~ AT Chapitre 33 ~
Ecrit par Nobody
Du côté d'Amal
Il ne savait pas que la mention du nom de Máel lui ferait un effet pareil. Mais clairement il se fichait de ses états d'âme. Elle pouvait bien tomber a terre la qu'il insisterait pour avoir des réponses a ses questions.
Il la regarda se décomposer et passer une main incertaine dans ses mèches.
Il y avait quelque chose en dessous ! C'était sûr et certain !
- Voyons Nadia ou peu importe comment tu t'appelles, tu as perdu ta sale langue ?
- Regarde Amal si tu veux parler avec moi tu le fais poliment ou tu t'abstiendras. Je ne suis pas une ordure comme tu le crois. Et oui mon prénom c'est Nadia. A présent si tu veux une réponse a ta question,tu te reprends et tu parles mieux,dans le cas contraire je serai dans le malheur de m'en aller et cela restera un mystère pour toi.
Amal haussa les sourcils. Cette fille avait une sale bouche malgré son physique alléchant. Il devait reconnaître qu'elle avait tout ce qu'il fallait là où il le fallait.
C'était une belle jeune femme,une très très belle jeune femme. C'était tout a fait son genre mais son sal caractère le rebutait. Il avait horreur de tout ce qu'elle incarnait.
- Si ça peut te faire plaisir. Nadia qui est Máel pour toi ? Ou mieux, Máel et toi vous vous connaissez ?
- Je n'ai qu'une seule réponse à tes deux questions.
Elle prit un temps de pause,porta son verre a sa bouche qu'elle vida d'une traite puis se leva
- Cela ne te regarde absolument pas Amal fit-elle en tournant les talons sans demander son reste
Amal qui ne s'attendait pas du tout a ce revirement de situation avait gardé les yeux sur la place qu'occupait encore la fille y avait de cela quelques secondes.
Salope ! C'était une sacré salope. Elle l'avait eu.
Il la suivit du regard un instant et vit qu'elle saluait ses "amis" avant de prendre la porte de la sortie.
Il finirait bien' par le savoir. Par elle ou par Máel, sa curiosité avait été piquée et il se devait de la satisfaire.
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- Te voilà enfin. Je peux savoir où tu étais passé ?
Amal referma la porte derrière lui et marcha vers son bureau sans daigner répondre.
Il serrait les poings de colère en le voyant vautré sur son siège devant son ordinateur mais prit sur lui pour ne pas faire de scène. Ce serait lui donné satisfaction.
Alors il afficha un faux sourire et prit la parole.
- Je peux savoir ce que tu fais dans mon bureau Yacine ?
Il ne lui répondit pas rapidement bien au contraire, il prit tout son temps pour se tourner et se retourner dans le siège appartenant a son frère.
Juste en voyant ce geste Amal savait qu'il n'allait pas tardé a perdre patience. Grand frère ou pas,il n'allait plus répondre de rien
- Je ne sais pas trop Amal,je me suis retrouvé ici par un coup de magie, voilà.
Amal se mordit l'intérieur de la joue pour empêcher les remarques cinglantes qui étaient juste au bord de ses lèvres,de s'échapper. Il se contenta de jouer le jeu mais il lui tardait d'en finir et qu'il dégage de son bureau. Il avait du travail' a faire la et cela ne se ferait pas tout seul.
- Comme c'est étrange Yacine mais bon je comprends,ce sont des choses qui arrivent. Maintenant si tu veux bien m'excuser je dois reprendre service la.
- Oh mais pourquoi si vite petit frère ? Tu n'as pas envie de passer du temps avec ton grand frère adoré ? Et si on sortait histoire de se faire une journée entre couilles. Tu en dis quoi ?
- J'en dis que dans tes rêves les plus sombres, je préfère me faire mordre par une vipère que de partager un moment avec toi,un moment convivial en plus.
- Je te savais rancunier mais pas a ce point Amal. C'est quoi ? La pression' n'est toujours pas redescendue ? Cela fait quand même quatre ans déjà, laissons le passé là où il est et allons de l'avant.
- Écoute Yacine tu peux tout te permettre mais je serai toi je ne m'hasarderais même pas sur se sujet. Sinon je te jure que je ne répondrai plus de rien.
- Tu penses faire peur a qui comme ça ? Si j'ai pu vaincre plus coriace que toi ce n'est clairement pas Amal mon petit qui va me faire peur. Tu continues de sucer ton pouce et tu veux me parler. Redescends tout de suite je ne suis pas ton égal moi je te le dis.
Il avait raison ! Ce n'était pas son égal et de très loin. Son père lui disait toujours qu'importait ce que pouvait lui faire son frère, il lui devait un respect sans norme. Mais Amal avait certaines limites qu'il ne devait pas franchir mais Yacine ne semblait pas du même avis.
Combien de fois en étaient-ils arrivés aux mains tous les deux ? Bon nombre de fois. Yacine quand il frappait il frappait avec toute la haine du monde,il frappait aveuglement. Tant qu'il faisait mal a son adversaire lui était bien.
Ils s'étaient tellement battus un jour qu'Amal s'était retrouvé a l'hôpital. Yacine aussi était bien amoché mais pas au point de faire un tour a l'hôpital.
Depuis ce jour, Amal nourrissait encore plus une haine contre lui. Il savait qu'il allait lui rendre la monnaie de sa pièce, il allait l'envoyer a l'hôpital a son tour. Mais l'occasion ne s'en était jamais présentée.
Même il y'a quatre ans quand il avait commis l'irréparable, Amal n'avait pas eu la force de se battre avec lui tant il était accablé par la douleur et la culpabilité.
Mais il lui avait juré de se venger et il allait le faire. Que cela lui prenne un an,deux ou encore dix,il allait se venger. Pour lui,pour eux.
- Et si on allait le prendre ce verre qu'on en parle plus ? demanda Amal en faisant un geste en direction de la porte
- Tu es revenu a de meilleurs sentiments ? rétorqua-t-il en arquant un sourcil,souspicieux
- Tu veux le prendre ce putain de verre oui ou merde ?
- Eh vas-y pas besoin d'être vulgaire. Allons-y, mais c'est toi qui régale je te préviens.
Amal ne lui répondit pas et prit le chemin' de la sortie en premier.
Il passa la porte et la referma derrière lui. Il prit rapidement ses clés et ferma la porte a clé, Yacine encore a l'intérieur.
Il ignora royalement les coups répétitifs que Yacine faisait derrière la porte et s'en alla. Mais avant de descendre il s'adressa aux employés qui travaillaient a cet étage.
- La première personne qui ouvre cette porte, je vous promets que je m'occuperai personnellement de son cas. Madame Véronique, vous serez mes yeux,personne je dis bien personne ne doit ouvrir cette porte.
Et sur ces derniers mots il se retira dans l'ascenseur alors que les employés semblaient désemparés.
Madame Véronique c'était une femme très très stricte. Elle arrivait même a lui faire peur quelques fois. Il savait que la situation était entre de bonnes mains.
Il allait passé sa nuit la. C'était une petite vengeance pour son propre plaisir a lui même.
Il descendit puis s'engouffra dans sa voiture avant de démarrer direction la maison de sa mère où attendaient les trois femmes de la maison',sa mère Charlene et sa fiancée, sa fiancée plus pour très longtemps a ce rythme.
Il ne savait même pas ce que Charlene était venue chercher la. Si elle avait l'habitude de rester dormir chez eux c'était uniquement au moment où ils étaient encore ensemble. Elles savaient que sa mère et Charlene préparaient quelque chose. Mais il n'était pas en mesure de déterminer quoi.
Un moment plus tard il arriva a la villa et confia sa voiture a Éric, un des meilleurs chauffeurs et fidèle serviteur de la famille.
Quand il passa la porte et découvrit sa fiancée Nadia qui l'attendait avec ses bagages pas loin,il su que sa journée était loin d'être terminée.
Du côté de Nadia
Cet homme était le culot incarné ! Pour qui se prenait-il pour la prendre de haut de cette façon ? Elle qui pensait qu'il était différent de sa mère et son frère,faut croire qu'ils étaient exactement pareil. Une belle famille de crétin !
Certes elle était reconnaissante de ce qu'il avait fait avec l'aide de sa fiancée pour la faire sortir mais il y avait des limites.
Elle allait travailler et lui retourner son argent. Les 5000€ qu'elle avait retiré de son compte lui serait retourné qu'il le veuille ou pas.
Elle rentra chez son ami puis déposa les clés sur la table basse.
Elle retirait son manteau quand elle se rendit compte que la lumière était allumée. C'était très bizarre puisqu'elles n'avaient pas allumées de lumière en partant,en plus il faisait jour au moment où elles sortaient.
Elle regarda lentement aux alentours et ne vit rien d'alarmant. Elle haussa les épaules en comprenant qu'elles n'avaient sûrement pas fait attention et qu'elles avaient dû toucher l'interrupteur sans faire exprès.
Elle pénétra dans le salon et immédiatement porta sa main a son coeur.
Ce n'était pas l'état de la maison' qui était sans dessous dessus et la table basse brisée qui la mettait dans ses états la, c'était surtout l'homme qui était assis sur un des fauteuil, une cigarette en main.
Il ne l'avait pas encore vu alors Nadia se retira lentement dans un coin sombre où il ne pouvait pas la voir. Elle prit son téléphone et composa le numéro de Karim. Elle eut juste le temps de lancer l'appel qu'une voix résonna dans la pièce d'à côté.
- Ne crois pas que je ne t'ai pas vu fit la voix de manière très glaciale. Reviens tout de suite sinon je serai obligé de venir te chercher et dans ce cas je te ferai très mal.
Il n'était pas question qu'elle retourne dans la pièce. Il était très menaçant et elle ne voulait pas être retrouvée morte.
Karim avait décroché alors elle porta son téléphone a son oreille et se précipita vers la sortie.
- Allô Karim viens a la maison', y'a quelqu'un réussit-elle a dire malgré sa voix tremblante
Elle tremblait tellement qu'elle ne réussit pas a insérer la clé dans la serrure qui tomba dans un bruit sourd.
- Quoi ? Calme toi et parle moi Nadia, qu'est-ce que tu dis ?
- Y'a un homme chez nous et...
Elle ne pu finir sa phrase qu'il était venu la prendre violemment par les cheveux. Dans le geste elle lâcha son téléphone et se tint les cheveux d'une main.
Il essaya de la trainer dans le salon mais Nadia se débattait comme un beau diable.
Elle ne faisait pas ça pour qu'il la lâche parce qu'elle savait déjà qu'elle n'avait aucune chance, elle se débattait afin d'atteindre son téléphone et de le garder avec elle. Karim qui avait eu la présence d'esprit de ne pas raccrocher,saurait exactement ce qui se passait et pourrait vite venir.
- Mais lâche moi tu me fais très mal.
- Tu m'as poussé a bout belle demoiselle. Alors reste tranquille ou je te viole. Maintenant tu vas arrêter de gigoter et on ira parler répondit-il d'une voix étouffée par la cigarette
Il la trainait et Nadia abandonna l'idée de prendre son téléphone. Tout ce qu'elle pouvait espérer maintenant, c'était que Karim ai assez entendu pour lui venir en aide.
Elle su qu'elle était dans le salon quand les débris de verre lui rentrait dans' la peau, a différents endroits. Elle poussa un hurlement a l'instar d'un animal blessé mais cela n'ebranla pas le moins du monde son attaquant.
Elle ne savait même pas qui il était,elle ne l'avait jamais vu de toute sa vie. Elle venait d'ailleurs d'arriver en Europe comment aurait-elle pu le connaître ?
Il la relâcha et retourna sur son siège en expirant une énorme fumée.
Nadia avait terriblement mal au crâne dû au fait qu'il lui avait tiré les cheveux et avait mal a différents endroits du corps a cause des bouts de verre qui étaient rentrés en elle.
- Alors on va parler vite fait avant que la cavalerie débarque. Tu diras a Shèri que moi on ne me douille pas,dis lui bien que quand je parle elle exécute sans rechigner. Dis lui s'il te plait que la prochaine fois qu'elle ne répondra pas présente a la base,que je serai la personne qui fera de sa vie un veritable enfer, tu as compris ?
Nadia ne lui répondit pas beaucoup trop occupée a essayer d'enlever les bouts de verre. Mais cela ne sembla pas plaire au type qui se leva et lui administra une énorme gifle.
Il la reprit par les cheveux et mit son visage directement dans les débris de verre comme quand on trempait la tête dans l'eau.
Nadia émit un autre cri en sentant les bouts de verre entrés en contact avec la chère tendre de son visage. Malgré la douleur elle serra fortement les yeux pour ne pas que le verre entre en contact avec son oeil.
Elle pleurait alors qu'il lui tapait la tête plusieurs fois par terre comme pour être sûr que les verres rentraient bien a l'intérieur. Il était en train de l'amocher et ne semblait même pas s'en soucier.
Après lui avoir donné un dernier coup mais cette fois au bas du dos il décida de la laisser. Sauf que c'était exactement là où elle avait été ouvert en prison. Cette plaie qui avait du mal a cicatricer venait de s'ouvrir ce qui arracha encore une fois un cri de douleur a Nadia.
Elle se tordait de douleur et par ce fait, tournait et se retournait entre les verres mais elle n'en avait plus rien a faire. La douleur qu'elle ressentait au dos dépassait tout ça la.
- Maintenant je suis certain que tu pourras bien lui passer le message. Rappelle toi de lui préciser que si elle ne fait pas ce que je lui ai dit,des innocents paieront a sa place. Et je commencerai par toi. Sur ce je te dis au revoir.
Et sur ces derniers mots il se retira effectivement.
Nadia resta a terre,encadrée de gauche a droite, de haut en bas par des débris de verre et elle ne pouvait rien faire pour se sortir de là au risque de se déchirer davantage. Elle se contenta de prier pour que Karim vienne rapidement.
Et c'est vingt minutes après qu'il se ramena, avec Shèri qui était paniquée.
Quand ils la virent,ils se précipitèrent vers elle et ce fut Karim qui osa la toucher alors que Shèri restait en retrait, le regard et la bouche grand ouverts.
- Nadia écoute on va t'amener a l'hôpital mais avant tu peux me dire qui a fait ça ?
Nadia avait encore assez de force pour parler alors elle prit la parole et leur dit exactement ce que le type lui avait dit en regardant Shèri dans les yeux. Celle-ci avait du mal a soutenir son regard alors elle comprit qu'elle savait exactement qui était la personne qui venait de l'attaquer.
A l'évidence Karim aussi puisqu'il se tourna vers elle en arquant un sourcil.
- Qui était-ce ? demanda Nadia d'une petite voix se sentant partir lentement
Elle sentit le regard hésitant de Karim et attendait patiemment qu'il se décide a prendre la parole. Mais contre tout attente ce fut Shèri qui répondit.
- C'est mon frère répondit-elle en soupirant
Et Nadia perdit connaissance.
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Bonne et heureuse année 2020 les gens, tous mes meilleur voeux. Je vous souhaite une longue vie durant laquelle vous évoluez avec aisance, durant laquelle vous obteniez tout ce que votre coeur désire sincèrement. Santé, succès,prospérité et la réussite dans tous vos projets.
Bisous