ça pété

Ecrit par Yayira Bénédicte

Assandy Eloise Natasha

 

-          Comment ça tu es enceinte ? je croyais que tu prenais la pilule ? dit Mohamed étonné

-          Je prends effectivement la pilule mais me voici enceinte malgré tout. dis-je en prenant me rhabillant

-          Alors comment c’est possible ?

-          Je n’en sais rien Mohamed arrête de crier, j’ai mal à la tête

-          Je ne cris pas, je suis juste dépassé

-          Et moi donc ? tu crois qu’une grossesse en ce moment m’arrange ? j’ai trois enfants à ma charge, deux boulots avec des emplois du temps chargé, tu penses qu’une grossesse est la bienvenue en ce moment ?

-          Alors avorte ! dit-il en s’asseyant

-          Avorter ? tu es sérieux là ? avorter ?

-          C’est la meilleure solution

-          Quand j’étais enceinte de Bryan ma situation était pire que celle là et je n’ai pas avorté alors ce n’est pas maintenant que je vais avorter, si tu ne veux pas de cette grossesse je vais assumer toute seule. Dis-je en me levant et en prenant mon sac

-          Bb, excuse moi, c’est juste que je voulais qu’on règle le différent entre ma famille et toi avant de penser à s’installer et fonder une famille, je suis désolé bb

-          Je comprends que ça te prenne au dépourvu et moi aussi d’ailleurs mais avorter ne fais pas partir de mes options. Je dois y allé il est presque 23h

-          Ok, désolé pour ma réaction. Dit-il en se levant pour m’embrasser

Je sortir de l’appart quelques minutes plus tard pour me rendre au club. Noel était passé de quelques  jours, je n’ai pas pu fêter le réveillon avec ma famille comme d’ab, je devais bosser au club ensuite je suis allé à la radio, c’est à 13h je suis rentré, trouvant Alexandre, les enfants et maman au salon. Apparemment  ce dernier était venu leur remettre des cadeaux qu’il avait achetés pour eux. Il une tablette à Aurélie, un mini ordinateur éducatif à Bryan et des ours en peluches à Mila. J’ai voulu refuser, mais les enfants avaient déjà déballé les cadeaux avant que je ne rentre. Je le remerciai avant qu’il ne s’en aille. Mohamed quand à lui avait offert des barbies aux filles et un vélo à Bryan qui était aux anges. A défaut de la PS qu’il voulait il avait un vélo, dans la soirée du 25 Mohamed vint nous chercher pour nous inviter au glacier, bien sûre maman refusa, j’y allais donc avec les enfants.

C’est le lendemain de la Noel que je me suis rappelé avoir faire des tests, j’allais donc les prendre et ils étaient tous les trois positifs. Je n’ai pas voulu en parler au téléphone, j’ai donc attendu qu’on se voit pour en parler, et vu sa réaction je ne sais pas si j’ai bien fait. Je comprends qu’une grossesse e ce moment c’est mal placé mais qu’est-ce que j’y peux ? Comme je l’ai dit à Mohamed avorter ce n’est pas dans mes projets, c’est vrai qu’il me reste encore quelque temps à faire au club et sa risque de coincé avec la grossesse mais je verrais comment géré d’ici là. J’arrive et au club avec un peu de retard, je file dans ma loge me changer, je suis entrain de mettre mon masque lorsque Marco entre

-          La Kinda, les chefs ne sont pas contents de toi

-          Ah bon pourquoi ? dis-je en passant du rouge à lèvres

-          Les deux grands bosses sont là aujourd’hui, ils ont demandé après toi puisque toute les danseuses doivent être là au moins trente minutes avant pour répété mais tu n’étais pas là

-          Désolé j’avais un truc à faire

-          Ils trouvent que tu t’implique de moins en moi, et monsieur John trouve que si c’est la radio qui te monte à la tête il va s’assurer que tu arrête.

-          Pardon ? dis-je en me tournant vers lui, tu viens de dire quoi là ?

-          C’est le message qu’on m’a demandé de te transmettre

-          C’est une menace ? eh bah vas dire à ton monsieur John d’aller se faire foutre, ça fait bientôt 5ans que je travail ici et je fais tout pour bien faire mon travail, je ne peux même pas célébrer les réveillons de Noel ou du nouvel l’an avec  ma famille, mais je ne plains pas alors allé vous faire foutre avec vos menace. Dis-je en sortant de la loge

N’importe quoi ! Qu’il va me faire arrêter travailler, j’attends de voir ça, bande d’imbécile, leur mercons même ! Les deux big boss dont parle Marco sont les vrais propriétaires du club, ils en ont plusieurs dans la ville, ils ont une chaine de boites de nuit et de club de tout genre dans tout Abidjan et même à l’intérieur du pays, ils se font énormément de fric à ce qu’il parait, c’est peut-être pour cela qu’ils se croient tout permit, tchrrrrr.

Je vais à la radio après avoir quitté le club. Aujourd’hui est le 28 et dans exactement une semaine je commence ma propre émission, je suis impatiente, vraiment impatiente. On a eu une réunion hier dans laquelle monsieur Adéléké à annoncé le lancement officiel de l’émission le 3 janvier, il a aussi annoncé qu’il serait absent à partir de demain parce qu’il rentre dans son pays fêter le nouvel an avec les siens, donc monsieur Tanoh sera en charge de tout les trois médias en son absence. Quand on fini l’émission je reste répété avec Oscar le producteur, il me donne quelque topo sur comment géré un direct. J’ai envie de croissant en plein midi là, je sors donc m’en prendre à la boulangerie avant de venir continuer la répétition. Je suis assise entrain de manger quand je vois Mohamed entrer, qu’est-ce qu’il fait là ? Il est peut-être passé à la radio et Oscar lui a dit que j’étais ici. Je m lève donc pour allé vers lui

-          Mohamed ?

-          Nana ? qu’est-ce que tu fais là ?

-          Euh je travail à côté au cas où tu aurais oublié, j’avais faim donc je suis venu manger

-          Ah ok, je suis venu acheter des viennoiseries

-          Tu veux manger des viennoiseries à cette heure de la journée ? tu as les même  de grossesse  que moi ? dis-je en riant

-          Euh…

-          chéri ? dis une jeune femme derrière Mohamed. Elle vint lui prendre la main en me souriant, bonsoir mademoiselle

-          Bonsoir dis-je avec un sourire crispé.

-          Chéri, je t’attends depuis, ils ne veulent pas te servir ou quoi ? ton bébé à faim. Dit-elle en se caressant le ventre

Je beugais sur le coup, elle l’a appelé chéri, et elle à parlé de bébé ?

-          Excuser mon impolitesse hein, vous savez les femmes enceinte on ne blague pas avec la nourriture, madame Diarassouba. Dit-elle en me tendant la main. Vous êtes ?

-          Je… euh… Natasha, je suis Natasha

-          Attends chéri Natasha comme la mère de ton fils ? dit-elle en s’adressant à Mohamed

-          Oui oui, c’est la mère de mon fils

-          Waouh enchantée, on se rencontre enfin. Je voulais tellement rencontrer le fils de mon mari mais il m’a dit que vous étiez hors d’Abidjan, j’espère pourvoir le rencontrer maintenant que vous êtes là !

-          Oui bien sure. Dis-je en essayant de me reprendre et de sourire, ça fait combien de temps que vous êtes mariés ?

-          Oh 8 mois, le temps passe tellement vite

-          Oui vraiment, félicitation, et aussi pour le bébé à venir

-          Oh merci ma belle, Mohamed m’a raconté ce que mes beaux parents vous ont fais durant votre grossesse je suis vraiment désolée

-          Non c’est rien c’est le passer. Bon je vais vous laisser monsieur et madame Diarassouba, bon après midi. Dis-je essayant toujours de sourire, mais j’avais juste envie de m’effondrer

-          Merci, enchantée de vous avoir rencontré, je peux avoir ton numéro ?

-           Oh Mohamed se chargera de vous le remettre, je dois y allé.

-          Ok, bye !

-          Bye !

Dis-je en sortant de là, je ne sais pas comment mes pieds ont pu me porter jusqu’à la rentrer du domaine, je marchais comme une automate et je commençais à avoir mal au bas ventre, très mal même. Je m’appuyais donc contre le mur, lorsque je vis monsieur Adéléké venir vers moi. j’ai juste eu le temps de sentir son parfum et c’était le trou noir.

 

Alexandre Oluwafemi Adéléké.

 

J’eus à peine le temps de l’attraper qu’elle s’effondrait, je la portais jusqu’à ma voiture avant de rouler vers la clinique la plus proche. Je ne sais pas ce qu’elle a mais il y’a du sang qui coule le long de ses jambes, elle est vite prise en charge quand on arrive et on me demande d’attendre dans la salle d’attente. J’hésite entre appeler sa mère ou attendre de savoir ce qu’elle a, je finis par opter pour la seconde option. Le médecin demande à me voir environ une heure plus tard

-          Desolé de vous l’apprendre mais le bébé n’a pas survécu, c’était une grossesse extra-utérine on ne pouvait donc rien faire, on lui a fait une injection pour que les restes puisse sortir

-          Pardon ? je ne comprends pas

-          Euh votre petite amie, était enceinte de 7 semaines

-          Euh ce n’est pas ma petite amie mais mon employer

-          Oh désolé, veuillez m’excuser, j’ai cru que vous étiez son compagnon

-          Ce n’est pas le cas

-          Désolé pour la méprise ; donc comme je le disais tantôt elle a fait une fausse couche qui serai arrivé tôt ou tard vu l’emplacement du fœtus

-          Ok, comment elle va ?

-          Bien, les infirmières s’occupent d’elle

-          Puis-je la voir ?

-          Oui bien sure

Il me conduisit à sa chambre, je la trouvais recoquillé sur elle-même entrain de pleurer. Je m’assis près d’elle et la pris dans mes bras

-          C’est un salaud… snifff… un salaud de la pire espèce… snifff… c’est un chien un bâtard de la pire espèce… snifff

-          Shuuuuuuuut. Fis-je en lui caressant le dos

-          Le salaud était marier depuis tout ce temps et il ne ma rien dit, il m’a vraiment prise pour une conne, et comme la conne que je suis-je suis tombé dans son piège… snifff

-          Calme-toi Nana, calme-toi

-          Il m’a baisé alors qu’il était marié, je comprends maintenant pourquoi il voulait que j’avorte le salaud… snifff

Je compris qu’elle venait d’apprendre que l’autre con était marié, ça me faisait de la peine de la voir dans cet état sur à cause d’un idiot qui ne la mérite même pas. Elle pleura comme une enfant jusqu’à s’en dormir. Je voulu appeler son ami mais je n’avais pas son numéro, j’appelais donc sa mère pour qu’elle me donne le numéro de son amie sans lui dire ce qui se passait, dans ce genre de moment là on a besoins d’une épaule et qui de mieux que son ami saurai la consolé. La connaissant, elle s’en voudrait de se sentir vulnérable devant moi. J’appelais Anastasie, je lui expliquais juste que Natasha était à l’hôpital et qu’il fallait qu’elle vienne, une demi heure plus tard elle était là toute inquiète, je lui expliquais que j’ai dû conduit son amie à l’hôpital d’urgence, et que cette dernière lui expliquerait tout à son réveil. Je dû m’en aller parce que j’avais des réunions qui nécessitaient ma présence, surtout que je pars pour le Nigeria demain, je me devais de réglé certaine choses. Je revins vers 20h, je passais au restaurant leur prendre quelque chose à manger.

-          Je t’avais dis que je n’aime pas ce gars, c’est un maudit, sa mercon matin midi soir pendant le restant de sa vie. Entendis-je Anastasie dire alors que Natasha soupirai

Je ne pu m’empêcher de sourire, les ivoiriens avec leur affaire de mercon là je ne comprends pas. Je frappais la porte avant de l’ouvrir

-          Bonsoir mesdames, comment vous allez ?

-          Ça va, merci et toi ? demanda Anastasie

-          Je vais bien, Natasha tu te sens mieux ? demandais-je en m’approchant d’elle

-          Oui merci. Dit-elle en évitant mon regard, je la sentais mal à l’aise

-          Bien, je passais voir comment tu allais et vous rapporter de la bouffe, les bouffes des hôpitaux ne sont pas fameuse alors j’ai pensé à vous prendre quelque chose

-          Merci, vous n’auriez pas dû monsieur Adéléké. Dit Natasha, je compris qu’elle voulait garder une certaine distance

-          Je vous en prie, je vais y allé j’ai un voyage à préparer. J’ai tout géré concernant l’hôpital, prenez soins de vous

-          Merci. Dit-elle en me regardant enfin

Sa copine me raccompagna jusqu’à la porte jusqu’à ma voiture pour me remercier.je rentrais ensuite chez moi trouver Ella et Mayira entrain de faire nos valises. J’allais prendre une douche, je ne pus m’empêcher de penser à elle, j’espère qu’elle s’en remettra vite.

 

Mohamed Diarassouba

 

Je suis dans pain comme on le dit ici en Côte d’Ivoire. Il a fallu que Awa ai envie de viennoiseries à cette heure de la journée, pour qu’on tombe sur Natasha, pffffff, comment vais-je expliquer maintenant les choses à Natasha, déjà qu’elle est fâché parce que j’ai suggéré qu’elle avorte, voilà qu’elle apprend que je suis marié et qu’en plus ma femme est enceinte, je suis dans la merde, une grosse merde !

-          Ça va chéri ? tu as l’air ailleurs me demande Awa alors que je me gars devant la maison

-          Ça va chérie, c’est le boulot qui me prend la tête

-          Tu ne veux pas rentrer pour que je te fasse un bon massage ?

-          Non non ça va, je dois retourner au boulot

-          Ok, à ce soir mon cœur. Dit-elle en me faisant smack avant de descendre

Je laissais le numéro de numéro de Nana dès que je démarrais,  je l’appelais en vain, je l’appel mais personne ne décroche, je lui laisse des tas de message mais en vain. Je sais d’ores et déjà que je viens de l perdre parce que vu comme elle à le sang chaud elle ne va pas rester avec moi une seconde de plus, mais est-ce ma faute si je les aime toute les deux ? Je sais que j’aurais dû jouer franc jeu avec elle dès le début mais j’avais peur de la perdre, j’avais vraiment peur de la perdre maintenant ce que je voulais éviter est arrivé. J’essaye de me concentrer tout le reste de la journée mais en vain, j’ai besoin de parler à Nana.

A la descente je me rends chez elle mais sa mère me dis qu’elle n’est pas rentrée mais qu’elle a appelé pour dire qu’elle est avec sa copine, Anastasie. Je me mets en route pour chez Anastasie, je connais le chemin pour y être allé plusieurs fois la récupérer. Je sonne en longtemps mais personne ne vient ouvrir, je reste là environ une quinzaine de minutes mais rien, je me décide finalement à partir, quand elle voudra parler on le fera. Je rentre chez moi retrouver ma femme, impeccablement vertu d’un boubou vert qui met son teint en valeur, elle est particulièrement bien mise ce soir et la maison sens l’essen

-          Bienvenu  chéri, dit-elle en m’apportant une bassine pour tremper mes pieds

-          Tu es toute en beauté ce soir, djarabi(bien aimée(, et qu’ai-je fais pour mériter un tel accueille ?

-          Merci pour le compliment chéri, j’ai vu comment tu étais soucieux cet aprèm, j’ai donc décidé de nous fais passer une agréable soirée

-          Merci djarabi, tu es une perle, que serai ma vie sans toi

-          Flatteur va !

Elle se mit à me masser les pieds, c’étais trop bon, je me détendis directe en oubliant même Natasha. Awa est vraiment une perle, elle est douce aimante et très maternel, c’est vraiment la femme à épouser pour une maison paisible, ce n’est pas le genre à lever la voix sur son époux lors d’une dispute. Dans notre culture la soumission est le critère premier du mariage, et pour être soumise ma femme l’est, en plus d’être un cordon bleu comment ne pas l’aimé ? Je commence même à somnoler lorsqu’elle me réveille pour passer à table. Elle à fais un bon tchep au poisson, je vous dis que cette femme est une perle. Je mets Natasha dans un coin au fond de ma tête et je profite de ma soirée avec ma femme, demain est un autre jour je saurais quoi faire le jour levé, en plus ne dit-on pas que la nuit porte conseil ? Alors je laisse la nuit me parler

 

Awa Diarassouba

 

Je le regarde dormir après que je me sois donné a lui dans toute les position qu’il voulait. Les hommes ! Des éternels insatisfaits. Il croit vraiment que je n’ai pas vu comment il était stressé quand je suis rentré dans la boulangerie ? il me prends vraiment pour une idiote parce que je suis douce, lool, s’il savait que je vois dans son jeu depuis plus de 6 mois.

Je sais que lui et cette fille, la mère de son enfant, continuaient à se fréquenter, il a même loué et appartement pour qu’il se rencontre 3 fois par semaine, il croit que je ne sais rien de tout ça, il a même osé me dire qu’elle vivait hors d’Abidjan parce que j’ai demandé à rencontré son fils, mis tous ça me faisait rire, il me faisait penser à un gamin. J’ai reçu une éducation selon laquelle l’infidélité de l’homme n’est pas une fatalité. Ma mère m’a toujours dire que les hommes sont des éternels insatisfait mais en tant que femme nous devront prendre de la hauteur fasse à certaine situation, c’est pour cela j’admire tant Lala, l’épouse de Cheick dans Maitresse d’un homme marié, une série Sénégalaise que j’adore. Cette femme est mon modèle, elle a tellement de classe et prend de la hauteur face aux enfantillages de son mari, je sais que ce n’est qu’une série mais le personnage de Lala c’est tout moi, je ne prétends pas avoir sa classe mais quand même, lol.

Je regardais donc mon mari faire son petit jeu depuis comme si je ne voyais rien mais au fonds ça me blessais, je sais ce qu’un  amour de jeunesse peut représenter mais j’avais bon espoir qu’il revienne de lui-même après avoir couché avec elle une ou deux fois, parce que généralement après ça les hommes sont dégoûté mais non il a continué pendant des mois. Je pensais que la fille savait même qui était marié mais la scène de cet après midi m’a confirmé qu’elle n’en savait rien, j’ai dû me retenir pour ne pas rire vu la tête qu’elle faisait. En parlant de cet après midi, ça été une aubaine pour moi, je ne savais pas que j’allais la voir dans cette boulangerie. J’avais envie de viennoiserie et j’avais demandé à Mohamed de s’arrêter et de m’en prendre, et finalement j’avais décidé de descendre parce que je ne le voyais pas venir, et là je tombe sur monsieur et madame entrain de discuter. Je savais à quoi elle ressemblait pour avoir vu sa photo dans le téléphone de mon mari.

Le reste a été un jeu d’enfant, monsieur n’a même pas pu placer un mot, un petit joueur comme ça. Si elle est comme je pense qu’elle est, elle mettra rapidement fin à cette relation et étant donner que jusqu’à lors c’est la seule relation extra conjugale de mon mari et bien je reste la seule dans la course. J’espère qu’elle s’en remettra en tout cas. Le foyer c’est la lutte, et je ne compte pas laisser le mien à quelqu’un, s’il veut il prendra une deuxième, une troisième et même une quatrième femme, la religion l’y autorise mais moi je ne bouge pas de mon foyer. J’y suis et j’y reste contre vent et marrée, la seule chose qui pourrait me faire bouger est les violences domestiques mais Mohamed ne lèvera jamais la main sur moi, donc on est ensemble jusqu’à la gare, s’il veut qu’il aille faire les enfants dehors je suis là. Je me contente d’être une bonne épouse, une bonne mère aussi Inchallah  et peu importe où il ira il reviendra à la maison.

Quand je suis rentré cet après midi, j’ai décidé de lui concocté une soirée original pour lui faire oublier sa journée parce que je sais qu’il allait passer une mauvaise journée après ça. Alors j’ai fais la cuisine, je me suis faite belle, j’ai allumé du enssen dans la maison et j’ai préparée une bassine d’eau tiède pour le détendre, je sais qu’il adore ça, et le résultat à suivie, il m’a fait l’amour comme un dieu. Je conseille toujours à mes amies de ne pas faire les histoires avec leurs hommes, ça ne sert à rien ! les hommes n’aiment pas le bruit, nous avons beaucoup d’autre armes que nous pouvons utiliser pour combattre, mais y’a des femmes qui sont toujours entrain de crier, matin midi soir faut qu’on les entendent, tout le monde doit savoir que leur mari est comme si ou qu’il est comme ça, moi je ne mange pas de ce pain là. On a un problème on le règle en discutant tranquillement, si monsieur lève la voix je me tais quand il aura finir de s’énerver on va parler. Je ne rechigne pas non plus à demander pardon, que j’ai tords ou pas je m’excuse, après lui-même verra qu’il a tord et il s’excusera. Les prises de tête inutile là je ne suis pas dedans.

Je ne me suis pas présenté hein, je suis Awa Diallo épouse Diarassouba, la capitana de Mohamed Diarassouba, je ne traite pas avec les tchizas, si j’ai un problème je le règle avec mon homme en utilisant mes propres armes. 

 

La Kinda