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Ecrit par Larissa92

- On se voit plutôt ce soir Ida je dois aller récupérer Yara a l’école je lui ai promis lundi que je viendrai la chercher Vendredi. Si je ne le fais pas je ne dormirai pas aujourd’hui je peux te le garantir. Dit Mel a sa sœur au téléphone en rangeant ses affaires.

- Tu prends ton rôle de maman vraiment à cœur à ce que je vois. Commenta Rachida.

- Je n’ai pas trop le choix Ida je ne savais pas dans quoi je me lançais en lui disant qu’elle pouvait m’appeler maman mais voila elle me prend au mot. Ca fait 3 semaine que j’évite d’aller la chercher a l’école mais elle m’a coincé Lundi dans la cuisine en me disant comment les mamans de ses amies viennent souvent les chercher et pas sa maman a elle je n’avais plus trop le choix en fait. On se voit a la maison alors s’il te plait ? 

- Ta quelle maison en fait ? Celle de Bonapriso ou celle de Bonanjo ?

- Celle de Bonanjo puisse que je vais prendre Yara. J’ai des vêtement là-bas. Je crois que je devrais faire le diner sa nounou est en congés maladie.

- Tant que je m’habille chez toi et que Fred n’ai rien a dire sur ma tenue ca me va. Bref dis moi un peu c’est toujours cette histoire de contrat qu’il y a entre vous ?

- Ida je ne sais pas mais ce qui est sure est qu’il n’en parle pas et moi non plus. Depuis que Yara a révélé ce qu’il a dit dans son sommeil tout est différent entre nous mais je ne veux pas trop m’avancer.

- Moi je pense que vous devriez en parler. Qu’il te dise ce qu’il te reproche et vice-versa. Proposa Ida.

- Ida il me reproche d’avoir couché avec tous ces hommes pour permettre a papa de signer ces contrats et moi d’avoir couché avec Monica. Dit Mel en sortant de son bureau pour se diriger vers celui de Maleek

- Mais vous n’en avez jamais parlé et je me dis que vous devriez le faire. C’est claire pour moi que vous vous aimez toujours mais tant que vous n’aurez pas mis ce sujet sur le tapis, tout ce que vous construisez la maintenant est fragile car malgré le fait que vous vous refusez de voire la réalité en face, vous construisez le futur ensemble. Ce futur la inclue une petite fille et vous devez prendre tout cela en compte. Tu passes presque toutes tes nuits la bas j’espère que vous savez que vous donnez l’espoir à cette petite.

- Bon Ida on en reparle plus tard s’il te plait. Dit-elle avant de raccrocher sans lui donner le temps de répondre.

Elle se fustigeait déjà assez comme ca pour qu’elle en rajoute. La vérité était qu’elle s’était attachée a cette petite. Bien plus qu’elle était prête a l’admettre. Ce n’était pas comme si elle rendait la tache facile a lui dire je t’aime chaque matin avant de partir et chaque soir avant de dormir elle avait plus peur de la perdre elle que son père. Elle frappa légèrement a sa porte avant de pousser la porte quand il l’invita a entrer. Elle se figea cependant sur le seuil en découvrant la femme avec qui il était. C’était la Kim Kardashian ratée. Aussi sexy que quand elle était venu a le retrouver a la maison de Bonanjo. Elle avait passé une robe bleue moulante a fine brettelle au décolleté plongeant s’arrêtant a mi-cuisse. Elle s’habillait comme ca en plein jour comment s’habillait-elle pour aller en boite de nuit par exemple ? soudain elle se rendait compte de la simplicité de son habillement a elle une jupe couleur pistache crayon, un chemiser blanc et des escarpins de même couleur que la jupe complétaient sa tenue. Cette bimbo avait les mains sur le torse de Maleek. Il les enleva dès qu’il vit Mel devant la porte.

- Je vais prendre Yara a l’école dit-elle sans calculer l’autre. Il jeta un coup d’œil sur sa montre.

- C’est vrai qu’il est 15h on se voit à la maison. J’ai finis ici aussi mais j’ai un autre rendez-vous.

- Cette pouffe connait ta fille Maleek ? Demanda l’autre 

- Ferme la Pamela. C’est la mère de ma fille.

Cette déclaration surpris la jeune femme dans le bon sens. Elle eut donc le courage de venir lui planter un baiser sur les lèvres. Il la retint contre lui pour approfondir le baiser.

- Tout a l’heure Mbah. dit-elle en se dirigeant vers la porte.

- Maleek comment peux-tu me manquer de respect a ce point ? Embrasser cette femme devant moi alors que…

- Je t’ai demandé de sortir d’ici coupa Maleek alors qu’elle fermait la porte derrière elle le cœur gonflé de joie. Oui il ne lui avait pas dit qu’il l’aimait ou quoi que ce soit d’autre mais le fait qu’il l’assume même devant cette femme devait bien compter pour quelque chose n’est-ce pas ?

Ils vivaient comme ca depuis 3 semaines. Elle vivait avec eux 4 jours sur trois. Ils se comportaient comme un vrai couple seulement, un couple qui ne parlait pas de leur vie intime. Ils faisaient l’amour et c’était toujours magique un feux d’artifice comme d’habitude mais ils ne parlaient pas du passé car cela romprait le charme. Elle n’osait pas non plus parler de ce fichu contra par peur d’être déçu par sa réponse mais tout ça était trop beau pour durer. Elle faisait a manger quand elle passait la nuit là-bas la plus part du temps avec l’aide de Yara qui ne la lâchait jamais au point de discuter la place de Maleek dans le lit. La maman de celui-ci était venue 3 fois depuis la dernière fois et ne manquait pas de leur rappeler que Yara faisait désormais parti de l’équation et qu’il fallait qu’ils sachent ou ils allaient mais ni elle ni Maleek ne semblait vouloir sortir de la routine ou du semblant de juste milieu qu’ils avaient retrouvé du coup, ils ne parlaient pas de choses importante. Elle pensait toujours a la scène du bureau quand Yara se jeta contre elle contre elle sans prévenir. Elle ne l’avait même pas vu venir.

- Bonsoir mon amour. Comment était ta journée ? demanda la jeune femme en la soulevant dans ses bras.

- Maman ! pas devant les amis protesta la fillette en roulant des yeux.

Mel la déposant en riant. Elle n’arrivait toujours pas a croire qu’elle l’appelait ainsi. Et son cœur se gonflait d’amour a chaque fois.

- Oh désolée madame la grande fille.

Elle se tourna vers les deux filles qui se tenaient derrière elle.

- Je vous avais dit que j’avais une maman. Elle est trop gentille. Papa lui fait des bisous tout le temps parce qu’ils sont amoureux.

- Yara coupa Mel alors que les deux petites filles ne la quittaient pas des yeux. Qu’est-ce que je t’ai dit concernant les mots ?

- Que je ne dois pas utiliser tous ceux qui me viennent dans la tête. Et de dire ce qui est important dans l’immédiat Dit la petite fille en prenant un air de réflexion intense.

- Et est-ce que tu as utilisé ceux qui étaient important dans l’immédiat ? Demanda Mel a Yara.

- Oui. Dit-elle sans perdre son air de réflexion. Parce que mes amis disaient que je n’avais plus de maman et que papa n’avait pas d’amoureuse.

Mel sourit et salua les enfants avant d’installer la petite dans son siège-auto 

- Maman je suis trop grande pour ça. Se plaignit-elle comme Mel démarrait. Papa ne me fait pas asseoir dans ca c’est pour les bébés.

- Oui parce que tu es une grande fille selon papa et un bebe selon moi.

Elle fit la moue et s’enfonça dans son siège en croisant les bras sur la poitrine pour lui signifier son mécontentement. 

- Bon d’accord faisons un compromis. Disons que tu es une grande fille mais je te vois encore comme mon bebe ça va ? Dit-elle en regardant la petite dans le rétroviseur. Elle desserra immédiatement la mine.

Elles arrivèrent a la maison en chantant joyeusement. Elle fila se changer tandis que Mel faisait la cuisine elle ne voulu pas de son aide bien sûr. Elle la retrouva ensuite dans la cuisine suivant religieusement tout ce qu’elle faisait. 18h son père n’était toujours pas de retour a 19h elle somnolait déjà même si son heure de couché elle avait eu épreuve physique en journée. Mel la borda après dîné avant d’entrer dans la chambre principale. Elle avait été surprise par l’absence de photo de la mère de Yara dans la maison mais elle n’osait pas poser de question. Il ne voulait visiblement pas parler d’elle et elle respectait cela même si la curiosité la rongeait. L’avait-il aimé ? si oui était-ce plus fort que ce qu’il ressentait pour elle ? Car même s’il ne le lui avait jamais dit, elle savait qu’il l’aimait il le lui montrait par ces actes. Elle mourait d’envie de savoir plus sur cette femme et leur mariage. Elle revenait de la salle de bain quand Maleek traversa le pas de la porte. La scène de son bureau lui revint en mémoire et elle détourna le regard laissa tomber sa serviette et commença a se passer la crème parfumé a la mangue sur le corps son parfum préféré. Il commença a se dévêtir lui aussi surement pour aller prendre sa douche. Elle sentait son regard sur elle mais faisait mine de ne rien voir il n’avait qu’a aller trouver sa Pamela.

- Tu sors toujours avec Rachida ? Demanda-il finalement 

- Oui. Elle sera la d’une minute a l’autre. Répondît Mel en passant un léger Kimono fleurit. 

- Ok. Vous allez ou ?

- A l’Olympia.

- Quoi ? C’est en boite de nuit que vous allez ? Demanda le jeune homme en revenant vers elle alors qu’il était déjà devant la salle de bain.

- Oui.

- Ce n’est pas ce que tu m’avais dit. Tu m’avais dit que vous sortiez j’ai cru que vous alliez au restaurant.

- Il est ou le problème si c’est au club que nous allons ? Retorqua la jeune femme en se campant devant lui les mains sur les hanches.

- Vous ne pouvez pas y allez rien que tous les deux. Ce n’est pas prudent.

- Nous sommes des grandes filles on peut se défendre ne t’inquiètes pas. Dit-elle en sortant la robe qu’elle comptait mettre pour la poser sur la chaise près du lit et retourna chercher la chaussure.


Maleek regarda la robe…non plutôt le bout de tissu que Lia venait de poser sur le lit hésitant entre le fou rire et la colère. Elle croyait vraiment sortir de cette maison avec ça sur le dos ? Il s’ordonna mentalement de rester calme et alla soulever le bout de tissu qui était encore sur le cintre le plaçant a quelques mètre de lui. Elle était ouverte sur les deux côtes l’échancrure était béante et pour couronner le tout, elle était courte et en dentelle. Il n’avait pas besoin de voire a quoi elle ressemblait sur elle pour savoir qu’il était absolument hors de question qu’elle la porte. Apres on l’accuserait de se comporter comme un goujat. Quel homme saint d’esprit laisserait sa femme sortir dans cette tenue ? il posa la tenue en place alors qu’elle venait poser une paire d’escarpins vertigineuse de couleur rouge comme la robe près de la chaise. Il ne voulait pas crier car il avait déjà la scène du bureau a se faire pardonner mais il ne savait pas comment aborder le sujet vu qu’elle faisait comme si de rien n’était. Au début, il était persuadé qu’il la détestait mais en faite il l’aimait toujours et ce stupide contrat était juste un moyen de l’avoir à lui mais quand sa mère l’avait giflé il y a deux semaines quand il lui avait tout raconté, il avait compris que ça avait été la mauvaise idée du siècle. Le problème était qu’il ne savait pas communiquer et encore moins parler de ses sentiments. Il la laissa la et alla prendre une douche rapide. Il l’avait blâmé pour la mort de Yasmine mais la vérité était que si Yasmine était morte, c’était sa faute a lui. C’était lui qui n’avait pas pu l’aimer comme elle le méritait et ce n’était pas de sa faute a lui non plus si Yasmine était une dépressive chronique. Il sortit de la salle de bain après avoir peigné sa barbe. Il la retrouva sur son téléphone et un coup d’œil sur la chaise suffit a changer son humeur. Cette robe lui donnait la migraine alors qu’elle ne l’avait même pas encore mise. Des images d’elle entrain de se frotter contre des mecs dans ce bout de tissu lui vinrent en tête le rendant malade. Il était vraiment et absolument hors de question qu’elle sorte avec cette robe ! ABSOLUMENT HORS DE QUESTION. Il fallait qu’il cherche une approche douce…non calme pour lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas sortir avec cette robe. Parce que dire douce serait mentir il ne pouvait pas être doux dans cette situation.

- Vous comptez sortir à quelle heure ? Demanda-t-il en venant s’assoir près d’elle après avoir passé un jogging gris.

- Vers 00h je pense. Dit-elle sans lever le nez de son téléphone. 

Elle avait fait un lissage Brésilien depuis deux jours et ses cheveux était tenus en queue de cheval libérant sa nuque. Il y posa un baiser et elle frissonna. Il adorait tellement l’effet qu’il avait sur elle. Tout ce qu’il demandait maintenant était qu’elle tombe encore amoureuse de lui. Il lui pardonnait même le fait de l’avoir trouvé au lit avec cet homme. Mais bon pour l’instant il fallait régler le problème de la robe.

- Bébé ? S’entendit-il dire. « Putain qu’est-ce qui m’arrive ? »

Lia le regarda surprit l’air de se demander : c’est à base de bébé maintenant ?

- Oui ? Répondît-elle tout de même

- On peut parler de ta robe ? Demanda-t-il prudemment

- Comment ça ma robe ? Elle a quoi ma robe ? Demanda Lia méfiante.

- Euh tu ne trouve pas qu’elle est un peu trop osée ? Risqua-t-il en se demandant pourquoi sa voit sonnait comme une supplique.

- Maleek…

- Ecoute je ne suis pas entrain de t’ordonner de ne pas la porter. Je dis simplement que c’est très osée surtout que vous sortez seules enfin…je…

- Tu ne veux pas que la porte c’est ça ? Demanda-t-elle comme il ne trouvait pas les mots.

- Oui s’il te plait je ne veux pas que tu la porte.

Elle le regarda un long moment avant de finir par lancer :

- Ok.

- Juste comme ça ? Demanda le jeune homme surpris. Elle sourit et lui donna un long et langoureux baiser.

Ce fut a présent a son tour d’être surpris.

- Pour cet après-midi…Commença le jeune homme.

- Tu as couché avec elle depuis qu’on a…

- Non.

- Dans ce cas le sujet est clos. Dit-elle alors qu’il la prenait dans ses bras pour l’embrasser.

Son téléphone sonna et elle se détacha de lui pour répondre c’était Rachida qui venait se préparer. Il les retrouva en bas entrain de parler une bonne trentaine de minutes plus tard. Il la salua avant d’aller se servir. Il revint donner un baiser a Lia avant qu’elles ne montent se changer pour sortir. La nuit allait être longue. Il ne dormirai pas avant son retour ca il en était certain.


Le passé et un souff...