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Ecrit par Larissa92

Ne disait-on pas que la politique de l’autruche ne rendait pas heureux longtemps ? Sauf que cela faisait un mois que Mel la pratiquait de bon gré depuis ce matin ou ils avaient fait l’amour. Ils l’avaient fait tellement de fois ce matin-là qu’elle était allée au travail la chatte en feu et le corps courbaturé. Son minou chauffait tellement qu’elle avait dû commander des glaçons par le biais de leur assistante et c’était assise dessus après avoir fermé son bureau a double tour. Cela n’avait pas empêché qu’elle remette le couvert une fois a la maison en hurlant de douleur et de plaisir mêlés. Depuis ce jour-là, il passait la nuit avec elle un jour sur deux mais ils gardaient des rapports professionnels au bureau. Rachel, leur assistante n’avait jamais mentionné la scène qu’elle avait surprise dans le bureau de Maleek et l’absence de bruits de couloirs confirmait qu’elle n’en avait parlé à personne. Assise en salle de réunion a la droite de Maleek qui était normalement la place de Rachel, c’était a peine si elle écoutait un mot de ce que le type qui présentait bien trop occupée a essayer de se contrôler pour ne pas gémir ou au pire jouir alors que Maleek avait l’index et le majeur au fond de sa cave. Comment faisait-il pour garder un tel sang-froid ? il parlait, posait des questions alors qu’elle voulait hurler de plaisir. Il enleva ses doigts juste au moment ou elle se sentait vaciller. La réunion prit fin juste a temps pour la pause déjeuner. Elle fut la première dehors allant s’enfermer dans la salle de bain de son bureau pour se nettoyer. Elle était penchée entrain de se rafraichir le visage quand elle sentit des larges mains se poser sur ses cuisses elle releva le tête et croisa le regard enfiévré de Maleek dans le miroir. La seconde d’après, sa robe était remontée sur ses hanches son string déchiré et elle se cramponnait au lavabo pour ne pas tomber tellement les coups de reins qu’elle recevait étaient violents. Son chignon se retrouva défait dans le feu de l’action. Elle attrapa son bras et mordit dessus pour s’empêcher de hurler au moment ou un orgasme fulgurant la secouait. Quelques minutes plus tard, ils se nettoyaient tous les deux. Elle faisant une demi toilette et lui se débarrassant de son préservatif.

- Je t’invite déjeuner. Dit-il alors qu’elle descendait sa robe kaki sur ses cuisses

- D’accord mais tu n’as pas peur que ca jase dans les couloirs ?

- Peut être ainsi Julien arrêtera de te tourner autour. Dit-il avec une moue de mépris. 

Julien était le DRH âgé de 37 ans qui lui faisait une cours assidue depuis 2 semaines.

- Je ne l’encourage pas Maleek. Je ne sais juste pas ce qui le découragera une bonne fois pour toute. Se crut-elle obligée de se justifier.

- Je sais Lia. Dit-il en passant la main dans ses cheveux pour l’aider a les arranger alors que leurs regards se croisaient dans le miroir. Je ne t’accuse de rien. Je déteste juste comment il te regarde.

Elle baissa les yeux alors que l’espoir naissait en elle. Peut-être ressentait-il quelque chose pour elle s’il était jaloux ? Elle chassa cette idée de sa tête au risque d’être déçu.

- Je te suis avec ma voiture jusqu’au restaurant.

- Non. Dit-il en posant sa main dans le bas de son dos alors qu’ils traversaient le couloir. Je vais nous y conduire.

Elle leva un regard d’incompréhension vers lui le couloir était plein d’employés qui prenaient leurs pauses. Il posa un baiser a la commissure de ses lèvres alors qu’ils se trouvaient devant l’ascenseur avant de lui murmurer a l’oreille :

- J’ai trouvé le moyen de le décourager une fois pour toute. Se relevant, il fit un signe de tête a Julien dont elle venait de remarquer la présence près d’eux.

Julien était bel homme on pouvait facilement le confondre a une gravure de mode grand beau, un magnifique teint noir il se savait beau et en jouait. Elle leva les yeux vers Maleek. Donc maintenant il voulait l’afficher ? Depuis un mois ils ne se voyaient que le soir a la maison et faisait l’amour ils ne parlaient pas d’eux et surtout pas du passé quand ils ne dormaient pas après le sexe, ils regardaient un film ou parlaient de chose mondaines. L’ascenseur arriva et ils y entrèrent tous les trois avec 3 autres employés. Maleek prit son sac de ses mains et passa le bras autour de sa taille quand ils furent dans le parking. Elle sentait le feu des regards des gens dans son dos. Maleek les dirigea vers sa voiture l’aida à s’installer posa son sac sur la banquette arrière avant de prendre place derrière volant. Il avait encore changé une règle du contrat en l’assumant ainsi en public mais ce n’était certainement pas elle qui allait se plaindre. Elle avait juste peur de retomber amoureuse de lui a cet allure et puis au boulot on allait penser qu’elle avait eut se poste a cause de faveurs sexuelles.

- Ca ne te dérange pas si tes employés pensent que tu m’as donné ce job parce qu’on baise ensemble ? Demanda la jeune femme alors qu’ils venaient de passer leurs commandes au restaurant L’Ovalie de Bonapriso.

- Tu sais que je n’aime pas les gros mots Lia. Dit-il son cœur bondissait littéralement dans sa poitrine chaque fois qu’il l’appelait comme ça. 

- Je sais excuse-moi. Mais la question demeure.

- Ce que pensent les autres ne m’intéresse pas et tu le sais et puis s’ils ont un doute, ils n’auront qu’a consulter la multitude de diplôme que tu as décroché avec les honneurs a New-York. Ou le salaire que L’Oréal Paris te payait. Je ne te l’ai jamais dis mais je suis fière de toi ajouta le jeune homme.

Doux Jésus ! Pourquoi lui faisait-il cela ? Se demanda la jeune femme les larmes aux yeux. C’était plus difficile pour elle quand il était gentil. Le Maleek odieux elle connaissait comment gérer car ca concordait avec ce contrat. Mais que penser quand il disait des choses de ce genre ? Des choses que son propre père ne lui avait jamais dites. Une larme roula sur sa joue et elle s’empressa de l’effacer.

- Pourquoi tu pleures ? Demanda-t-il d’une voix douce. Eh seigneur ! il voulait qu’elle remplisse ce restaurant avec ses larmes ou quoi ?

- Pour rien. Dit-elle en se mordant la lèvre pour ne pas éclater en sanglot. C’est stupide excuse-moi.

Il voulu encore parler mais le serveur arriva avec leurs commandes une Tartiflette pour elle et un Steak Tartare pour lui accompagner de Virgin Mojito pour tous les deux. 

- Comment va Yara ? Il leva un regard surpris vers elle.

- Oh je suis désolée je ne voulais pas…

- Elle va bien. Coupa Maleek avant de prendre une bouchée de son plat. Comment était New-York ? A part ta réussite fulgurante du coté professionnel j’entends.

- Oh euh bien je suppose. Dit-elle prise de court par sa question.

- Tu supposes ?

- Euh ta question m’a un peu surprise voila tout. Je ne vivais que pour mon boulot mais j’aimais aussi beaucoup le fait que la ville ne dormait jamais.

- Pas de copain alors ? Demanda Maleek qui n’avait jamais vraiment su tourner autour du pot. Elle le dévisagea un instant.

- Ça t’intéresse vraiment ?

- Puisque que je te le demande.

- J’en avais un mais je suis célibataire a présent. 

- Ah. Fit-il simplement 

Le reste du repas se passa en silence mais son téléphone n’arrêtait pas de sonner et il renvoyait l’appel a chaque fois. Elle jeta un coup d’œil quand il se remit a sonner dans la voiture. C’était écris : Pamela sans photo. Il renvoya l’appel une énième fois et elle ne dit rien. En avait-elle seulement le droit ?

Elle travaillait depuis un bon bout sur une proposition de production quand de légers coups furent frappés a sa porte. La porte s’ouvrit sur Julien il ferma la porte et s’y adossa les mains dans les poches. Son regard sur elle ne lui plaisait pas du tout.

- Tu as besoin de quelque chose ?

Il daigna enfin se décoller de la porte et venir s’asseoir dans le fauteuil en face d’elle.

- Tu sais quand tu faisais la difficile je me disais que tu étais sans doute différente des femmes métisses légères qu’on rencontre dans cette ville. Puis ce midi je te vois roucouler avec le grand boss. Je suppose que tu t’es dis pourquoi te contenter de peu quand tu peux te taper le grand boss.

Mel le regarda interloquée. Venait-il vraiment de l’insulter ?

- Serais-tu entrain d’insinuer que je suis une femme aux mœurs légère ?

- Oserais-tu prétendre le contraire après la scène de ce midi ?

- Si je comprends bien le faite que je n’ai pas répondu favorablement a tes avances et que j’ai une relation avec Maleek fait de moi une dévergondée ? Demanda la jeune femme en allant se placer devant la baie vitrée.

Julien s’esclaffa. Son rire était moqueur il vint se placer a quelques mètres d’elle.

- Une relation ? Tu n’es rien d’autre qu’une autre sur la longue liste de femmes qui se retrouvera sur son tableau de chasse. Il te laissera tomber comme toutes les autres avant toi quand il en aura assez de toi. 

- Et avec toi ça aurait été différent ? Demanda Mel bien que ces propos la touchaient. S’il te plait sors de mon bureau j’ai à faire.

- La journée de travail est fini il est 19h l’immeuble est vide. Si tu restes avec espoir qu’il vienne te baiser ici je suis désole de t’apprendre qu’il est parti un peu plus tôt.

- Tu n’as pas besoin d’être grossier avec moi Julien. Je ne t’ai jamais encouragé de plus je ne suis pas la seule femme de cette ville. Maintenant s’il te plait laisse moi travailler. Continua la jeune femme en faisant mine de le dépasser mais il lui attrapa le bras et la tira a lui.

- Tu veux combien ?

- Pardon ? Demanda-t-elle ses yeux allant de son bras au visage de Julien.

- Combien tu veux pour que je puisse te baiser.

Mel était tellement choquée qu’elle garda la bouche ouverte a le regarder. Il du prendre sa réaction pour une invitation car il écrasa sa bouche sur la sienne. Elle sortie de sa torpeur et le repoussa de toutes ses forces.

- Non mais tu es malade ? se révolta la jeune femme en s’essuyant la bouche.

- Arrête de faire ta difficile. Dit Julien en revenant a la charge.

- Ne me touche pas. Dit Mel en essayant de se soustraire a son emprise.

Il la plaqua contre le mur et voulu forcer la barrière de ses dents tout en maintenant ferment ses bras et le mordit. Il jura et la lâcha elle se lança vers la porte mais il la rattrapa bien vite et lui donna une gifle qui lui fit perdre l’équilibre elle atterri sur les fesses et avança a reculons vers la porte toujours choquée par ce qui se passait quand la porte s’ouvrit à la volée apparemment elle avait criée sans rendre compte. Les effluves du parfum qui lui parvinrent lui fit comprendre que c’était Maleek qui était sur le pas de la porte. Elle avait les yeux rivés sur Julien trop apeurée pour les détourner. La seconde d’après, Maleek qui avait surement évalué la situation se jetait sur Julien. Il le ruait de coups et l’autre ne se défendait même plus. Elle sorti de sa torpeur en voyant le poing ensanglanté de Maleek levé.

- Maleek. Dit-elle faiblement mais il ne l’entendit pas. MALEEK ARRETE cria-t-elle alors en se levant pour aller arrêter son bras. Arrête Maleek tu vas le tuer arrêtes s’il te plait.

- Il…Il…Il t’a frappé bafouilla le jeune homme.

- Je sais mais tu vas le tuer si tu continues a le frapper s’il te plait. Regarde son visage est plein de sang.  Il baissant les yeux sur sa proie qu’il tenait toujours par le col et le lâcha. On doit le conduire a l’hôpital et toi aussi tu as besoin d’un médecin pour ta main.

- Ta joue est enflée. Dit-il en la regardant 

- Maleek je vais bien je te promets. Je vais appeler les agents de sécurités l’un d’eux le conduira a l’hôpital. 

Elle appela les agents de sécurités ils vinrent porter le conduire a l’hôpital Maleek refusa d’aller a l’hôpital. Elle prit donc sur elle de nettoyer sa main heureusement ou malheureusement ce n’était pas son sang mais la main était enflée. Il la serra a l’étouffer quand ils sortirent de la douche. En lui répétant qu’il était désolé.

- Ce n’est pas de ta faute Maleek. Tu n’aurais pas pu savoir qu’il se comporterait ainsi. A part la gifle il ne m’a pas violé je te promets tu es venu a temps. 

Elle du conduire pour le conduire chez lui à cause de sa main. Yara dormait déjà elle avait cours le lendemain. Heureusement elle ne voulait pas de situation inconfortable. Elle le conduisit dans sa chambre avec son aide et descendit chercher des glaçons qu’elle mit dans un torchon et retourna le poser sur sa main.

- Comment peux-tu être aussi calme Mel ? Il a failli te violer 

- Il ne l’a pas fait. Il a failli comme toi-même tu l’as souligné je préfère voire mon verre a moitié plein que de le voir à moitié plein et non à moitié vide. Je dois te laisser ajouta la jeune femme en prenant son sac.

- Reste dormir s’il te plait. Je ne serai pas tranquille de te savoir seule. Dit-il en lui prenant la main.

Elle le regarda longuement avant de poser son sac et alla repositionner les glaçons qu’il avait enlevé sur sa main enflé sur sa main. Elle non plus ne voulait pas être seule.

- Tu aurais pu le tuer Maleek. 

- Il t’a frappé dit-il simplement. Je n’ose même pas penser a ce qu’il t’aurait fait si je n’étais pas arrivé a temps.

- Il croyait que tu étais parti. Dit-elle en prenant place près de lui. 

Elle se sentait tellement lasse, tout ce qu’elle voulait c’était dormir mais avant, elle avait besoin de bonne douche. Ils prirent leurs douches a tour de rôle il lui preta ensuite un t-shirt. Elle dormit a peine la tête posée sur l’oreiller ou plutôt sur le torse de Maleek. Elle avait protesté a cause de sa main mais il avait fini par gagner comme d’habitude. Quand elle ouvrit les yeux, elle rencontra directement ceux de Yara pencher sur elle. Eh merde ! Pensa la jeune femme alors que la jeune fille souriait maintenant d’un sourire édente mais tellement mignon. La petite regarda a sa gauche et elle l’entendit chuchoter sur le temps de la confidence :

- C’est ma nouvelle maman. Elle suivit le regard de la petite fille et se figea. LA MERE de Maleek hurla-t-elle dans sa tête.

Non non non non non. C’était tout ce a quoi la jeune femme pensait son cerveau ne produisait rien d’autre. Bien que son visage n’exprimât aucune animosité, n’en restait pas moins que la situation était vraiment inconfortable d’autant plus que Maleek avait son bras autour d’elle. Elle remercia le ciel d’être vêtu. Elle était tellement rouge que sa peau lui brulait. La dame s’approcha du lit pendant qu’elle ordonnait a son corps de répondre a son cerveau et bouger de ce lit. Quand enfin elle pu faire un mouvement, Maleek resserra son étreinte et enfouit le visage dans sa tête tandis que sa main remontait vers sa poitrine. Les choses de la honte.

- Bonjour Mel chuchota la maman avec un sourire moqueur aux lèvres en la voyant retenir la main de son fils qui même endormis, voulait faire des dégâts. 

- Bonjour maman. Répondît-elle en rougissant de plus belle et donnant discrètement un coup de coude a Maleek avec son bras qui était resté sous la couette.

- Maman ?! cria le jeune homme visiblement réveillé en s’asseyant sur le lit. 

Mel le suivit dans son geste et comme si Yara attendait cela, elle vint s’asseoir sur les jambes de Mel.

- Qu’est-ce que tu fais la maman ? Demanda Maleek en se passant la main sur le visage.

- J’étais tranquillement dans ma chambre quand Yara y est entrée en courant me demander de venir voir sa nouvelle maman.

- Pardon ? Demanda Mel

- N’est-ce pas que c’est ma nouvelle maman papa ? Appuya Yara en regardant son père avec des yeux de chien battu.

C’était quoi ce plan ?

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Le passé et un souff...