13. Une nouvelle vie
Ecrit par Brenne-junella
( Mwinda )
Joëlle ( hurlant depuis la maison ) : mwinda !!!
Moi ( en sursautant ) : oui,je suis derrière
Elle : viens vite !
Je me lève et cours la rejoindre, je la trouve à la cuisine quand elle me voit elle sourit puis me prend dans ses bras.
Qu'est ce qu'il lui arrive ?
Elle ( les yeux remplis de larmes ) : ma petite mwinda je suis tellement contente pour toi
Moi ( perdue ) : pourquoi ?
Elle ( toute joyeuse ) : tu vas te marier
Moi ( abasourdie ) : hein ?
Elle : oui oui,elikia va te doter ce week end
Moi : c'est lui qui te la dit ?
Elle : il a accepté, quoi tu n'es pas contente ?
Moi : si,mais il disait...
Elle : madame la convaincu
Moi : mais le week-end c'est dans quatre jours on n’aura pas le temps de tout préparer
Elle : tu t'inquiète pour rien madame a tout fais
Moi : comment ça tout fais ?
Elle ( en énumérant avec ses doigts ) : vos tenues sont déjà prêtes, la dot et ce que ta tante a demandé sur la liste a déjà été acheté
Moi : ma tante ? Quelle tante ?
Elle : la soeur de ta maman
Moi : tantine Sylvie ?
Elle : oui Moi : comment a t elle su
Elle : madame est allée le lui annoncer et ta tante lui a remis la liste pour ta dot.
Moi : tantine sylvie a fait ça ?
Elle : les gens changent ma chérie
Moi : ma tante ne pourra jamais changer.
Elle : bon tu veux voir ta tenue ?
Moi ( toute contente ) : oui.
Elle me prend par la main et m'emmène dans la chambre de tantine, elle sort une petite valise sous le lit, la pose sur le lit avant de l'ouvrir.
Elle y sort un magnifique ensemble jupe en pagne, c'est tellement beau que je n'en crois pas mes yeux.
Moi ( émue ) : comment avez vois fait ?
Elle : tu fais la même taille que ma fille aînée alors j'ai pris ses mensurations, la tenue te plait ? C'est moi qui est choisi le modèle
Moi : oui, Elle est trop belle et le pagne est beau.
Elle : oui madame la choisit, je savais que ça allait te plaire. Tu peux essayer pour voir s'il y'a des ajustements à faire ?
Elle me tend l'ensemble avant de sortir.
Je m'empresse de l'essayer, une fois fini je me mets devant le miroir et l'image que je vois me fait sourire je suis tellement belle la dedans.
Quelques minutes après Joëlle revient.
Elle : Wahou, tu es resplendissante !
Moi : Merci, elle me va très bien
Elle ( en me tendant des escarpins ) : essaye aussi ça.
Moi : Mais… je ne sais pas marcher avec des talons
Elle : tu as 4 jours pour apprendre, ce n’est pas difficile.
Je les prends et les essaye.
Ca va c'est pas très haut et il suffit de marcher doucement pour ne pas me faire mal.
Les essayages finis, on remet tous dans la valise et on sort.
Moi : mais où va se passer la dot ?
Elle : en principe ça aurait du se passer ici mais ta tante a voulu qu'on le fasse chez elle au Bandundu.
Moi : N'est ce pas elle qui disait n'avoir plus rien à faire de moi ?
Elle : elle reste ta tante, le seul parent qu'il te reste.
Moi : Cette femme est tout sauf ma tante.
Elle : mwinda la rancœur détruit, tu ne dois pas être comme elle.
Moi ( en larmes ) : si tu pouvais savoir ce qu'elle m'a fait et comment j'ai pu souffrir !
Elle me prend dans ses bras et là je laisse libre cours à mes larmes.
Je n'ai rien oublié de tout ce que cette sorcière m'a fait et je la déteste.
Elle : Tu commenceras une nouvelle vie, oublies tout ça ma chérie regarde la vie te sourit alors profites en.
Moi ( essuyant mes larmes ) : Oui tu as raison, j'ai trop souffert. A présent je dois être heureuse.
Elle : voilà, c'est ce que je voulais entendre, demain on part pour le Bandundu tu dois être forte et montrer à ta tante la femme belle et intelligente que tu es devenue.
Moi ( déterminée ) : Je vais tous leur montrer que je ne suis plus l'orpheline qu'ils ont maltraités.
Avec Joëlle on discutait des joies et peines du mariage quand Elikia rentra.
Depuis la fois où il m'avait brutalisé je l'évitais.
Joëlle le salua mais il ne répondit pas et continua son chemin.
Le soir avant que Joëlle s'en aille, elle m'aida à faire ma valise pour le voyage du lendemain.
Ce soir la je dormi toute joyeuse mais j' appréhendais un tout petit peu le fait de revoir tout ces gens.
Le lendemain j'étais debout très tôt.
Je n'avais pas bien dormi à cause du stress.
Notre départ était prévue pour midi et j'avais encore beaucoup de temps devant moi, alors je décidai de faire le ménage pour me destresser.
Une fois fini je me retirai dans ma chambre pour ne surtout pas tomber sur Elikia.
Quand Joëlle arriva, elle vint me trouver dans ma chambre avec son sac de voyage.
Elle : ça va tu as bien dormi ?
Moi : pas tellement.
Elle : normale, tu stress ne t'en fais pas ça ira.
Moi : si on part maman va restée seule.
- Non, puisque je pars avec vous...
Moi ( surprise ) : Oh ! ils t'ont laissés sortir ?!?
Mam pati (en souriant) : je n'allais quand même pas rater le mariage de mes enfants.
Je l'embrasse très fort, elle m'a manquée j'espère vraiment que son état va s'arranger.
Nous étions entrain de prendre le petit déjeuner tous ensemble, enfin tous sauf Elikia qui n'a pas voulu manger.
Le petit déjeuner finit, chacun alla s'apprêter parce que l'heure du départ avançait.
A midi Joëlle et moi étions installés dans la voiture de tantine il ne manquait plus qu' Elikia.
Maman alla le chercher et trente minutes après elle revint avec lui.
Maman monta devant et Elikia prit le volant, on démarra pour le Bandundu sur le trajet personne ne parlait et le silence devenait lourd.
Je mis mes écouteurs à l'oreille et fis une petite sieste,
A l’arrivée Joëlle me réveilla.
Je reconnu le Bandundu.
Maman nous avait réservé des chambres dans un petit hôtel pas loin de chez tantine.
On s'installa je partageait ma chambre avec Joëlle, tantine et elikia avait deux chambres différentes.
Elle : Je ne suis jamais venue ici mais c'est assez beau.
Moi : oui.
Elle : tout à l'heure on ira chez ta tante alors prends des forces.
Comment allais je réagir en revoyant ces gens et mon petit Manassé, il doit être déjà grand à présent j'espère qu'il n'est pas devenu comme les autres.
Une heure après maman vint nous annoncer qu'on partait chez tantine Sylvie.
Le moment fatidique était arrivé je ne pouvais plus fuir.
On y alla que nous trois Elikia était resté, plus on se rapprochait de la maison plus j'avais peur.
Maman gara la voiture et on descendit , elle était en tête tandis que moi je restais en retrait.
En franchissant le portail je remarquai que rien n'avait changé.
La cour était comme avant.
Je me rappelle du jour de mon arrivée ici, de la fois où tantine m'avait frappée parce que j'avais voulu me servir.
Joëlle : ça va ?
Moi : oui.
Alors que maman était devant la porte sur le point de cogner, un petit garçon sortit ,je le regardai fixement et je le reconnue immédiatement, c'était Manassé, il était plus grand !
Moi ( surprise ) : manassé ?
Il me regarde mais ne me reconnait pas, je suis tellement contente de le revoir que je le prends dans mes bras
Moi : c'est moi mwinda, tu te rappelle pas.
Il hoche la tête négativement.
- man : c'est qui ? Une personne sort je la reconnait c'est bibiche ,je lâche Manassé.
Bibiche ( me fixant surprise ) : mwinda ?
Moi : bonjour bibiche,ça va ?
Bibiche : oui, entrez.
Elle se met sur le côté pour nous laisser passer on entre et prend place.
Bibiche : maman s'est déplacée mais elle ne va pas tarder
Moi : Manassé approche.
Il vient timidement je le porte sur mes genoux.
Pendant que j'essaye de l'aider à se souvenir de moi j'entends un bébé pleurer.
Je vois bibiche se diriger vers la chambre elle ressort avec un bébé dans les bras.
Moi ( surprise ) : tantine a accouché ?
Manassé : non c'est le bébé de Ya bibiche
Moi ( à bibiche ) : c'est une fille ou un garçon ?
Bibiche ( gênée ) : une fille
Moi : je peux la prendre ?
Elle vient à mon niveau, manassé se lève et je prends le bébé dans mes bras mes bras elle est très mignonne.
Joëlle : elle a combien de mois ?
Bibiche : six mois.
Moi : elle est trop jolie, c'est quoi son prénom ?
Bibiche : olivia.
Moi : Au faite ya Ruddy et ya Joly deviennent quoi ?
Bibiche : ruddy a trouvé un bricole à kin et ya Joly vit aussi là-bas.
Le rideau de la porte du salon s'ouvre sur tantine. La revoir me fait un truc bizarre.
Tante sylvie : Ah vous êtes là ?!? Je vous attendais demain.
Maman : la dot c’est samedi mais il y'a des chose à faire avant.
Tante Sylvie : OK j'arrive.
Moi : Bonjour tantine sylvie.
Elle s'arrête et me regarde avec mépris, elle n'a pas changée si ce ne sont les quelques rides sur son visage.
Elle ( avec dédain ) : ah tu es aussi là ?!
Moi : comme tu peux le voir tantine.
Elle piaffe avant d'aller dans sa chambre elle revient quelques temps après et s'assoit.
J'avais toujours le bébé de bibi dans les bras.
Tante Sylvie ( en lingala à bibiche ) : viens prendre ton sale bébé là, les autres se marie, mais toi tu passes ton temps à te faire coucher partout et te faire engrosser.
Bibiche prend son enfant et se retire dehors.
Tantine n'a pas changé, toujours aussi méchante elle ne se gêne même pas pour humilier sa fille en public.
Maman : vous avez déjà prévenu toute la famille ?
Tante Sylvie ( du bout des lèvres ) : oui.
Elle m'énerve cette femme et je risque de lui manquer de respect.
Moi : je vais faire un tour dehors
Maman : d'accord.
Je m'assois près de bibiche qui en me voyant essuie rapidement ses larmes.
Moi : Ne pleure pas, avec le temps tu aurais du t'habituer avec la méchanceté de tantine.
Elle : elle ne manque pas une occasion de m'insulter ou me traiter moi ou ma fille de tous les noms.
Moi : elle a toujours été comme ça, n'y prête pas attention.
Elle : Toi au moins tu es parti d'ici et regarde tu sembles heureuse, tu as eu ton bac et tu vas te marier.
Moi : ma vie n'est pas si rose. Pourquoi tu as arrêté l'école ?
Elle : Je ne m'en sortais pas.
Moi : mais tu peux faire une formation.
Elle : Qui payera ça ?
Moi : je vais en parler à maman Patricia, elle est gentille.
Elle : pourquoi tu fais ça ?
Moi : quoi ?
Elle : tu veux m'aider malgré tous ce que je t'ai fait je n'ai pas été gentille avec toi.
Moi : Je me dis que ce n'était pas de ta faute, nous étions des enfants.
Elle : merci Mwinda et pardonne moi pour tout le mal que je t'ai fait.
Moi : ça va.
On papote un moment avant que maman ne sorte.
Je dis au revoir à Manassé et bibiche avant de retourner à l'hôtel.
( Tante Sylvie )
Ah Inès ! Même morte et enterré, tu continues à m'en faire voir de toute les couleurs.
Je n'arrive pas à comprendre comment mes deux filles n'ont eus aucune chance de se faire doter.
Joly vit avec un pauvre type à kin,un homme qui l’a bourrer d'espoir ! Elle pensait avoir une belle vie mais cet homme n'a fait que lui mentir. Ce n'est qu'un ivrogne qui passe son temps qu'à la maltraiter.
Ruddy lui, n’a trouvé qu'un simple bricole en tant que maçon à kin.
Et bibiche s'est faite enceinte par un idiot qui a refusé de reconnaitre l'enfant.
Mes enfants ont raté leur vie alors que ton idiote de fille a tout réussi et va même se faire doter.
Inès soit maudite ! Toi et ta fille soyez maudites !
( Elikia )
Tout le monde s'active autour de moi pour ce qui doit être mon mariage coutumier.
Ça y est c'est aujourd'hui, le jour que je vais regretter de toute ma vie.
Je suis entrain de faire la plus belle erreur de ma vie.
Assis au milieu de tout ce monde, mon esprit et mes pensées sont tournés vers Alexia.
Si elle savait ce que je suis entrain de faire, jamais elle ne me le pardonnera.
Je regarde maman qui est toute joyeuse, je devrais la détester mais c'est ma mère et je ne peux pas l'en vouloir.
Mon oncle sert de porte-parole pour les pourparlers. J'ai envie de m'en aller d'ici et tous les envoyer balader.
Les négociations finit, ils remettent la dot à la famille de Mwinda puis s'ensuit les cris de joie.
Ils vont chercher Mwinda je ne comprends pas grand-chose à ce qui se passe mais je la vois avancer vers moi avec un verre de jus.
Elle se baisse et me le tend.
L’envie de le lui verser au visage me démange mais je me retiens, j'hésite un moment mais finis par le prendre et à en boire une une gorgée avant de le lui rendre.
Tout le monde hurle de joie et je vois mwinda s'asseoir près de moi.
Ça y est on est marié à la coutume, les gens viennent nous féliciter et tout puis la fête commence.
Je profite de l'agitation pour m'éclipser et appeler Alexia. J'ai besoin de l'appeler.
Moi : bonjour mon amour, comment ça va ?
Elle : bien même si tu me manque.
Moi : je meurs d'envie de m'en aller, laisser tout pour être avec toi.
Elle : et ta mère, elle c'est faite opérer ?
Moi : non pas encore.
Elle : il y'a du bruit autour de toi où es tu ?
Moi : à un mariage coutumier.
Elle : de qui ?
Moi : un cousin.
Elle : humm je pense au notre, je me demande comment ça sera...
C'est difficile de lui mentir elle ne mérite pas ça, c'est avec elle que j'aurai du me marier pas avec l'autre.
Elle : allô...allô ... Tue es là ?
Moi : oui, excuses moi s’il te plait.
Je vois maman se diriger vers moi.
Moi : ma puce on a besoin de moi, je vais devoir te laisser on se rappelle plu tard.
Elle : OK, mon chéri je t'aime
Moi : je t'aime aussi.
Au moment où je raccroche maman arrive à mon niveau.
Mum : voyons chéri on te cherche partout
Moi : j'ai pas envie de faire semblant alors que je me sens pas à l'aise
Mum : Fais un effort s’il te plait, allons rejoindre les autres.
Moi : vas y je te suis.
Elle avance je prends d'abord une grande inspiration avant de la suivre.
Tout le monde s'amuse et je vois même cette Mwinda souriante, je meurs d'envie de l'étrangler elle m'énerve tellement.
Tout au long de la fête j'étais dans mon coin maman avait tellement insisté pour qu'on fasse des photos et je posais malgré moi, j'étais très content lorsque la fête s'acheva on rentra à l'hôtel.
J'allai directement dormir, le lendemain on rentre à kin, j'espère que maman se fera très vite opérer pour que je puisse rentrer au plus vite...
( Mwinda )
Je suis mariée pas légalement mais à la coutume, tout au long de la fête j'ai bien senti qu' Elikia n'était présent que physiquement.
Je sais bien qu'il ne m'aime pas et j'espère arriver à le rendre amoureux.
La fête s'est bien passée, j'étais très belle dans ma tenue.
Joëlle m'a maquillée et coiffée et le résultat était fabuleux !
Là nous sommes rentrés à l'hôtel, je suis fatiguée la journée a été longue et j’ai hâte qu'on rentre à kin.
J'ai pris le contact de Bibiche, j'ai bien envie qu'on s'entende et ce n'est que normale elle est ma cousine et ce n'est pas de sa faute si elle a une mère si méchante.
Je vais l'aider pour qu'elle puisse faire une formation et sortir de cette maison.
Je me suis levée aujourd'hui de très bonne humeur je boucle mes valises et descends.
On attend plus qu' Elikia pour rentrer.
Une fois qu'il descend on s'en va...
( ... )
Une fois à la maison je défais mes valises aidée par Joëlle.
Maman nous rejoint .
Maman : je suis trop contente ,tu es maintenant ma belle fille il ne reste plus que la marie et l'église pour que ce soit officiel
Moi : mais cette fois informez moi pour que je ne sois pas surprise.
Maman : oui ! Bien sur….
On rigole encore un moment avant que maman et Joëlle me laisse.
Mes pensées s'envolent vers mes parents si seulement ils étaient avec moi...
( Elikia )
Je vais retrouver maman dans sa chambre.
Moi : maman, ça y est j'ai doté mwinda maintenant quand comptes tu te faire opérer ?
Elle : Je n'en ai pas besoin, je ne suis pas malade.
Moi ( abasourdi ) : Hein ?!? Je te demande pardon ?
Elle : je t'ai menti je vais bien c'était le seul moyen pour que tu la dotes.
Moi : mais maman tu es folle ?
Maman : Elikia je suis ta mère alors parles moi autrement.
Moi : tu sais quoi je m'en vais, je n'ai plus rien à faire ici.
Je sors en claquant la porte derrière moi, je suis très en colère je fais mes valises.
Je ne resterais pas une minute de plus ici.
Je n'arrive pas à croire qu'elle m'a eut de cette façon, osée me faire croire qu'elle était très malade pour que je dotes cette idiote je n'y crois pas.
Mes valises bouclées je sors de la maison en furie
Maman : Elikia où vas tu ?
Moi : loin de toi et de tes mensonges.
Mam : Si tu t'en vas tu emmènes Mwinda avec toi, elle est maintenant ta femme.
Moi : non, je ne l'ai doté que pour te faire plaisir, je pensais que tu étais mal.
Maman : Peut importe tu l'as déjà doté alors elle doit vivre avec toi.
Moi : tu vas aussi m'y obliger ?
Mam : Je ne voulais pas en arriver là mais si tu ne l'emmènes pas avec toi je bloque ton compte en banque, e te rappelle qu'on a un compte commun.
Moi : tu ne vas pas faire ça ?
Maman : S'il le faut, oui ! Alors ton voyage attendra jusqu' à ce que mwinda ait son billet, son passeport et son visa de prêt.
Moi : maman pourquoi me fais tu ça ?
Maman : pour ton bien.
Elle s'en va me laissant totalement abasourdi, ma propre mère... Je n'y crois pas.
Je suis contraint de supporter cette fille.
( Mwinda )
Depuis que maman m'a annoncée que je partais avec elikia au Gabon je suis toute excitée.
Je ne tiens plus en place, ça y est mon billet a déjà été payé nous partons ce soir.
Je suis à la fois contente et triste je vais quitter la RDC, maman et Joëlle.
Elles m'ont consolée comme elles ont pu mais je suis toujours aussi triste.
Nous sommes à l'aéroport pour la énième fois je serre encore maman et Joelle.
Je suis en larmes quand je monte dans l'avion, c'est la première fois que je prends l'avion et quand ça décolle j'ai peur Elikia qui est assis à côté de moi n'a pas l'aire perturbe. Normale il a l'habitude.
J'essaye de ne pas trop montrer que j'ai peur mais c'est difficile.
Le vol dure des heures, je suis soulagée quand j'entends qu'on atterrit bientôt.
On descends et après toutes les formalités Elikia arrête un taxi, il charge nos bagages avant qu'on monte.
A travers la vitre je regarde le paysage. Libreville est assez beau mais je préfère kin la belle.
On roule longtemps avant qu' Elikia ne demande l'arrêt devant une belle et grande maison que je devine être la sienne.
On descend et prend nos bagages, je le suis à l'intérieur et en passant je salut le gardien.
Une fois au salon je suis séduite par la déco qui est belle et sobre.
Elikia : je tiens à t'avertir que pour moi tu n'es et ne sera jamais ma femme ! J'ai une petite amie que j'aime comme un fou, et pour tout le monde tu n' es que ma cousine éloignée. Ma petite amie vient me voir de temps en temps alors tu as intérêt à te tenir au carreau. Si tu n'es pas contente tu peux retourner en RDC je ne te retiens pas.
Puis il s'en va.
C'est quelle histoire ça ? Je n'ai rien compris !
En venant ici je m'attendait à une nouvelle vie, pas à ce qu’ Elikia me traite ainsi...