Chap 10
Ecrit par Nadiaa
Chap 10 : Destin acharné
Kylian sort de la voiture et me prend dans ses bras, je pleurais de toutes mes forces, je repense à ce qui s’est passé, quelle mère indigne cette femme ! Quelle vraie maman digne de ce nom ferait un truc de ce genre ? Je ne savais même pas quoi lui dire. Comment dire à mon homme que ma mère n’a pas eu honte de se taper mon répétiteur, un homme plus jeune qu’elle.
- (lui) Il se passe quoi ? Pourquoi tu es comme ça chérie?
Snifff
- Calme-toi s’il te plaît et parle
- Amène-moi avec toi s’il te plaît
Sans hésiter Kylian m’a ramené chez lui, j’entre et m’assois il me ramène un verre d’eau
- Tiens
- Merci, après l’avoir bu il me dit
- Tu peux me dire ce qui te tracasse autant ?
- Des histoires avec ma mère
- Tu veux en parler ? c’est grave vu la mine que tu as. Tu me racontes?
- Non pas maintenant s’il te plait
- Ok c'est comme tu veux, tu as déjà mangé ?
- Non je n’ai pas envie
- Je te fais quelque chose à manger ?
- Non ça va aller merci
- vite fait!
Il est allé dans la cuisine en est ressorti quelques minutes plus tard avec un sandwich qu’il s’est débrouillé à faire, finalement après avoir insisté je l’ai mangé.
- Tu veux qu’on sorte marcher un peu ? ça peut, peut-être te faire du bien
- Non,
- Arrête donc de pleurer s’il te plaît, qu’est ce qui peut bien te mettre dans cet état ?
Silence
Il m’a rapproché près de lui,
- Je mets donc un film on regarde ?
- Ok
Il a mis un film et m’a collé contre lui pour qu’on le regarde ensemble.
(....)
Après le film il m’a laissé seule un moment, il revient quelques minutes après
- Va prendre ton bain ma chérie, je t’ai coulé un bain
Oh que c’est gentil me dis-je
- Merci
- Mais de rien
J’ai pris un bon bain, cela m’a énormément relaxé, n’ayant pas de vêtement je suis restée avec mon bustier et ma culotte
- Ça t’a fait du bien ?
- Enormément, merci
- Viens là, ( je me rapproche) je sais que tu es une femme forte, bien qu’une grosse pleureuse parfois (il sourit), un bébé un peu pourri gâté mais avec beaucoup de qualités aussi
- Je n’aime pas ça !
- Détends-toi, oo! Je rigolais juste chérie, c’est pour te faire sourire, reposes toi, maintenant et on en reparle demain si tu veux d‘accord ?
- Ok
On s’est couchés
Aux environs de 4h J’ai senti la main de Kylian passer tout doucement sur ma taille, puis il m’a tiré contre lui,
- Je te désire mon amour, chuchote-t-il en s’allongeant sur moi
- Je suis tout à toi!
On s’est embrassés langoureusement, ses mains qui couraient le long de mon corps, il me caressait passionnément, sa langue qui se baladait sur tout mon corps, je sentais comme une décharge électrique sur tout mon corps.
Il m’a enlevé mon bustier et a commencé à me mordiller les tétons , je ne pouvais m’empêcher de manifester mon plaisir, je suis excitée, je veux plus, je lève le bassin, il sait ce que je veux mais il me torture en frottant son sexe légèrement sur mon bassin je sens son sexe se dresser dans son boxer je suis d’autant plus excitée, je le débarrasse de son boxer, je le réclame il prend du plaisir à me torturer sa langue à nouveau parcours les courbes de mon corps, il arrache ma culotte, son sexe qui se frotte au mien m’excite, il remonte avec la langue le long du torse puis redescend je frisonne, tellement je prends du plaisir. Je le retourne il me laisse faire c’est à mon tour de balayer son corps avec ma langue, je lui mordille le lobe je le sent très excité j’attrape son sexe et le malmène à ma façon, il me supplie, en gémissant nos bouches se retrouvent et ne se lâchent plus, nos doigts se mettent alaise, il me retourne, me caresse tout le corps je le sent en moi il commence à faire des vas et viens doux ensuite il accélère au fur et à mesure, il me pilonne à un rythme plus que bon, j’ai envie de crier mais je me retiens une chose est sure je suis alaise, il accélère ses mouvements je ne peux m'empêcher de crier
- Aiiii
- J'arrête?
- Non bébé vas-y
- Comme ça? Dit-il en accélérant encore plus
- Oui oui, kyliannn Aiii!!! Continue
Il continue puis s'arrête un moment et m'embrasse, nos langues se parlent à nouveau. Je me sens tellement bien que j’essaie d’oublier la scène de ma mère et son amant. Il enlève son sexe me retourne puis me prend en levrette, il accompagne ses mouvements de caresse dans le dos, sa main qui tient fermement mes hanches et l'autre main qui prend du plaisir à palper mon sein droit, il me donne des coups profonds, je le sentais au fond de moi
- Achhhhhhh!! Ne t'arrête pas chéri
- Ma petite cochonne, tu me sens?
- Ouiîiiiiiiiiiiiiiiiiii, Aiii!
J'avais un peu mal mais c’était juste magique, nous finissons épuisés, on s’allonge l’un contre l’autre, je finis par lui raconter mes problèmes puis nous nous endormions.
Le matin je suis allée composer j’ai finis mon épreuve la première parce que je ne connaissais rien à rien je n’ai pas eu le temps de réviser, je ne voulais juste pas avoir zéro sur cette matière c’est pourquoi j’ai tenu à passer l’épreuve quand même afin de revenir au rattrapage, Heureusement que c’était la dernière épreuve, quand je suis revenu chez Kylian j’ai constaté que ma mère m’avait appelé de nombreuses fois. Mais pourquoi donc ? Alors que son choix a été toute suite fait quand elle m’a rabaissé devant son homme en montrant qu’il compte plus que moi.
Je n’ai pas voulu inquiéter Sabrina avec mes problèmes, je n’ai même pas eu le temps de discuter avec elle, quand je suis sortie elle était concentrée sur l’épreuve.
Je suis là assise sur le divan de Kylian je réfléchis sur ma vie, il me retrouve
- Coucou miss
- salut bébé
- Ça a été l’exam ?
- Pas vraiment
- O désolé mon cœur, tu vas rattraper cette épreuve
- Je l’espère
- Ca va aller, je dois sortir maintenant
- Ok, je te croyais déjà parti même
- Non j’avais des affaires à gérer à distance d’abord, j’étais donc occupé à le faire depuis que tu es parti
- Ok
- Je pense qu’il faut que tu retournes à la maison causer un peu avec ta mère, bien sûr je veux t’avoir avec moi mais tu devrais essayer d'arranger les choses avec ta mère bébé, causez ensemble, ce n'est qu'en dialoguant que vous allez vous comprendre d’accord?
- Je ne vais pas y aller maintenant mais le soir ça te dérange si je reste ?
- Bien sûr que non,
- Ok à tout, il m’embrasse et s’en va
La journée était longue je vous l’avoue, ma mère qui ne cessait d’appeler, nana qui essayait elle aussi, elle est certainement inquiète comme elle ne m’a pas vu à l’amphi ce matin.
*** sabrina NDIKE***
C’est quand même assez inquiétant, pourquoi mira ne répond-elle pas ? Où est-elle allée ? Surement chez son gars-là, dommage que je n’ai pas son téléphone, je m’inquiète sérieusement parce que ça ne lui ressemble pas tout ça.
Après avoir mangé je suis montée voir Murielle dans sa chambre
- Tok tok, mu tu es là ?
Silence
J’ouvre la porte en même temps mais je ne trouve personne dans la chambre, je me sens tout d’un coup étouffé, une odeur très forte se dégage dans la pièce c’est à peine si je ne tombe pas.
- Mais c’est quoi cette odeur ? qu’est ce qui se passe ici ?
J’entends murielle tousser d’une faible voix dans la salle de bain j’accoure vers elle, je la trouve couchée au sol les yeux tout rouge.
- Murielle c’est quoi ? mu mu tu as quoi ? je la vois éperdu, elle est éveillée mais on dirait qu’elle dort les yeux ouvert, quand je crie maman me rejoint
- C’est quoi ? pourquoi tu cries
- Maman vient voir ce que Murielle fait, mu lève toi
Maman exige que je me calme, elle soulève Murielle la met sur le lit lui met de l’eau sur la tête, elle commence à tousser, peu à peu elle revient en elle.
- ( maman) Murielle je ne vais poser la question qu’une fois et j’attends une réponse, qu’est-ce que tu as pris ?
Silence
- Murielle Ndike, qu’as-tu ingurgitée ?
- Rien maman,
- Ne me pousse pas à mettre main sur toi, parle et très vite. t’as consommé quoi ?
- Le cannabis maman, un joint de canna...
- Quoi ???
Silence
- Quoi Murielle ? demandais- je toute étonné
- Maman je ne voulais pas c’est elle qui m’a dit d’essayer que je vais me sentir bien après et…
- Quoi ? donc c’est ça que tu pars faire à l’école ? essayer différentes type de drogue ? tu te dopes depuis quand Murielle ?
C’est en pleurant qu’elle suppliait maman de ne rien dire à notre père que c’est la première fois, qu’elle ne le refera plus jamais.
- Maman je suis désolé c’est que je me sens très mal depuis un certain temps, vous ne l’avez peut-être pas remarqué. Dit-elle en pleurant
- Et pourquoi ? pourquoi n’en parles tu pas ? voici ta sœur, moi-même j’ai toujours été ouverte, et ton père bien que malade est toujours là pour vous c’est quoi la difficulté ?
- Maman, excuse-moi de te le dire mais j’ai toujours été plus proche de papa, et depuis qu’il a eu son accident il est presque invalide, tout cela m’affecte. Mon petit ami et moi avions rompu, il m’a dit…
- Stop, crie maman, rien de tout cela ne justifie le fait pour toi de consommer des substances comme ça, tu me déçois énormément Murielle. Tu seras puni pour un mois au moins, je vais appeler un médecin il va venir t’examiner j’espère qu’il gardera ça secret pas pour toi, mais pour ne pas salir l’image de cette famille. Qu’elle déception !
C’est ainsi que maman s’en va, je reste par derrière discuter avec Murielle qui n’arrête pas de pleurer, elle me jure que c’est la première fois, et que c’est une amie qui le lui a donné, je lui ai demandé de couper tous les ponts avec cette mauvaise amie.
**** mira***
J’arrive chez moi tard à 21h après avoir renvoyé les appels de ma mère toute la journée, quand j’arrive elle est assise au salon avec tata marie sa demi sœur, je salue et vais direct dans ma chambre. Quelques minutes plus tard on frappe
- Tok Tok
- C’est ouvert
- Tu as passé la nuit où mira ?
Ma mère qui entre en me le demandant
- Je suis majeure je n’ai donc pas de compte à te rendre
- Oh que si ! tu vis sous mon toit tu as donc des comptes à me rendre, si tu quittes cette maison tu seras à même de faire ce que tu veux mais tant que tu vis ici tu me rends des comptes pour tout.
- Bah dans ce cas je quitte ta maison alors si tu veux
- Fais-le alors, et maintenant, si tu te sens grande à ce point va où tu veux et tu n’auras plus aucun compte à me rendre, tant que tu vis sous mon toit, vit au dépend de moi tu me respectes et marche selon mes règles. Si tu manges et vis la vie que tu mènes c’est grâce à tout ce que je te donne, toi tu ne travailles pas à ce que je sache.
- Et tu crois que ce que tu me donnes remplace l’amour qu’une maman devrait donner à son enfant ?
- Je t‘ai toujours donné de l’amour et si tu crois que ça été insuffisant, fabrique toi une autre maman et va donc vivre avec elle.
- Tu veux à tout prix te débarrasser de moi pas vrai ? je vais partir et crois-moi tu ne me reverras plus jamais te déranger
- Vas t’en donc sous le champ, petite insolente, porte tes choses et libère, je verrai qui va t’aider à mener le même train de vie auquel tu es habitué. Sors, et ne reviens plus si tu veux, et sans rien prendre parce que tout ce que tu as c’est mon argent ou celui de mon mari qui l’a acheté.
C’est ainsi qu’elle sort
J’ai rangé mes affaires en me demandant où est ce que j’allais partir, je peux vivre chez Kylian pour quelques temps, mais débarquez chez lui comme ça pour m’installer serait un peu comme forcer les choses. De toute façon j’ai de l’argent actuellement, je pourrai dormir pour cette nuit dans un hôtel le temps de réfléchir comment gérer cette situation. J’ai essayé à plusieurs reprises de joindre mon père mais je n’y arrivais pas, et dire que lui et moi avions échangé aujourd’hui si je savais je lui racontais tout, peu importe si j’allais trahir ma propre mère. Quelle maman mettrait son propre enfant dehors comme ça sans le moindre remord, je rangeais mon sac en pleurant c’est ma seule arme mes larmes au moins je me libère quand je pleurs, quand je finis je porte mon sac et je descends sa sœur et elle toujours au salon, je les traverse et sort. Maman m’interpelle, je peux sentir un soulagement, si elle me laissait partir comment j’allais faire ? Je me retourne
- (elle) Tu as oublié ton chargeur, dit-elle en me le tendant
Je l’arrache avec une rage avant de continuer mon chemin, j’ouvre le portail prêt à sortir quand j’entends
- Tu traverses cette barrière tu ne reviendras plus jamais dans cette maison mira, je te le dis
Silence
Je freine le pas, ma tante sort et viens vers moi
- Mira ne fais pas le bras de fer avec ta maman, rentre à la maison s’il te plait
- C’est elle qui m’a mis dehors
- C’est la colère ma fille, ne part pas ta mère a besoin de toi
Maman derrière nous commence à pleurer, cela attire mon attention pourquoi pleure-t-elle ? Je la regarde et ne comprend toujours pas ce qui peut bien la faire pleurer
- Mira pourquoi tu me traites comme ça ? tu es mon unique enfant mira tu ne me comprends pas pour que qui le fasse ? tu es grande aujourd’hui je devais m’en réjouis mais regarde toi ? pourquoi me fais tu souffrir ainsi ?
- Ekiee,
Really ?? La mère ci est sérieuse ? Qui fait souffrir qui ici ? Qui vient de me mettre à la porte, en tout cas je ne prête pas attention, je continue de parler avec ma tante.
- Mira tout le monde a droit au bonheur, moi mon bonheur c’est d’être avec simplice même s’il a été ton répétiteur c’est mon choix.
- Et ton mari ?
- Mira il me frappe, dit-elle en sanglotant
Sa sœur coure vers elle pour la calmer, je me rapproche moi aussi
- Comment ça il te frappe ? pourquoi cherches-tu à le diffamer pour justifier le fait que tu vois un autre, maman ? papa t’a toujours traité comme sa reine c’est d’ailleurs comme ça qu’il t’appelle
- Oui ça c’est à vos yeux, tout ce que vous voyez c’est pour sauver des apparences, quand on est tout seul c’est un autre, si je ne te l’ai jamais fait ressenti c’est parce que j’évitais que tu sois affecté par tout ce que je vis.
Elle soulève son t-shirt et je peux voir sur son corps des cicatrices des coups, je n’en reviens pas, je me mets à pleurer sur ses pieds, c’est énormes toutes ces traces sur elle, il y’en avait tellement sur tout le corps, j’avais mal de n’avoir jamais pu la défendre, de n’avoir rien pu faire, de n’avoir jamais su à quel point elle souffre
- Mais c’est énorme tout ceci
- Ce n’est rien comparez aux agressions verbales de tous les jours, au mépris et au fait qu’il me cocufiait avec toutes les petites filles de la ville sans que je ne puisse dire quoique ce soit. Simplice est différent mira, il me traite comme une véritable reine ma fille, grâce à lui je revis à nouveau
- Mais ce n’est que le début Mama, il peut lui aussi changer comme papa, peut-être que c’est juste une apparence
- Non je ne pense pas, ils sont tellement différents tous les deux, je voudrais que tu apprennes à le connaitre, on formera ensemble une vraie famille mon bébé, il tient énormément à toi
- Hummm
- Promets moi d’essayer quand même s’il te plait, mon bonheur en dépend ma fille
- Je vais essayer mais je ne peux rien te promettre
- Ok
_ Mais je n'arrive toujours pas à comprendre je n'ai jamais entendu papa te frapper
_ C'est normal il s'arrange à ne pas se faire entendre, ton père adore aussi la pratique du sadomasochisme. Je ne devrais pas t'en parler mimi mais il faut que tu le saches tu n'es plus une enfant. Tu sais ce que c'est?
_ J'en ai entendu parler
_ C'est une pratique sexuelle qui emploi la domination, la douleur et l'humiliation pour parvenir au plaisir. Lui est un adepte et pas moi. Il adore me frapper mira et moi je ne le supporte plus.
_ Maman le mieux c'est que vous en parliez, je n'imaginais pas que tu souffrais dans ton foyer.
C’est ainsi que maman et moi repartons sur de nouvelles bases, on a promis de se soutenir désormais. Papa est rentré quelques semaines après de son voyage, je le voyais autrement même sans le vouloir, devant nous, la ménagère la famille et moi il continuait de traiter ma mère comme la prunelle de ses yeux, pourtant je savais déjà ce qui se passe, quand ils ne sont que deux. simplice venait de plus en plus chez nous, plus comme mon répétiteur mais comme invité de ma mère, j’avais du mal à le voir comme celui avec qui elle partage son intimité mais je me devais d’apprendre à le voir différemment, j’essayais d’ailleurs bien que difficile, j’ai demandé à ma mère de clarifier les choses avec son mari mais elle ne veut pas, elle dit qu’il fait souvent comme un pervers narcissique, qu'il va tout faire pour la faire culpabiliser afin quelle se sente mal et l'accepte ainsi en se disant que c'est elle le probleme et pas lui, elle a réellement peur de sa réaction.
Sabri et moi nous sommes inscrites au cours d’anglais, un midi en arrivant au cours je trouve Sabrina en pleure
- Qu’est-ce qu’il y a ma belle ? pourquoi tu pleures ?
- Mon père mira
- Qu’a-t-il ton père ?
- Il a chuté de nouveau et c’est très grave apparemment
- O la la ! je suis désolé ma chérie. Je suis sure que ça va aller
- Je l’espère aussi mira sinon je ne sais pas ce qui pourrait se passer
- Non n’y pense pas nana
Salut les bébés! Merci pour vos messages, pour ceux qui s'inquiétaient, je suis un peu prise mais je ferais l'effort de passer comme ça. Bonne lecture et de gros bisous ❤