8 - La nature à horreur du vide

Ecrit par Owali

Partie 8 :


Bip Bip...Bip Bip 

 Hum c'est quoi ce bruit ?

Bip Bip... Bip Bip 

Mon réveil ? Pourquoi mon réveil sonne ? Le week-end est déjà fini?

Bip Bip... Bip Bip

Rha!

Je me retournai pour tâter ma table de chevet à la recherche de mon télé...

 BOUM!

Aïe! Je vennais de tomber...


J'ouvris les yeux. 

Mais où je suis?!? Qu’est-ce que...?

Mes idées se remettaient peu à peu en place et je réalisai que j'étais chez…chez lui.


Bip Bip... Bip Bip

Pff mais il est ou ce foutu téléphone?


Je me mis à quatre pattes sur le tapis à sa recherche quand j'entendis une voix dans mon dos.


« Ah ah ah! Cette fille a le feu au cul, je ne comprends pas pourquoi tu es... Attends je te rappelle.»


Nos regards venaient de se croiser, ou plutôt son regard venait de croiser mon derrière dénudé.


- Ca va? Je ne te dérange pas?!? Fis-je en me redressant toute gênée et arrangeant ma jupe en quatrième vitesse.

- Oh! Excuse-moi. En même temps, les yeux n'ont pas les freins hein...

- Je te demande pardon? M'indignai-je.

Après avoir effacé le vilain sourire en coin qui c'était affiché, il pris un air sérieux :

- Excuse-moi. Tu t'es bien reposé?

- Je ne vois pas en quoi ça te concerne. D'ailleurs tu n'étais pas censé me réveiller quand tu avais finis?

- Hey…easy ! Qu’est-ce qu’il y a ? je pensais qu’on avait fait la paix ?

- Paix ?!? J’ai faillis être en retard par ta faute et tu me parles de paix ?

Énervée, je commençais à rassembler mes affaires. Il soupira.

- J'ai fini il y a à peine une demi-heure, j'ai mis à jour tous tes logiciels. Tiens, il est comme neuf, rajouta-t-il en me tendant la sacoche de mon ordi.

- Ah heu...merci. Répondis-je un peu honteuse.

- Pas de soucis. Par contre la je vais devoir te laisser pour passer un coup de fil, il y a des croissants et du thé à la menthe à la cuisine si tu as faim.

- Thé à la menthe? Mais je croyais que tu n'en avais pas?


- Ah oui? J'ai dit ca moi? J’avais oublié que j'en avais alors...sourit-il.

Mais il se fout vraiment de moi ce mec !

- C'est ça ouai! Bref de toute façon je n'ai pas faim, je vais rentrer chez moi.

- Okay, ferme la porte en sortant, lança t-il avant de sortir sur la terrasse.

C’est ça, barre toi ! Bon débarras!


Je pris mon téléphone 8h36, fini de rassembler toutes mes affaires avant de sortir de cet appart en me promettant de ne plus jamais y mettre les pieds!


***Prince***


- Mais pourquoi tu as interrompu notre conversation brutalement?

- Laisse c'est une longue histoire, raconte moi plutôt ce qui s'est passé là bas? Donc le mariage est déjà fini ? Ricannai-je.

- Prince salaud! Je ne te raconte pas mes histoires pour que tu te moques de moi!

- Ok ok pardon, vas y je t’écoute. 

- Comme je te disais ça fait un moment qu’elle ne voulait plus monter sur paris en trouvant à chaque fois milles et une excuse. Ce week-end elle m’avait dit qu’elle devait rester chez elle pour réviser ses cours. Quand je suis arrivé, chez elle, a peine j’avais sonné à l’interphone qu’on m’ouvrait la porte sans demander qui était la. J’ai trouvé ça bizarre sur le coup mais bon j’ai zappé et je suis monté. En arrivant sur son palier la porte de son studio était ouverte et dans le noir. Lorsque je suis entré, je ne l'ai pas vu tout de suite. L’unique pièce dans laquelle se trouvait son lit et son bureau était uniquement éclairée par la lumière de la pleine lune. Quelques minutes plus tard elle sortie de sa salle de bain dans la petite tenue rouge sexy que je lui ai offet à la saint-valentin. Elle se mis à quatre patte puis marcha comme une panthère dans ma direction en ronronnant : «  Bonsoir mon maître, j’ai été très vilaine aujourd’hui ». De la où j’étais elle ne pouvait pas me reconnaître. Je l’ai laissais se rapprocher en espérant jusqu’à la derniers seconde qu’elle faisait tout ça pour moi, mais quand elle arriva à un niveau suffisamment près pour se rendre compte de sa méprise, la surprise que je pu lire dans son regard brisa tous mes espoirs. Elle commençait à balbutier des excuses mais je la stoppai net :

« Continu ce que tu as commencé, je t’en pris, tu m’as l’air bien lancé ce serait dommage de t’arrêter en si bon chemin » l'encourageai-je en débouclant ma ceinture.


- OH ! Non tu n’as pas fait ça ! m'exclamai-je en m'adossant contre la balustrade du balcon.

- Et comment que je l'ai fait! Pourquoi j’allais me gêner ? Je n’ai fais que l’a traité comme la p*te qu’elle veut être !

- Wow ! Tu es dur la. Tu aurais pu lui laisser le temps de t’expliquer...

- M’expliquer quoi qui n’était pas assez claire ?!? De toute façon je ne sais pas ce qu’elle aurait pu m’inventer parce que figure toi que pendant que je la b*isais sans ménagement, le mec qu’elle attendait s’est pointé.

- OH ! Du coup vous vous êtes battu pour elle ?

- On s’est quoi ?!? Il ricanna. Je l’ai invité à nous rejoindre, mais je ne sais pas pourquoi il a refusé et s’est barré. 

- Merde ! Toi tu es un fou hein.

- Il faut savoir sortir dignement gars. Quand j’ai fini avec elle, je lui ai balancé quelques billets à la figure pour ses services et je suis rentré à l’hotel sans demandé mon reste. Si elle est intelligente elle comprendra qu’elle doit garder ses distances avec moi désormais.

- Ah c’est dommage. Je suis désolé que ça n’ai pas marché je t’avais pourtant prévenu que cette fille n’était pas sérieuse, tu as voulu t’entêter. Tu n’as qu’à t’en prendre à toi-même.

- Prince, tu es sérieux quand tu dis que tu es désolé ?

- Bah ouai pourquoi ?

- Bah je sais pas, on parle quand même de Marie…

- Oui et alors ?

- Wow ! C’est qui ? C’est la métisse qu’on a vu la dernier fois au resto la ? C’est ça ?!?

- C’est qui qui a fait quoi ?

- Attend, c’est à moi que tu veux cacher des choses ?

- Pfff

- Ok, ok, ne dit rien ce n’est pas grave, je le saurai bien tôt ou tard. Bon je te laisse je dois récupérer de ma nuit agitée. 

- Ok ca marche, moi aussi je dois aller me reposer.

- Hum…tu te reposes un samedi matin que tu as fais quoi ?

- Rien. A plus mec !


Sacré Marcus ! Il vennait de rompre avec une fille dont il semblait être attaché et c’était tout juste s’il ne s’en réjouissait pas. J’avais encore beaucoup de chose à apprendre de ce mec sur ce plan. Il avait une telle capacités de détachement, c’était juste effrayant. Je ne me confiais pas totalement avec lui, notamment sur mes relations amoureuses car il n’avais pas d’état d’ame. Si la fille lui plaisait, copine ou ex, il fonçait. Il m’avait déjà fait le coup plusieurs fois alors maintenant je me méfiais. Il me fallait d’abord sécuriser ma relation avant de lui en parler parce que devant sa tchatche et ses poches pleines, les filles n'hésitaient pas longtemps à faire volte face. 

Les gens se demandent sans cesse sur quoi repose notre amitié car ils ont l’impression qu’il profite de moi, mais pas du tout. Avec nos tempéraments diamétralement opposés, on s’accorde parfaitement. Peu de personne pouvaient le concevoir, nous même on se comprenait et c'était, en définitive, le plus important. 


Mes yeux commençaient à se fermer, il fallait vraiment que j’aille me coucher. 


=-=


« Wouf wouf…Wouf wouf »

Hum !

Un jour je vais jeter le chien du voisin à travers la balustrade, ça lui apprendra à perturber le sommeil des gens.


Je m’étirai de tout mon long sur mon lit et avisai l’heure sur mon téléphone, 19h50. J'avais trop dormis. Je me levai et allais manger les restes de mon dîner de la veille après avoir pris une douche.

« Dring Dring…Dring Dring »

- Prince à l’appareil j’écoute.

- Yo Prince c’est comment ?

- Le « Pilote » à quel niveau ? On est la.

- Mais gars toi-même tu es seulement bizarre. Hier tu me call que tu veux les techniques pour calmer ta go et dernière tu ne me rappelle même pas pour me faire le compte rendu !

- Ah laisse, j’étais juste trop KO, mais j’allais t’appeler. Tchip elle est trop coincé et impolie cette fille. J’ai fais comme tu m’as dit de proposer d’être juste amis. Hier elle a accepté mais, ce matin au réveil c’est comme si on n’avait même pas discuté, elle est redevenue bizarre. 

- Hum! quand tu vois ça c’est que soit ça gratte la bas, soit elle est même vierge.

- Hein ?!? Une grande fille comme ça ?!? Ce n’est pas possible qu’elle soit vierge, tu ne l’as pas vu danser ou quoi ?

- Ah il faut souvent se méfier des apparences hein. En tout cas vous deux la, vous être seulement décourageant ; il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

- Mais gars, est-ce que c’est de ma faute ? Je fais tout pour apaiser les tensions mais, c’est comme si chaque chose que je fais ou dit empire la situation.

- Hum. Toi-même ça fais combien de temps que tu n’as pas touché une fille ?

- Oh pourquoi tu me demandes ça ?

- Non, mais répond moi, pourquoi tu fia ?

- Bah je sais pas, ça doit faire un an. Mais bon je n’avais pas le temps d…

- Quoi ?!? Un an !!! Gars dit moi la vérité ! Tu es pédé ou tu as un sexe hors norme pour fuir les go ???

- N’importe quoi ! Je ne suis pas obsédé comme vous qui passez votre temps à b*iser comme des lapins matin, midi et soir avec la première venue

- Toi tu fumes quoi souvent ? Bref ce que j’essaie de t’expliquer c’est que les relations homme-femmes c’est aussi une question de chimie

- Chimie ?

- Ben oui chimie, les phéromones, les testostérones tout ça, c’est toi le scientifique et c’est moi qui doit t’expliquer que tous n’est qu’hormone. Tu ne sais pas que l’activité sexuelle augmente la production de ces hormones et c’est même ce qui va stimuler le désir chez ton potentiel partenaire. Mais comme tu dors la, c’est sur qu’elle doit sentir que tu n’es pas efficace.

- Pff ! Toi je ne sais pas ou tu vas souvent ramasser tes bêtises la hein !

- Ah en tout cas, je t’ai déjà diagnostiqué ton problème, tu sais ce qu’il te reste à faire ! Le sexe appelle le sexe!

- Ok merci docteur, je te laisse alors.

- Ok on se capte, bonne soirée.

Sérieusement, ce mec a des problèmes mentaux !


=-=


Lundi matin, je me lèvai de bonne heure car dans la nuit j’avais eu comme une « révélation ».  On m’a donné un nom que j’avais noté dans mon carnet d’adresse et il fallait que je relance cette personne car il était probable que je décroche un boulot au final. Cétait la première fois que je faisais un rêve aussi claire et même si je ne me connaissais pas de don de voyant pour faire des rêves prémonitoires, mais je préférais dans le doute, ne pas m’abstenir.


Ça allait faire bientôt une heure que je retournais l’appartement dans tous les sens sans parvenir à mettre la main sur ce satané carnet.

Pause !

Je m’assis et essayai de me souvenir de la dernière fois où je l’avais vu. C'était lors de mon dernier entretien vendredi dernier. Je l’avais rangé dans la poche intérieure de ma veste et ensuite m'étais rendu au starbuck. Je l'avais sortie et… Merde ! Je ne me souvenais pas l’avoir repris avec moi !

Zut ! J’espère qu’il y est encore. Pff sérieux Prince, qu’est-ce que tu avais dans la tête pour le laisser la bas ?!? Il faut absolument que je remette la main dessus sinon je suis foutu.

Je m’habillai rapidement et sortie en direction du starbuck. Arrivé la bas, je regardai à tout hasard à la place où j’étais installé, évidement il n’y avait rien. Je fis alors la queue pour demander aux filles du comptoir si elle ne l’avait pas vu.

- Un carnet d’adresse ? Non, ça ne me dit rien. Attendez, je vais me renseigner derrière.

- Ok merci.

Elle revint quelques instants plus tard.

- Non je suis désolée, nous n’avons rien. Par contre c’était vendredi vous dites ?

- Oui oui vendredi aux alentours de 18-19h

- C’est Lola qui était de service ce jour alors il est possible qu’elle ait vu quelque chose

- Lola vous dites ?

- Oui, oui. Malheureusement c’est son jour de repos aujourd’hui, peut etre que dem…

- Non, non je ne peux pas attendre jusqu’à demain pour avoir mon carnet. S’il vous plait , vous ne savez pas comment je pourrais la joindre ?

- Non, désolé je n’ai pas ses coordonnées. 

« Bon alors, vous commandez ou pas ?!? » s’impatientait un client derrière. 

Je du ressortir du Café bredouille. J’étais en train de réfléchir à comment j’allais faire quand j’eu un flash.

LOLA ! Mais bien sur ! Ce doit être elle qui a écrit son numéro sur le dos de la carte de visite d’Aude. 

Je me précipitai chez moi pour récupérer son numéro et l'appelai dès que je mis la main dessus :

- Oui allo, me répondit une voix incroyablement sensuelle avec un petit accent des îles

- Heu…oui bonjour. Je suis bien sur le numéro de Lola…Lola du Starbuck de la Défense

- Oui, c’est bien moi. A qui ai-je l’honneur s’il vous plait ?

- Prince, je suis le client de vendredi à qui vous avez remis votre numéro

- Ah…enchanté. Vous en avez mis du temps pour me rappeler

- Heu…oui. Enfin, si je vous appelle c’est parce que j’ai…

- …perdu votre carnet d’adresse ?

- Heu…oui ! Vous l’avez retrouvé ?!?

- Oui

- Ah Super ! Je pourrais le récupérer alors ?

- Bien sur. Ou voulez-vous qu’on se retrouve ?


=-=


15h12, Ah les femmes, elles ne peuvent jamais être à l’heure. On s’était fixé rendez-vous dans un café pas très loin de chez elle et malgré ça elle s’arrangeait quand même à être en ret…

- Prince ?

Elle arriva dans mon dos et me toucha l’épaule. En me tournant, ce que je vis parla directement à mon entrejambe.

Non mais c’est quoi ça ?!

C'est fou tout ce qui peut être caché sous un uniforme. Alors que son visage avait à peine retenu mon attention, le reste de son corps lui...poufff. Je suis un mec très exigeant dans mes choix de partenaires. Je ne dirais pas que j'ai un type de femme en particulier, c'est plus une question de feeling et d'alchimie. Le physique étant la première chose que l'on regarde, si mon œil ne valide pas ce qu'il voit, inutile d'aller plus loin. Aussi belle soit la femme aux yeux du commun des mortels, je ne perdrai pas mon temps à lui adresser plus qu’un simple bonjour. Le bavardage inutile, très peu pour moi. Je ne suis pas et n’ai jamais été un dragueur. Mais la la ! Ce que mon œil voit est plus que validé ! 

Pas trop mince, pas trop grosse. Elle avais de jolies formes qu’elle avait su mettre en valeur juste comme il fallait. J'étais très agréablement surpris. Heureusement qu’elle avais usé de ruse pour me revoir, parce que ce n’est pas sous son tablier vert de travail que je lui aurais donné mon numéro.

- Désolée pour le retard, j’ai dû faire une petite course avant.

Effectivement je remarquais qu’elle avait un petit paquet avec elle.

- Oh, il n’y a pas de mal. Je suis désolée j’ai dû commander un verre parce que le serveur me regardait bizarrement mais je vais le rappeler, qu’est-ce que vous voulez boire ?

- Heu de l’eau gazeuse m’ira très bien merci. Et tu peux me tutoyer, rajouta t-elle avec un petit sourire dans le coin.

- Ok.

J’appelai le serveur et passai la commande.

- Alors, Lola…comment se fait-il que tu te retrouves avec mon carnet d’adresse, lui demandais-je en la regardant dans les yeux.

- Alors, Prince…comment se fait-il que tu laisses traîner une chose aussi importante dans un café ? Tu devrais me remercier au lieu de me prêter de mauvaise intention…me répondit-elle en soutenant mon regard et en tournant une mèche de ses cheveux autour de son index.

Hum une coquine…

- Oh ! Je ne te prête aucune mauvaise intention, loin de la. Je m’interroge juste. Je perds mon carnet d’adresse qui se retrouve comme par enchantement avec une ravissante jeune femme qui, comme par pur hasard m’a donnée  son numéro…Avoue quand même que ça fait pas mal de coïncidence.

- Hum en effet. Disons simplement que c’était notre destin de nous revoir alors…Fit-elle en décroisant puis recroisant ses jambes, frôlant au passage l’arrière de mon mollet avec la pointe de son escarpin.

Wow ! Si le message n’est pas suffisamment claire la…

- Grrr. On va dire ça. Fis-je en essayant de cacher mon trouble.

Le serveur revint avec la commande, ce qui cassa un peu la tension qui planait au-dessus de nous.

- Je…je pourrai l’avoir ?

- Bien sur…tu peux tout avoir. Me répondit-elle avant d’avaler une gorgé de son eau.

Je laissais échapper un rire nerveux. Cette fille n’a vraiment pas froid aux yeux.

- Ok, si je pouvais déjà avoir mon carnet dans un premier temps, ce serait déjà pas mal.

- Ah, tu parlais du carnet ? Hum…tu ne perds pas le nord à ce que je vois.

Elle prit son sac qu’elle avait accroché au dossier de sa chaise et se mit à fouiller à l’intérieur. Au bout de 2 min à avoir retourné son sac dans tous les sens, elle me regarda en faisant une mine embarrassée.

- Quoi ?!? Ne me dit pas que tu ne l’a pas sur toi !

- Heu…j’ai bien peur de l’avoir oublié chez moi

Ben voyons ! Comme par hasard.

- Ok. Donc heu…tu veux qu’on fasse quoi ? Je t’attends ici le temps que tu aille le chercher ou…

- Non, non, tu peux m’accompagner. J’habite à deux pas d’ici, tu n’en n’auras pas pour longtemps

- Très bien, on va faire ça.

Franchement, elle croit que je suis né de la dernière pluie ou quoi ?  Pourquoi se fatigue-t-elle le cerveau à user d’autant de stratagèmes ? Peut-être parce qu’elle ne sait pas que derrière mon air indifférent, je suis à deux doigts de sauter sur elle. Qu’elle finisse vite son verre, et qu’on passe aux choses sérieuses.

J’espère juste qu’elle ne se désistera pas au dernier moment…

MOKONZI