Amis

Ecrit par Yayira Bénédicte

Myriam Sékongo



Je suis actuellement au supermarché entrain de faire mes courses avant d’aller déposer la voiture de Meliane. J’espère vraiment qu’elle sait ce qu’elle fait parce que moi je ne la comprends pas, j’étais dans mes pensées quand je sentis qu’on tirait sur ma robe

- Tata Mimi ! l’une d’entre elle toute joueuse

- Mais qu’es-ce que vous faites ici ? demandais-je en voyant les jumelles de l’autre con là

- Nous somme là avec papa. Fit celle qui devait être Fiona

- Mais où est papa pour que vous soyez toute seules ici ?

- C’est Fiona qui à dit qu’elle voulait voir les corn flakes de plus près. Répondit fanny

- Et vous avez laissez papa où ?

- Dans l’autr… elle n’eu pas le temps de terminer sa phrase que j’entendis sa voix grave derrière nous

- Fanny ! Fiona qu’es-ce ce que vous faites là ?

- On voulait voir les corn flakes papa. Répondit Fiona

- Qu’est-ce que je vous ai dit en venant ici ?

- De ne pas nous éloignés de toi. Répondirent-elles toutes les deux en baissant la tête

- Et vous m’avez quand même désobé…

- C’est bon on a compris doucement avec les enfants ! y’a quoi ?dis-je en l’interrompant 

- Qui vous a sonné vous ? dit-il en me regardant méchamment

- Je ne suis pas une cloche alors je m’exprime quand et comme je veux !

- Et qui vous donne le droit de saper mon autorité devant mes enfants

- Je n’ai sapé en rien votre autorité j’ai juste dis que vous devriez arrêter de leurs crier là-dessus 

-   Vous avez déjà porté une grossesse ? vous avez des enfants ? donc fermez là

- Papa ! fit-elle en cœur

- Je suis certes stériles, je n’aurais certainement jamais d’enfants, je ne connaitrais peut-être pas cette joie là mais je sais qu’on ne cris pas sur des enfants pour si peu. Bonne journée

Je m’en allais après avoir embrassé les petites pendants qu’il était planté là comme un pic. Le faite de l’avoir dit à haute voix aujourd’hui ma fais quelque chose, depuis que je le sais c’est la première fois que je le dis à haute voix. Je n’en fais pas une fatalité, loin de là. C’est mon destin peut-être et je l’assume. Je finis de réglé mes achats et je sortis du supermarché, j’étais entrain de mettre mes affaires dans le coffre quand je l’entendis derrière moi

- Je suis désolé de vous avez parlé comme ça. Dit-elle les mains dans sa poche

- Ne vous en faite pas 

- Je suis juste un peu stresser aujourd’hui 

- Ne vous en faite pas j’ai dis. Dis-je en allant monter dans la voiture

- Euh… les filles voudraient que vous déjeuner avec nous ?

- Elles n’ont pas cour aujourd’hui ?

- C’est ferié

- Ah ok 

- Alors ?

- Je dois aller travailler et j’ai un tas de chose à faire

- Regarde là-bas. Dit-il en pointant son doigt en direction d’une voiture et je vis les filles regarder dans notre direction en croisant les bras

- Hummm, et on va où ?

- Chez Paul au plateau

- Je vous suis. Dis-je en montant dans la voiture

Je les suivis jusqu’au restaurant, c’est vrai que je trouve qu’il est un peu tôt pour déjeuner parce qu’il était juste 11h30 mais j’avais faim parce que je n’avais pas pris ma bouillie de mil et mes beignets chez ma vendeuse habituelle. Il gara et descendit avec les filles et j’en fis de même, elles vinrent prendre ma main de part et d’autre et on suivit leur père dans le resto. Un serveur nous installa sur une table pour quatre dans un coin assez reculer d’où on pouvait voir les entrées et les sorties, il nous apporta ensuite la menu et chacun commanda ce qu’il voulait même les filles

- Tata tu habites où ? demanda Fiona

- J’habite à Angré 

- Et tu fais quoi dans la vie ?

- Fiona ! interpella son père

- Non ne t’inquiète pas, ses questions ne me dérangent pas

- Je suis couturière

- Vraiment ? demanda Fanny visiblement intéressée

- Ouii, je couds les habits pour femme et enfants

- Tu pourrais nous faire des robes ? renchérit Fiona

- Les filles qu’es ce que je vous ai dis concernant le fait de demander

- Ça me dérange pas, on ira à l’atelier et je prendrais vos mesures si papa est d’accord bien sûre dis-je en le regardant

- Stp papa ! disent-elles en croisant les doigts et faisant les yeux de merlans frit

- C’est d’accord

- Youppieee. Fit-elles en sautillant 

- On est en public mesdemoiselles

- Excuser nous monsieur Delalie. Leur père et moi éclatons de rire

Le déjeuner se passa super bien entre les questions à en point fini des filles le regard bizarre de leur père on alla ensuite à mon atelier pour que je prenne les mesures des filles, j’avais déjà en tête tout ce que j’allais coudre pour elles. J’ai toujours voulu avoir des filles pour qu’elles soient mes modèles mais malheureusement... J’étais entrain de prendre les mesures quand il reçu un coup de fil et semblait embarrassé. 

- Un problème ? demandais-je vu qu’il tournait en rond

- Euh j’ai un rendez-vous très important dans 10 minutes, j’avais complètement oublié. Je ne pourrais pas aller déposer les filles avant d’y aller

- Elles peuvent rester le temps que vous revenez 

- Vraiment ?

- Oui ça ne me dérange pas et vous les filles ?

- On veut rester avec tata

- Merci. Il embrassa chacune avant de s’en aller au pas de course.

Elles passaient les reste de l’après midi à bien m’embêter, un moment j’ai cru qu’elle allait faire la sieste mais non elles étaient bien en forme  à courir partout. Je les emmenais prendre une glace plus tard avant qu’on ne retourne à l’atelier. C’est seulement vers 19h que leur père se ramena en se confondants en excuse

- Elles ont été sage ne t’inquiète pas

- Toi-même tu ne crois pas à ce mensonge di-il en souriant

- C’est vrai qu’elles sont très actives

- C’est rien de le dire. On va rentrer, merci encore

- Je vous en pris

- Et si on repartait sur de nouvelles bases ?

- Euh ok

- Daniel Delalie. Dit-il en tendant la main

- Myriam Sékongo. Dis-je en prenant la main qu’il me tendait

- Enchanté, on peut se tutoyer ? 

- Pourquoi pas ?

- Merci encore, ça vous dis de dîner avec nous ?

- Euh non, je dois aller déposer la voiture chez son propriétaire

- Ah, euh… je peux avoir votre numéro ? ce n’est pas pour vous daguez c’est juste au cas où les filles v…

- 05xxxxxxx. Dis-je en l’interrompant 

- Bonne soirée. Dit-il après avoir enregistrer le numéro

- A vo… à toi de même. Bisous mes princesses

- Bisous tata. 

Ils s’en allaient et je pris la voiture de Meliane en direction de chez elle.


Meliane Nakotey


Cela fait 2 semaines que Micha m’ignore, je passe toute mes nuits chez lui mais rien, il ne parle pas, il mange ma nourriture et c’est tout. Je sais pas ce qu’il fait ses temps ci mais il à l’air plutôt occupé et il ne va pas plus au bar, en deux semaines il y est allé qu’une fois. Je ne sais  plus quoi fais pour me fais pardonner de mon homme. J’ai même arrêté de conduire la voiture que m’a offerte Kassim, bon je la conduis pour aller au travail souvent non mais pas pour aller chez lui mais monsieur est toujours fâcher. 

- Le docteur va vous recevoir madame. Me dit l’infimière

Je suis venu prendre mes résultats, depuis quelque temps je ne me sens pas bien et hier je suis  venu faire un bilan de santé, je crois que c’est le stérilet qui a expiré, il est temps de l’enlever et d’en mettre un autre.

- Bonjour docteur. Dis-je en prenant place

- Comment tu vas Mel

- Super et toi ? 

- Ça va

- Alors ?

- Tu n’as rien de grave, tu es enceinte

- Pardon ? tu blagues ?

- Non voici les résultats, tu es enceinte de 7 semaines

- Nooon ce n’est pas possible !

- Si ça l’est, félicitation

Je ne répondis rien je pris mes résultats et je rentrais chez moi. Arriver à la maison je m’enfermais dans ma chambre et je me mis à tourné en rond dans ma chambre. Moi enceinte ? Il va croire que je veux le piégé ou un truc du genre, en plus je ne suis même pas prête à être mère, non je ne peux pas, faut que j’avorte. J’eu envie d’en parler avec Mimi elle voudra m’en dissuader, et si j’essaie d’en parlé avec Micha ?

Je m’apprêtais et j’allais chez lui ; il rentra très tard et me lança juste un bonsoir avant d se diriger vers la chambre

- Je peux te parler ? c’est important ! il m’observa et moment et vint s’asseoir en fasse de moi

- Pardonne moi stp babe, je ne supporte plus ton indifférence, je t’en supplie dis-je ne me mettent à genoux

-   Qu’es-ce que tu attends de cette relation Meliane ? tu honte de moi, tu ne me trouves pas digne de côtoyer ton entourage alors qu’es-ce que tu veux ?

- Ne dis pas ça stp, je… je tiens à toi et je veux vraiment être avec toi, je veux juste qu’on prenne notre temps

- Hummm

- Stp babe. Dis-je en risquant de poser ses lèvres sur les siennes mais il ne me repoussa pas comme je l’avais pensé mais il me bloqua dès que je commençais à déboutonner sa chemise

- Je suis épuiser, laisse moi prendre une douche d’abord. Dit-il en se levant

Je crois que ce n’est pas le moment de tout gâcher, on prend à peine nos marques et un enfant c’est une lourde responsabilité, je vais donc rien lui dis fais passer cette grossesse et fais plus attention pour ne pas en prendre une autre tant qu’on ne serra pas prêt. je rangeais un peu la cuisine avant de le rejoindre dans la chambre. Il me prit dans ses bras avant qu’on ne s’endorme paisiblement, ça m’avait tellement manqué. 

Le lendemain après le boulot j me rendit à la clinique voir mon gynéco

- Je veux avorter Rolland

- Quoi ? pourquoi ?

- Mon mec et moi ne sommes pas prêts maintenant

- Meliane tu y as bien réfléchis ?

- Oui

- Mel !

- Stp Rolland je suis une grande fille

- Ok. suis mois

Une infirmière m’apprêta et m’accompagna dans une autre salle. Je détournais le visage et il fit son travail. Ça faisait mal mais je ne pipais mot. J’attendis environ une heure avant de rentré chez moi, je m’arrêtais à la pharmacie acheter les médicaments qu’il m’avait prescrit. J’envoyais un texto à Micha lui expliquant que je ne pouvais pas passé ce soir parce que je ne me sentais pas bien. Il me rappela aussi tôt. J’essayais de le rassurer mais ça dernière phrase me fit me sentir mal

- Si tu es enceinte dis-moi pour que je m’apprête hein. Dit-il en riant

- …. Je ne suis p as quoi dis

- Je plaisante bb, je peux sentir ton cœur battre d’ici. Dit-il toujours en riant

- Hummmm

- Prends soin de toi, tu iras bosser demain ?

- Ce n’est pas sûre babe, mais je te tiendrais informé

- D’accord, Mel ?

- Oui babe

- Je t’aime. C’est la première fois qu’il le disait, et je ne su pas quoi répondre tant j’étais surprise

- Euh… je

- Je ne m’attends pas à ce que tu répondes, je voulais juste que tu le sache. Bonne nuit Amour

- Bonne nuit babe.

Je posais le portable sur ma poitrine, et si j’avais pris la mauvaise décision ?



Amour et critères