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Ecrit par kony ariane
CHAP.
20
J’ai écris un message à Christophe comme quoi
j’avais eu un contretemps et que je ne partais
pour mes courses que maintenant.
Il
m’appelle aussitôt
-bonjour
Rita
-bonjour
Chris
-eh
Ben je suis heureux, tu m’as appelé Chris. Ça veut dire que j’ai franchi
l’étape des connaissances. Je suis au
moins à celle d’ami
Je
me suis mise à rire.
-j’adore t’entendre rire ainsi.
-Et si je passais te chercher pour que nous allions faire les courses rapidement
-d’accord,
je me mets en short ? Parce que les femmes et le marché c’est un peu comme aller en guerre
J’ai
davantage rit.
-je
veux juste compléter quelques bricoles qui manquent à la maison
-je
t’attends. Je t’envoie toute suite ma
géolocalisation.
Il
m’attendait devant son portail. Il était vraiment beau. Il s’est réellement mis
un short. Il est sexy.
-un
short vraiment ?
-qui sait les paquets que je vais devoir porter. Je suis en tenue de guerre. Tu peux me faire porter tous les paquets.
Il me fait tellement rire. Il est plein de vie.
Nous
avons fait le marché. Il a lui-même
acheté des choses pour sa maison.
Nous
sommes retournés chez moi où j’ai tout rangé avec son aide.
-
donne-moi dix minutes, s’il te plaît
Je
devais me laver et me changer. Je l’ai installé au salon. J’ai prévenu papa
qu’il était en bas.
Lorsque
je suis descendu, mon père aussi venait de descendre
-Christophe
c’est ça ?
-Oui
monsieur, bonjour
-
asseyez-vous s’il vous plaît. Je suis son père
-heureux
de vous rencontrer Monsieur
-nous
aurons certainement l’occasion de nous revoir et de discuter.
-ce
serait avec plaisir
-je
suis là, nous pouvons y aller. Papa je ne rentrerai pas tard
J’ai embrassé mon père et nous sommes partis.
Sa
maison est vraiment très belle. Il l’a
décoré avec beaucoup de goût.
-elle
n’est pas trop grande pour toi ?
-j’aspire
à fonder une famille. Les enfants auront de la place pour courir. Tu n’as pas
envie de ça toi? Pour tout te dire, lorsque j’ai décidé de m’installer ici je
voulais vraiment être à mon aise…
Si
seulement il pouvait savoir. C’est mon rêve. J’espère qu’il n’est pas trop tard
pour moi.
-j’espère
vivre le grand amour et réaliser ça
-tu
le vivras, fais moi confiance. Continuons la visite
-je
te suis
Nous
avons dépassé une pièce sans qu’il
n’en parle.
-et
là c’est quoi ?
-ma
chambre…
-ah
d’accord
-viens
je te la montre
-si
ça te dérange non
-allez
viens je te la montre. Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise
-
eh ben tu ne te prives de rien à ce que je vois. Je l’adore, enfin j’aime
beaucoup
-content
de le savoir. J’y passe tout mon temps pour tout te dire. Attend j’ai quelque
chose pour toi d’ailleurs
Il
me tend un paquet
-c’est
quoi ?
-regarde.
Je l'ai trouvé très beau. Je l’ai acheté
en Suisse il y a sept mois mais j’hésitais
à te le remettre
-c’est
magnifique. Met le moi s’il te plaît
-avec
plaisir
J’ignore pourquoi mais je lui ai fait un bisou
-merci
Nous
sommes retournés dans son salon où il venait de mettre de la musique. Nous avons énormément discuté. Il m’a raconté
sa vie, parlé de sa famille à l’orphelinat. Sa seule famille c’est Jean Luc. Christophe est un homme vraiment
plaisant.
Je
n’ai pas vu le temps passer. Il m’a laissé un moment histoire de me préparer
une de ses spécificités.
-Rita,
Rita… tu te réveilles ? Le repas est prêt
-je
suis désolée, je me suis assoupie
-petite
tu es belle, on dirait une princesse
J’ai
éclaté de rire. Il avait pris son accent Ivoirien.
-j’ai mis plus de temps que prévu
Il
n’a pas traîné à la cuisine. C’est moi qui suis fatiguée. Je n’ai pas dormi
mais ça je ne peux pas le lui dire.
Il
cuisine bien sa spécialité.
Il
m’a déposé à la maison après quoi il est reparti. Mon cœur a raté un battement
lorsque j’ai vu Georges au salon avec mon père.
-ma
chérie Georges t’attendait. Moi je sors, je ne serai pas long
Lorsque
mon père fut parti, je me tournai vers lui.
-
que fais-tu ici ?
-pourquoi
es tu partie ?
-tu
compliques tellement les choses
-tu
as passé la journée avec lui. Tu t’es donné à lui c’est ça ?
-j’ai couché avec toi ce matin pendant des heures…
-alors
qu’à tu fais chez lui tout ce
temps ? Tu y es entrée à quinze heures et là il est vingt deux heures.
-tu
es ridicule, à nos débuts je passais des journées entières avec toi, que faisions-nous ?
--donc
il t’intéresse à ce point ?
-il
peut m’offrir ce que je veux Georges
-moi
aussi, j’y travaille
-combien
de temps te faut-il ?
-comment
ça ?
-tu
travailles à m’offrir ce que je veux, un
homme, monhomme, une famille, un avenir n’est
pas ? Quand est ce que cela sera possible ?
-les
élections c’est dans neuf mois. Après ça je mettrai tout en œuvre…
-tu
t’entends ? Ok pendant ce temps moi je mettrai de mon côté des chances
pour un plan B
-ça
veut dire quoi ?
---je
continuerai à voir Christophe et d’ici là que le meilleur gagne
--je
peux le détruire tu sais, je peux le faire virer ou le faire muter.
-non
tu sais pourquoi ? Je pourrais partir avec lui. Contrairement à toi il a
laissé sa vie de playboy parce qu’il a
la conviction d’avoir trouvé sa moitié.
Quand toi tu la trouveras ta conviction fais le moi savoir. J’étais jeune Georges, j’ai trouvé l’amour avec toi. Je prend de l’âge . Si tu te
réveilles dans deux ans et que tu trouves une autre Jeune femme qui te fait
tourner la tête ? Si même tu décides de ne plus tromper ta femme, je fais
quoi ? Tu te tapes des prostituées pour soit disant le boulot, parce que
quelqu’un te les offre, moi je dois faire
quoi ? Je n'ai pas vraiment de famille. Je te l’ai dit. Je souhaite avoir cinq
enfants. Je veux une grande famille avec beaucoup d’amour. Ce n'est pas à
quarante ans que je vais me mettre à chercher quelqu’un pour me les faire. Ta petite princesse Chloé,
tu lui souhaiterais ça ? Ne crois pas que parce que mon père te tolère il
est d’accord avec cette relation.
Maintenant soit un homme, prend tes responsabilités ou fou moi la paix.
-Tu
m’en veux à ce point ?
-non
mon amour c’est à moi que j’en veux pour
avoir perdu de vue mon rêve. Si je continue sur cette lancée, je n’aurai jamais la chance de le voir se réaliser. Je
n’existe que pour ton chauffeur, mon
gardien et pour ton protocole. Je veux une vraie relation, sous le soleil, sous
la pluie, sous les étoiles…je suis fatiguée de cette relation entre quatre
murs. Je t’aime passionnément, mais je dois
apprendre à m’aimer autant. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée. Je
veux en connaître d’autres. J’aurais
aimé pouvoir te donner des enfants, t’épouser, me réveiller tous les
jours avec toi mais rien de tout ça n'est possible. Je t’en supplie laisse moi partir
-Rita…
je ne veux pas que tu partes
Il
s’est affalé dans le canapé. Je me suis assise près de lui.
-ne
doute jamais de mon amour pour toi, jamais et je t’aimerai jusqu’à
mon dernier souffle.
-mon
Dieu, non…
-mon
cœur sera éternellement à toi. Laisse-le me donner une partie du bonheur qui
t’est impossible
-Rita…
-c’est tout aussi dur pour moi.
Il
m’a prise dans ses bras et nous avons
pleuré. Notre amour tire à sa fin d’une certaine façon. Lui comme moi savons
que ça nous restera et ceci éternellement.