CHAPITRE 26: SE MONTRER À TOUS

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 26 : SE MONTRER À TOUS.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Je me réveille ce matin plus ou moins apaisée. Hier en partant de chez tonton Marwane j’étais tellement triste et angoissée à cause de la réaction de Loyd. Je ne savais pas qu’il devait s’énerver ainsi et partir sans que nous ne terminions cette conversation. Je comprenais que c’était son droit de le faire mais je ne voulais pas qu’il reste fâché contre moi. Depuis toujours, je n’ai jamais supporté qu’il le soit à mon égard et même aujourd’hui cela ne change pas. Je n’ai pas arrêté de pleurer après son départ et même quand je suis rentrée à la maison en partant de là-bas, j’ai repris à pleurer dans ma chambre et c’est ce qui m’a poussé à lui écrire ce message pour mieux lui expliquer les choses. Il ne m’a rien dit par rapport à ses sentiments mais je sais quelque part au fond de moi que mes mots ont touché son cœur et c’est pourquoi il a répondu à mon message. Après la photo des enfants que je lui ai envoyé, il ne l’a plus fait mais bon, je suis plus tranquille maintenant.

Je me redresse et descends pour me mettre à prier à genoux au pied de mon lit. Je dis merci à Dieu pour le souffle renouvelé, pour la santé et la protection dont j’ai bénéficié avant de le faire pour ma famille, je lui recommande la journée et lui demande de nous faire grâce d’une bonne attitude pour ce nouveau jour. À la fin, je me lève et vais prendre ma douche. Je me brosse également puis je reviens m’apprêter pour l’église. Oui, tata Luce et moi avons décidé hier que nous irons à l’église aujourd’hui avec mes frères. Je ne cache pas que cela me stresse mais bon en revenant au Gabon, je me suis mentalement préparée à ça. Je n’ai pas l’intention de vivre cacher comme ces 3 dernière années alors j’y vais. Après ça, je sors rejoindre mes petits au salon qui ont fait l’effort ensemble d’apprêter le petit déjeuner que nous prenons dans la bonne humeur. Malgré ces 3 ans d’absence, j’ai été ravie de constater que ma relation avec eux est restée la même. Je suis leur ya Lucrèce et ils sont toujours très attachés à moi. Nous finissons de manger et on débarrasse et nettoie tout puis nous prenons nos affaires pour prendre la route, c’est moi qui suis au volant et Aimé a sauté pour monter devant.

Amour : (Souriant) Je ne panique pas, au retour je serai là-bas.

Aimé : (Souriant) Monte avec tes semblables là-bas. Ce n’est pas parce qu’on a le même âge que tu vas ignorer ta place hein. Je te rappelle que j’ai 12 minutes de plus que toi.

Moi : (Riant) Les fameuses 12 minutes.

Aimé : (Riant) Oui, elles sont si précieuses au point de faire naître l’un avant l’autre.

Amour : Tu sais ce que j’en fais moi de tes 12 minutes ?

Moi : (Riant) Oyame pardon monte là-bas on va y aller, je ne veux pas être en retard.

Il rejoint les petits derrière et je démarre pour l’église. En chemin, Lucia m’appelle et m’informe qu’elle est presque là et qu’elle a même réussi à emmener les parents. Je lui dis qu’on se retrouve sur place. Elle raccroche et je continue pour arriver 10 minutes après. Quand je gare et descends avec les enfants, Lucia en fait de même juste à côté.

Désirée : (Courant se jeter dans les bras des grands parents) Papi, Mamie, vous êtes venus à l’église aujourd’hui ?

Papi : (Souriant) Oui. Votre tante nous a forcés à venir.

Nous nous sommes rapprochés et sommes faits les bises.

Mamie : Votre église là est grande comme ça ?

Les garçons : Oui.

Aimé : (Lui présentant son coude) Viens que je te conduise dans ce qui sera désormais ta nouvelle maison.

Mamie : (Souriant en prenant son bras) La maison de qui ? Pardon oh, je suis seulement venue aujourd’hui parce que votre tante nous a pressés.

Amour : (Souriant) Celui qui entre dans la maison du Seigneur, ne retourne jamais comme il est venu.

Nous nous sommes mis à rire et avons commencé à marcher vers le bâtiment. Au même moment nous avons écouté la voix d’un petit garçon appeler Estimé et quand nous nous sommes retournés, nous sommes tombés sur Prime, le dernier fils de tantine Lauria et un peu plus loin, toute la famille. Ils ont paru tous surpris de me voir mais ce sont tout de même approchés pour saluer la famille.

Tantine Lauria : (Après les salutations, aux jumeaux) Votre mère vous laisse maintenant conduire sa voiture hein ?

Aimé : (Riant) Que nous sommes qui ?

Les filles : (Riant) Vraiment.

Mamie : (Riant) Le bébé de Leslie, elle va mettre ça entre leurs mains ?

Tantine Lauria : (Souriant) Ah, c’est pour ça que je demande car je suis surprise de voir sa voiture là comme elle m’a dit qu’elle était en Ntoum.

Amour : C’est pas à nous qu’elle a donné oh, c’est à sa fille qu’elle a laissé ses clés.

Tantine Lauria : Quelle fille ?

Tous les enfants : (En chœur) Ya Lucrèce.

Tantine Lauria : (Les grands yeux) Hein ?

Elle n’a pas eu le temps d’argumenter car au même moment, la voix du modération s’élevait au micro signalant le début du culte. Elle m’a tout simplement regardée et nous sommes partis rentrer dans le bâtiment. Nous avons trouvé un emplacement où nous avons pu nous asseoir tous ensemble et nous sommes rentrés dans les temps de prière(…)

 Mamie : (Sortant de la salle) C’est normal que je ressente le frisson comme ça dans le corps ?

Lucia : (Souriante) Moi aussi j’ai ressenti le frisson quand la femme là a pris le micro pour chanter.

Tantine Lauria : C’est l’effet qu’elle fait à tout le monde maman, maman Myrna n’est pas simple.

Mamie : C’est possible de la rencontrer ?

Tantine Lauria : Oui mais le dimanche souvent ce n’est pas évident car son mari et elle font tout pour rentrer tôt. Mais on peut quand même essayer de se renseigner pour voir.

Mamie : Fais donc ça.

Papi : Il y a un problème ?

Mamie : Je te dirai plus tard mais j’ai envie de la voir.

Tantine Lauria : D’accord. Je vais aller voir si c’est possible.

Elle s’est éloignée et est partie vers les bureaux. Lucia et moi sommes partis du côté de l’éco dim pour récupérer les moins de 10 ans.

Lucia : Tu vois comment les gens te regardent avec insistance ?

Moi : (Souriant faiblement) Oui. Mais j’ai décidé de ne pas prêter attention.

En effet, depuis que nous sommes arrivés, j’ai surpris beaucoup de regards insistants sur moi. De nos proches mais aussi des gens de l’église. Il y a même des gens qui se sont fait des signes comme pour dire que c’est moi la fille qui avait été impliquée dans la vidéo scandaleuse qui avait été diffusée à l’église. Je ne peux malheureusement pas empêcher les gens de parler ou de s’en souvenir mais je peux choisir de ne pas me laisser affecter par ça.

Lorsque nous sommes arrivées à l’éco dim, nous avons eu la surprise de voir mes enfants là avec tous les enfants de la famille, signe que papa et maman étaient au culte de ce matin. Elle est d’ailleurs arrivée derrière nous avec l’intention de les récupérer.

Maman : Ah, vous êtes là ?

Nous : Oui. Bonjour/tantine Leslie.

Maman : Bonjour. Ils sont déjà tous là non ?

Lucia : Oui.

Maman : Dans ce cas, allons-y. (Tendant les bras aux enfants qui étaient dans nos bras) Donnez les moi.

Nous nous sommes exécutées sans discuter et les enfants sont partis chez elle.

Maman : Venez avec les autres.

Nous : D’accord.

Elle s’est retournée et s’est éloignée en discutant joyeusement avec les enfants à qui elle demandait comment c’était. Lucia et moi avons échangé un regard avant de les suivre avec tous les autres. Nous sommes arrivés où on était et on a trouvé Aimé qui disait que tout le monde a replié vers les bureaux car maman Myrna qui était en entretien avec le pasteur Lilian a dit qu’elle allait recevoir mamie. Nous nous sommes alors dirigés vers cet endroit et à ceux qu’on avait laissé, s’était ajouté les gens du 9, ceux de dragage et papa. Ils ont paru tous choqués en nous voyant arriver bien-sûr à cause de moi et surtout des enfants que maman tenaient dans les bras. Je me suis légèrement crispée et Lucia qui a compris mon état intérieur m’a attrapée par la main pour m’inciter à continuer d’avancer.

Maman : (Devant eux) Bonjour à ceux que je n’avais pas encore vu.

Eux : Bonjour.

Tonton Léandre : Ça ce sont les enfants de qui ?

 Maman : Ce sont les enfants de

Elle a été interrompue par la porte du bureau du pasteur qui a été ouverte car tonton Marwane y sortait tout sourire et parlant avec Loyd qui souriait. Leurs sourires se sont tout de suite effacés et ils ont marqué un arrêt. Leur présence a attiré l’attention de toute la famille.

Les plus petits : Regardez, c’est tonton Loyd.

Personne n’a dit un seul mot et un grand malaise s’est de suite fait ressentir…

QUELQUES HEURES PLUS TÔT

**LOYD MBAZOGHO**

J’ouvre les yeux ce matin et la première pensée qui me vient à l’esprit est le fait que je suis père. J’ai pleuré tellement j’ai été pris d’émotions hier dans la nuit avant de me répandre en prières pour dire merci à Dieu et ce matin, j’ai envie finalement d’aller à l’église. Je sais que je risque gros en m’y rendant mais j’y tiens car je veux également faire savoir à papa Lilian que je suis là, pour combien de temps, je l’ignore mais je dois d’abord rencontrer mes enfants avant d’envisager un retour à la maison. Je me redresse et descends pour aller me brosser et me soulager, à mon retour je m’agenouille devant mon lit, ma bible en main et je prie après avoir lu mon verset du jour qui est dans 1 Thessaloniciens 5 :18 LSG ‘’Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.’’ Je prie pendant un bon moment puis je retourne à la douche pour me laver cette fois-ci. Je sors quelques minutes plus tard et je m’habille. J’ai pas emmené grand-chose comme vêtements. Juste deux tenues de sortie, celle avec laquelle j’ai voyagé et celle que j’enfile ce matin, et la tenue de maison que j’avais hier. Je me fais la réflexion en même temps qu’il me faudra passer chez moi après le culte pour me chercher des vêtements à porter étant donné que mon séjour sera prolongé. Je sors finalement de ma chambre et tombe sur Marwane prêt à moitié, il n’a pas encore mis ses chaussures et boit une tisane.

Moi : Bonjour.

Marwane : Bonjour (Me regardant de la tête aux pieds) Il y a un problème ?

Moi : Non.

Marwane : Pourquoi tu es habillé comme si tu partais quelque part ?

Moi : Parce ce que c’est le cas.

Marwane : Je peux savoir où tu pars ?

Moi : (M’asseyant sur les coussins) Au même endroit que toi.

Marwane : (Les grands yeux) Hein ?

Moi : Dépêche toi, je n’ai pas toute la journée.

Il continue à me regarder et sourit.

Marwane : J’aime énormément les choses qui se passent dernièrement, j’aime ça.

Moi : Mezui va terminer de t’apprêter.

Marwane : (Se retournant un sourire aux lèvres) Il y a encore de la tisane si tu en veux.

Moi : Hum.

Il est parti dans sa chambre et je suis allé me servir une tasse. 10 minutes plus tard, nous étions en route pour l’église avec Marwane au volant.

Marwane : Qu’est-ce qui t’a décidé ?

Moi : Le Seigneur.

Marwane : (Souriant) Il t’a convaincu que tu étais ingrat n’est-ce pas ?

Moi : Il m’a surtout dit que j’avais besoin d’y aller pour briser le lien qui te rattache à moi.

Il rit.

Marwane : (Content) En tout cas j’ai l’intention de faire une action de grâce. Parfois ça prend du temps mais Dieu exauce toujours les prières, j’en ai eu la preuve ces 2 derniers jours.

Moi : Hum.

Marwane : Sinon, à propos des petits, tu vas chercher à les voir aujourd’hui ?

Moi : Oui, dans la mesure du possible. Du moins s’ils rentrent à une heure raisonnable.

Marwane : (Me regardant vite fait) Je ne comprends pas.

Moi : Lucrèce m’a fait comprendre qu’ils sont en Ntoum avec Arsène et ya Leslie.

Marwane : (Surpris) Hein ?

Moi : Comme tu l’as entendu.

Marwane : Ils ont accepté Lucrèce ? Ou alors ils étaient au courant pour les enfants ?

Je lui fais écouté la note vocale qu’elle m’a envoyé hier.

Marwane : Vous avez reparlé hier ?

Moi : Pas spécialement. Elle m’a écrit pour s’excuser et essayer de me faire comprendre les raisons qui l’ont poussées à faire ce choix. Je lui ai dit que je voulais rencontrer les enfants et elle m’a envoyé cette note.

Marwane : Je vois.

Moi : Du coup, tout dépend de l’heure à laquelle ils vont rentrer avec les enfants.

Marwane : Je comprends. Tu lui as demandé une photo des petits ?

Moi : Non. Elle l’a fait toute seule. (Lui montrant l’image) Ils sont là.

Marwane : Attends au feu je vais voir.

Il a avancé le véhicule et une fois au feu rouge, il a pris le téléphone pour regarder la photo.

Marwane : (Souriant) On dirait ya Leslie et toi en plus jeunes.

Moi : (Souriant) Je sais.

Marwane : Tu étais vraiment concentré ce jour hein.

Moi : (Souriant) Cesse de dire des bêtises et avance, le feu est passé au vert.

Marwane : (Me donnant le téléphone) Mais tu sais que j’ai raison. Regarde toi-même les enfants que vous avez fait.

Moi : Hum.

Marwane : (Souriant en avançant) Et puis ya Leslie là est dangereuse hein, elle était obligée de rentrer jusqu’à dans votre intimité pour sortir du ventre de Lucrèce ? Ou bien c’est pour nous montrer qu’elle a trop participer à ça ?

Malgré moi je me suis mis à rire.

Moi : (Riant) T’es pas sérieux toi.

Marwane : (Riant) Mais regarde toi-même. C’est pas ya Leslie qui est née de nouveau là ?

Moi : (Riant)

Marwane : (Riant) Elle doit nous dire ses projets. Elle a fait ça à Lauria avec sa fille, voilà elle te fait aussi ça et là c’est même pire hein. Elle a tout pris pareille. Il ne manquerait plus qu’elle s’appelle aussi Leslie et le tour est joué. D’ailleurs c’est quoi son nom ?

Moi : (Souriant) Je l’ignore. J’ai pas encore demandé.

Marwane : En tout cas. Sinon tu sais que j’ai raison.

Je ne lui ai pas répondu et il a garé dans le parking de l’église car on venait d’arriver. J’ai regardé devant moi et j’ai soufflé.

Marwane : Ça va ?

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oui t’inquiète. (Retirant ma ceinture) On peut y aller.

Marwane : Ok.

Nous sommes descendus et avons vu le pasteur Lilian.

Pasteur Lilian : (Surpris) Loyd ?

Moi : (Me rapprochant un faible sourire) Bonjour papa.

Marwane : Bonjour papa.

Pasteur Lilian : Bonjour. (À moi) Tu es ici depuis quand ?

Moi : Hier midi.

Un ancien : Papa Lilian on vous attend. Bonjour frères.

Nous : Bonjour.

Pasteur Lilian : (À nous) Venez me voir après le culte.

Nous : D’accord.

Il est parti et nous nous sommes dirigés vers la salle. J’ai noté quelques regards surpris et insistants sur moi mais je n’ai rien dit. Nous avons salué quelques personnes sur notre chemin jusqu’à ce que nous sommes rentrés en salle. Comme nous sommes arrivés tôt, il y avait encore beaucoup de place nous nous sommes assis là avant de prier (…)

Maman Myrna : (Me faisant un câlin) Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu. Tu vas bien ?

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oui maman, ça va.

Pasteur Lilian : Quand on a parlé jeudi, tu ne m’as pas dit que tu venais sur Libreville.

Moi : Je n’avais pas prévu de le faire, c’est une urgence qui m’a emmené ici.

Quelqu’un a cogné à la porte avant d’entrer, c’était la secrétaire.

Elle : Excusez moi de vous déranger.

Pasteur Lilian : Ça va.

Elle : Il y a une femme qui souhaite rencontrer maman Myrna. C’est la maman du frère Arsène.

Maman Myrna : Quel Arsène ?

Elle : (Me regardant) Mfoula.

Maman Myrna : Je vois.

Elle : Comme c’est sa première fois de venir ici et elle a souhaité vous rencontrer, j’ai dit que je devais d’abord voir si vous étiez disponible.

Maman Myrna : (Après avoir regardé son mari) Je vais la recevoir.

Elle : D’accord maman.

Elle est sortie et l’attention a été reportée sur nous.

Pasteur Lilian : Tu as déjà rencontré la famille ?

Moi : Non.

Pasteur Lilian : Et tu comptes le faire ?

Moi : Non.

Pasteur Lilian : Hum. Tu es là pour combien de temps ?

Moi : Je n’ai pas encore déterminé. En principe j’étais censé retourné aujourd’hui mais j’ai un contretemps qui m’oblige à rester plus longtemps, seulement je ne sais pas encore pour combien de temps.

Pasteur Lilian : Ok. Dans tous les cas, on doit se voir avant que tu ne retournes alors pense à m’appeler dès que tu seras fixé et même avant.

Moi : D’accord papa.

Pasteur Lilian : Marwane la maison te dérange ?

Marwane : (Grattant derrière l’oreille ) Non papa. C’est Loyd qui me dérange ces derniers temps mais sinon je vais passer.

Moi : J’ai quoi à y voir ?

Marwane : C’est toi qui pleure toujours pour que je vienne à Lambaréné te voir ?

Le couple s’est mis à rire face à ma réaction suite à ses conneries.

Maman Myrna : (Amusée) Vous deux là vous n’arrêtez jamais hein ?

Marwane : Il faut lui parler maman, c’est toujours lui qui cherche les problèmes.

Moi : On va voir ça à la maison.

Marwane : (Levant ses mains dans ma direction) Vous voyez non ? Papa Lilian toi-même regarde quand je te dis toujours que Loyd a besoin de délivrance.

Ils ont tous les deux éclaté de rire.

Pasteur Lilian : (Riant) Pardon, partez de mon bureau, j’ai d’autres gens à recevoir.

Maman Myrna : (Riant) Bon dimanche à vous et que cette bonne humeur continue de vous suivre.

Nous : (Souriant) Merci maman. À vous aussi.

Marwane a ouvert la porte et nous sommes sortis. Nous avons longé le petit couloir qui menait dehors.

Moi : C’est toi qui a vraiment besoin de délivrance.

Marwane : (Riant) Même eux ils ont confirmé que j’ai raison et que

Il a marqué un arrêt après être sorti du bâtiment et son rire s’est arrêté. Quand je suis arrivé derrière lui, j’ai compris pourquoi. Toute la famille était là dehors, mon cœur a fait un boom dans ma poitrine. Je ne m’attendais pas à les voir là comme ça.

Les enfants : Regardez, c’est tonton Loyd.

Tous les regards étaient fixés sur moi et personne ne parlait. Il y avait visiblement un malaise.

Marwane : Bonjour.

Quelques personnes : Bonjour.

Mes enfants : (Sur lesquels mon regard était fixé) Papa.

Mon cœur a raté un battement dans ma poitrine.

La fille : Mamie moi, regarde, papa, iy est revenu du voyage.

Elle s’est agitée dans les bras de ya Leslie qui les a tous les deux fait descendre et ils ont couru pour venir s’accrocher à mes pieds en criant ‘’papa’’. J’ai eu le frisson et la chair de poule m’a saisi tout le corps…

 

 

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