Ah l'amour !!!

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 03 : Ah l'amour 

QUELQUE PART A COTONOU

***Ingrid ADOUNSI**

AU TELEPHONE

Moi : je serai là d’ici peu

Lui : …

Moi : assurez-vous que tout se passe bien

Lui : …

Moi : d’accord à tout à l’heure. 

J’étais à l’instant en ligne avec l’un de mes assistants j’ai plusieurs magasins un peu partout dans la ville Je vends tout genre de tissu Bazin, des ensembles de sacs, de chaussures et des bijoux. Je suis une grossiste reconnue. Ah la vie! j’ai commencé le commerce à l’âge de 23ans juste après l’obtention de mon bac j’ai emboité le pas de ma mère qui avait emboité celui de sa mère. Elle avait pour habitude de dire que ‘’le commerce est dans notre sang’’ [rire]. Si je suis arrivée là c’est parce que j’ai bossé dure. Au début je n’étais qu’une simple petite vendeuse et peu à peu je progressais. Je faisais le marketing de mes produits dans les locaux administratifs grâce à l’aide d’une amie qui m’a trouvé des clients qui payaient très biens et c'était surtout ces femmes fonctionnaires riches. J’étais dans mon commerce quand j’ai rencontré Darius mon mari. Il est ingénieur financier, à l’époque, il travaillait pour une banque de la place. Moi je vivais dans un quartier pas trop chic et éloigné de la ville, il m’a fait une cour assidue jusqu'à ce que je n’accepte ses avances. Un jour il est venu tout droit se présenter à mes parents comme étant l’homme qui veut partager ma vie (rire). Trois ans après, j’étais madame ALAMBI. Ce qui a suscité la jalousie en plein cœur dans le quartier et ceci jusqu'à ce jour. Mon nom se suce dans les ‘’kongossa’’ tous les jours soit disant que je me suis mariée par ambitions, mes parents m’ont vendu pour de l’argent et quoi encore… moi je ne taille pas d’importance à tout cela, j’avance. Avec ma petite famille, nous menons une vie simple et tranquille. Donc les ragots couleront du pont. J’ai mon mari qui m’aime et mes deux enfants qui font ma joie de vivre. En parlant d’enfant même, deux jours déjà que je n’ai pas des nouvelles de ma fille en plus je l’appelle depuis et sa sonne dans le vide. Ou bien elle dort encore, cela ne m’étonnerais pas cette fille et le sommeil font un. Je me fais des soucis pour elle. Ma fille se comporte bizarrement ces temps ci, je vois que quelque chose ne va pas chez elle et elle ne veut rien me dire. 

Comme je le disais plus haut, j’ai beaucoup de magasins dans la ville et même en dehors de Cotonou et j’en ai installé un chez moi aussi. Donc je reste plus souvent à la maison vu que monsieur est très jaloux, même à son âge il ne veut pas que je m’éloigne trop [sourire]. J’ai des assistants dans chaque boutiques ils gèrent comme si c’était moi et j'ai pleinement confiance. 


***Plus tard dans la soirée***

Je relance à nouveau le numéro de Daphnée et elle décroche cette fois ci à la troisième sonnerie

Moi : Allô

Daphnée : Allô Mamou chérie comment te portes-tu pour moi ?

Moi : ha toi la fille ci je t’ai déjà refusé ton histoire de mamou la non ?je vais bien et toi ? J'ai essayé plusieurs fois de te joindre dans la journée.

Daph : Ça va j'étais en ville et le portable en mode silence

Moi : je vois mais la prochaine fois met le sur sonnerie je me suis inquiétée pour toi et passe dès que tu pourras à la maison on doit parler

Daph : D’accord. Je passerai demain.

Moi : D’accord ma chérie. Prends soin de toi. Bisous

Daph : Bisous mamou

Moi : oh mon DIEU cette fille est têtue 

Daph : je t’aime aussi

Moi :(rire) Quittes là …

Clik

Cette fille finira par me donner les cheveux blanc avant l’âge avec son histoire de mamou.


***Aldrich***

Après la danse, je l’ai soulevé et déposer sur le lit. Je me suis mise au dessus d’elle et j’ai commencé par parsemer son corps de bisous centimètre par centimètre. Arrivé au niveau de ses cuisses elle s’est totalement ouverte à moi, en me laissant la remplir de mes doigts. J’ai fait plier ses jambes en la pénétrant avec douceur les yeux dans les yeux. Une fois bien installé, je lui ai arraché un long baiser avant de me mettre à bouger en elle. Ses gémissements n’ont pas tarde à se faire entendre dans toute la pièce. Je l’ai retourné et mise en levrette puis j’ai reprit mes mouvements. J’ai marqué un temps d’arrêt, le temps pour moi de retrouver mes esprits. Puis je l’ai encore chargé, moi au dessus, elle en dessous, et vice versa. 

Moi : (le regardant droit dans les yeux) Tu me sens ?

Daph : (gémissant) Ouiiiiii

Moi : (accélérant le rythme) Comment tu me sens hein hein ?

Daph : (gémissant de plus belle) Biennnnn

Moi : (l’embrassant en ralentissant) Je m’arrête ?

Daph :(me mordant les lèvres) Nooon, c’est trop bon

Nous avons continué jusqu'à ce qu’elle n’atteigne l’extase. Je n’ai pas tardé à la rejoindre en émettant un grognement. Nous avons échangé un long baiser avant que je ne me roule sur le lit en la prenant dans mes bras pour notre séance câline. 

Elle s’est rendue dans la salle de bain. Elle est ressortie quelques minutes plus tard et je l’ai remplacé. Je l’ai trouvé allongé sur le lit. Je me suis collé à elle en l’embrassant

Moi:(la regardant) On passe la nuit ici.

Daph : (souriante) Je t’aime.

Moi : Je t’aime aussi

On n’a pas tardé à trouver le sommeil.

***Daphnée***

Quand j’ai ouvert les yeux, Aldr n’était plus dans le lit, il n'était nul part dans la pièce, je me suis  rendue dans la salle de bain, j’ai fait coulée l’eau dans la baignoire, j’avoue que le contact de l’eau sur ma peau me fait  énormément du bien, Aldr ne m’a pas du tout raté cette nuit [sourire]. 

Des bruits se faisaient entendre dans la chambre, Aldrich n’a pas tarder à faire son entré dans la salle de bain, il était tout nu devant moi

Moi : bonjour chéri 

Il me fixait tendrement, je lisais clairement son envie, son désir était intense, et son bijoux était bien dressé, il s’avançait lentement mais sûrement vers moi. En un geste, il était déjà dans la baignoire, nos lèvres se cherchèrent et finirent par se retrouver, nous nous embrassions avec toute la fougue qui nous habitait.

Aldr : (murmurant à mon oreille) comment tu peux me donner autant envie ?

Je cherchais encore ma réponse dans ma tête quand il se plaçait entre mes jambes, m’obligeant à croiser les pieds dans son dos. Il zappa les préliminaires et s’enfonça en moi, m’arrachant un cri qu’il étouffa en m’embrassant. Il bougeait lentement en moi, décuplant ainsi mon plaisir. Il a continué tout en accélérant ses coups de reins. Il n’y avait plus que mes gémissements qui se faisaient entendre dans la salle. Oh j’adore ce moment. Notre danse prit fin quelques minutes plus tard. Il m’avait vidé de mes forces. Nous avons fini pas prendre notre douche et nous apprêter.

Aldr : (me fixant) On descend, j’ai réservé une table pour nous

Moi : (me levant) D’accord

J’ai prit mon téléphone et nous sommes descendus. Nous avons petit déjeuner dans une bonne ambiance. Ensuite nous sommes remontés  dans notre suite se lover jusqu'à la tombé de la nuit avant de prendre départ pour la maison.   Une fois chez nous, j’ai laissé Aldrich dans le séjour et je suis rentrée dans la chambre, j'ai jeté mon corps sur le lit. Pour une surprise, c’était vraiment de taille, en sortant d’ici hier, j’étais loin d’imaginer que mon weekend serait aussi extraordinaire. Demain y’a boulot pour qui vous savez [clin d’œil].

A suivre...


Kixxxxxxxxxxxxx

Forcer le destin