Après moi le deluge? 6
Ecrit par ngengeti
Apres moi, le déluge? 6
- Mais!... les leurs...
- oh!?
- Ils sont si...
Et bien d’autres remarques tronquées, du côté des adultes, ne pouvant dire à haute voix ou finir leur phrase, pour s'avouer et confronter l'évidence de la difference notoire entre les deux lots de dessins.
Le fait est que les dessins des enfants ont tous l'air d'être en noir et blanc vue de loin et très sobre ou sombre, en vue d'ensemble. Mais il est également evident qu'ils le sont parce que , en contraste, ceux des adultes sont tous très colorés.
Les adultes ayant analysé et intériorisé ou exprimé à haute voix pour les plus francs d'entre eux, le constat de leur confiscation des couleurs vives et du gaspillage de feuilles pour certains, ils sont pour la majeur partie conscients et tous embarrassée, honteux, ou irrités de leur action collective inconsciente.
A priori, leur choix etait sans intentions aucunes de nuire ou d'être gourmands et faire main basse sur les couleurs vives qui égayent leurs oeuvres.
Mais le resultat est là.
Bien visible par les deux differentes générations se faisant face...
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Le thème de L'expérience était comme cela a dû etre compris dès à present, en rapport avec l'utilisation saine et équitable des ressources, y compris des richesses naturelles non renouvelables, à notre disposition et les conséquences que cela engendre dans le cas contraire.
Selon l'exemple ou l'analogie dont nous sommes témoins les faits sont simplifiée sur cette experience. Nous voyons comment notre manque de suite dans les idées, notre égoïsme volontaire ou non, nos visions restreintes du monde et de ses bénéficiaires nous empêche de voir plus loin que le bout de notre nez.
Nous nous comportons dans nos actes et nos vies, comme s'il n' y a pas de lendemain et que nous n'avions pas de generation après nous.
Nous nous justifions notre complaisance. Nos courtes visions et nos actions toutes aussi irréfléchies et illogiques, en pensant que la terre nous appartient et non que nous lui appartenons et n'en sont que des résidents temporaires, de passage.
Nous préférons le paraitre à L'être.
Nous préférerons le paraître confortable à être authentique. L'être n'a pas de valeur.
Et chaque jour, nous nous enfoncons plus profondément dans ce deni collectif. Imaginant que quelqu'un d'autre fera le nécessaire pour arranger les choses que nous detruisons toujours de plus en plus.
Ngengeti