Au commencement
Ecrit par Angina
Elle venait d'arriver dans cette nouvelle ville; avec un passé chargé, un présent douteux et un futur incertain. Tout ce en quoi elle avait cru lui avait été enlevé, volé petit à petit. Ses espoirs s'étaient fondus tel une glace à l'épreuve du soleil. Elle ne croyait plus en rien d'autre qu'en elle même et Dieu; et même alors, c'était occasionnel pour être vrai. Elle savait une chose, l'objectif qu'elle visait était haut, la route qui paraissait si grande, était paradoxalement très étroite et semée de pièges à en perdre la Foi en l'être humain. Ses propres frères l'avaient immensément déçus. Elle avait été à cette période mieux traitée par les étrangers que par les siens et tout cela pourquoi? pour satisfaire un égo surdimensionné, des plaisirs éphémères qui n'en valent pas la peine au détriment de toute une vie. C'était à se demander parfois si on se rendait compte que le mal qu'on fait aux autres peut avoir des conséquences irréversibles pour, sur et dans leur vie!!!
Pour la jeune personne qu'elle était, elle avait déjà bien vécu et beaucoup traversé au delà de l'imaginable. Bien plus qu'elle ne pouvait supporter à cet instant, bien plus que son corps ne pouvait tolérer! Elle était arrivée dans cette nouvelle contrée avec des cheveux littéralement blancs, démontrant ainsi un état de stress et d'épuisement avancé. Si le vivre ensemble était si difficile à comprendre, si pénible à supporter, et surtout si douloureux en retour, cela ne valait pas la peine de connaître les gens. Partant de ce principe, elle s'était mise en mode autodéfense, sans même s'en rendre compte. Elle était jeune, très jeune mais les expériences de la vie l'avaient fait grandir trop vite. Cependant elle s'était refusée d'agir comme son entourage, refusant de choisir le plaisir à l'amour et l'argent aux valeurs, refusant de prendre partie dans les amitiés! elle disait souvent " je ne ferai jamais de choix entre toi et une autre personne en cas de conflit, si ca se termine entre nous c'est que c'est entre nous, pas avec une tierce personne.'' S'efforçant d'appliquer cette logique, les critiques n'en étaient pas des moindres, alors elle décida donc de vivre sa vie seule. Cela lui convenait très bien; elle semblait très bien s'en accommoder et s'épanouir. Elle si douce avant était devenue non pas agressive, mais directe. Son honnêteté était cash, frisant le mépris et l'insolence. Il était difficile de tolerer un ''tel affront'' d'une petite fille. Mais elle n'en avait cure, selon elle la vie n'était certainement pas faite pour faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour contenter des personnes qui, au finish ne servaient elles-mêmes que leurs propres intérêts. Si on ne pouvait pas grandir ensemble, bâtir ensemble, murir ensemble au contact des uns et des autres il ne servait à rien qu'elle ménage qui que ce soit, même pas elle. Ainsi devenue louve solitaire, s'efforçant de s'introspecter constamment, reconnaissant ses tords, présentant ses excuses, tout cela semblait être des efforts vains puisqu'il y avait toujours à redire.
Pour la jeune personne qu'elle était, elle avait déjà bien vécu et beaucoup traversé au delà de l'imaginable. Bien plus qu'elle ne pouvait supporter à cet instant, bien plus que son corps ne pouvait tolérer! Elle était arrivée dans cette nouvelle contrée avec des cheveux littéralement blancs, démontrant ainsi un état de stress et d'épuisement avancé. Si le vivre ensemble était si difficile à comprendre, si pénible à supporter, et surtout si douloureux en retour, cela ne valait pas la peine de connaître les gens. Partant de ce principe, elle s'était mise en mode autodéfense, sans même s'en rendre compte. Elle était jeune, très jeune mais les expériences de la vie l'avaient fait grandir trop vite. Cependant elle s'était refusée d'agir comme son entourage, refusant de choisir le plaisir à l'amour et l'argent aux valeurs, refusant de prendre partie dans les amitiés! elle disait souvent " je ne ferai jamais de choix entre toi et une autre personne en cas de conflit, si ca se termine entre nous c'est que c'est entre nous, pas avec une tierce personne.'' S'efforçant d'appliquer cette logique, les critiques n'en étaient pas des moindres, alors elle décida donc de vivre sa vie seule. Cela lui convenait très bien; elle semblait très bien s'en accommoder et s'épanouir. Elle si douce avant était devenue non pas agressive, mais directe. Son honnêteté était cash, frisant le mépris et l'insolence. Il était difficile de tolerer un ''tel affront'' d'une petite fille. Mais elle n'en avait cure, selon elle la vie n'était certainement pas faite pour faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour contenter des personnes qui, au finish ne servaient elles-mêmes que leurs propres intérêts. Si on ne pouvait pas grandir ensemble, bâtir ensemble, murir ensemble au contact des uns et des autres il ne servait à rien qu'elle ménage qui que ce soit, même pas elle. Ainsi devenue louve solitaire, s'efforçant de s'introspecter constamment, reconnaissant ses tords, présentant ses excuses, tout cela semblait être des efforts vains puisqu'il y avait toujours à redire.
Alors quoi de mieux que de vivre pour soi, et sa famille!! C'était simple comme résolution, elle faisait ce qu'elle estimait bien à faire sur le moment, il est vrai qu'elle parlait très peu et agissait plus; et ses agissements prêtaient souvent à confusion suivant les mentalités de chacun, elle ne se justifiait pas et s'en foutait royalement du qu'en dira t-on, temps qu'elle était épanouie et qu'elle ne privait personne de sa liberté. Elle était pour beaucoup radicale. Il lui avait même été dit un jour par quelqu'un qu'elle était une bombe à retardement. Ayant essayé de comprendre ce que cela signifiait sans suite, non par faute d'avoir demandé, elle se contentait d'être elle avec ses imperfections essayant tant bien que mal de les parfaire afin de parvenir un jour à être la meilleure version d'elle même. Elle avait compris bien tôt que pour y arriver, elle avait besoin d'aider les autres à le devenir aussi, ainsi eux aussi pourraient l'aider à atteindre ce stade, mais c'était sans compter que la vie réelle n'est pas faite d'illusions. Elle avait vite été ramenée sur terre, où elle se sentait carrement étrangère. Seule, personne pour la comprendre, l'une des meilleures façon de l'aimer était juste de la comprendre, mais il faut croire que cela n'était pas aussi facile qu'il y paraissait. Pourtant c'était son fort, elle comprenait les autres sans avoir besoin de les cotoyer, il lui suffisait de les observer, elle parvenait à lire en la majorité comme dans un livre ouvert, il ne s'agissait pas seulement de l'analyse ou de ta retransmission des émotions de son entourage, il s'agissait surtout de sa comprehension des autres, dans la profondeur de leurs êtres. Elle même ne s'en rendait pas compte; pour elle c'était une évidence, si elle était capable de faire quelque chose, alors normalement tout le monde devait être en mesure de le faire. Elle ne se considérait pas comme supérieure aux autres, elle se voyait toujours comme une petite, comme une enfant, et en realité elle se comportait comme une enfant.
Toujours entrain de rire, de jouer, de sauter. Elle s'habillait souvent telle une responsable des hauts bureaux pour se mettre à courir dans tous les sens en s'amusant qu'importe l'endroit. Elle était belle naturellement mais ne s'en rendait même pas compte. Elle était assez naïve mais très mature en fin de compte. Ses agissements dans le quotidien lorsqu'elle ne faisait pas l'enfant reflétaient ceux d'une adulte; une adulte mûre. Ses reflexions étaient plus philosophiques les unes que les autres, il lui était souvent dit qu'elle reflechissait trop à juste une vingtaine d'années. Et elle se demandait souvent s'il fallait un âge pour commencer à bien reflechir!!
Toujours entrain de rire, de jouer, de sauter. Elle s'habillait souvent telle une responsable des hauts bureaux pour se mettre à courir dans tous les sens en s'amusant qu'importe l'endroit. Elle était belle naturellement mais ne s'en rendait même pas compte. Elle était assez naïve mais très mature en fin de compte. Ses agissements dans le quotidien lorsqu'elle ne faisait pas l'enfant reflétaient ceux d'une adulte; une adulte mûre. Ses reflexions étaient plus philosophiques les unes que les autres, il lui était souvent dit qu'elle reflechissait trop à juste une vingtaine d'années. Et elle se demandait souvent s'il fallait un âge pour commencer à bien reflechir!!