Advienne que pourra

Ecrit par Sacerdoce

Je sortis de cette maison celle-là même qui m’a vu grandir et malgré l’hostilité qu’on avait pour moi j’ai quand même de très bon souvenirs dans cette maison.

La seule chose qui me tramait maintenant c’est comment récupérer les documents et la clé qui sont resté dans le bureau de grand père.

Je fis mes adieux à mon père et je suis monté dans la voiture d’Eva

Papa s’approcha et pris ma main. Ed je n’ai jamais été là pour toi mais les choses vont changer et ne l’oublies jamais je t’aime même si je ne te l’ai jamais dit.

Eva je compte sur toi pour prendre soin de ton frère.

Ok papa.

C’est sur ces mots qu’Eva démarra la voiture et je regardais par le retro ma maison s’éloigna jusqu'à disparaitre

  

La guerre était maintenant déclarée !

   

Il sonnait maintenant 22h05 quand nous sommes arrivés chez Eva.

Le gardien a ouvert le portail pour laisser entrer la voiture

La maison est tout simplement belle à en couper le souffle, après tout c’est bien la maison d’un architecte. Ça se remarque.

Francine la femme d’Eva est venu nous accueillir avec un sourire radieux et son ventre qui trônait au milieu de son corps.

Elle était enceinte. Et ça lui va à merveille.

Elle a exprimé une exclamation lorsqu’elle m’a vu.

Le plus beau de tous mes beaux-frères ça s’est une surprise de taille

Eva : eh c’est bon tu ne veux pas l’épouser au passage.

Elle : humm jaloux.

Moi : salut ma belle comment tu vas.

Eva : on rentre à l’intérieur vous aller finir vos retrouvailles tchipp

 

Francine : ça me fait vraiment plaisir de te voir Ed. Ça fait quoi déjà 2ans inh

Moi : oui depuis le mariage.

Eva : ma puce calme ta joie on est juste passé chercher des clés il va rester à l’un des nouveaux appartements.

Francine : il est hors de question que tu le laisses dormir là-bas alors qu’il y a plein de chambres ici

Moi : euh Francine c’est moi-même qui est refusé de rester.

Francine : non Ed c’est pas sérieux. Tu restes ici ce soir donc, je vais faire à manger et demain tu iras à l’appartement. On fait comme ça

 A peine a-t-elle fini sa phrase qu’elle se dirigea vers la cuisine en lança un regard à son mari.

En quelques minutes elle a dressé la table.

Et nous invita à passer à table.

Je n’avais pas grand appétit mais comment lui dire non elle est si enthousiaste.

A table les deux époux se lançaient des regards de complicité. Ça se voit qu’ils sont heureux et ça m’a fait penser à Ana. Elle me manque ma chérie. Je me suis à mis à l’imaginer elle et moi à la place d’Eva et Francine. J’étais ainsi perdu dans mes pensées quand la voix de Francine me ramena sur terre.

Ed tu ne manges pas ?

Eva : Il a eu une journée difficile c’est tout.

Elle : Non Eva il y a autre chose et je parie ma main que c’est une femme qui se cache derrière.

Eva pouffa de rires « Une femme ! » non tu te trompes ma chérie Ed est un célibataire endurci à croire qu’il va devenir prêtre.

Moi : Eh grand frère j’ai juste 29ans c’est trop tôt pour me traiter d’endurci mais Francine a raison il y a bien une femme

Eva : levant les mains au ciel. Alléluia cette femme je dois la féliciter.

Francine Ed n’a jamais eu de petite copine inh

Moi : ce n’est pas vrai Francine ne l’écoute pas

Francine : Quoi qu’il en soit moi je veux la rencontrer. Je suis la première petite belle fille de la famille donc j’ai mon mot à dire.

Moi : ce sera fait au moment venu t’inquiètes

 

Le reste du diner se passa dans une atmosphère très conviviale. On a bavardé rit et cela m’a fait tellement du bien et aéré un peu mon Esprit.

Eva tu es chanceux ai-je lancé lorsqu’elle s’est levé pour débarrasser la table.

On prit de la salade de fruits en dessert.

 

Eva et moi étions au salon quand elle me préparait ma chambre.

Moi : merci de n’avoir rien dit pour ce qui s’est passé chez mémé tout à l’heure.

Eva : tu n’as pas à me remercier. Mais alors c’est vrai ? il y a vraiment une femme pour de vrai dans ta vie ?

Moi : grand frère c’est vrai elle s’appelle Anaïs.

Eva : je peux te poser une question ?

Moi : oui je t’écoute grand frère

Eva : c’est vrai ce que ta mère est toujours en vie ?

Moi : oui c’est vrai sauf que personne ne sait où elle est.

Eva : mais comment l’as-tu appris on la croyait tous morte.

Moi : oui c’est vrai grand père me l’a dit avant de mourir et papa me l’a confirmé

Eva : je suis vraiment désolé pour toi.

 

Francine : tonton Ed ta chambre est prête.

Je vois que vous avez des choses à dire moi je vais me coucher je suis très fatiguée.

Elle embrassa son mari et me donna une bise avant de s’éclipser.

 

Elle partit donc et nous reprîmes notre conversation

On en était où déjà

Ah oui voilà.

Evarius : comment vas-tu t’y prendre pour la retrouver.

Moi : grand-père m’a laissé des indices que je dois exploiter mais là je suis dans l’impasse car tout est dans son bureau à la maison. C’est justement ce que j’allais chercher quand grand-mère m’a interpellé. Tu connais la suite.

Evarius : ok je vois. Quoiqu’il en soit je verrai comment t’aider à récupérer.

On en parlera avec papa.

Moi : ok merci beaucoup pour ton soutien.

Eva : je t’en prie frérot c’est normal

Bon je vais dormir

Moi : humm vas-y cours à peine ta femme a quitté le salon qu’elle te manque déjà. En tout cas c’est toi qui a raison.

Il me sourit et me tapota l’épaule.

Eva : que veux-tu mon cher ?

Allez je te montre ta chambre avant d’y aller.

J’espère bien qu’elle te conviendra

Moi : humm toi aussi c’est quand même toi là ; grand architecte de son état.

 

On rigola ensemble avant de souhaiter bonne nuit.

J’ai eu une nuit très agitée j’ai finis par m’endormir vers 3h du matin.

Le lendemain matin à mon réveil Francine et Eva étaient déjà partie au boulot.

Francine avait fait le petit déjeuner et ils ont  laissé un mot pour moi.

On n’a pas voulu te réveiller. Fais comme chez toi ! les clés de la voiture sont à côté de la télé au cas où tu voudras sortir. On se voit le soir.

Je pris le petit déjeuner en réfléchissant à mon programme de la journée.

Vers 9h je décidai d’aller au siège de l’Entreprise à Sikècodji. Donc je pris la route.

A 9h30 j’y étais. Je connais la majorité des employés et cadres de la maison mère j’y venais très souvent avec grand père et j’ai déjà travaillé avec plusieurs d’entre eux.

J’y avais un bureau mais comme je n’étais pas souvent au pays c’est inutilisé.

Je saluai tous ceux que je croisais.

On a échangé des bonjours et des « mes condoléances » à ne point en finir.

Je suis monté au 3e là où se trouvait le bureau de grand père.

Sa secrétaire était là je l’ai salué

Moi : bonjour Kassirath comment allez-vous ?

Elle : bonjour Mr Edouardo je vais bien

Moi : je peux avoir les clés du bureau.

Elle : excusez-moi Monsieur mais j’ai reçu l’ordre de ne pas vous laisser entrer.

Moi : ah bon ? et qui a donné de telles ordres.

Elle : Mme AKUESSAN votre grand-mère

Moi : ok merci

 

J’étais hors de moi mais j’ai gardé mon calme. Ce n’est pas vrai quoi ? non seulement elle m’éjecte de la maison familiale mais elle met vraiment ses menaces à exécution.

 Ok advienne que pourra.

SECRETS DE FAMILLE