Chap 1 Tome 2
Ecrit par Nadiaa
Chap 1 TOME2
Destin acharné
Ma mère une fois de plus a fait une mauvaise affaire, j’étais sincèrement inquiète sur comment va se passer notre rentrée. Si elle ne m’avait pas rassurée au début que l’argent pour cette rentrée était en retrait j’aurai pris même un plateau d'arachide mettre sur ma tête pour préparer cette rentrée, comment ma sœur et moi allions faire ?
Une semaine avant la rentrée ma mère n’a toujours pas trouvé de solution, j'ignore quoi faire, faut que je me batte d’abord pour ma sœur, elle reprend dans une semaine, moi je pourrais très bien attendre, la mienne c'est pas d'ici là
. Après longue réflexion je décide d’aller chez tonton robert le frère de mon défunt père. Je prends mon courage un dimanche sans dire à ma mère ce que je veux faire, ce qui me pousse à y aller c’est le fait que mon père de son vivant aidait toute sa famille financièrement, il a payé la scolarité de presque tous les enfants de sa famille. Il est temps pour eux de faire un geste pour nous même en reconnaissance de tout ce que notre père avait fait un jour pour eux.
Je frappe à sa porte un dimanche 15h, j’arrive le mauvais jour j’ai comme impression, toute la famille de mon père est présente, ils sont en pleine réunion familiale, ils me font entrer
- Bonjour à tous
- Bonjour Sabrina depuis quand tu rends visite aux pauvres ? me lance la femme de tonton robert
Silence
Je décide de pas répondre à la première attaque, je suis venu pour un but précis, les autres me saluent normalement. Ma grand-mère qui essaie de prendre de nos nouvelles comme si elle s'inquiétait trop pour nous alors qu’elle est à Yaoundé mais n’a même pas cherché à savoir comment on va.
- NDJI tu sais que je voulais passer vous saluer on m’a dit que vous avez déjà rendu la maison
- Oui mbombo nous n’habitons plus là-bas
- Où êtes-vous maintenant ?
- Toujours à bastos
- Humm, ok
- Qu’est qui t’amène ici aujourd’hui sabrina ? me demande tonton robert
- Je suis là parce que la rentrée est proche et nous ne savons pas comment nous scolariser cette année. Je suis donc venue te voir si tu peux nous aider s’il te plaît pour cette année parce que la rentrée c’est la semaine prochaine et Murielle n’est même pas encore inscrite.
- Quoi ?? donc tu as fait ce trajet pour venir me demander de l’argent ?
- Oui
- Tu as vu tous mes enfants ci ? tu crois que leur rentrée va me laisser d'abord ? je comprends pourquoi tu as cherché ma maison aujourd’hui, quand ta mère a chassé leur grand frère qui travaillait dans un des magasins de ton père elle croyait être invincible non ? retour à l’envoyeur maintenant
- Comment tu peux me dire tout ça alors que ton frère de son vivant payait la scolarité de tous les enfants de cette famille tonton Robert. Donc aujourd’hui qu’il n’est plus là c’est comme ça que tu nous traites.
- Ehh ! eh ! le français que vous apprenez à l’école-là ne vient pas parler ça chez moi hein, ta mère a discuté les biens non ? quand on lisait le testament elle a appelée qui de nous ? pardon laissez-nous dans notre misère. Donc elle vendait tous les biens de son mari pour nous demander encore de l’aide ?
- Les enfants d’aujourd’hui ont le courage, voir même la façon avec laquelle elle demande une faveur cette insolente. Réplique sa femme
Il dit tout ça personne de ses petits frères et sœurs ou même sa mère pour lui demander d’arrêter, tous sont avec lui et contre moi.
Je me suis levé pour partir ma grand-mère m’a suivi dehors elle a fouillé son porte-monnaie et m’a remis 10000F
- Achète les cahiers de ta sœur avec, battez-vous maintenant comme n’importe qui.
- Merci,
- Tu attaches ton visage pourquoi ? quand mon fils vivait qui bénéficiait des privilèges et de tout son argent ? sa femme, ta mère, elle a d’ailleurs envoyée avec l’aide de son mari deux membres de sa famille en Europe, quelle leur demande de l’aide maintenant.
Nous nous sommes séparés, dans le taxi j’étais toute pensive, je ne cessais de penser à cette histoire de testament et du fait que maman est renvoyé le fils de tonton robert de la boutique. Mon téléphone sonne c'est Franck qui m’appelle. Je décroche
- Comment va ma femme ?
- Ah ! je suis là et toi ?
- Ça va, je dirais même très bien
- Humm,
- Tu ne veux pas savoir pourquoi ça va très bien ?
- Si, pourquoi cette joie à travers ta voix
- Je suis à Yaoundé et je meure d’envie de te voir là là
- Tu es où ?
- Dans un hôtel, où j’y suis normalement pour une conférence, elle aura lieu demain et on va rentrer aussi tôt mais avant je voulais te voir, tu m’as tellement manqué.
- Ok
- Alors tu me rejoins maintenant ou pas ?
- Envoie moi l’adresse j’arrive
Une heure plus tard je suis en bas, à la réception de l'hôtel, je demande sa chambre et pendant que la réceptionniste me renseigne il débarque là en t-shirt et jeans. Quand je le vois tout se mélange dans ma tête j’ai comme impression qu’il est devenu encore plus grand, plus beau, plus fort… bref il m’a terriblement manqué, c’est en sautant que je me retrouve dans ses bras.
- Ekiee la femme ci, c’est quoi ces émotions aujourd’hui ? on dirait que je t’ai manqué hein, hahha
- Je suis fière de te voir
- Ohh ! moi aussi vient c’est par là,
Il arrête ma main et on monte jusqu’à sa chambre. Une fois là-bas on s’installe
- Alors ? ça va ?
- Un peu, et toi ? ton travail tu aimes ?
- Beaucoup même
- Tu as déjà fait plus de 4 mois là-bas…
- Oui et j’ai encore trois mois à faire là-bas, même plus si tout se passe bien. Ouais c’est cool, hors mis du fait que ce soit dans une ville très calme ça va, calme surtout quand on est habitué à une ville comme douala.
Je le regarde, tellement je l’admire
- Et toi ? raconte-moi tout, comment ça va ?
- ça va...
- Je suis fièr de toi, tu t'es remise
- J'ai alors le choix? C'est pas faci...
- Excuse-moi de te couper, j’ai une question, je voulais te la poser depuis mais j’attendais que nous soyons plus calmes
- Quoi donc ?
- C’était qui cet homme avec qui ta mère était si polie chez vous ?
- Je ne comprends pas
- Je parle du soir de la veillé de ton papa, désolé d’en parler maintenant seulement, tant que je ne le fais pas je ne serai pas tranquille
- Donc ce n’est que maintenant que tu as vu qu’on pouvait en parler
- Bébé, nous n’allons pas faire de problème aujourd’hui s’il te plaît je te l’interdis, je veux juste savoir par curiosité. Vu comment ta mère le traitait humm…
- C’est le fils d’une amie à elle, et elle fait tout son possible pour nous rapprocher
Silence
- Tu es là ?
- Oui, je t’écoute
- Humm
- Ca explique donc son attitude envers lui
- T’as rien à craindre, rien je dis bien
Silence
- Ehh ?? ça va, où vas-tu ?
- Te prendre une boisson, dit-il
- Mais non ne te gêne pas merci, dis-je en le ramenant à sa place
- Ok, alors comme ça je t’ai manqué ? demande-t-il en me prenant par les hanches
- Oui bien sûr,
- A quel point ? me demande-t-il en accompagnant ses paroles de baisers
- A un point inexplicable
- Ahh oui ?
Il me colle contre le mur et commence à m’embrasser, je réponds positivement à ses baisers, tellement ils m’ont manqués.
- Tu n’imagines pas à quel point j’ai besoin de toi Sabrina. Quelques mois sans toi et je deviens fou. Qu’est-ce que tu m’as fait ndike
Je ne peux m'empêcher de rire, il prononce tellement mal mon nom,
Ses baisers sont de plus en plus passionnés, ses caresses se font plus insistantes, ses mains explorent mes formes à travers ma robe, épousent mes hanches avant de glisser sur mes cuisses.
Ses yeux fixés dans les miens m’implorent attendant mon approbation, mon regard vaux mil mots, oui je le veux.
Ses mains remontent sous ma robe et stoppent sur ma culotte, j’écarte les cuisses l’invitant à aller plus loin mais ma culotte le gène, il me la retire, je lève le pieds et écarte mes cuisses pour qu’il reprenne son doigté.
Sa main droite glisse sur mon ventre et plonge entre mes cuisses, ses mains…
- Huuummm, c’est… Franck…
Je gémis de plus en plus fort, des ondes de plaisir qui m’ont manquées explosent dans mon bas-ventre, je sers les cuisses mais ne peut retenir, je me sens mouillé.
- Mon Dieu, qu’est-ce que je suis en train de faire, avec tous les problèmes que nous avons actuellement ? Mais je suis bien trop excitée pour écouter la voie de la sagesse.
Il me sent un peu distraite à ce moment
- Ça va ?? j’arrête ??
- Oh non !!! Continue, je t’en supplie,
Il me sourit et continue, son majeur reprend la caresse de ma vulve et vient titiller mon bourgeon qui durcit sous son doigt, déclenchant en moi comme des décharges électriques.
Il me retire doucement ma robe et mon soutien-gorge, je le laisse faire, passive, complètement vidée par la violence des sensations ressenties, je l’aide à se dénuder, il est tendu de désir comme un sabre au clair.
Il me porte vers le lit, m’étend avec douceur, il enfile rapidement le préservatif qu’il prend d’une main sur le chevet, il commence à bouger en moi, projetant son sexe dans mon vagin par de légers coups de reins.
Je commence à gémir de plaisir quand son gland frappe avec vigueur mon utérus tout au fond de mon sexe.
Je ne retiens plus mes cris et mon plaisir sous ses pénétrations, Je lui jette :
- Plus fort mon amour, plus vite… Prends-moi comme une salope, baise-moi plus fort !!!
- Ah oui? Comme ça ? demande-t-il en accélérant de plus bel ses coups
On aurait dit qu’il attendait que je le supplie. Son rythme s’accélère, il me prend en force pendant que ses mains couvrent mon corps de caresses.
Chaque pénétration se transforme d’une puissance incroyable.
Mon corps tressaute, je dois me tenir à la tête du lit pour encaisser ses assauts, mes seins ballottent dans tous les sens au rythme endiablé de ses coups de reins. Il les saisit et les pétrit avec vigueur, mes tétons sont tout durs.
Un orgasme encore plus violent que le premier me traverse, mes muscles se tétanisent, mon vagin se contracte avec une puissance folle sur son vit, écrasant au rythme de ses va-et-vient.
Il s’exclame aussitôt :
- Ooouuuaaahhh… Qu’est-ce que tu me fais, putain que c’est booonnn. Tu es la 1ère à me faire ça… Ahhh…
Je le sens se vider en criant mon prénom, quel bonheur.
Je suis heureuse et l’embrasse à pleine bouche, il me serre encore plus fort et ne me lâche pas d’ici tôt, je suis folle de lui, sans aucun doute. Nous nous enlaçons un bon moment, on n’a pas envie de se quitter tellement on est content d'être ensemble
Quelques heures plus tard,
- C’est bien beau de rester au chaud dans tes bras, mais là je dois rentrer chez moi affronter la vraie vie.
- De quoi tu parles ?
- De nos problèmes de famille dont je te parlais
- C’est sérieux à ce point ?
- Ohh que oui,
- Mais que s’est-il passé ?
- Je ne sais pas, moi-même je ne comprends toujours rien
- Si c’est vrai alors Dieu serait peut-être en train de donner une correction à ta mère
- Je ne te le permets pas!!
- Excuse-moi chérie je sais que c’est ta maman que tu l’aimes et que tu te sens blessé quand je le dis je m’en excuse vraiment, mais peut-être que Dieu par cette épreuve veut montrer à ta mère que seul l’argent ne compte pas dans la vie. J'espère quelle va le comprendre.
- Tu sais quoi ? je ne vais pas rester là t’entendre dire du mal d’elle comme ça, c’est ma mère quand même. Respecte ça!
Même si on a une maman qui n’est peut-être pas un model peu importe les défauts qu’elle peut avoir nous n’avons pas besoin de toujours entendre les gens dire du mal d'elle. critiquer les personnes que nous aimons même si c’est vrai ce qu’on dit à leur sujet, c'est toujours blessant.
Je me suis rhabillé rapidement, malgré les efforts de Franck pour que je me calme avant de partir je n’ai rien voulu entendre, qu’il respecte ma mère devant moi c’est très important pour moi, il a vite fait de mettre son short et son t-shirt pour me raccompagner mais ça n’a pas servi à grand-chose je l’ai complétement ignoré en route, il est finalement rentré. J’ai pris mon taxi et je suis rentré à la maison.
*** Mira Ondoua***
Kylian est l’homme avec qui je veux passer le restant de mes jours plus de doute, prendre soin de moi comme.il le fait peut d'homme le font, étant donné qu’il parle beaucoup depuis un certain temps de rencontrer mes parents, je pense que c’est une raison de plus pour que je rentre demander des excuses à mon père, cet homme à toujours été bon envers moi, c’est le seul père que j’ai eu de ma vie. S’il advienne qu’on demande ma main un jour c’est bien à lui qu’on le ferait parce que pour moi c’est mon seul et véritable père, malgré tout je l’aime vraiment comme un père. Je pense sincèrement à rassembler mon courage et allé le voir, d’ici là en espérant qu’il accepte mes excuses.
Une semaine avant la rentrée scolaire, bien que ma rentrée un peu plus loin, j’ai reçu un message de ma mère me demandant de passer chercher mon argent de pension, chez elle à 16h.
Je m’apprête et m'envais sans perdre du temps, elle m’a dit de passer à 16h, elle a précisé que la porte sera ouverte que je ne sonne pas. J'ignore pourquoi mais je suis les ordres.
A cette heure je suis arrivée et elle n’était pas là, j’ai attendu plus d’une heure sur place, j’ai finis par laisser un message en lui disant que j’allais partir que j’ai fait plus d’une heure à l’attendre, elle me rappelle aussi tôt.
- Tu es où ??
- Chez toi, à attendre bien sûr
- Qui d’autre est là ?
- Personne
- Ok, écoute moi va dans la valise noire qui est au-dessus de la penderie de ma chambre, tu l’ouvres délicatement à l’intérieur il y’a un sac à main, ouvre-le et retire deux liasse de billets, j’ai bien dis deux je pense que ce sera largement suffisant pour toi.
- Ok, merci
- Je n’ai pas pu me libérer à temps, tu prends une clé toujours là-bas quand tu finis tu fermes la porte, et tu mets la clé en bas de l’essuie pieds à l’entrée. J’ai demandé à la ménagère de pas bloquer la porte en partant parce que je croyais être là au même moment que toi.
- Ok, elle raccroche aussitôt, je n’avais pas envie de discuter avec elle juste prendre cet argent et déguerpir. Tellement triste les relations que j’entretiens désormais avec ma mère, juste argent et rien d’autres, elle ne sait pas où je vis, avec qui je suis, rien à rien.
Je m’exécute après son appel, quand je finis je ferme la porte et remet la clé où elle m’a demandée.
Je suis quitté de là avec 500 mil, je savais très bien en quittant de là que cet argent ne suffirait pas pour toute l’année mais je me suis contenté de prendre ce qu’elle m’a dit de prendre, même s'il y avait beaucoup d'autres liasses de billets, je sais qu’elle sait que ça ne suffirait pas ce que j'ai mais bon... Je suis rentré chez kylian, je l’ai trouvé avec sa sœur qui était très fière de me rencontrer enfin, elle n’a pas cessé de faire mes éloges de la soirée. Nous avons passé la soirée ensemble, après elle est rentrée. Quand elle est partie j’ai pu discuter avec kylian que je trouvais bien trop préoccupé toute la soirée.
- Qu’y a-t-il encore ? pourquoi cette tête ?
- Je voyage dans trois jours et nous n’avons toujours pas pu regrouper tout ce qu’il faut. J’ai la tête qui chauffe, Ma sœur n’a pas pu regrouper grand-chose dans sa réunion alors que j’avais tout réuni il ne manquait plus que ce qu’elle allait venir avec.
- Je suis vraiment désolé, et je ne suis même pas en mesure de t’aider. Ce que j’ai actuellement c’est mon argent de scolarité et ça ne va même pas suffire.
- T’inquiète pas chérie je complèterai ta scolarité moi même, il est hors de question que je prenne de l’argent de toi, c’est à moi de m’occuper de toi pas le contraire.
- Je n’aime pas quand tu parles comme ça, depuis que je te connais c’est à peine si tu acceptes un cadeau ou quoi qui vaut de l’argent de moi, comme si mon argent était compliqué comme certains le pensent, pourtant ce que tu m’offres je prends toujours. Si je ne t’aide pas c’est parce que j’ai rien, si j’avais même par force je te l’aurai donné.
- Haha, tu fais toujours tout pour me fait sourire, même quand tout va mal tu es un amour.
Non je sais bien que tu n’es pas compliqué toi aussi bébé.
Deux jours plus tard on était au jour j et Kylian n’avait toujours pas ce qu’il lui fallait je commençais à réfléchir sincèrement. Lui, il ne parlait plus tellement il stressait, bien que courageux comme il est je le sentais abattu. Que feriez-vous si vous étiez à ma place ? J’essayais bien sûr de lui dire à chaque fois que ça va aller, qu’on va s’en sortir, quel qu’en soit ce qui arrive, qu’il voyage ou pas.
Je me suis levé l'après-midi 15h30 j’ai pris une direction inconnue, à la recherche du bonheur notre bonheur. Au début je ne savais pas où j’allais finalement j’ai rassemblé mon courage.
J’arrive je sonne et j’attends qu’on m’ouvre