait déjà proposé à plusieurs reprises des sorties en boîte de nuit, mais j'avais toujours décliné, à regret, son offre. Je n'aurais jamais pu justifier mes sorties auprès de Beverly. Maman, généralement, n'avait rien à foutre de ce que nous faisions. Mais maintenant, tout était différent...

- On se parle tout à l'heure et on organise tout.

- D'accord chéri, répondis-je.

Frédéric m'attira à lui et me fit un baiser rapide sur la joue. Il monta ensuite dans sa voiture et je restai un petit moment à le regarder, jusqu'à ce qu'il ne disparaisse à l'horizon.

Je retournai à la maison et trouvai maman qui était assise au salon.

- Euh... maa... Frédéric aimerait qu'on sorte demain soir, dis-je d'une petite voix.

- Il n y a pas de problème Virginie. Je n'aime pas vous savoir dehors la nuit, mais si je sais avec qui tu es, je suis tranquille.

Oui maman, je te crois, souris-je intérieurement.

- D'accord maman, répondis-je simplement.

Je me rendis ensuite aux toilettes pour un bain et retournai dans la chambre pour envoyer un message à Frédéric. Il me répondit plus tard et demanda s'il pouvait m'appeler.

Frédéric ne m'appelait jamais quand il me savait à la maison. Il était évident qu'il avait compris que les choses ne seraient plus comme avant.

Il me rappela immédiatement après avoir obtenu mon accord.

- Tu es déjà à la maison ? demandai-je.

- Oui, je suis arrivé il y a peu.

On se mit à papoter gaiement. Après plus d'une heure en ligne, je ne pus m'empêcher de lui poser la question qui me brûlait les lèvres. Il était maintenant 22 h.

- Es-tu seul à la maison ?

- Oui, répondit-il simplement.

- Euh... euh... comment est-ce possible à cette heure ?

- Virginie, soupira Frédéric, je t'ai déjà dit maintes fois que cet aspect de ma vie ne te regarde pas.

Un petit silence s'installa sur la ligne. Frédéric n'aimait pas que j'aborde le sujet de sa femme, pourtant, j'étais morte de curiosité.

- Je dois te laisser. Sois prête à 19 heures demain. Je passe te chercher.

- D'accord chéri, bonne nuit.

- Bonne nuit Virginie.

Je me mis au lit aux environs de 23 h. Beverly n'était toujours pas rentrée. C'était bien la première fois qu'elle rentre aussi tard quand elle ne bossait pas.

Je sursautai à six heures et demie du matin quand j'entendis la porte de la chambre grincer. Mes yeux s'agrandirent sous l'effet de la surprise quand je vis Beverly entrer dans la chambre sur la pointe des pieds. Ah, la petite sainte avait apparemment des travers, elle aussi, pensai-je en souriant. Je fis semblant d'être profondément endormie.

Elle se déshabilla, enfila rapidement un pyjama et se coucha sur son lit. La journée de samedi se passa sans encombre. Je surpris à plusieurs reprises le regard réprobateur de Beverly sur moi. Je décidai simplement de l'ignorer. J’espérais pour elle qu'elle resterait dans son coin au moment de ma sortie ce soir.

Je me rendis à la cuisine pour réchauffer la nourriture de la veille. Maman me rejoignit quelques instants plus tard.

- Maman, tu ne me croiras jamais, chuchotai-je, m'assurant de ne pas être entendue par Beverly qui se trouvait au salon.

- Qu'y a-t-il ? demanda maman avec curiosité.

- Sais-tu à quelle heure est rentrée ta fille ?

- Mais parle ! me pressa maman.



Roman écrit par Justine Laure (page Facebook Plume de Justine Laure)



- À presque sept heures du matin, murmurai-je sur le ton de la confidence.

- Pardon, s’écria maman en ayant un mouvement de recul. Mais où était-elle ?

- Ah maman, tu as besoin que je te fasse un dessin ? m'exclamai-je, la regardant comme si elle était une personne ingénue. Elle sait seulement faire la morale aux gens. J'espère qu'elle ne dira rien au moment de ma sortie ce soir.

- Si elle ose parler, j'en fais mon affaire ! s’exclama maman.

J’appelai mes frères et on mangea dans la bonne humeur. Beverly nous rejoignit à table et mangea en nous regardant, maman et moi, d'un air méfiant. Maman et moi n'avions pas arrêté de faire des blagues.

Il était maintenant 18 heures et je me rendis aux toilettes pour un bain, mais Beverly s'y trouvait. Je devais déjà me préparer pour ma sortie. Je pourrai enfin librement porter tous ces vêtements sexy que m'avait offerts Frédéric durant tous ces mois. J'avais une lingerie qui le ferait pâlir d'envie, avant qu'il ne me dévore jusqu'à la dernière miette.

J'en profitai pour préparer ma tenue de ce soir. Une mini-jupe en cuir et un haut échancré qui mettait en valeur ma forte poitrine, pas besoin de soutien-gorge. Je les disposai sur la petite table dans la chambre et posai mon ensemble string et porte-jarretelle de couleur rouge au-dessus.

J'avais l'intention de me rendre aux toilettes à l'hôtel et enfiler ce porte-jarretelle. Je lui ferai ensuite un striptease qui le fera bander comme un taureau. Un petit sourire s'échappa de mes lèvres en les regardant. RIP Frédéric. On écrira sur sa tombe : " mort dans un moment de plaisir intense", pensai-je avec malice.

- J'ai fini, lança froidement Beverly en entrant dans la chambre.

- D'accord, répondis-je simplement en me saisissant de ma serviette, en sortant de la chambre.

Je retournai dans la chambre un quart d'heure plus tard et trouvai Beverly près de mes vêtements.

- C'est à qui ? demanda-t-elle tout de même, bien qu'ayant déjà sa réponse.

- C'est à moi. Je dois sortir avec Frédéric ce soir, répondis-je arrogamment.

- Mais Virginie, que t'arrive-t-il ? Pourquoi t'embourber dans une situation pareille ? demanda calmement Virginie.

- Je n'ai pas de leçon à apprendre de toi, me mis-je à hurler. Tu oses me faire la leçon ? Tu oses me faire la leçon ? Où étais-tu cette nuit ? Et surtout, que faisais-tu ? Tu veux venir jouer la sainte ici, pourtant tu as passé toute la nuit à baiser ! Tu penses peut-être que je ne t'ai pas entendue rentrer ce matin. Si tu veux me faire la morale ? Assure-toi déjà d'être meilleure que moi. Moi, au moins, toute la maison sait qui me cou...

Le regard confus et honteux de Beverly me prouva que j'avais frappé en plein dans le mille. Madame la sainte a passé la nuit à se faire prendre et elle veut maintenant jouer à la moraliste avec moi. Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que la porte de notre chambre s'ouvrit avec fracas.

- Que se passe-t-il ici ? s'écria maman.

Manipulation sentime...