Mel avait tout raconté a Ida qui était maintenant assise devant elle avec un air ahuri.

- Ils t’ont fait perdre ton bébé Mel. Tu as déprimé a cause d’eux est-ce que tu te rend compte ? Fit-elle en lui prenant la main.

- Je ne sais même pas comment le dire a Maleek. Il est déjà tellement remonté contre eux déjà que je ne veux pas en rajouter.

- Tu lui dois la vérité Mel s’il se rend compte que tu lui caches quelque chose surtout après votre conversation il ne te pardonnera pas facilement.

- Ida a raison. Approuva Fred qui venait de faire son entrée dans le salon.

- Mais toi tu écoutes aux portes maintenant ? Demanda Ida a son mari.

- Ce n’est pas non plus comme si vous parliez doucement hein. Bref tu dois lui dire la vérité. Vous les femmes croyez souvent que la perte d’une grossesse ne concerne que vous parce que c’est vous qui le portez en votre sein mais vous oubliez souvent que c’était une moitié de nous et une moitié de vous. Il est autant concerné que toi par cette perte. Même s’il n’y était pas encore attaché affectivement.

- Je n’ai pas envie qu’il soit encore plus en colère contre Monica et papa Fred.

- J’arrive même pas a comprendre comment tu arrives encore a l’appeler papa je t’avouerai. Commenta Fred. Quant a Monica je ne l’ai jamais compris. Vous êtes vraiment sœur non ?

- Oui malheureusement. J’ai fais faire les test c’est bien ma sœur. Elle a juste prit le teint de son père et son cœur noir aussi. Soupira Mel en regardant pour la énième fois son téléphone avec un sourire aux lèvres.

- Ok qu’est-ce qui se passe avec ce téléphone Mel ?  Tu es accrochée a ca depuis que tu es la pourquoi ?

- Parce que je parle a mon chéri. Répondît la jeune femme en se levant pour appeler Maleek.

Il décrocha le téléphone à la premier sonnerie.

- Bébé tu sais que je n’ai pas vraiment besoin de nouveaux sacs n’est-ce pas ? Dit-elle

- Je croyais que tu aimais les Birkin et je suis presque sure que tu n’as pas encore ce model si ?

- Tu as raison chéri je n’ai pas encore celui-là et il me plait beaucoup.

- Alors c’est réglé. On se retrouve a la maison. Je t’aime

- Je t’aime. Mais tu n’as pas oublié que je ne serais a la maison que vers 00h n’est-ce pas ? J’ai un gala avec Ida.

- Ah oui j’oubliais amuse-toi bien alors. Tu emménages quand à la maison ?

- Je vie déjà avec toi.

- Tu dors chez moi nuance. Tes affaires ne sont pas chez moi. Rectifia Maleek

- C’est toi qui est allé me déposer là-bas non ? Et puis c’est aussi ta maison.

- Julia ne m’énerve pas. Tu sais bien ce que je veux dire.

- Ca va c’est bon on ne peut même plus plaisanter. Il faut juste prendre mes vêtements mais tu sais que je n’ai pas le temps de le faire.

- Je vais appelez des gens qui le feront tu trouveras tes vêtements en rentrant ce soir.

- Tu es sure que tu es prêt pour ça ? je veux dire je vais prendre la moitié de ton dressing.

- Tu veux dire la totalité de mon dressing. Je me suis préparé a ca et j’utiliserais celui de la chambre attenante. Ca ne me dérange pas.

- Non bebe je mettrais une partie dans l’autre chambre. N’oublie pas d’aller chercher Yara.

- On se retrouve tout a l’heure bébé. Merci d’être toi. Et il coupa l’appel.

Elle aimait tellement cet homme ! Ils discutèrent quelques minutes puis elle retourna trouver son couple préféré. En les voyants ensemble, elle se rendait compte une fois de plus que Fred et elle n’avait jamais eu rien a faire ensemble. Dieu l’avait peut-être fait entrer dans sa vie car c’était le seul moyen pour que ces deux-là se trouvent. Et en plus elle avait son Maleek. Ah Maleek ! Elle avait sentit que cet homme était l’homme de sa vie des le moment ou il avait posé ses lèvres sur les siennes. Avec Fred et Anthony, elle avait attendu des mois pour leur permettre de l’embrasser et même, elle se crispait chaque fois pourtant des que Maleek avait poser ses lèvres sur les siennes elle s’était sentie femme. Elle avait sentit la vie en elle quand il avait posé ses yeux sur elle dans le bureau de son père. Son regard l’avait enveloppé comme un film protecteur. Son regard n’avait pas été avide et lubrique comme celui de ses anciens amants. Elle parlerait avec Maleek ce soir ou demain il méritait de savoir décida la jeune femme.

Maleek finit de border Yara qui se plaignit tout du long qu’il ne le faisait pas comme maman avant de retourner dans sa chambre. Son attachement immédiat a Lia le surprenait toujours elle avait mis du temps a se lier avec Yasmine pourtant c’était celle-ci qui les avait poussé a l’adopter. Oui Yara était une enfant adopté. Yasmine avait insisté dans l’espoir et cela solidifierait leur couple et qu’il penserait finalement au mariage mais il n’y avait pas pensé du moins pas avec elle. Quand il pensait au mariage, l’image de Lia s’imposait toujours à lui. Il entra dans le dressing et commença à ranger les affaires de cette dernière en prenant le soin de mettre de côté tous les vêtements qu’il trouvait indécents son esprit toujours plongé dans ses souvenirs. Quand ils avaient commencé a vivre tous les trois. Yasmine était devenue plus dépressive surement en manque d’amour. Il l’aimait du mieux qu’il pouvait mais elle n’était tout simplement pas Lia. Yasmine était morte 1 an plus tard elle s’était donné la mort le jour d’anniversaire de Yara. Il l’avait trouvé inerte sur le lit en rentrant de voyage. Juste un an après l’adoption de Yara. Yara n’en avait pas trop souffert puisque c’était la nounou et lui qui prenait soin d’elle la plupart du temp. Yasmine était sa petite amie avant sa rencontre avec Lia. Il était toujours resté avec elle a cause de sa maladie mais sa rencontre avec Lia lui avait donné le courage de la quitter enfin. Mais après la déception montée de toute pièce par le père de celle-ci, il était retombé dans les bras de Yasmine un soir de faiblesse. De toute manière, avec Yasmine il avait le contrôle de la situation alors qu’avec Lia, il se perdait en elle. Lia le menait par le bout du nez tellement il l’aimait il riait quand elle riait son bonheur dépendait du sien. Il ne respirait que par elle. Il l’aimait avec une force et une passion qui le terrifiait mais le rendait vivant a la fois. Il avait rêvé faire sa vie avec elle et maintenant que l’occasion se présentait, il ne voulait pas perdre de temps. Il étaient allé faire leurs examens ce matin il en avait marre d’utiliser le préservatif et même s’il ne lui avait pas encore dit, il voulait qu’ils fassent pleins de petits frères a Yara il ne rajeunissait pas. Il tomba sur la robe qu’elle avait eu l’intention de porter pour sortir au club la dernière fois et la mis définitivement dans la pile à jeter. Il avait commencer a ranger ces affaires de bonne fois mais ca n’en finissait plus. Il soupira et était sur le point d’abandonner quand il tomba sur une robe encore plus scandaleuse que la rouge. Il prit donc son temps et rangea toutes les affaires avant de prendre les robes indécentes et les découper a l’aide de ciseaux avant de les jeter. Il alla ensuit prendre une douche, se mit en pyjama alla vérifier que Yara dormait toujours et revint se coucher. Il prit son téléphone lui fit un message. Il voulait le déposer mais décida de regarder son Snapchat. Il ne postait jamais rien mais aimait bien regarder ce que les autres postaient. Il ouvrit celui de Rachida et se figea en voyant la vidéo qu’elle venait de poster. C’était bien sa Lia avec une robe bleue métallique longue avec une longue fente jusqu’au haut de la cuisse qui s’ouvrait des qu’elle faisait un mouvement le pire fut quand le type avec qui elle dansait la fit tourner son dos était complètement nu jusqu’à la chute des reins. Il se leva d’un bond du lit et se commença a se changer. Il n’avait pas d’invitation mais rien que son nom le ferai entrer. Il n’était que 22h il arriverait la dans 30 minutes environ mais ils rentreraient a la maison sur le champ. Non mais oh ! se permettre de porter une tenue pareil alors qu’il n’était pas ave elle ? 10 minutes plus tard, il démarrait direction le méridien. 

Comme prévu, son nom le fit entrer sans encombre. Il demanda a l’hôtesse de le guider a la table de Lia ce qu’elle fit en après avoir regardé sa fiche. Il trouva Fred assis seul a la table les yeux rivés sur la piste de danse ou évoluaient les deux jeunes femmes il lui toucha le bras pour lui signaler sa présence.

- Je ne savais pas que tu devais venir. Commenta Frederick 

- Je ne devais pas mais après réflexion je me suis dis pourquoi pas ca me ferra une sortie de plus avec Lia. Mentit le jeune homme.

- C’est vraiment ca la raison ou tu as décidé de venir après avoir vu la vidéo que Ida a posté ? Demanda Frederick moqueur en brandissant le téléphone de sa femme sous le nez de Maleek.

Il sourit il n’avait pas honte que Frederick sache la raison de sa présence. Il avait une totale confiance en elle certes mais il détestaient qu’on voit son corps ou encore qu’on la touche quand elle était dans ce genre de tenue. Heureusement pour le moment ne dansait qu’avec Rachida. Il parlait de tout de rien avec Frederick quand les femmes revinrent a la table.

- Maleek ? Qu’est-ce que tu fais la ? Demanda Lia en s’assaillant tandis qu’il prenait Rachida dans ses bras pour lui dire bonsoir.

- On rentre dit-il en lui tendant la main. Comme elle hésitait a se lever, il se baissa sa hauteur et lui murmura a l’oreille : ou je te prends ici dans les toilettes ou sur notre lit a la maison c’est a toi de voire. 

Elle prit sa main en le fusillant du regard et dit aurevoir au couple. Dans la voiture, elle continua a serrer la mine. Même quand elle boudait elle était belle cette petite. Il sourit elle seule le rendait aussi possessif.

- Je ne vois pas ce qui t’amuse Mbah. C’est quoi ces manières ? Fit-elle d’une voix plaintive

- Toi et moi on sait que tu es allée mettre cette tenue chez Fred et Rachida parce que je ne t’aurais pas permis de sortir avec ça toute seule. Donc n’essaie même pas de retourner la situation.

- Tu abuses Maleek.

Il ne dit plus rien et elle non plus. Ils arrivèrent a la maison en silence. Elle ne dit mot se dévêtît et se rendit directement dans la salle de bain bien sûr qu’il la suivit une minute plus tard quand il sut qu’elle était déjà mouillé. Il posa un baiser sue sa nuque des qu’il entra en empoignant ses seins la minute d’après il était en elle bien au chaud. Cette femme le rendait dingue oui dingue. De son corps comme de son esprit mais dingue tout court.

- Ça va mon amour ? Pourquoi es-tu si calme aujourd’hui ? D’habitude tu es toujours joyeuses quand on va a l’école.  Qu’est-ce qui se passe tu sais que tu peux me dire n’est-ce pas ? Demanda Mel a Yara qui avait l’air triste.

- Rien maman je vais bien. Dit-elle en regardant a travers la vitre de la voiture l’entrée de l’école. 

Elle se retourna vers elle les yeux pleins de larmes et la levre inferieure toute tremblante. Mel déboucla sa ceinture sorti de la voiture et alla la rejoindre a l’arrière.

- Qu’est-ce qu’il y a ma vie ? Dis a maman ce qui ne va pas s’il te plait mon cœur. Si tu pleures maman pleure aussi tu sais. Dit-elle en prenant sa fille dans ses bras.

- Eh bein y a un méchant garçon qui a dit que je suis moche et personne veut être mon ami. Et puis il se moque de moi parce que j’ai plus de dents devant. Confia sa fille.

Le cœur de la jeune femme se serra dans sa poitrine. Comment des enfants qui étaient censés garder leurs innocences pouvaient déjà penser a de si vilaines choses ?

Elle prit le visage de sa fille entre ses mains et lui fit des bisous en essuyant ses larmes.

- Tu es belle comme une étoile mon amours et tes dents ils sont tombés parce que tu deviens une grande fille d’accord ? Elle fit oui de la tête. Tu es notre trésor a papa et moi tu es belle comme un cœur. Toute ses personnes qui sont méchantes avec toi c’est juste parce qu’ils ne sont pas heureux. Et moi je veux que tu ne sois jamais une méchante ok ? Parce que papa et moi on fera toujours tout pour te rendre heureuse ok ? Elle fit encore oui de la tête et Mel la serra contre son cœur. Je t’aime ma vie.

- Je t’aime maman. Tu viens avec moi alors, le méchant garçon il est là avec sa maman. Demanda Yara d’une petite voix.

- D’accord viens là. Dit Mel en prenant sa fille par la main pour l’aider a descendre. Je vais parler a sa maman et on va régler ça.

Elle approcha de la mère et du fils en tenant Yara qui trainait des pieds. Elle interpella doucement la dame qui avoisinait les 40 ans et lui expliqua la situation.

- Oh ce ne sont que des enfants ce n’est rien de bien méchant pas de quoi en faire tout un plat. Dit celle-ci

Mel la regarda le sang commençant a affluer a es oreilles ses tempes bourdonnaient. 

- Pardon ? Fit-elle pour être sûr d’avoir bien compris

- Ca forge le caractère. Continua l’autre conne

Le sang de Mel ne fit qu’un tour dans ses veines. Elle demanda a Yara d’aller vers sa maitresse avant de reporter son attention sur l’autre conne.

- Votre fils a bien des dents comme un écureuil et des boutons pleins le visage comme le morveux qu’il est non ? mais je ne vois personne le lui dire si ? Demanda-t-elle avec le sourire aux lèvres.

- Je ne cous permet pas. Fit l’autre en blêmissant 

- Vous ne me permettez pas quoi ? Votre fils insulte encore ma fille vous me trouverez sur votre chemin. N’importe quoi.

- Vous vous croyez au-dessus des autres parce que vous êtes blanche ? Demanda l’autre avec hargne.

- Je ne suis pas blanche mais métissé nuance et de plus ça n’a rien à voir.

- Ca se voit même que ce n’est pas votre fille elle est aussi noire que vous êtes métisse ou vous avez collé une fausse grossesse sur le dos de son père ? Avec vous les métisses on doit s’attendre a tout sans doute une batarde.

La gifle partie toute seule. Elle se retrouva sur cette femme entrain de lui assener des paires de gifles sans trop s’en rendre compte. Elle ne sut pas quand on les sépara.  Maintenant elle se retrouvait a la maison les vêtements en lambeaux et Maleek en train d’aller et venir devant elle.

- Te battre Julia ! Te battre comme une chiffonnière.

- Elle n’avait qu’a bien éduquer son enfant. C’est quoi ces bêtises ? Se fâcha la jeune femme.

- Et tu continues. S’emporta Maleek  

- Ce n’est pas toi qui as du sécher les larmes de ma fille ce matin dans la voiture ok ? Si c’était a refaire je la cognerais encore point. S’emporta aussi Mel

- Tu vas devoir t’excuser car c’est toi qui a porté le premier coups. Dit Maleek

- Maleek tu fais le bruit. Dit-elle en se levant pour se diriger vers la chambre s’il veulent renvoyer MON ENFANT elle ira a l’école Américaine c’est même ce que je veux depuis donc tout ce que tu me fais la c’est le bruit.

Maleek la regarda partir en secouant la tête qu’est-ce que cette femme était allée manger à New-York ?