22. Franchir le pas

Ecrit par Brenne-junella

Pardon pour le long silence


Chapitre 22 : Franchir le pas


*** Zita ***


Pour moi la vie suit son cours normale, je prends de temps à autre des nouvelles de khelissa et elle s’en sort plutôt bien. Elle a toujours eu de la chance dans la vie, je l’envie un peu je l’avoue

Je ne suis plus escorte girl, j’ai suivi le conseil de Kheli et je suis une formation en coupe et couture, je veux faire quelque chose de ma vie. Je ne veux pas que mon fils ait honte de moi quand on se retrouvera car je garde la foi que je le récupérerai

Je me suis lancée dans une relation, ce n’est pas encore du sérieux on essaye voir ce qui va se passer par la suite. Il est charmant et drôle, on s’est rencontré en boite une soirée entre filles et il m’a abordé j’ai tout de suite été séduite

Je veux moi aussi connaitre ‘amour et fonder une famille, pourquoi ne le mériterais-je pas ?


***Kenaya***


Fatiguée ! J’ai de plus en plus du mal à combiner les cours et les malaises de la grossesse, je suis à mon deuxième trimestre et Dani me supporte beaucoup j’ai souvent conscience que je lui fais baver. Il s’est installé avec moi, je suis vraiment comblée en ce moment on attend juste notre princesse pour fonder une véritable famille.

Je rentre d’une longue journée et me laisse tomber dans le canapé, j’entends des coups à la porte j’y vais avec beaucoup de peine


-Jules-yoann ?

-Bonjour keke

-Mais entres. Fais –je en me mettant sur le côte


Il entre et s’installe  je vais le rejoindre et il fixe mon ventre l’air de ne pas comprendre je prends alors les devants :


-Oui, je suis enceinte. Exprime-je en touchant mon ventre arrondi

-Oh ! Je ne savais pas, félicitation kenaya

-Merci 

- C’est la raison pour laquelle tu as préféré rester ici ?

-Plus ou moins. Changeons de sujet, comment tu vas ?

-Hum, ma vie est bien morose depuis la perte de Dounia

-Oui, je ressens énormément son absence

-Malgré ton état tu continues les cours ?

-Oui, je n’oublie pas le but que je me suis fixée

-Tu es une battante tout comme Douni


La porte s’ouvre sur Daniel, en levant les yeux il voit Jules-Yoann ils se fixent un moment je sens le mal aise puis Daniel nous dépasse après une brève salutation.


-Vous êtes ensemble 

-Oui. Réponde-je timidement

-Je te souhaite d’être heureuse, et encore félicitation pour votre bébé

-Merci

-Pour les frais académiques n’hésite surtout pas

-Merci infiniment Jules.


Il se lève je fais de même, je le raccompagne jusqu’à son véhicule puis retrouve Dani dans la chambre, il est allongé sur le dos et pianote sur son portable


-Dani ? Commence-je 

-Hum ? 


Il ne lève pas les yeux de son portable, je le rejoins dans le lit et pose ma tête sur son torse il exprime son mécontentement et se décale sur le côté


-Kenaya ! Je suis en train de faire une texto

-J’ai besoin de sentir ton odeur

-Un autre caprice de grossesse

-Oui.


Il soupire un moment avant de poser son portable et m’attirer contre lui, j’aime tellement son odeur


-Que voulait Jules ?

-Il est passé prendre de mes nouvelles

-Juste ça ?

-Oui, Dani j’ai pensé à une chose

-Je t’écoute

-Tu ne veux pas qu’on officialise notre relation ?

-Mais elle est déjà officielle !

-Non, je parle de présentation, un mariage

-Un mariage ?

-Oui, je veux être ta femme

-Kenaya, j’aime bien ce qu’on vit en ce moment on va avoir un bébé quoi de plus

-J’en veux plus, je veux porter une alliance, porter ton nom. Réplique-je en me redressant

-C’est trop tôt, je ne veux pas me lancer tout de suite

-Pourquoi tu ne m’aime pas assez pour m’avoir comme ta femme ?

-Tu veux vraiment d’une discute ?

-Tu ne l’as pas oublié n’est ce pas !

-Tu connais la réponse. Rétorque t-il en se levant


Il quitte la chambre en colère, j’ai envie d’hurler de colère tellement il m’énerve. Mon regard tombe sur son portable posé sur le lit, je le prends et vais dans les discussions sur whatsapp en défilant un prénom féminin attire mon attention.

J’entre dans la discussion alors que je suis sur le oint d’assouvir ma curiosité le téléphone m’est arraché des mains


-Kenaya ! S’énerve Dani

-C’est qui cette fille ?

-Tu es sérieuse là ?

-Remets-moi le téléphone stp

-Non, je ne te contrôle pas moi donc respecte mon intimité

-Dani tu me prends pour une idiote ? Tu échange avec une fille et…

-Tu sais quoi tu me fatigue et pur ne pas être désagréable je vais faire un tour pour me calmer


Il prend ses clés sur la table et s’en va sous mon regard incrédule.


*** Luce***


Je ressemble juste à une grosse baleine ! Ce n’est pas possible ! Je vis un véritable enfer avec ce gros ventre. Je n’ai plus d’appétit, tous me fait vomir, je ne ressemble plus à rien 

J’endure tout ça juste pour avoir cet idiot de Jules mais depuis rien ! il ne me calcule pas, on vit comme deux colocataires les seules fois où il me parle c’est pour prendre les nouvelles du bébé, je crois bien que dans cette histoire je sors perdante.

J’ai pu m’échapper j’ai besoin de décompresser alors je vais me défouler sur Alex.

Après quelques coups il ouvre et semble contrarié de me voir, je m’en préoccupe pas et force mon entrée


-C’est quoi cette tête ?

-Tu aurais du appeler

-Pourquoi ? Je n’ai pas besoin de permission pour venir te voir

-Si ! J’attends de la visite. Fait-il en s’asseyant

-Cette fois-ci c’est qui ?

-De quoi tu parles ?

-Dis-moi avec qui tu t’envoie en l’air pendant que je subis tous les désagréments de cette grossesse

-Cette grossesse tu l’as voulu alors tu ‘assume

-Alex ?

-…

-C’est à moi que tu parles ainsi ?

-Luce, jules doit te chercher tu ferais mieux de rentrer


Je le regarde avec l’envie de lui tordre le cou tellement il m’énerve, il ose me tenir tête à cause d’une nouvelle paire de fesses c’est ce qu’on va voir.

Je quitte son appartement en claquant la porte, je regagne ma voiture et reste à attendre « sa visite ».

Une demi-heure plus tard un taxi se gare, je suis sûr que c’est elle.


-Non ! 

Je ne crois pas ce que je vois, tout le monde mais pas elle ! Alex n’a pas osé


*** Charles ***


La vie suit son cours, j’essaie de passer à autre chose. Khelissa a du refaire sa vie et moi je fais pareil de mon côté, j’ai eu vent qu’un homme s’était plié en quatre pour payer la caution, en apprenant le décès de sa mère j’ai été touché et je me suis rendu à l’enterrement mais je suis resté loin je l’ai vu, elle n’avait aucune expression pendant toute la cérémonie 

J’ai voulu lui parler mais quand j’ai vu le Monsieur que j’avis vu pendant sa détention je suis resté sur place ils semblaient proche, surement sa prochaine victime.

Je ne me voyais plus être dans une relation mais c’était avant que je ne la  rencontre, elle est impulsive et charmante elle me fait oublier mes craintes, je ne compte pas m’engager de si tôt mais je veux juste m’amuser


*** Fifame ***


-Maman, après l’école on va manger une glace ?

-Oui, ma puce


Elle me fait un large sourire qui me rempli de joie, Maude m’appelle maman la première fois j’étais tellement émue que j’ai pleuré sous le regard moqueur de Gab, à présent je m’y habitue pour Edan c’est toujours Fifame


Je lève les yeux et croise ceux de Youssef sur le rétroviseur, il a le don de me mettre mal aise. Ça fait deux semaines que Gab est parti, et je n’ai pas eu le temps de lui parler et quand il est en mission il est injoignable

Avec Yousef on se limite qu’aux salutations, son travail est bien fait c’est l’essentiel. Je suis assise à l’arrière avec les enfants, une fois à leur école je les accompagne 

Le trajet du retour se passe en silence, une fois rentrée je vais rester dans ma chambre, je le fui car je ne supporte pas sa présence.


Je vais en cuisine pour faire le repas, je fredonne  le son de Daphné je suis calée quand je sens une présence en me retournant je vois Youssef debout devant la porte, je me remets à a tâche en faisant celle qu’il ne l’a pas vu 

Il se rapproche et se racle la gorge derrière mon dos


-Oui Youssef ? demande-je sans lever les yeux de ma casserole

-Je voudrais un peu d’eau

-Le frigo est juste là


Il prend un verre et se sert de l’eau, il vide la moitié du verre et me regarde j’en fais de même


-Quoi d’autres ?

-Rien ou si, je me demande pourquoi tu me fuis

-Tu trouve que je te fuis ?

-Oui, je l’ai remarqué

-…

-Tu as changé, tu es plus rayonnante, je me rends compte qu’avec moi tu n’étais pas heureuse

-(lâchant la louche et le fixant) je l’ai été dans nos débuts, je t’avais mis sur un pied d’estale tu étais ce que j’vais de plus beau

-Mais j’ai tout gâché n’est ce pas ?

-Oui réplique-je en lui tournant le dos


Je l’entends se rapprocher puis je sens sa main sur la mienne je baisse les yeux dessus


-Aujourd’hui je le regrette, j’ai pris conscience bien trop tard que tu étais celle qu’il me fallait

-Youssef...

-Je sais que je t’ai fait beaucoup de mal 

-Comment vont ta petite amie et tes garçons ?

Il lâche ma main et semble gêné

-Bien, les enfants vont bien mais avec leur mère c’est bien plus compliqué


J’ai un sourire jaune, il reprend ma main

-Je me suis trompé sur elle, à distance tout était rose mais une fois ensemble elle m’a montré son vrai visage

-Et pourquoi me dis-tu tout ça ?

-Pour que tu me pardonne et…

-Et ?

-Tu me manque

-Moi je te manque ? Tu t’entends parler ?

-…

-Non ne baisse pas tes yeux et regardes moi, je vais te rafraichir la mémoire, je t’ai aimée comme une folle j’ai tourné le dos à ma famille, j’ai supporté tes écarts et même tes humiliations sans rien dire, je suis resté avec toi malgré to manque de respect. Je crois bien que je t »aurais pardonné pour ces enfants que tu m’as fait dans le dos (essuyant mes larmes avec rage) tu te souviens comment tu me traitais ? Hum ?

Il fuit mon regard et baisse la tête

-Et aujourd’hui tu reviens la bouche en cœur me dire que je te manque. (Riant) laisses moi rire car c’est un foutage de gueule Youssef. Comme ça ne marche plus avec ta femme, c’est bien comme ça que tu l’appelais, tu reviens vers moi ? La stupide fifame ?

-Je te demande une seconde chance

-Pourquoi maintenant ?

-Parce que je t’ai retrouvé et je sais que c’est un signe

-Si seulement tu étais revenu plus tôt je crois que je t’aurais pardonné mais à présent je revis, je renais de mes cendres. 

-Je suis vraiment désolé.

-Il est trop tard. Rétorque-je en lui tournant le dos


J’essuie mon visage et me remets à la tâche il reste un moment sans bouger puis je l’entends sortir. Et là je laisse libre cours à ma douleur je pleure, je ne sais d’ailleurs pas pourquoi je pleure.


J’éteins le feu et vais m’enfermer dans ma chambre, dans cet état je ne peux pas cuisiner, il me faut me calmer, j’ai besoin de parler à Gabriel

Je me redresse, essuies mes larmes et prends mon portable pour lancer l’appel, je suis très heureuse d’entendre sonner et mon cœur fait un bond quand j’entends sa voix


-Fi il y a un problème ? Où sont les enfants ?

-Non, juste que je voulais t’écouter

-Juste m’écouter ? Attention je crois que tu deviens folle de moi


Il m’arrache un sourire, je viens de prendre conscience que je commence à l’aimer

-Gab, je dois t’avouer quelque chose

-Je t’écoute.

-Pardonne-moi de ne pas l’avoir fait plus tôt

-Qu’est ce qui se passe Fifame

Ah ! Plus de Fi 

-Quand est ce que tu rentres de vive voix c’est mieux

-Pas avant deux mois et quelques jours

-Si loin ?

-Qu’est ce que tu as fait

-Youssef c’est mon ex. dis-je d’une traite


Gab ne dit rien, j’entends sa respiration et ce silence m’inquiète. J’aurais dû le dire plus tôt


-Gab ? Je te demande pardon, je ne savais pas comment le dire puis il y avait ton départ

-Mensonges ! Si tu voulais vraiment me le dire tu aurais trouvé un temps, pourquoi tu me le dis que maintenant qu’as-tu fait ?

-Rien je te jure, pardonne moi stp

-À présent j’ai du mal à te croire. On en reparle à mon retour.


J’entends le click qui signifie qu’il a raccroché, j’ai le cœur lourd du coup, j’aurais dû le lui dire plus tôt et maintenant je pourrais bien le perdre


*** Khelissa ***


Je suis sur un petit nuage depuis deux semaines, Marcel est vraiment un joueur redoutable ! Il sait se donner les moyens pour séduire une femme, je me demande comment résister à tout ça ?

Chaque matin au réveil il m’emmène un plateau pour le petit déjeuné avec un mot attentionné, et à la pause il passe me chercher pour m’emmener manger dans des restaurants chics. Je vis un conte de fée avec lui, il a toujours été respectueux, galant et très romantique, il ne me brusque pas et me laisse du temps.

Il a même réussi à me faire oublier la différence d’âge qui est de 20 ans, il n’a rien d’un homme de 40 ans tellement qu’il prend soin de lui et sait rester élégant et toujours aussi charmant.


-Tu aimes l’endroit ? Demande Marcel

-Oui, le cadre est beau. Dis-je en balayant la salle du regard

-Ce qui est encore plus beau c’est ce sentiment de fierté que je ressens en voyant tous ces monsieur te regarder

-Tu exagère, ils ne prêtent pas attention à moi. 

-Bien sûr que si, pour changer de sujet, comment se passe tes journées avec Raph ?

-Travailler pour un homme comme Raph est une grande responsabilité

-Il n’est pas top sévère ?

-Non, la seule personne sévère c’est Jenny, elle m’énerve, excuses moi je sais que c’est ta nièce

-La qualité que j’aime le plus chez toi c’est ton authenticité, tu n’es pas fausse, tu dis ce que tu pense sans détour

-Qualité que d’autre vient comme un défaut

-Jenny a toujours été gâtée et nous étions très proches jusqu’à ce que tu entres dans ma vie

-Raph devrait savoir contenir sa copine. (Mettant ma main devant ma bouche) pardon tu ne savais pas pour eux

-Si je m’en doutais bien, j’attends juste qu’ils rendent ça officiel

-Hum.


Le reste du diner se passe bien, je me plais beaucoup en sa compagnie. Le chauffeur gare devant l’entrée, je le vois descendre pour nous laisser seul


-Khelissa j’aimerais te faire gouter ces biscuits chinois.

Il ouvre une boîte qui contient un biscuit, je le prends intriguée


-Tu dois l’ouvrir en deux il y a souvent des proverbes à l’intérieur et souvent ça se réalise

Je souris puis fais ce qu’il dit, quelque chose tombe sur mes jambes en baissant les yeux je vois une bague et u bout de papier, je déplie le papier sur lequel il est écrit «  fais de moi un homme heureux » je regarde Marcel sans vraiment comprendre


-J’ai passé des nuits blanches à réfléchir sur la meilleure façon de te faire cette demande

-Marcel ! Je ne sais pas quoi dire

-Je sais ce que tu penses, tu aime ma compagnie mais tu ne m’aime pas en retour, je le sais et ne te force pas, je veux juste que tu me donne la chance de t’avoir pleinement dans ma vie comme ma femme

-Mais…

-Laisses moi finir, je saurais me contenter de ton affection

-Pourquoi moi Marcel ? Tu peux avoir n’importe quelle femme

-Je ne veux pas n’importe quel femme, je te veux toi, pour ta beauté intérieur puis extérieure, pour ton honnêteté e toutes ses autres qualités qui me rappellent ma femme

-C’est flatteur mais…

-Je ne t’ai jamais dit de quoi je souffrais réellement, j’ai une insuffisance cardiaque gauche


Je n’y connais rien et ni comprends rien mais je suis sûr que c’est grave, je ne veux pas le perdre, je tiens beaucoup à lui c’est un grand homme et je sais que toutes femmes e voudraient pour elle


-C’est grave ?

-En quelques sorte je suis condamné à prendre des comprimés chaque jour, c’est pénible mais je m’y suis habitué, je m’ »tais déjà fait à l’idée de mourir dans peu et je ne faisais rien pour me débattre mais c’était avant de t’avoir près de moi car pour toi j’ai envie de vivre et c’est peut être égoïste de te le demander mais je t’en prie supporte moi pour ces quelques années qu’il me reste à vivre sur terre.


Je prends la bague et l’observe, elle est belle et scintille tellement. C’est le rêve de toute femme que de se faire demander à mariage avec à l’appuie une si belle bague. Je lui tends sa bague, il la prend et me regarde triste


-Mets la moi. Fais-je en tendant ma main.

Son visage s’illumine d’un sourire radieux avant qu’il glisse la bague sur mon doigt.

Il se rapproche de mon visage, au moment où il veut m’embrasser je détourne mon visage


-Pardon Marcel, mais c’est encore un peu tôt

-Oui, je comprends.

-La journée a été longue mais surtout riche en émotion, j’ai bien besoin de repos

-Naturellement 


Il descend et vient m’ouvrir, il m’escorte jusqu’à ma chambre et avant de se séparer je lui fais un bisou sur la joue, ne bousculons pas les choses, je ne ressens que de l’affection pour lui je ne sais pas si je pourrais l’aimer comme j’ai aimé Charles. Laissons le temps faire


*** Jenny ***


Je gare ma superbe voiture devant l’entrée et franchi l salle de séjour,  je n’ai pas dormi ici j’ai passé la nuit chez Raph

Humm j’ai passé une de ces nuits ! Je monte prendre une douche avant de descendre pour le petit déjeuner, je croisse une employé


-Hé toi, mon oncle est déjà levé ?

-Monsieur est au jardin avec mademoiselle Khelissa

-Mademoiselle ? Cette fille n’est rien et ne mérite pas autant de respect (la dévisageant) disparais !


Elle s’éclipse, je vais au jardin où je vois mon oncle avec cette imbécile, je lance un bonjour avant de m’installer


-Jenny tu tombe bien j’ai une grande nouvelle à t’annoncer. Entame mon oncle


Je ne prête pas trop attention et me sers à manger


-Marcel, laisses moi le lui annoncer. 


Elle me sourit en jouant avec ses doigts, mon regard va de son annulaire à mon oncle, NON !


-Ton oncle et moi nous sommes fiancés. Balance t’elle


Face à mon air surpris elle rajoute ironiquement : 


-Tu ne vas pas nous féliciter ?

-Tonton mais pourquoi ?

-Comment ça ?

-Tu vas épouser cette fille ? Elle a quoi 18 ans ? Une arriviste comme elle, c’est clair qu’elle n’en veut qu’à ton argent

-JENNY ! Hurle mon oncle de colère

-Tu devrais avoir honte à ton âge vouloir te marier

-Je ne te le permets pas. Crie t-i en se levant


Il pose sa main sur sa poitrine, grimace avant de se laisser tomber sur son siège. Je n’y prête pas attention et quitte la table en lissant SA fiancée prendre soin de lui. Il m’énerve tellement !

Je vais m’enfermer dans ma chambre où je laisse libre cours à cette rage que je ressens. Je l’ai sous estimé cette Khelissa, elle est redoutable

Mais je ne vais pas la regarder s’emparer du patrimoine qui me revient de droit, aucune chance


PS: remerciement à Huguette Fifame

Elónga ya bolingo