Chap 17
Ecrit par Graceessono
Dans la peau de Pélagie Bibana
Je viens d’arriver dans la clinique de Mr Charles mon partenaire d’affaires, je porte mes lunettes de soleil et descends de mon véhicule ensuite me dirige à l’accueil où je trouve une file interminable, je les dépasse tous et vais directement me mettre devant la réceptionniste
Je ne me soucis nullement des jérémiades de ceux qui sont derrière moi ni de leurs injures
: Bonjour madame Bibana Mr Charles vous attend déjà dans son bureau. Me dit la réceptionniste
Moi : Bien. Dis-je en me dirigeant vers l’étage sans prêter attention aux regards meurtriers
Arrivé à son étage sa secrétaire me laisse rentrer sans procédures, il faut dire qu’ici tout le monde me connait et me respecte, je ne suis pas là pour faire la queue comme ces vulgaires individus
Une fois que je rentre dans son bureau il se lève et vient m’accueillir
: Bonjour belle dame. Dit-il en affichant un grand
sourire qui laisse entrevoir ses gencives blanches toutes parfaites
Moi : Bonjour Charles ça va ?
: Très bien comme à chaque fois que je te vois, assieds-toi
Moi : Merci. Dis-je en souriant
: Je te sers quelque chose à boire ?
Moi : Non ça va tu sais pourquoi je suis là…
: Oui je sais, pour de la chair fraîche…
Moi : Exact
: J’ai fait accouché une femme par césarienne il y a deux heures, étant donné qu’elle était inconsciente je lui ai fait croire que l’enfant était mort-né
Moi : Génial ! Mais elle n’a pas demandé à voir son bébé ?
: Si, je lui ai apporté un qui était déjà à la morgue! Mais ne t’inquiète pas je gère comme d’habitude. Fit-il en souriant
Moi : Merci Charles heureusement que tu es là
:Tu sais que je ferais n’importe quoi pour toi…Notre couple serait si influent si jamais nous nous mettions ensemble…
Moi : Tu es marié…
: Je peux toujours prendre une seconde épouse tu sais que ce n’est pas un souci
Moi : Ce ne sera pas possible Charles et tu le sais…
: Ok. Dit-il Résigné. J’aurais besoin que tu me rendes un service également
Moi : Je t’écoute
: J’aurais besoin d’une fille de moins de dix-huit ans pour une nuit…
Moi : Ok d’accord j’en ai juste une qui a 16 ans ma nouvelle petite recrue Mélina, je pense qu’elle fera l’affaire, tu la veux pour quand ?
: Demain
Moi : Je ne veux pas que tu me l’abimes comme tu l’avais fait avec la précédente que je t’avais confié, ces filles ce sont mes business, tu prends tout ce que tu veux prendre en elle mais ne me l’abîme pas
:D’accord je ferais attention cette fois-ci
Moi :Bien ! là il faut que j’y aille. Dis-je en me levant
: D’accord mon homme de main t’apporte l’enfant tout de suite
Moi : Ok je l’attends dans la voiture
Charles trempe dans des affaires aussi louches que les miennes, il est également dans des pratiques occultes, je lui fournis des jeunes filles de temps en temps tout comme lui me fournit de la chair fraîche.
Une fois dans ma voiture j’appelle Scanner mon homme de main
Moi : Tu as ouvert l’enveloppe que le détective Taty t’a remis ?
: Non madame
Moi : Fais-le
Après trois minutes…
Moi : Alors ?
: Vos doutes sont avérés madame
Moi : Ok tu sais ce qui te reste à faire
: Bien madame
Et je raccrocha
Au même moment l’homme de main de Charles arriva et vint déposer un carton sur la banquette arrière, j’entendis des gémissement de bébé c’est très bien mon sacrifice est réglé.
Dans la peau de Nathan Emane
Je suis content que maman ait accepté que je passe la nuit chez Hugo pour son anniversaire
Je passe à city sport pour lui offrir la paire de basket dont il me parle depuis des mois, j’ai dû économiser dans l’argent de poche que mes parents me remettent…
Ensuite je prends un taxi et je file chez lui, je trouve sa mère entrain de disposer des petits fours sur le buffet de la terrasse avant et vais lui faire la bise
Moi : Bonjour maman Viviane
: Bonjour mon bébé ça va ? Dit-elle en me prenant dans ses bras
Moi : ça va bien maman. Dis-je en souriant
: Ton ami est dans le jardin derrière avec quelques invités qui sont déjà là
J’acquiesce et vais dans le jardin où la fête bat déjà son plein...
Je trouve Hugo et sa copine assise sur ses cuisses, il lui murmure quelque chose à l’oreille qui fait éclater celle-ci de rire
Cette scène m’horripile au plus haut point, j’arrive de moins en moins à cacher mes sentiments pour Hugo…Je vais les rejoindre en souriant pour essayer de faire bonne figure
Moi : Salut les Gars
Hugo: Oh mani ça dit quoi ? Dit-il en me tchequant amicalement
Moi : ça va bien man! Salut Magalie. Dis-je à l’endroit de sa copine
Magalie : Salut Nathan! Bon je vais vous laisser je vais voir si maman Viviane n’a pas besoin d’aide.
Dit-elle en se levant de ses cuisses
Oui c'est par là que tu aurais dû commencer au lieu de te donner en spectacle comme une fille légère. Me dis-je intérieurement
Hugo : Oh tu me laisses déjà? Demande t-il en la maintenant par la taille
Magalie : Mais tu n’es pas seul tu es avec Nathan
Hugo : Tchuip est-ce-que c’est lui ma go ?
Moi : Ok donc je repars avec mon cadeau…Fis-je en faisant mine de partir
Hugo : Oh man donne-moi d’abord mon cadeau avant de partir !
Moi : Tchuip
Magalie : Ahah bon je vous laisse les garçons à tout à l’heure. Dit-elle en faisant une bise à Hugo
Je n’ai jamais aimé cette Magalie pourtant elle ne m’a rien fait ! Je ne la supporte pas tout simplement parce qu’elle sort avec Hugo
Je prends alors place à côté de lui
: Remets moi mon cadeau mec !
Moi : Là tu veux que je te remette le cadeau alors que tout à l’heure tu as dit que je n’étais pas ta go
: Mais est-ce-que tu es ma go ? Dit-il en éclatant de rires. Des fois tu es vraiment bizarre! On croirait que tu es ma copine et que tu me piques des crises de jalousies alors que tu es mon bro
Moi : Hum…Sinon nous ne sommes pas encore très nombreux…
: Oui et puis j’ai pas invité trop de gens, un petit truc intime c’est tout! Attends moi une minute je vais voir si tout se passe bien en cuisine, il faut pas que ma mère fatigue me fatigue la femme
Moi : D’accord!
C’est ainsi qu’il se leva et me laissa assis seul, je me levais à mon tour pour discuter avec quelques potes qui étaient déjà là autour de la piscine…Faut dire qu’Hugo est issu d’une famille assez aisée…
Je discutais gaiement avec des amis quand…
: Nathan ?
Moi : Oui ? Dis-je en me retournant
Et là je vis Tania, qui est mon ex et aussi la copine de Magalie…Il ne manquait plus que ça…
Moi : Salut Tania!
: Salut bébé. Fit-elle en venant me faire une bise
un peu trop prononcé à mon goût
J’essayais tant bien que mal de me dégager de son étreinte
: Tu me manques Nathan…
Moi : Ecoute ce n’est pas le moment de parler de ce genre de choses
: Et pourquoi pas ? C’est quoi ton problème au juste ?
Moi : Tu es une très belle fille tu peux avoir n’importe quel garçon mais avec moi ce ne sera pas possible n'insiste pas!
Elle me regarda un moment avant de tourner les talons. Si je n’avais pas été gay nous aurions pu avoir une belle relation…Mais je ne peux pas être égoïste et l’utiliser tout en sachant que je ne l’aime pas et que ça n’aboutira à rien…
C’est à ce moment que Hugo vint me rejoindre
: Tu as vu Tania ?
Moi : Oui pourquoi l’as-tu invité ?
: Je te signale que c’est la copine de Magalie! Et d’ailleurs pourquoi tu ne veux pas d’elle ? Je ne te comprends pas ! Pourtant tu ne sors avec personne d’autre !
Moi : Je ne veux pas tout simplement !
: Hum Ok.
Les invités arrivaient et la fête pu bien commencer, il n’y avait pas trop de monde mais c’était agréable, je vis Tania se trémousser contre un cousin à Hugo sans doute dans le but de me rendre jaloux mais bien au contraire ça me faisait plaisir
Hugo déballa ses cadeaux et fût content de sa paire de basket ce qui me donna le sourire aux lèvres
La fin de la fête arriva, Hugo voulait que sa copine passe la nuit avec lui mais elle ne pouvait pas, pour mon plus grand plaisir…
Aux environs de 23h j’étais couché avec Hugo qui était déjà épuisé et ne tarda pas à s’endormir…
Il portait un simple pantalon de jogging et était torse nu, je me délectais de ce beau tableau…Il était tellement beau et sexy…Tous mes sens se mirent en éveil d’un coup
Je ne pouvais m’empêcher de lui caresser le torse...Ensuite j’entrepris de lui caresser l’entre-jambe, ce qui le fit grogner et me poussa encore plus à continuer…Je glissa ma main dans son pantalon et me saisit de son membre, elle était bien grosse comme j’aime, ce qui le réveilla net
: Mais qu’est-ce que NATHAN ? QU’EST-CE- QUE TU FAIS ? Fait-il en sautant du lit en comme s’il venait de se faire brûler
Moi : Calme-toi Hugo tu vas réveiller tout le monde
: QUOI ? Comment tu peux me demander de me calmer ? QU’EST-CE-QUE TA MAIN FAISAIT DANS MON PANTALON ?
Moi : Je t’ai toujours aimé Hugo
: Qu’est-ce-que tu racontes ? Tu es complètement fou ?
Moi : Je suis gay pas fou. Dis-je en me levant du lit à mon tour
Il me regardait comme s’il ne m’avait jamais vu
Moi : Ecoute-moi s’il te plaît. Dis-je en tentant de m’approcher de lui
: Si tu fais un pas de plus je te jure que je te casse la gueule. Dit-il les nerfs du cou bien tendus
Ça m’a tout de suite stoppé dans mon élan, il est largement plus costaud que moi et pourrait me réduire en pâté
Moi : S’il te plaît Hugo…
: Je vais dormir dans le salon, demain à la première heure tu fous le camp de chez moi, et je ne veux plus jamais voir ta gueule j’espère que j’ai été clair…Et dire que je te prenais pour mon frère…Tu me dégoûtes. Dit-il en sortant de la chambre
Je m’assis lourdement sur le lit en prenant ma tête entre les mains, qu’est-ce-que j’ai fait ? Ce n’était sûrement pas la meilleure manière de le lui dire…J’ai tout fait foirer
Dans la peau de pélagie Bibana
Il est exactement 23h quand je me rends dans le sous-sol de ma boîte de nuit, je retrouve mes hommes de mains et mon bras droit Scanner devant la porte
Moi : Ils y sont déjà ?
Eux : Oui madame
Moi : Bien
Scanner m’ouvrit la porte et je retrouvais Nelly ma petite-amie ainsi que son amant, tous les deux nus et attachés le corps pleins de sang et le visage tuméfié
Moi : Bonsoir les tourtereaux. Fis-je toute souriante en m’asseyant sur une chaise en face d’eux
Nelly : Pélagie je..je t’en prie pitié ne nous tue pas je t’en supplie. Dit-elle en larmes
Moi : Abon ? Et pourquoi ne le ferais-je pas ? Tu es drôlement culotté d’oser même m’adresser la parole APRES TOUT CE QUE J’AI FAIT POUR TOI TU ME REMERCIES EN ALLANT BAISER AVEC UN INSTITUTEUR, TU VAS JUSQU’A LUI PONDRE UN BATARD. Dis-je en lui flanquant une gifle retentissante qui lui fait cracher du sang
Elle se mit à pleurer de plus belle ce qui m’irrita encore plus
Moi : Après tout ce que j’ai fait pour toi et ta famille ! Tu n’es rien d’autre qu’une grosse pute je t’avais prévenu Nelly je t’avais prévenu aujourd’hui tu vas me le payer
: Ce n'était pas une vie Pélagie, je suis jeune j'ai besoin de fonder une famille.
Moi: Abon? Quand tu prenais mon argent et te pavanais partout dans le Gabon avec mes sous et mes véhicules tu ne savais pas que ce n'était pas une vie?
: Je..Je peux essayer de vous..vous rembourser madame..J’ai..J’ai des économies mais je vous en supplie laissez nous partir. Dit son amant
Moi : Aaah mais il parle celui-là…Roger c’est ça ? Tu penses vraiment que toi un minable instituteur tu peux me rembourser?
: Non..Madame..Je
Moi : TU VAS ME FAIRE LE PLAISIR DE LA FERMER. Dis-je en pointant mon arme sur lui
Nelly : Non Non Non je t’en prie Pélagie ne fais pas ça pitié
Moi : TAIS-TOI c’est à cause de toi que des énergumènes comme lui osent me parler, celui-là s'il me croise en route il peut m'adresser la parole? Tu lui as dit qui j’étais ? Et pourtant tu me connais Nelly…Tu sais quoi Roger ? Il se contenta de me regarder apeurer. On va baiser ta go devant toi. Dis-je en souriant
EUX : NOON
Moi : Siii. Fis-je souriante. À votre tour de jouer les gars. Dis-je à mes hommes de mains en m’asseyant sur ma chaise une coupe de champagne à la main.
Ils étaient dix à bander comme des taureaux et assez bien membrés, Roger se débattait comme il pouvait pour enlever les chaînes et était assez agité, mais rien n’y fait les chaînes étaient trop solides pour qu’ils puissent les enlever, il criait à s’en rompre les cordes vocales pendant que Nelly se faisait prendre par ces hommes montés comme des taureaux et bien drogués, heureusement que la cave est insonorisée et que ceux qui sont en boîte de nuit à l’étage ne nous entendent pas…Encore qu’avec le bruit assourdissant de la musique ce n’était pas évident. Elle tentait de se débattre et de hurler mais en vain elle a finit par s’épuiser. Ils l’ont pris par tous les orifices possibles et enfonçait toutes sortes d’objets dans son sexe et dans son anus, le sang coulait de partout et ça me procurait une satisfaction indescriptible…Roger également s’est vite affaiblit il n’avait plus de forces juste ses larmes qui ne cessaient de couler il assistait impuissant au viol de sa copine. Après quatre longues heures de calvaire, mes hommes étaient repus, Nelly ne ressemblait plus à rien, le corps tout ensanglanté, méconnaissable…
: Pou..Pourquoi êtes-vous si méchante ? N’avez-v ous donc pas peur de Dieu ? Demanda Roger faiblement
Moi : Ah…Ravie de savoir que tu es encore parmi nous…De quel Dieu me parles-tu ? Si ton Dieu existait me laisserait-il faire tout ceci ?
: Vous..Vous êtes le diable
Moi : Ravie que tu t’en sois rendu compte. Nelly ? Elle se contenta de me regarder. Dis au revoir à ton chéri. Et au fait Roger passe le bonjour à ton Dieu de ma part. Scanner? Tu sais ce qu'il te reste à faire. Dis-je en lui remettant l’arme
Il la saisit et lui tira une balle dans la tête et une autre au cœur ce qui décrocha à Nelly un énorme cri de douleur
Moi : Mission accomplie les gars
: Madame vous voulez qu’on se débarrasse de son corps ? Me demanda Scanner
Moi : Non laissons-la passer toute la nuit avec le cadavre de son chéri. Dis-je en me levant
Ça c’est le châtiment réservé à tous ceux qui osent me trahir
Dans la peau de Julien Emane
Je me réveille assez tôt ce matin, je dois rapidement passer chez le concessionnaire et ensuite au boulot pour que mon patron me remette les frais de mission
Danielle est de plus en plus fatiguée avec son début de grossesse, elle se lève plus tard que d’habitude et n’est pas toujours de très bonne
humeur mais bon je la comprends, je lui fais un bisou sur le front et file sous la douche.
Je me prépare rapidement, je sors de la maison et direction Oloumi chez mon concessionnaire automobile, je me gare et retrouve le responsable dans le parking entrain de discuter avec un homme habillé en tenue de mécanicien , je vais vers eux et les salue
Moi : Bonjour mr Rachid. Fis-je en lui tendant la main
: Ah Bonjour Mr Emane comment allez-vous ? Dit-il en me serrant la main
Moi : ça va bien merci alors je suis venue pour la finalisation de l’achat et voir si toutes les modifications que je voulais sur le véhicule ont déjà été fait
: Mais bien sûr Monsieur Emane nous pouvons aller jeter un coup d’œil
Moi : D’accord allons-y
J’ai acheté il y a deux semaines une Sonata neuve à mon épouse comme cadeau car elle m’a donné une fois de plus un bonheur inestimable celui d’être père…Malheureusement quand son anniversaire arrivera je serais sur port-gentil je veux que la voiture lui soit tout de même livré. C’est vrai que ça
fait un gros trou dans mon compte mais rien n’est assez couteux pour mon épouse, même si il faut que je retravaille trois fois plus je le ferai, elle le mérite.
Après avoir jeté un coup d’œil sur les diverses modifications apportées nous allons dans son bureau finaliser l’achat, il lui livrera la voiture dans quatre jours, le jour de son anniversaire.
Une fois ceci terminé je me rends au boulot et me dirige au secrétariat de mon patron, je trouve madame Pigha la secrétaire de Mr Boumah
Moi : Bonjour madame Pigha
Elle lève la tête de son ordinateur et me regarde
: Toi vraiment tu ne comprends pas avec ton affaire de m’appeler madame Pigha là hein
Moi : Ah euh excuse-moi Ginette c’est l’habitude
:Hum ne t’inquiète pas tu auras tout le temps de te faire pardonner. Me dit-elle malicieusement
Moi : Euuh d’accord. Ne sachant pas trop où elle voulait en venir. Monsieur est là ?
: Oui vas-y il t’attend déjà.
Je toqua alors au bureau de Mr Boumah
: Entrez
Je rentra et le trouvait assis le nez dans ses dossiers
Moi : Bonjour Mr Boumah
: Ah vous êtes enfin là !
Moi : Oui j’étais chez le concessionnaire désolé du retard
: Abon ? Vous vous offrez une nouvelle voiture ? Dit-il en s’adossant sur son siège
Moi : Oui mais pas pour moi, pour mon épouse
: Ah oui ? Alors là vous la gâtez
Moi : Oui c’est une perle, surtout que nous attendons un heureux évènement
: Quoi ?
Il se redressa tout d’un coup ce qui me surpris
Moi : Ça va monsieur ? Fis-je inquiet
: Vo..Votre femme est enceinte… ?
Moi : Euh oui…Pourquoi ?
: Euh..Non..Non rien. Il desserra sa cravate. Je suis juste un peu surpris. Dit-il en souriant, mais son sourire n’avait rien de sincère
Moi : Il n’y a rien de surprenant pour un couple de faire des enfants monsieur! Si vous avez peur que ça empiète sur mon travail je vous rassure tout de suite
: Non non voyons rien à voir, mes félicitations les plus sincères à votre femme et à vous. Fait-il avec son même sourire forcé, je ne comprenais vraiment pas sa réaction
Moi : Merci monsieur
: Bien, voici votre chèque pour les frais de missions, vos billets sont déjà payés vous partez dans deux jours
Moi : Euh ‘’Nos billets ?’’
: Ah oui ! J’ai oublié de vous informer, vous partez avec Ginette ma secrétaire
Quoi ?
Moi : Euuh…Ce n’était vraiment pas nécessaire monsieur
: Si ça l’est ! Elle vous sera d’une très grande aide surplace, elle a connaissance de tous les dossiers sensibles liés à notre entreprise et notre site de port-gentil
Moi : D’accord monsieur
: Bien. Vous pouvez disposer
Je sortis alors de son bureau et retrouva Ginette à extérieur, elle me regardait avec un grand sourire, apparemment elle était au courant depuis bien longtemps
: Alors ? On part quand ?
Moi : Dans deux jours. Dis-je sans grand enthousiasme
: Super on va bien s’amuser
Moi : On n’y va pas pour s’amuser
: Hum. Fit-elle en me regardant en se mordillant la lèvre
Ce séjour ne sera pas de tout repos je le sens, dans quoi monsieur Boumah m’a encore fourré ?