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Ecrit par writtersofchrist
CINQ ANS AUPARAVANT,
Le 12 Août 2012...
J'ai tellement attendu ce jour, que je ne saurais mettre des mots sur mes émotions. Mes yeux s'ouvrirent au son des cantiques de mon pays d'origines, le Congo, chanté par mes sœurs, mes cousines, mes tantes ainsi que ma mère.
Oh quelle joie,
Oui, quelle joie pour une jeune fille de se marier et ainsi faire honneur à ses parents. C'est toute émue, que ma journée en tant que femme mariée débuta. J'étais tellement heureuse, car oui, aujourd'hui j'allais être engagée et officiellement mariée à l'homme de mes rêves. A l'homme de ma vie, Ayman.
[...]
― Tu es tellement belle, ma fille. Disait ma mère.
Je n'osais lui répondre, les mots me manquaient. J'étais tellement émue de voir comment les choses s'étaient bien déroulées ce jour là, j'étais prête oui, prête à porter son nom de famille.
[...]
Mairie de Colombes,
Le 12 Août 2012
Nous étions assis face au maire, accompagnées de nos témoins de mariage, nos amis, nos familles respectives.
Mon époux me tenait la main tendrement, c'était notre vœux le plus cher. Que notre entourage accepte notre union, que notre entourage puisse nous soutenir et nous accompagner durant ce grand moment de célébration.
― Monsieur Ayman Kassem, voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle Eden Massamba pour légitime épouse ?
A la suite de cette question, mon époux répondait avec un grand sourire.
― Oui, je la veux. Depuis, je n'attends que ça. Disait-il.
Les cris de joies inondèrent la salle.
Les acclamations accompagnaient les cris de joies, c'était spécial. Ce qui m'amusait également. Après quelques instants, le maire passa à la seconde question,
― Mademoiselle Eden Massamba, voulez-vous prendre pour légitime époux monsieur Ayman Kassem ?
Je m'apprêtais à répondre avec toute l'euphorie du monde, lorsque cette même voix me revint encore en tête comme tout les jours depuis que Ayman m'a demander en mariage. Cette même voix était menaçante, elle me répétait sans cesse : Ne le fais pas.
Je ne comprenais pas réellement cette chose, je me disais que c'était mon stress qui resurgissait. Perdue dans mes pensées, la voix de mon cher et tendre me fit sortir de ma rêverie. Ces yeux me berçaient, comment ais-je pu avoir un homme aussi charismatique ?
La foule s'impatientait de ma réponse, c'est souriante que j'acceptais d'être la femme de Ayman Kassem, et ainsi porter son nom de famille.
Notre union a été «validée» devant les hommes, devant les autorités ainsi que devant Dieu. J'étais officiellement devenue madame Eden Kassem. La joie m'inondait, cependant cette voix menaçante resurgissait dans ma tête, de nouveau, me disant : tu n'aurais pas du le faire. Cette voix menaçante retentissait dans ma tête. Je me tint la tête, ce qui interpella mon cher époux, Aymen.
― Ça ne vas pas bébé ?
Cette voix continuait de se manifester dans ma tête ainsi que dans mon coeur, je posais immédiatement mes deux mains sur mes oreilles. Je ne comprenais pas, jusqu'à sentir du liquide se glisser sur mes mains soigneusement manucurées pour l'occasion. Apeurée, je regardais immédiatement mes mains, elles étaient rougeâtres.
― Eden, t'es sur que ça va ? Disait Ayman.
Je le regardais, j'étais apeurée. Avant même de pouvoir articuler ne serait-ce un mot, Aymen posa son regard sur mes mains et disait,
― Pourquoi tu saignes des oreilles ?!
Je ne savais quoi dire, je ne comprenais pas ce qui se passait.
[...]
Ville de Colombes.
Le 22 Août 2012,
Les jours passaient,
J'étais heureuse de pouvoir porter le nom de famille de l'homme que j'aime tant, Aymen.
Il était au bureau.
Mon mari est un attaché commercial. Il aime énormément son travail, il y va chaque matin avec le sourire au lèvres, me laissant seule dans cette belle et grande maison. Ma vie de femme mariée m'épanouissait, j'étais plus que heureuse. Alors que j'accomplissais mes taches ménagères, mon téléphone portable vibra. Je sortis mon portable de ma poche et observa, c'était Ilyana, une bonne amie à moi. Elle me prévint qu'elle se trouve derrière la porte d'entrée, aucune gêne cette femme. Je vais donc vers la porte d'entrée et la laisse donc entre-ouverte. Cependant, je continuais mes taches ménagères en musique.
Tout allait pour le mieux du monde dans ma vie. J'étais comblée.
― Eden !!! Hurlait Ilyana. Je suis là.
Je soupirais,
Je m'avançais vers elle pour lui faire la bise. Nous nous installions et c'est donc parti pour des heures et des heures de commérages en compagnie de mon amie accompagné de quelques rafraîchissements.
[...]
Plus tard dans la soirée,
― Sa sonne. Disait Ilyana.
Étonnée, je fronçais les sourcils.
Il n'était que dix-huit heures trente, j'enfilais donc les chaussons et me dirigeait vers l'entrée pour pouvoir ouvrir.
Stupéfaite de le voir, je sautais dans ses bras.
― Je t'ai autant manqué que ça ?
Je le regardais amoureusement et prit possession de ses lèvres en l'embrassant. Notre baiser durant un petit moment, il s'arrêta un moment et finit par me faire un léger baiser sur le front.
― Tu es seule ? Disait-il.
― Non, Ilyana est là.
― Hum. Disait-il.
Je fermais la porte derrière lui, et le suivit donc en direction du salon. L'ambiance fut très glaciale, Ayman débutait donc les salutations. Ilyana le dévisageait simplement tout en murmurant,
― Hm... Bonjour. Bon, Eden je m'en vais.
― Oui, bouge de ma baraque c'est mieux. Disait Aymen.
Ilyana s'apprêtait à rétorquer lorsque je lui fis des signes derrière le dos de Ayman, elle souffla et prit ses affaires.
― Attends Ilyana, je te fais descendre. Disais-je.
Je fis une bise rapide à mon mari,
Il me chuchota à l'oreille : ne tarde pas, je veux te garder pour moi seul. Je souriais et m'en allait sous son regard. J'ouvris la porte d'entrée, Ilyana et moi sortons de la maison. Une fois la porte fermée, Ilyana sortit de ses gons.
― Ton mari je peux plus me le voir, tu vois un peu comment il me parle ?! J'arrive pas y croire, il m'insupporte tellement. Trop insociable, trop ... argh ! Hurlait-elle.
― Calme toi, tu n'as aucun droit de parler de mon mari ainsi.
― Comment tu as pu l'épouser ?! Disait-elle, c'est même pas l'homme de ta vie.
Sa phrase n'a fait que un tour dans ma tête.
J'étais assez contrarié qu'elle ait dit ça, je fronçais mes sourcils et répondait,
― Pardon ?
A suivre...