All about me...
Ecrit par Farida IB
Khalil…
Moi (essayant de garder mon sang-froid) : tu plaisantes ? (haussant le ton) Tu n’es pas sérieux anh ? (hurlant) Vous n’avez pas pu me faire ça, non. Dis-moi qu’il n’a pas osé.
Je me mets à faire des cent pas dans la chambre tel un lion en cage, une fois de plus mon père cherche à me faire sortir de mes gongs.
Jemal (mon pote) : arrête de crier dans mes oreilles, je n’avais non plus le choix. Il m’a embarqué de force.
J’inspire d’abord profondément pour me calmer.
Moi : wallah que ma riposte sera très amère.
Jemal : et que comptes-tu faire ?
Moi : je trouverai bien d'ici quelques jours.
Jemal : je suis désolé bro, tu connais le Cheikh (monsieur mon père) il frappe comme un ouragan.
Moi : et tu oublies que moi, je suis un tsunami.
Jemal : hmmm, Khalil ne va pas faire de bêtises.
Moi : je dois raccrocher, préviens-moi quand vous quittez le penthouse.
Jemal : sans faute, à toute !
Click !
Je raccroche le cœur enragé. Une fois de plus le cheikh vient de cliquer sur la touche "dérangement" !!
Je finis de m’habiller et sors de mon appartement en claquant la porte. Dans le couloir, je croise ma mère qui sort de celui de ma sœur avec son visage d’ange. Je souris direct, je vous jure cette femme, c’est ma vie, la prunelle de mes yeux. Elle se prénomme Oum Koulsoum Ben Zayid née Khuwaylid, 49 ans, jordanienne d’origine. Mon père et elle se sont rencontrés ici à Abou Dhabi l’année qui a suivi son immigration forcée. En effet, elle a dû fuir la Jordanie après une séparation brutale entre son premier mari et elle pour des raisons tribales. Les choses d’avant quoi. En même temps, je n’aurai pas rêvé mieux comme mère. C’est la douceur incarnée en plus d’être d’une grande beauté, au moins là je reconnais les mérites de mon père, le daron a les vrais choix (rire). En plus d’être une femme noble, intelligente, vertueuse et résolue, elle fait actuellement partie du conglomérat des plus riches commerçantes de la capitale. Le seul défaut que je lui trouve, c’est sa soumission indéfectible à son tyran de mari, une soumission style esclavage selon moi. Elle est capable de couper sa respiration si jamais il le lui demande.
Rien qu’à voir le magnifique bleu azur de ses grands yeux, je me calme un tantinet et lorsqu’elle entame la conversation, sa voix me désarme sur-le-champ.
Maman arquant le sourcil : que se passe-t-il encore ?
Maman : si ce n’est ton mari !! Il a eu l’amabilité d’annuler la fête que j’ai dépensé une fortune à préparer.
Maman : je vois, je me doutais bien de ta réaction. J’ai essayé de le raisonner, mais tu connais ton père.
Moi (sourire moqueur) : toi raisonner le cheikh ?
Maman sérieuse : Na’am (oui) et même que j’ai été très convaincante.
Là, je ris franchement.
Moi : merci Oumi, je vais tout de même m’en occuper personnellement, parce qu'à ce qu'il paraît tes arguments n'ont pas eu d'effet sur papa.
Maman (ton doucereux) : Khalil, je ne veux pas de dispute entre ton père et toi.
Et lorsqu’elle prend ce ton, impossible de lui résister.
Moi (me passant la main sur la tête) : je veux juste essayer de lui faire changer d’avis.
Maman (me caressant la joue) : reconnais que tu y es allé un peu fort cette fois, qu’est-ce qui t’a pris de saisir toute la journée rien que pour ça ?
Moi : maman, je fête mes 30 ans, tu te rends compte ? Les trois décennies de Khalil sur terre, ça se fête dignement et avec de la manière s’il te plaît.
Elle rigole.
Maman : un dîner en petit comité aurait fait l’affaire.
Moi : tu ne peux pas comprendre. Bon, j'y vais. Il faut que je passe rapidement au bureau, je réglerai cette histoire plus tard.
Maman soupirant dépitée : fiston, je t’en prie, ne va pas provoquer un scandale avec ton père.
Moi (bisou sur sa tempe) : t’inquiètes ma femme.
Maman : ne rentre pas trop tard, je fais du Mansaf (met national jordanien) ce soir pour le dîner.
Moi (me léchant les lèvres) : pour rien au monde, je ne raterai ça.
Elle me fait un large sourire auquel je réponds avant de prendre la direction des escaliers. Quelques minutes plus tard, je quitte la résidence que je partage avec eux à Masdar (ville) pour mon agence, j’ai rendez-vous avec un célébrissime acteur émirati pour la couverture de son nouveau film.
En fait, je suis Khalil Samir Ben Zayid, 30 ans dans quelques jours. Je suis né à Abou Dhabi, émirati de père, mais j’ai passé le clair de ma vie à l’étranger. Je suis rentré il y a deux ans de cela pour ouvrir mon agence de management artistique et la promotion de spectacles qui marche plutôt bien. Je suis à la fois dans les arts plastiques, l’audiovisuel, le cinéma, la mode, les spectacles vivants, Sport et loisirs et parfois je fais aussi dans les start-ups tout comme l’immobilier.
Le concierge me débarrasse de la clé de ma voiture une fois devant le building abritant mes bureaux. Je pénètre le showroom et fonce directement dans mon bureau situé à dix étages plus haut en faisant un signe de main à mon assistante au passage. C’est le seul bureau sur cet étage, je n’aime pas trop les mauvaises surprises. Dès que j’y entre, je tombe sur une fine silhouette que je reconnaîtrais parmi milles. Elle m’attendait sagement assise sur la table du bureau juste en face de mon siège.
Moi : Shamma ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Elle se tourne à demi et me fait un sourire accrocheur.
Shamma : salam Aleik Khalil, et bah, je suis de passage à Abou Dhabi et je viens chercher le cadeau que tu m’as promis. Même si mon anniversaire, c’était il y a trois mois.
Moi : massalam ma belle, of course ! Fallait me prévenir de ton passage, j’allais nous organiser un petit truc.
Je contourne le bureau et prends le temps de m’asseoir avant de me pencher pour lui faire la bise. Elle vire vers la droite et fond sur mes lèvres pour un baiser d’abord lent qui prend ensuite une autre tournure, on dirait bien que j’ai manqué à la demoiselle lol. À force, ça devenait tellement chaud que je me suis retrouvé la tête enfouie entre ses jambes. La coquine a oublié d’enfiler un sous-vêtement sous sa robe, du moins elle n’en a pas sur elle à cet instant précis. Vous voulez comprendre ? Bof ! Shamma, c’est l’une de mes mannequins dont j’ai géré la carrière durant des mois avant qu’elle ne décolle vraiment dans le domaine. Actuellement, elle bosse pour une agence en Écosse où elle s’est définitivement installée et de temps en temps lorsqu’elle est de passage en ville elle vient me remercier. Enfin, You know what it is !!
Tout doucement, mes doigts s'approchent de son antre pour aller chercher le petit bouton charnu, puis je la sens frémir. En quelques petits glissements, un doigt se perd un peu plus bas pour aller chercher un peu d'humidité dans sa cavité brûlante et sa respiration s’accélère. Ensuite, le doigt fut subtilement remplacé par ma langue qui lape lape et là, tel un vibromasseur elle vibre dans tous les sens. Sans pour autant cesser ma besogne, je lui caresse les parois intimes et lorsque je roule ma langue sur son bouton que je pince pour finir, c’est l’explosion totale dans un grognement des plus assourdissant.
Moi (relevant ma tête) : est-ce que tu sais que les vitres de mon bureau ne sont pas insonorisées ?
Shamma sourire béat : tu as un don pour ça mon chéri (je souris.) je ne fais que penser à tes prouesses lorsque ce Russe me fait l’amour.
Moi : dommage que tu habites aussi loin alors.
Je lui tends un mouchoir avec lequel elle se nettoie.
Moi : ça, c’était le premier cadeau, le second est un peu plus en nature.
Shamma : j’ai hâte de voir ce que c’est.
Je roule ma chaise un peu vers un coin du bureau et me tourne face à la bibliothèque. J’ouvre la petite armoire du milieu et me perds d’abord entre les innombrables paquets. C’est ici que je stocke les cadeaux de toutes mes conquêtes, c’est comme ça que je gère leurs histoires de cadeaux d’anniversaire et de saint valentin qui soit dit en passant arrive à grand pas. Il faut dire que j’ai tout un harem à travers les sept Emirates, enfin, c’est plus des plans culs. Le mariage, l’engagement et tout, ça n’a jamais vraiment été mon truc. Par contre, j’ai toujours aimé la compagnie des filles avec qui j’aime jouer le joli cœur par moment. L’amour je m’y suis frotté quelques fois, mais ça n'a aboutit à rien. Deux minutes de fouilles de plus et je retrouve enfin le paquet cadeau sur lequel est inscrit son prénom. Elle le prend et se met à l’agiter.
Shamma : qu’est-ce que c’est ?
Moi : tu le sauras aussitôt que tu l’ouvriras.
Shamma (mettant le paquet dans son sac) : merci Bad. À mon tour de t’offrir un cadeau, mais il sera un peu plus oral.
Elle le dit en glissant de son siège avant de se mettre rampe sous la table du bureau jusqu’à atteindre mon entrejambe. Aussitôt, elle ouvre la braguette de mon pantalon et sort mon élément.
Moi (pas tout à fait d’accord) : Sham, j’ai un rendez-vous toute à l’heure. On remet ça dans la soirée si tu veux.
Shamma (pressant le bout de ma pine) : mon avion décolle dans une heure, nous avons juste fait une escale ici.
Je vais dans un long râle lorsqu’elle l’avale de tout son long, c’est ce moment que choisis mon père pour débarquer dans le bureau suivi de Jemal. Il prend sa mine la plus sévère et un ton impératif sitôt la porte franchie.
Papa : Khalil Samir Ben Zayid !!!
Le cheikh qui se déplace lui-même jusqu’à mon bureau, là c'est sérieux !!
Moi (la voix inaudible) : surtout, ne te montre pas, c'est mon père.
Ce n’est pas ce qui la découragerait.
Papa (planté au beau milieu de la pièce) : je peux savoir qui est le géniteur entre toi et moi ?
Moi : papa…
Papa (me coupant net) : je veux savoir parce qu’à chaque fois, tu te sens obligé de me défier. Qu’est-ce que je t’ai dit à propos de tes fêtes à non-sens ?
Moi : papa…
Papa (m’interrompant une fois de plus) : tu décrètes la journée du 10 fériée parce que c'est toi le nouveau chef de la ville ? Tu te prends pour qui en fin de compte ? Il y a ton poster avec ta vilaine tronche partout dans la ville, tu bloques mon penthouse pour cette ridicule fête et tout ça sans prendre la peine de me demander la permission. (élevant le ton) Dis moi ce que cela te rapporte de traîner mon nom dans la boue, 30 ans Khalil, 30 fichues années et tout ce que tu sais faire le mieux c'est de me tourmenter. Tu te rends compte que c'est toi l'aîné et que tu es censé être un exemple pour tes frères ? Mais qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter ça ?
Tout de suite les gros mots.
Moi entre mes dents : c’est bon papa. De toute façon tu as déjà ruiné mes plans. C'est ton penthouse le problème ? Et bien j'irai voir ailleurs ! Les posteurs c'est le cadeau d'un client, je n'ai rien à voir avec ça.
Il jette un coup d’œil sévère à Jemal qui pouffe de rire avant de me fixer à nouveau.
Papa posément : ton objectif, c’est de me pousser à bout, c’est ça ? Réorganise ta fête, dans le plus petit souk (marché) d’Abou Dhabi que ce soit, ou même de tous les Émirats et tu sauras qui a mis le sel dans l’eau de mer !! Imbécile heureux !!
Il se retourne et s’en va sans plus rien ajouter, Jemal me fait un clin d’œil avant que la porte ne se referme derrière lui. Au même moment, Shamma s’applique tellement bien autour de mon membre que je me laisse aller. Elle avale toute ma semence avant de relever sa tête vers moi.
Shamma : eh beuh ton père, c’est un chic type.
Moi : sans commentaire !!
C’est une fois qu’elle débarrasse le plancher que je rumine les paroles de mon père dans ma tête.
Vous venez de faire connaissance avec le Cheikh Al-Amine Ben Zayid, 55 ans, mon merveilleux papa. Il est vrai que nos relations père-fils sont assez complexes depuis que je suis enfant, mais il n’en demeure pas moins un bon mari et un bon père de famille. Avec son cabinet d’architecture et Design qui a fait ses preuves au niveau des plus luxueux buildings et hôtels du Moyen-Orient et des Etats Unis à l’instar d’autres activités, il nous a assuré à mes frères et moi une très bonne qualité de vie. En outre, il est comme la majorité des hommes de ce pays, autoritaire et fort exigeant envers son entourage d’autant plus qu’il a succédé à son père à la tête de la tribu des Bani Yas. En dehors de cet aspect, c’est un bel homme, très grand, un peu plus d’1 m 90 à la peau mat avec sa moustache et sa longue et volumineuse barbe. C’est de lui que nous tenons plus, si je veux être plus honnête, je suis sa copie identique avec un supplément des yeux bleus azur de maman. D’aucun affirme que c’est ce qui fait de nous chien et chat, nous ne sommes jamais sur le même diapason. D'habitude, j’ai un tour dans ma valise pour me tenir loin de son champ de vision.
En réalité, j’ai refusé l’autorité qu’il nous impose depuis le bas âge et même qu'à 13 ans, il à dû m’envoyer en affectation disciplinaire en Suisse où j’ai parcouru presque tous les internats du pays pour corriger le tir. Sauf que cela n’a fait qu’accentuer mon caractère rebelle. À cela, s’ajoute mon orientation professionnelle qu’il a du mal à digérer. Il aurait voulu que j’assure sa relève, mais rien que pour le marquer, j’ai choisi les relations publiques quoi que j’aie fini par aimer exercer ce métier.
A contrario, mon frère cadet, Ussama (26 ans) et de Cheikha Yumna notre benjamine (22 ans) font sa fierté malgré qu’ils aient chacun choisi leur propre voix. Mon frère, est Ingénieur pétrolier de son Etat. Vous le verrez sûrement dans des documentaires sur les bouquets Arabia, présenté comme l’un des jeunes les plus influents des Emirates Arabe Unis. Quant à Yumna, elle est plus qu’un diamant rose aux yeux de nos parents. Actuellement, elle poursuit son cursus en transition de physiothérapie à Utica (USA). Il faut dire que je suis pour la plupart du temps le seul à faire monter la tension de notre père. On dit souvent que les aînés sont les plus sages, bof, il y a longtemps que ma famille s’est faite la raison que je suis l’exception qui confirme la règle (rire).
Ma journée finit très vite entre deux rendez-vous. À 17 h, je rejoins mes potes, Salim et Jemal dans le club de l’hôtel du père de ce dernier. C’est notre rituel depuis que nous sommes tous rentrés au pays. Alors qu’on attend nos commandes, Jemal raconte la visite de mon père à Salim.
Salim : nannnnnn !!!
Jemal : je te jure, elle lui faisait une petite gâterie tranquille pendant que le cheikh faisait son discours. La chance qu’il était en colère plus que la moyenne.
Moi : en même temps, c’est grâce à elle que ce n’est pas partie en couilles comme d’habitude. Une sans vergogne cette fille.
Jemal : c’était qui ? Sitha ? (non de la tête) Arancha ? Jemila ? Fatema ?…
Moi : rhooo arrête, c'est bon. C'est Shamma.
Jemal : elle c’est qui encore ?
Salim : la mannequin !
Moi : exactement !
Jemal : elle n’était pas au pôle Nord ou quelque chose comme ça ?
Moi roulant des yeux : Écosse ! Elle était de passage.
Jemal : il me faut une comme ça, le frère. Elle avait un de ses postérieures qui guérit l'alzheimer. Il faut que tu me donnes ton secret.
Salim : Singh, tu as deux petites amies !!
Jemal (caressant sa barbe) : elles s’entendent trop bien, il leur faut de la concurrence.
Nous : lol.
Moi : toujours égale à toi-même n’est-ce pas ?
Jemal (sourire en coin) : j’ai quand même un bon moniteur.
Salim (revenant sur le sujet de départ) : donc la fête est annulée pour de bon ?
Moi : nan, je n’ai pas encore dit mon dernier mot.
Je tape dans la main que Jemal a montée.
Jemal : je suis ton homme, juste ne m’implique pas lorsque ça va péter. Il ne faut pas griller ma carte auprès du cheikh, pour lui, je suis trop un saint.
Moi : lol un vrai lâcheur !!
Jemal : et fier !!
Jemal, c’est en quelque sorte mon faux jumeau. Son père est un ami de longue date du mien donc nos familles se sont toujours côtoyées. Nous sommes nés et avons grandi ensemble, c'est mon partenaire de crime avec qui j'ai fait les quatre cent coups d'Abou Dhabi jusqu'en Californie. Nous avons étudié presque dans les mêmes écoles et avons atterrit tous les deux à l’Université d’Ankert (Californie) pour nos études supérieures. C’est là-bas que nous avons rencontré Salim ″le sage″, il était au préalable notre faire-valoir alors qu’il est notre aîné d’un an. C’est lui qui se tapait nos devoirs et parfois passait les examens à notre place et c’est aussi à lui que s’adressaient toutes les filles qui s’intéressaient à nous. Ça, c’était avant qu’on ne devienne très pote, ensuite nous avons découvert qu’il est le fils de l’émir le plus influent des Émiratis, un idole à nos pères. Il vient d’inventer un logiciel capable de localiser en temps réel les avions en détresse que presque toutes les compagnies aériennes veulent s’arracher. Jemal lui travaille pour mon père, il a toujours été un fanatique de la conception architecturale.
Ce sont eux mes hommes sûrs avec qui je forme un trio redoutable. Nous nous sommes fait une réputation de séducteur dans la ville. Le truc, c’est que nous sommes tous les trois classés beau gosse, grands, sveltes et swag avec un sex-appeal palpant. Du coup, nous attirons les filles comme les abeilles sont attirées par le nectar. En revanche, Salim n’est pas du genre homme à femmes donc il s’est contenté de sa petite amie du lycée qu’il vient d’ailleurs d’épouser.
Je rentre à la maison deux heures plus tard où j’ai préféré dîner dans mon appart, encore heureux qu’avec mon père nous ne partageons que le même immeuble. C'est au moment du coucher que je décide de faire une vidéo conférence avec mes petits. Les notifications pleuvent depuis ce matin avec Yumna qui veut connaître le fin mot de l’histoire.
Yumna (dès qu’elle apparaît sur l’écran) : enfin ! J’ai attendu toute la journée pour ça.
Ussama : lol tu n’as rien d’autre à faire ?
Moi (la fixant les sourcils froncés) : qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu veux casser mon téléphone ?
Yumna (balayant l’air de la main) : je m’ennuis, c’est ma journée off donc il me fallait un sujet croustillant pour tuer le temps.
Moi : il n’y a rien de particulier petite, va apprendre tes leçons !
Yumna faisant la moue : je ne fais que ça, c’est lassant à la fin.
Ussama : en même temps, c’est pour ça qu’on t’a envoyé là-bas, pour étudier.
Moi : vraiment !
Yumna : vous êtes déprimant des fois, quand c'est moi je vous raconte tout dans les moindres détails.
Ussama riant : en même temps personne ne te demande de le faire hein.
Yumna : rhoo Ussama tu gases !! Et puis où est-ce que tu te trouves ? Ça ce n'est pas le déco de ta chambre.
Ussama : quelque part !!
Yumna l'air agacée : vous faites trop de la rétention d'information, c'est pas cool.
Moi : lol tu ne vas pas pleurer pour si peu !!
Ussama versé : le beubeu de maman pleure krkrkrkr...
Yumna : tchuipp !!
Ussama : lol.
Yumna (mine de chien battu) : s’il te plaît big bro.
Je lève les yeux au ciel, elle ne lâche jamais cette fille ! Plus pointue qu'elle tu meurs.
Moi : le cheikh a mis le véto sur ma fête et ce matin…
Je me mets à lui raconter et c’est là qu’une idée fulgurante me passe par la tête. La fête aura lieu, ça, c’est certain. Je sais, je suis incorrigible !!