atomes crochus
Ecrit par QUEENEMMA
Daïa se trémoussait au rythme de la musique bruyante. Elle faisait face au miroir et y jeta un coup d’œil pour apercevoir Dominique. Il parlait à l’oreille d’une serveuse qui minaudait. Une petite pointe de jalousie titilla Daïa. Qu’est-ce qu’il lui trouvait à cette asperge ? pensa-t-elle.
Elle retourna donc son attention sur sa danse autant qu’elle pouvait. L’alcool qu’elle avait ingurgité se faisait ressentir et elle comptait en atténuer les effets au maximum. Ça commençait déjà à aller.
La musique était rythmée par un tempo beaucoup plus langoureux. Elle ne connaissait pas l’auteur mais elle adorait l’air. Ça l’apaisait. Elle ferma les yeux et se mit alors à se déhancher au rythme de la musique, et se laissa emporter.
Dominique rongeait son frein. Il se demandait si cette idée de week-end détente pour deux personnes blessées du cœur n’était pas une grosse erreur. Daïa et lui étaient amis depuis si longtemps. Ils s’étaient beaucoup aidés mutuellement à surmonter leurs récentes déconvenues amoureuses. Depuis bientôt cinq mois pour lui et sept pour elle qu’ils étaient célibataires, ils passaient le plus clair de leur temps ensemble et ils avaient accueilli cette amitié avec bonheur.
Mais depuis un moment Dominique était troublé. Il était devenu accro à Daïa alors qu’il savait qu’elle le considérait comme un frère. Alors que lui …
Il jeta un coup d’œil en direction de la jeune femme et secoua la tête. La jeune femme était de plus en plus attirante à ses yeux et ce soir elle s’était habillée de manière si suggestive qu’il se demandait s’il serait aussi neutre qu’il s’était convaincu de l’être lorsqu’elle lui avait proposé ce weekend détente à Yamoussoukro. Son enthousiasme avait été contagieux et il avait dit oui. Il avait commencé à réviser sa position lorsque le même soir, il avait rêvé d’elle. Et quand il dit rêvé, il atténuait les choses. Le rêve avait été si érotique qu’il en avait honte, tellement honte. Depuis ce jour-là, la jeune femme avait eu un autre attrait à ses yeux. Il la voyait désormais en tant que femme, une très belle femme, une trop belle femme ce soir et il ne se sentait pas aussi sûr de son self contrôle légendaire. Et cette soirée n’était que la première. Il en restait deux encore. Dominique jura. Il espérait que Dieu serait avec lui sinon il ne répondait de rien.
Elle l’avait plusieurs fois invité à danser mais il avait dit avoir deux pieds gauches. Alors Il la regarda de nouveau danser. Waouh, ce qu’elle faisait était si … sensuelle. Son sang ne fit qu’un tour. Elle suivait la musique apparemment. Dominique la trouva si belle. Et apparemment pas lui seul puisque deux énergumènes se mirent à lui tourner autour.
Instinctivement Dominique se leva et se dirigea vers Daïa. Dès qu’il arriva à son niveau, il écarta doucement les deux sangsues, noua sa taille autour de Daïa et lui glissa un baiser dans le cou en disant, essentiellement pour les deux lascars : « je suis là mon bébé. ».
Daïa sursauta et reconnut Dominique. Elle se serra tout contre lui et se sentit vivement soulagée. Le baiser qu’il lui avait donné la faisait encore vibrer même si elle savait qu’il l’avait fait pour éloigner les deux hommes qui étaient autour d’elles.
Elle décida cependant de jouer le jeu. Elle se retourna, noua ses bras autour de Dominique et se colla à lui en coulant un regard dédaigneux aux hommes qui les regardait. La ruse de Dominique avait fait son effet. Tous les hommes qui s’étaient mis à tourner autour de Daïa s’évanouirent instantanément. Comme si le sort s’y mettait, le Disc -jockey balança immédiatement un zouk love comme pour inciter ce couple enlacé à danser.
Eh bien, j’ai eu chaud on dirait, dit la jeune femme
Sauvée par le gong, plaisanta l’homme. Il faut dire que tu as tout fait pour les attirer à toi aussi
Ah bon, et qu’est-ce que j’ai fait pour les attirer ?
En posant la question, Daïa plongea directement son regard dans celui de son cavalier. Elle voulait qu’il lise dans son âme ce soir, pour voir ce qu’elle avait envie qu’il voit ce soir. Ce soir elle avait envie qu’il la regarde, pas comme l’amie qu’il voulait protéger mais comme la femme qu’elle était et qui voulait être dans ses bras, même plus que dans ses bras. Daïa se demandait si c’était sa longue période d’abstinence ou bien l’alcool qui exacerbait ses envies sexuelles ce soir. Non, elle savait que son désir pour Dominique remontait à un peu plus loin. Elle s’était sentie attirée par lui depuis quelque temps et s’en voulait de cela alors qu’il pensait l’aider comme un ami et un frère. Mais ce soir, elle ne voulait pas être raisonnable. Elle voulait être dans les bras de Dominique ce soir. Elle sentit ses sens s’échauffer et se colla encore plus à son partenaire. Et constata que celui était étrangement raide et était toujours immobile pendant sa rêverie.
Elle l’interrogea du regard pour avoir une réponse à sa question précédente et il lui sourit en éludant la question. Lui révéler que sa dernière danse était un spectacle terriblement envoutant serait révélé carrément les idées érotiques qui avaient envahi son esprit quand il l’avait vu danser. Il voulut s’écarter d’elle et repartir au salon qu’il avait réservé mais Daïa le retint.
Allez Dom, tu vas ne pas aller t’asseoir, fais-moi danser s’il te plait
Daïa, tu sais bien que je danse comme un éléphant !
Tout le monde sait Zouker Dominique et puis tu vas me laisser seule encore sur la piste alors que les autres pensent que tu es venue marquer ton territoire …. Imagine combien vont rappliquer si tu laisses seule ‘’ ton bébé’’.
Dominique éclata de rire et accepta l’invitation de son amie. Il se demandait cependant dans quel pétrin il était en train de se fourrer. Daïa prit les mains de l’homme qu’elle noua autour de sa taille puis plaça les siennes autour du cou de Dominique. Puis elle le guida au rythme de la musique. Il dansait beaucoup mieux qu’il ne le proclamait en fait. Elle lui en fit la remarque et il lui répondit qu’elle était un bon professeur .la jeune femme éclata de rire. Il restait ainsi collé l’un à l’autre durant plusieurs minutes.
La jeune femme se sentait bien dans les bras de Dominique. Il était grand et bien bâti. Le tee-shirt qu’il portait mettait en valeur ses bras musclés. Et il sentait tellement bon. Elle ferma les yeux et huma son parfum. Si seulement il pouvait l’embrasser, si seulement il pouvait la toucher, la caresser, la …. Sans s’en rendre compte qu’elle rêvait éveiller, Daïa extériorisa son désir inassouvi et son excitation montante par un gémissement de frustration. En tout cas assez audible pour que Dominique l’entende. L’effet sur l’homme fut immédiat.
Dominique sentit les pulsations de son membre devenir plus rapide et son sexe durcir. Il jura. Ce n’était pas le moment pour avoir une érection. Il ne voulait pas que Daïa pense qu’il voulait profiter de la situation actuelle. Il priait Dieu pour qu’elle ne se rende compte de rien. Dieu merci son Jean serré cachait assez la bosse proéminente qui aurait été visible dans un autre vêtement. Il se demandait cependant pourquoi elle avait sorti un tel gémissement. Il se disait qu’il était en train de devenir fou.
Daïa était en train de le rendre fou. L’avoir si près de lui n’était pas du tout bénéfique pour lui. Il fallait qu’il se calme sinon …. Il adressa une prière silencieuse à Dieu pour le sortir de cette situation. Comme réponse à sa prière, la musique des îles cessa net pour laisser la place à du coupé décalé et un retour des lumières vives. La plupart des couples se séparèrent instantanément et Dominique et Daïa en fit de même. Dominique disait en son for intérieur qu’il avait frôlé la catastrophe. Il indiqua à la jeune femme qu’il comptait retourner au salon se reposer un peu. Elle acquiesça, le devança en direction du salon et il la suivit. Comme tout homme, il jeta un coup d’œil au côté pile de Daïa qui était réellement appétissant. Daïa était une belle femme à l’ordinaire mais encore plus aguichante ce soir. Elle portait un chemisier transparent qui laissait entrevoir son corps voluptueux et ses hanches pleines ainsi qu’une minijupe qui mettaient en valeur ses jambes. Jambes qu’il imaginait l’enlacer pendant qu’il lui faisait …. Dominique sentit craquer son jean cette fois rien qu’à cette pensée et entreprit de sortir le tee-shirt qu’il avait fourré comme ultime rempart à sa faiblesse. Il remercia le ciel d’être dans un endroit à la lumière tamisé et espérait faire baisser la pression jusqu’à leur retour à l’hôtel ; qui était heureusement juste en haut de la boite de nuit.
Il avait décidé de ne pas boire d’alcool afin de laisser Daïa s’amuser à fond. Mais l’état d’excitation dans lequel il était lui donna envie de prendre un coup. Il fit signe à la serveuse qui avança en se déhanchant. Elle se colla littéralement à lui en lui permettant une vue privilégiée dans son décolleté vertigineux pour prendre la commande. Dominique sourit. Il voyait le manège de la serveuse depuis leur arrivée à la boite de nuit. Elle était jolie certes mais trop mince à son goût. Il aimait bien les femmes rondes, plantureuses. Et celle qui était assise à côté de lui, était en train de chauffer ses sens. Il coula un regard en biais à son amie. Elle le regardait lui ou plutôt regardait la serveuse qui était à ses côtés, elle s’approcha et lui dit à l’oreille :
Tu as la côte avec cette serveuse on dirait, qu’est-ce que tu attends pour marquer des points ? je la trouve mignonne moi, pas toi ?
Si seulement Daïa savait. Dominique sourit puis répondit : ‘’Elle est jolie mais ce n’est pas mon type.’’. La réponse de Dominique soulagea la jeune dame. Elle se sentait gênée de la jalousie qu’elle avait subitement éprouvée pour cette serveuse. Mais elle devait se ressaisir. Dominique la voyait uniquement comme une amie. Elle se souvint du baiser factice que lui avait donné pour repousser ses admirateurs et décida ‘’d’aider son ami ‘’ à se débarrasser de cette pimbêche de serveuse. Celle-ci était allée chercher la commande de Dominique.
Elle allait profiter pour lui donner une bonne leçon. Lorsqu’elle aperçût la serveuse revenir vers eux, elle se rapprocha de Dominique, grimpa en deux secondes sur ses genoux, et lui donna un langoureux baiser. Dominique fut pris de court par le baiser de Daïa. Il ne put avoir qu’une seule réaction ; il répondit au baiser de Daïa et son corps suivit ses sens. L’érection qu’il avait mis tant d’effort à apaiser se réveilla de plus belle. Il serra la jeune femme contre lui jusqu’à l’étouffer. Il oublia qu’il était sur un canapé dans une boite de nuit de Yamoussoukro. Il s’oublia tout court. Il savourait avec délices les lèvres de Daïa, laissa ses mains se promener sur son dos. Il ne sut combien de temps durant cet instant magique mais le bruit de verre brisé y mis fin. Les deux amis se détachèrent instantanément sous les yeux ébahis de ‘’ l’asperge’’ de serveuse qui les observait ainsi les débris de verre, déposa la commande de Dominique, récupéra les débris de verre et s’en alla, outrée de voir sa proie embrasser avec une telle fougue celle qu’elle ne considérait pas comme une rivale sérieuse.
Daïa regarda la serveuse qui lui adressait un regard dédaigneux et savoura sa victoire. Au vu de la tête de l’asperge, elle avait enlevé l’envie à cette aguicheuse de séduire Dominique. Mais elle avait adoré le baiser. Et la réaction de Dominique était … Elle osa couler un regard vers Dominique. Dominique fulminait. Il venait de se rendre compte du manège de la jeune femme et était en colère. Daïa venait de jouer avec lui comme un gamin. Et lui comme un bleu, il était tombé dans son piège. Il bandait comme un âne. La bosse était visible à présent.
Daïa était apeurée à présent. Le regard que lui lançait était terrible. Il semblait en colère et elle comprenait à peine pourquoi. Elle se recroquevilla à l’angle du canapé et le regardait. Il semblait tendu. Comme s’il lui en voulait pour ce baiser. Elle savait qu’il avait apprécié. Elle l’avait senti. Bien senti même. Elle le regarda vider d’un trait le verre de vodka qu’il avait commandé, sortir son portefeuille, régler la facture et se lever en lui lançant : « on rentre ». Daïa n’émit aucune objection devant la requête lancée par son amie. Elle prit sa pochette et le suivit.
Elle devait dire quelque chose pour désamorcer la situation. Ce baiser lui semblait stupide à présent au vu de la réaction de Dominique. Elle devait s’excuser. Elle essayait de le rattraper mais celui avançait à grande enjambée vers l’ascenseur qui conduisait aux chambres. Il stoppa net devant l’engin et l’appela. Dix secondes plus tard, l’engin s’ouvrit et le couple y pénétra.
Dominique appuya sur le bouton 22. Leurs chambres y étaient. Daïa était adossé à un angle de l’ascenseur tandis que Dominique lui faisait face, près des boutons. Daïa se lança alors :
Dominique, s’il te plait excuses moi, je n’aurai pas dû faire ça ….
A quoi tu joues, Daïa ? la coupa instantanément Dominique.
Je ne jouais pas, Dom, enfin si, je voulais juste te débarrasser de la serveuse qui te tournait autour, je ne savais pas que tu…
Daïa se tut….
Tu ne savais pas quoi Daïa ?
Je ne savais pas que cela te mettrai en colère.
Je ne suis pas en colère Daïa, je suis juste ….
Dominique soupira et regarda intensément Daïa. Elle était si désirable à cet instant. L’attirance qu’il ressentait pour elle ce soir était trop forte. Il la voulait. Il devait la toucher. Lui révéler ainsi son attirance lors du baiser l’avait énervé car il avait voulu se garder de le lui dire. Mais il s’était dévoilé. Il avait mis ses émotions à nu. Et il ne se sentait plus la force de lutter.
Il actionna le bouton d’arrêt d’urgence et s’approcha de la jeune femme, mis ses bras de part et d’autre de la jeune femme et lui posa la question suivante :
Es-tu consciente de ce que tu as déclenché en moi ce soir ? Sais-tu à quel point tu m’as fait bander avec la danse et le baiser que tu m’as donné ce soir ? Est tu consciente qu’à cet instant précis, la seule envie que j’ai, c’est de te prendre là, maintenant, dans cet ascenseur ?
Daïa défaillit en entendant les propos de Dominique. Sa respiration s’accéléra et sa température grimpa de dix degrés. Elle sentit le désir sexuel monter en elle. Les lèvres de Dominique étaient à deux centimètres des siennes. Elle voulait lui dire qu’elle en mourrait d’envie aussi. Qu’elle voulait être à lui aussi…
Sans prévenir Dominique effleura les lèvres de la jeune femme. Il les gouta. Daïa tremblait de tous ses membres. Son corps ne semblait plus lui appartenir. Elle voulait plus. Elle voulait tellement plus. Le regard de Dominique était plongé dans le sien.
J’ai passé toute cette soirée à tout faire pour éviter d’en arriver là, d’en arriver à te toucher, d’en arriver à t’embrasser….
En disant ces mots, il joignit le geste à la parole. Il prit avec gourmandise les lèvres de la jeune femme et l’embrassa. D’abord tendrement puis avec vivacité. Daïa bouillonnait de l’intérieur. Elle mit ses bras autour du cou de Dominique et se colla à lui. Son bas ventre palpitait. Mais Dominique mit fin à cet instant magique en se séparant brutalement d’elle. Cette soudaine séparation déstabilisa la jeune femme.
Dominique était retourné à son emplacement initial et semblait reprendre son souffle. Il remit l’ascenseur en marche. Il était redevenu silencieux, distant et avait les yeux fermés. Il inspirait et expirait lentement. L’ascenseur s’ouvrit à leur étage et il sortit de l’ascenseur. Il se dirigea instantanément vers sa chambre.
Daïa traina les pas derrière lui et était désemparée. Dominique venait de lui annoncer à quel point il la désirait. Cependant il s’en allait et la laisserait en proie à un désir inassouvi. Et ça elle ne le voulait pas. Ne suivant que son instinct Daïa courut derrière Dominique. L’homme était juste devant la porte de sa chambre et tentait de l’ouvrir. Au même moment, Daïa déboulait et réussit à se placer entre lui et la porte. Elle regarda Dominique et attendait qu’il dise un mot. Dominique était mal à l’aise. Cette soirée avait été un fiasco total. Il avait dévoilé son attirance pour Daïa alors que son amie n’avait pas besoin d’être bousculée en ce moment. Daïa et lui étaient seuls depuis un bon moment et leur proximité accrue ses derniers mois avaient dû jouer dans l’attirance sexuelle qui était né entre eux. Il ne voulait pas profiter de la situation. En tout cas c’est ainsi qu’il voyait les choses, ce qui entrainait sa frustration. Il voulait maintenant se calmer et remettre de l’ordre dans ses idées. Il avait espéré être seul pour penser à ce que risquait d’être désormais son amitié avec la jeune femme, trouver les bons mots pour expliquer son attitude déplacée de ce soir. Mais la jeune femme voulait apparemment parler maintenant….
Daïa, je t’en prie. Je ne veux pas parler de cela maintenant.
Dominique je ne veux pas parler, déclara la jeune femme.
Dominique soupira. Il était encore tendu à cause du déroulement de la soirée.il ne voulait pas avoir encore de gestes déplacés à son égard. Et sa trop grande proximité n’arrangeait pas les choses. Il devait la faire partir dans sa chambre, qui était voisine à la sienne.
Mieux vaut que tu rentres te reposer Daïa. Demain je te promets qu’on en reparlera à tête reposée.
Daïa sentait la situation lui échapper. Elle ne voulait pas réfléchir ce soir pourtant Dominique oui. Il fallait qu’elle trouve un moyen de faire comprendre à Dominique que l’attirance qu’il ressentait pour elle était réciproque. Elle voulait être sienne tout autant que lui l’avait voulu ce soir. Elle se souvint des mots qu’il lui avait murmurés dans l’ascenseur et une bouffée de désir l’envahit instantanément. Elle se décida à jouer le tout pour le tout. Après tout elle était femme et décida d’utiliser ses armes de femme pour assouvir son envie pour Dominique. Elle se rapprocha de Dominique, le regarda droit dans les yeux et lui lança :
Dominique, fais-moi l’amour ce soir sinon je meurs …
Cette phrase déclencha une décharge instantanée dans le corps de l’homme. Toutes les sensations qu’il essayait de refouler depuis le début de cette soirée revinrent avec une plus grande ampleur. Sa réaction fut instantanée : il poussa un juron de frustration et se jeta sur la jeune femme pour l’embrasser. Le baiser fut animal. Dominique dévora les lèvres de la jeune femme. Il voulait fondre en elle et elle aussi.
Dominique marqua une pause pour ouvrir la porte. L’excitation lui embrouillait l’esprit au point de louper l’ouverture de la porte. Daïa se moqua de lui en lui prenant les clés de la main. Elle entreprit d’ouvrir la porte en positionnant son arrière train juste à la place où se situait la bosse de l’homme. Dominique enlaça la jeune femme, lui mordilla le lobe de l’oreille et lui murmura :
Tu t’es décidée à me rendre fou ce soir ….
Daïa gémit sous la caresse et le compliment. Elle ouvrit la porte, se détacha de son amant et s’y engouffra. L’homme la suivit, attira la jeune à lui et plaqua son corps contre elle. Il mit son nez dans son cou et respira un grand coup. Elle sentait si bon, il avait toujours adoré son parfum. Il se rendait compte à présent qu’il était plus près que c’était en grande partie l’odeur de sa peau.
Il rencontra son regard et perçut le désir qui brulait la jeune femme. Il se sentit flatté qu’elle le veuille aussi fort qu’il la désirait ; que ce désir qu’il éprouvait pour elle soit partagée. Mais un doute l’envahit un instant. Et si cette soirée sonnait le glas de leur si belle amitié ? Sans aboutir à quelque chose de plus …. Milles pensées l’envahirent.
Il recula de quelques pas et alla s’assoir sur le lit qui se trouvait en face, ayant toujours Daïa dans son viseur. Adossée au mur, elle attendait sa sentence. Elle aussi avait perçu le trouble de Dominique et l’observait.
-Es-tu sure de ce que tu veux faire ce soir, questionna Dominique. Et après ?
Pour toute réponse, Daïa entreprit de déboutonner son chemisier de soie. Elle le faisait lentement, en fixant son amant indécis droit dans les yeux. Dom était un homme intègre. Pour lui, elle l’avait toujours su, le sexe n’était pas un acte anodin, et il devait se sentir connecté avec sa partenaire à un certain niveau avant de passer à l’acte. Et le voir ainsi indécis ne l’étonnait pas.
Elle se débarrassa de son chemisier et en fit de même pour sa jupe. Ses chaussures étaient depuis longtemps une histoire ancienne.
Elle avança vers Dominique en se déhanchant. Elle était uniquement en soutien-gorge et slip en dentelles.
Dominique déglutit. Seigneur cette femme était parfaite : teint d’ébène, visage d’ange, seins lourds, taille fine et hanches proéminentes. Elle était le désir fait chair à ses yeux et se demandait comment il avait fait tout ce temps pour ne pas lui sauter dessus.
La jeune femme se trouvait devant lui, les mains sur les hanches, lui offrant un spectacle de premier choix. La femme qu’il avait devant lui n’était plus la Daïa réservée qu’il connaissait. C’était une femme qui voulait de lui, qui avait dans son regard un désir profond.
Il enlaça la jeune femme et plongea sa tête dans ses seins lourds. Il les soupesa et les baisa religieusement. Il en profita pour humer le parfum de la jeune femme.
Puis en perdant subitement, la tête, il se fit plus brutal. Il entraina Daïa sur le lit, défit son soutien-gorge et mordit dans le tas. La jeune femme cria. Plus de plaisir que de douleur. La sauvagerie de son amant avait fait grimper la température. Paradoxalement, elle aimait cette brutalité.
Elle s’agrippa à lui de tout son être. Le besoin de fondre avec l’homme se fit plus pressant. Mais Dominique entreprit de déguster les seins de la jeune femme. Il s’attardât sur le téton foncé, tendu par le désir. Il le mordillait goulûment, le suçait et titilla la chair ferme du sein. Daïa n’était plus que lave en fusion. Ses sens entiers étaient concentrés sur la sensation de plaisir qu’elle ressentait. Ses gémissements se firent crescendo. L’homme alternait sa douce torture d’un sein à un autre. Il était lui-même à bout mais avait envie entendre la jeune femme gémir sous lui.
Il descendit sur le ventre charnu de la jeune et y déposé des baisers en descendant vers son mont de vénus. A chaque baiser, à chaque descente vers son bas ventre, la respiration de la jeune femme se fit plus sifflante, plus accrue ; et le sourire de Dominique plus large. Il jouissait intérieurement de la réaction de la jeune femme. Il se releva et débarrassa la jeune femme du dernier vêtement qui lui restait. Une petite surprise l’y attendait.
La jeune femme avait aux reins une chaine en or qui accentuait sa chute de reins, rehaussait l’ébène de sa peau. Il prit la chaine entre ses mains et la fit tourner. Daïa plongea ses yeux dans ceux de son amant et ondula des hanches. Ce geste rendit encore plus fou Dominique de DAIA. Son envie de la jeune femme se fit plus pressante.
Il se leva, déboutonna sa chemise et défit sa ceinture. Ses gestes bien que lents, trahissaient son empressement. Ses mains tremblaient légèrement mais il s’efforçait de garder le contrôle. Son sexe était tendu et lui causait une douleur de chien, mais pour rien au monde il ne voudrait bâcler cette première fois avec la délicieuse amante qu’il avait en face de lui.
Il était à présent nu comme un ver. Daïa frémit en voyant la taille et le calibre du sexe de son amant. Waouh, ainsi dressé, Dominique évoquait un étalon en rut. Pendant un instant elle prit peur son instinct la fit reculer.
Le jeune homme sourit. La réaction de la jeune femme ne l’étonnait pas vraiment. Presque toutes ses amantes réagissaient ainsi la première fois. Raison pour laquelle il tenait à se contrôler avant de la prendre avec douceur et tendresse. Mais son corps réagissait autrement. Il sut à cet instant précis qu’il n’aurait pas de force pour des préliminaires lent et sensuel. Une seule idée s’imposait à l’homme.
Il allait la « baiser » ; sans douceur ; sans ménagement.
Juste assouvir son envie d’elle et la faire jouir intensément. Rien qu’à cette idée, son membre frémit.
Mût par un besoin sauvage, il attrapa les pieds de la jeune femme et la tira vers lui. La surprise fit crier la jeune femme. Sur son visage se lisait l’appréhension et …. L’excitation. Elle avait compris que Dom ne la ménagerait pas. Et l’idée l’effrayait et l’excitait à la fois. Les pulsations de son bas ventre se firent intenses lorsqu’elle sentit les mains du jeune se positionner sur son clitoris et le pincer. Une décharge électrique traversa la jeune femme. Elle était couchée sur le dos, les jambes écartelées, les pieds positionnés sur les larges épaules de son amant. Il était à genoux, l’observant tout en caressant de manière sensuelle son pubis, son entrejambe puis remontant jusqu’aux orteils. Il prit le gros orteil de Daïa en bouche et le suça goulûment. La jeune femme gémît bruyamment.
‘’ Comment il avait su ? ’’ Se dit-elle en savourant le plaisir que générait cette caresse. Ses gémissements se firent plus prononcés quand elle sentit ses autres doigts de pieds subir la même caresse. Dominique engouffra simultanément deux doigts dans l’intimité de la jeune femme. Ce fut lui qui gémit à son tour en voyant combien de fois la jeune femme était prête pour lui. Il avait toujours eu un faible pour une femme lubrifiée à outrance. Il pouvait jouir juste en regardant la mouille couler de la chatte d’une femme qu’il désirait. Mais là il ne voulait pas qu’être spectateur. Il voulait sentir cette liqueur sur son membre dressé. Son sexe était tendu à l’extrême et battait la même au rythme des gémissements de la jeune femme.
Il avait le sexe dégoulinant de la jeune femme devant lui. Elle était assez dilatée pour l’engloutir entièrement. Il se savait sain et elle aussi. Sans autre forme de procès, il releva la croupe de la jeune femme à sa hauteur idéale, positionna son engin volumineux à l’entrée de l’antre caverneux de Daïa et poussa.
Un gémissement sauvage jaillit de ses lèvres en même temps qu’un cri de douleur de Daïa. La jeune femme était étroitement douce. Il ferma les yeux et serra les dents pour contrôler son excitation. Il ne bougea pas. Il ouvrit les yeux et regarda la jeune femme. Dans ses yeux se lisait la surprise. A croire qu’elle aussi avait sous-estimé le volume de Dominique. Il l’emplissait tout entier et l’écartelait royalement. La vigueur qu’il avait mise en cette pénétration était si intense qu’elle avait cru que sa vie en dépendait. Elle le sentait palpiter en elle et cela même s’il ne bougeait pas. La douleur diffuse laissait place à une douce chaleur à présent. L’expression même de son amant montrait l’intensité du plaisir qui l’animait. Et elle aima savoir que cet homme ci prenait du plaisir par elle. Elle avait envie qu’il bouge en elle. Sentir ses hanches sortir et plonger en elle. Elle esquissa un mouvement des hanches mais l’homme la bloqua dans son geste ; « Si tu bouges maintenant, je jouis », lui dit l’homme d’une voix rauque. Daïa poussa un gémissement de frustration qui fit sourire l’homme. Pour la calmer, il entreprit de masser le clitoris de la jeune femme de manière douce. Comme un plaisir perdu pour un rendu. Son doigt s’attarda sur la fente luisante de la jeune femme et se mit dessiner des arabesques avec sa mouille tout en contournant son membre enfoncé en elle. La jeune femme tremblait sous la caresse. Et lui défaillit sous la vision de son sexe planté en Daïa. Il ressortit entièrement et s’enfonça de nouveau de toute sa longueur dans sa chatte. Il sentait qu’il ne se lasserait jamais de ça. La pause effectuée avait servi à adapté la largeur de Daïa à son sexe. Il ne serrait plus autant. Il y était comme dans son élément.
‘’ Elle est à moi’’. Cette pensée sortit de son esprit comme une évidence. Daïa était à lui. Elle était pour lui. Pour son plaisir et pour son bonheur.
Il entreprit d’aller et venir en son amante comme si sa vie en dépendait. Les sensations qu’il ressentait étaient démentes. Daïa était si douce, si bonne…… les pieds de celle-ci posés sur ces épaules et solidement tenus d’une main, il laissa sa main libre parcourir le corps de la jeune femme.
Il caressa les globes lourds et pinça les tétons sombres et tendues par le désir. Chaque caresse accentua le gémissement de plaisir de la jeune dame qui ressemblait à des pleurs. Il adorait ce son. Ce son qui prouvait qu’il était un bon coup au lit, sans vouloir se vanter. Il lui caressa le ventre et introduit un doigt dans le nombril de la jeune femme. L’orifice de la jeune femme sublimait son ventre plat et lisse. Il se vit en train d’y verser du champagne et le lécher avec satisfaction. Il caressa ses cuisses charnues, sa croupe généreuse à souhait ……
Tout le corps de Daïa était une invite à une passion dévorante. Le jeune homme ne cessait de magnifier ce corps splendide de ses mains. Son plaisir n’avait d’égal que de voir celui de son amante devenir puissant. Celui-ci ne restait pas immobile pour autant. Elle roulait des hanches, faisait jouer ses muscles intérieurs au grand plaisir de Dominique. L’explosion n’était plus loin pour eux. Cela se sentait à la frénésie des coups de boutoirs dont gratifiaient Dominique à Daïa. Et les gestes de la jeune femme se faisait plus désordonnées au point où, Dominique, sortit d’elle, du la pénétrer de nouveau à plusieurs reprises. L’étroitesse de la jeune femme l’étonnait et l’enchantait à chaque fois. Et leurs gémissements mutuels emplissaient la pièce et se faisaient de plus en plus brutes.
Daïa fut la première à exprimer son orgasme. Il la foudroya dans une plainte douloureuse, incontrôlable et violente. Son corps était secoué de spasmes, ses pieds contractés sur les épaules de son amant. La jouissance de Daïa entraina de facto celle de Dominique. Il se laissa emporter par le feu dévorant qui l’envahissait depuis et dont il essayait de contrôler tant bien que mal l’avancée mais hélas…. Son cri se fit sauvage ; ses jeux de hanches plus rudes, son sexe plus profondément ancré dans le ventre de son amante ; ses mains se tordaient sur les seins nus de la jeune femme. Daïa aurait dû avoir mal sous les assauts puissants de son amant durant son plaisir mais elle-même semblait anesthésiée par les sensations dévastatrices qu’elle ressentait.
Haletant encore du tsunami sensationnel dont ils avaient été victimes, Rassasiés l’un de l’autre, ils s’effondrèrent l’un à côté de l’autre. Daïa était fourbue. Elle n’arrivait plus à penser. Dans son esprit trônait un calme paisible faisant suite au tumulte qu’elle avait connu.
‘’Ça devait être ça le paradis’’, se dit-elle. Elle se tourna pour regarder l’homme qui était responsable de ça. Il était couché sur le ventre, le visage tourné vers elle. Il la contemplait en silence, un sourire léger sur ses lèvres. Ils avaient tous deux franchis la ligne de non-retour. Ils n’étaient plus amis désormais. Non. Il n’allait pas se mentir. Ce qu’il ressentait pour la jeune femme était bien au-delà du désir sexuel simple qu’on a pour une inconnue. Non, on n’était pas aussi heureux quand on faisait du sexe anonyme. On n’était pas aussi content quand on donnait un plaisir immense à une inconnue. Et surtout on n’avait pas aussi peur que l’inconnue en question ne nous voit qu’en plan cul.
Mais l’expression qu’il lisait dans les yeux de la jeune femme acheva de le rassurer. Au-delà de la sérénité conséquente à l’acte physique, il y lisait une adoration muette d’une femme comblée de plaisir par un homme qu’elle chérissait. Il soupira. Lui et Daïa était sur la même longueur d’ondes. Il le sentait. Leurs sentiments mutuels avaient muté d’amitié en amour. Il se promit intérieurement de veiller sur la jeune femme et de faire son possible pour la rendre heureuse. Tout comme il savait que celle-ci ferait tout pour cela. Il laisserait le destin achever ce qu’il avait commencé.
Finalement cette idée de week-end n’était pas une si mauvaise idée après tout.
On va prendre une douche ? demanda l’homme
La jeune femme acquiesça silencieusement. Dominique se leva et tendit la main à la jeune femme. Elle hésita en lui faisant comprendre qu’elle était poisseuse de l’entrejambe.
C’est moi qui t’ai rendu comme ça alors à moi de régler les choses.
Avant qu’elle ne puisse protester, Dominique l’installa dans ses bras puissants et l’emmena dans la salle d’eau. Il la posa délicatement et ouvrit les robinets. Il jaugea la température idéale de l’eau et l’invita sous le jet tiède. Daïa se laissa aller contre son amant et savoura la douce sensation. Dominique frotta sensuellement son corps avec une noix de gel douche parfumé. Il parcouru tout son corps. Daïa ferma les yeux pour apprécier la caresse, lorsqu’il glissa la main dans son entrejambe, la jeune femme grimaça de douleur. Elle venait à présent de se rendre compte de l’étendue des dégâts. Elle mit cela sur le compte de son abstinence forcée de plusieurs mois. Dominique s’excusa. Le lavage intime se fit plus doux, plus sensuel. Daïa ferma les yeux et ce laissa aller à la délicieuse caresse. Le bruit de l’eau, la tiédeur de la douche, les mains caressantes de son amant lui firent oublier la douleur qu’elle avait ressenti il y a peu. Bientôt Les mains du jeune homme délaissèrent son entrejambe pour effleurer sur son dos, puis sur sa nuque. La jeune femme tressaillit.
« Madame serait-elle chatouilleuse ? Lui souffla Dominique à l’oreille moqueur. ». Daïa sourit.
« J’aimerais bien savoir de quel autre endroit tu es aussi réceptive, susurra à nouveau son amant». La jeune femme frémit d’anticipation. Elle se demanda soudain si cette séance dans la douche servirait à se rendre propre ou à autre chose.
Dominique commença son exploration. Il inspecta chaque parcelle du corps de la jeune femme, avec soit ses lèvres ou ses doigts. Il ne se pressa pas. Daïa était tendue comme un arc. A chaque fois que son amant découvrait une zone qui déclenchait en elle une décharge de plaisir, il nommait cette partie du corps ; elle, gémissait involontairement ou tressaillait. Elle put ainsi découvrir que sa nuque, sa colonne vertébrale, le bas de son dos, ses fesses, l’arrière de ses genoux, ses lèvres, sa gorge, son ventre, la plante de ses pieds et des doigts étaient source de plaisir. Cette découverte la laissa pantoise. Jamais de toute sa vie elle n’avait pensé que son corps pouvait etre aussi… sans qu’elle s’en rende compte, son amant avait ravivé le désir en elle par ce jeu. Et elle avait aussi envie de s’adonner à ce jeu. « Moi aussi j’ai envie de découvrir à quel point tu es chatouilleux, lui dit-elle, en le regardant ».
Elle plaquant l’homme souriant contre le mur et explora son côté pile. Avec autant de tendresse que lui, elle se mit à chercher les endroits où « monsieur » vibrait. Et elle en trouva plusieurs, à son plus grand bonheur. L’avantage avec lui, c’était qu’à chaque découverte, elle avait pour témoin le pénis de son amant qui tressaillait et ses grognements contenus. Cela la fit sourire profondément. Elle sentit que tout comme elle le désir montait en lui. Lorsqu’elle arriva au niveau de ses cuisses, elle vit que le balancier avait atteint sa taille maximale et avait l’engin en face d’elle. Il était plein, massif et gorgé de veines sinueuses. Mais au lieu d’en avoir peur, elle le trouva beau, fragile. Et elle eut envie de le border. D’un doigt elle toucha le gland et d’un mouvement précis, elle en fit le tour. Dominique poussa un gémissement qui donna satisfaction à la jeune femme. Elle leva un regard vers son visage. L’homme avait les yeux fermés et le visage grave. Son corps sculptural était comme un arc, tendu. Son gouvernail, avait la direction du nord, prêt à etre manœuvré. Daïa osa un baiser, léger, sur le gland rougi de son amant. Celui-ci, sous l’effet de la caresse intime, ouvrit les lèvres en un cri silencieux sans rouvrir les yeux. Elle n’était pas spécialement fan de la fellation. Mais voir ainsi Dominique à sa merci, lui avait donné envie de lui faire cette gâterie. Elle se sentait toute puissante, elle, de faire trembler de désir un homme aussi charismatique que Dominique. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle prenait un pied d’enfer. Pour la première fois, elle décida de s’appliquer à cet exercice qu’elle avait toujours trouvé passablement gratifiant. Elle se souvint de la leçon que lui avait donné son amie Annabelle,’’ la décoincée ‘’ sur le sujet. « Vois ça comme un bonbon. Ou une glace. Avec le parfum le plus magnifique que tu puisse imaginer. Et imagines toi en train de le déguster avec bonheur. Imagine toi comment ça sera bon de le lécher, d’en mordiller un bout, de le sentir fondre entre tes doigts et de le déguster encore et encore. L’avantage avec le pénis d’un gars, c’est que cette sucrerie ne fond jamais, acheva-t-elle avec cette image ».
La jeune femme ouvrit sa bouche en entier et engloutit le membre dressé dans son amant dans toute son envergure, qu’elle substitua mentalement à un bâtonnet de sucrerie, nappé de vanille et de chocolat coulant. Elle se mit donc à savourer sa sucrerie avec gourmandise et ardeur. Elle suçota le gland, lécha et mordilla la hampe de l’engin, enfonça le membre dans sa gorge, tout en s’assurant de garder une cadence assez rapide. Les réactions de son amant la rassurèrent sur la justesse de ses gestes. Il aimait, elle n’en avait aucun doute. Il gémissait en répétant inlassablement son prénom. Elle le sentait perdre pied et sentait le membre de son amant tressauter de plus en plus dans ses mains. La délivrance était proche. Et bien qu’elle eut pris plaisir à prendre en bouche son amant, recevoir sa semence ne la réjouissait pas tant que ça. Ses derniers mouvements se firent plus hésitants. Conscient de son hésitation, l’homme au comble du plaisir décida de relever la jeune femme. Cependant mu par une envie d’achever l’œuvre qu’elle avait commencé, Daïa s’appliqua à nouveau à sa besogne, avec pour objectif de faire jouir Dominique.
« Bébé, fit l’homme gémissant, je viens… arrête avant que.. ». Avant qu’il n’ait pu terminer la phrase, Daïa reçut une vague de fluide dans sa bouche.elle encaissa chaque jet que Dominique lui déchargea. Loin d’avoir un haut le cœur comme elle l’avait redouté, elle ressentit une profonde satisfaction. Une joie d’avoir apporté du plaisir à l’homme qu’elle désirait le plus au monde, son homme. cette pensée s'imposa à elle comme une vérité. Dominique n'était plus à ses yeux son ami si bienveillant. il devenait à cet instant, The ONE. forte de cette certitude , elle se leva , triomphante et gratifia son amant d'un long baiser langoureux. " merci bébé, fit l'homme , reconnaissant ". il avait déjà reçu des fellations. mais celle ci, faite de la bouche de l'une des femmes qu'il désirait intensément, lui semblait la meilleure. l'idée qu'elle puisse en gratifier un autre homme à l'avenir lui emblait insupportable. il voulait que cette bouche , ce corps, soit sien à jamais. il la voulait sans partage. il voulait cette femme entièrement. pour cette nuit et pour toutes celles à venir. d'instinct il sut que cette nuit n'avait pas encore reservé toutes ses surprises. mais ils avaient le temps d'en profiter. cette soirée allait changé à jamais le cours de leurs vies à tous les deux. et ce changement qu'il avait secrètement souhaité et longtemps appréhendé, lui semblait etre une formidable aventure qu'il se ferait fort d'écrire de la meilleure des manières.
FIN