Chap 22
Ecrit par Mona Lys
Chap 22 : Adieu papa
***Floriane***
Depuis la semaine dernière, Nick est en froid avec sa famille sauf son père bien-sûr, il n’est pas allé à leur diner régulier et ce malgré mon insistance à ce qu’il s’y rende. Je m’en veux beaucoup parce que c’est de ma faute si la famille est divisée, j’espère juste que les choses rentrerons vite dans l’ordre parce que moi ça me dérange vraiment.
Nick (s’asseyant près de moi) : À quoi penses-tu Fleur ?
Moi : À cette tension entre toi et ta famille. (Me tournant vers lui) Nick, stp fais quelque chose ! Excuse-toi, dis leur que c’est moi la fautive, je ne sais pas moi mais fais quelque chose stp !
Nick : Non je ne ferai rien, ce sont eux les fautifs donc c’est à eux de venir vers nous.
Moi : Mais humm…
Vraiment celui-là ce n’est pas la peine quoi, je suis en train de lui parler sérieusement et lui il m’embrasse, pfff. Mais bon en même temps j’aime quand il m’embrasse, c’est trop doux.
Nick (entre deux baisers) : Alors qu’est-ce que tu disais ?
Moi (les yeux fermés) : Rien, juste embrasse-moi !
Nick (souriant) : C’est bien ce qu’il m’avait semblé entendre.
Il recapture à nouveau mes lèvres et m’embrasse très sensuellement. J’avais jamais embrassé avant mais je suis prête à parier que c’est le meilleur baiser au monde. Je tombe tous les jours de plus en plus folle amoureuse de lui et des fois ça me fait peur, j’ai peur de le perdre aussi tout comme j’ai perdu mes parents, j’ai peur de me réveiller et de me rendre compte qu’il n’est plus là. Je pense que je mourrai si je devais le perdre parce que je tiens ENORMEMENT à lui, je dirai même qu’il m’a redonné gout à la vie et il m’a redonné espoir.
On continue de s’embrasser puis il me fait coucher lentement et se place sur moi. Il commence à me caresser la cuisse avec une main et de l’autre me caresse les cheveux et j’aime beaucoup ça. Lui et moi n’avons encore rien fait car je ne me sens pas encore prête mais on profite de ces petits instants et je ne l’empêche pas de me toucher où il veut sauf dans la zone interdite. Sa main continue ses caresses et remonte doucement sous ma robe.
Driiiiinnnnnnng
Nick : Putain qui vient nous déranger encore surtout dans un moment pareil ?
Moi (riant) : Tu devrais aller voir au lieu de poser des questions.
Nick (toujours sur moi) : Non je ne vais nulle part. Quand la personne sera fatiguée elle partira, moi je dois continuer à te bouffer les lèvres.
Moi (éclatant de rire) : Tu es vraiment fou toi ! (Le repoussant) Attends donc que moi j’aille voir !
Nick (me bloquant) : Non tu ne vas nulle part !
Moi : Krkrkrkr Bébé arrêtes, c’est peut-être quelqu’un d’important. Stp laisse-moi aller voir.
Il quitte sur moi et je me dirige vers la porte tout en arrangeant ma robe. J’ouvre la porte et je suis vraiment surprise de voir cette personne ici.
Moi (surprise) : Papa ?
Mr Levry : Oui Fleur c’est moi !
Moi : Oh rentres, je suis vraiment surprise et heureuse de te voir.
Mr Levry (rentrant) : Merci, je suis aussi heureux de te voir, ça fait longtemps.
Il rentre et Nick est tout aussi surpris de le voir. Au fait à cause de la vieillesse et de sa santé fragile il ne sort plus, il reste tout le temps chez lui et s’y balade.
Nick (surpris) : Papa ? Que fais-tu ici ? Viens assieds-toi !
Mr Levry : Quoi ? Je n’ai plus le droit de rendre visite à mon fils ?
Nick (souriant) : Si mais c’est juste que ta santé ne te permets de trop bouger mais bon tu es là.
Il s’assoit et je lui sers un peu d’eau avant de me demander comment je vais et comment va Ella.
Mr Levry : S je suis venu c’est pour te voir Fleur, je voulais venir plutôt mais bon je suis très vieux et il me faut faire beaucoup d’effort pour me déplacer. Je tenais vraiment à m’excuser pour ce que te fait endurer ma famille, je sais que tu as déjà assez souffert dans ta vie et je suis navré que ma famille en rajoute.
Moi (gênée) : Non papa, tu n’as pas à venir t’excuser pour ça. J’ai déjà connu pire donc ça ne me fait pas tant mal que ça, mais ce qui me dérange c’est la tension qui s’est installée entre Nick et les autres membres de la famille.
Mr Levry : Nooon tu n’as pas à t’en faire pour ça, tout rentrera dans l’ordre et je tenais aussi à te dire que je suis vraiment heureux de te savoir aux côtés de mon fils. Je vois en toi une fille bien.
Moi (souriant) : Merci de me faire autant confiance.
On continue de causer de tout et de rien lorsque Mr Levry commence à se sentir mal. Il dit avoir un peu de mal à respirer.
Nick (paniqué) : Papa laisse-moi t’envoyer à l’hôpital !
Mr Levry (suffoquant presque) : Non, ça va Nick. Je pense que je vais rentrer.
Il se lève mais à peine avoir fait trois pas qu’il s’effondre.
Nick (affolé) : Papaaa !
Moi (paniquée) : Oh mon Dieu ! Nick envoyons le à l’hôpital.
***Nick***
Nous sommes à l’hôpital et nous attendons le docteur pour avoir des nouvelles. J’ai appelé maman pour la prévenir et elle sera là d’un moment à l’autre, d’ailleurs la voici qui arrive avec Sara.
Maman (inquiète) : Nick qu’est-ce qui s’est passé ?
Moi : Rien maman, on discutait juste lorsqu’il a commencé à se sentir mal. On lui a proposé de l’emmener à l’hôpital mais il a refusé puis s’est effondré par la suite.
Maman : Oh mon Dieu j’espère qu’il s’en sortira. (Voyant Floriane) Et que fait celle-là ici ? C’est peut-être elle qui l’a empoisonné.
Moi (agacé) : Non maman arrête ça, ce n’est pas le moment de chercher un coupable. On sait tous qu’il avait une santé fragile à cause de la vieillesse donc n’accuse pas Floriane.
Sara (intervenant) : Qu’elle dégage d’ici parce qu’elle n’y a pas sa place. C’est une histoire de famille et elle n’en fait pas partie.
Nick (m’énervant) : Toi je te conseille d’arrêter tes conneries, si Floriane est ici c’est parce qu’elle est avec moi et personne ne s’en prend à elle ok.
Floriane : Euh je pense que je vais m’en aller.
Moi : Non tu ne vas nulle part !
Floriane : Non stp ! Je préfère m’en aller et vous laisser en famille, ton père aura besoin de voir tous ensemble réunit s’il se réveille donc je préfère partir pour éviter les tensions. Je t’attends à la maison et tiens-moi informer de l’évolution des choses !
Elle m’embrasse puis s’en va. Quelques instants plus tard le docteur vient vers nous et nous informe que papa était stabilisé mais qu’il en avait pas pour très longtemps parce que sa santé s’était vraiment dégradée.
……………..
Nous sommes assis au chevet de papa lorsqu’il se réveille petit à petit. On échange avec lui puis après quelques minutes demande à me parler seul à seul. Maman et Sara sortent nous laissant seuls.
Papa : Alors je t’ai foutu une sacré trouille tout à l’heure !
Moi (souriant) : Oui, mais je suis content que tu ne sois pas parti dans cette condition.
Papa : Oui moi aussi ! Je tenais à te dire certaines choses avant de mourir. D’abord, je suis vraiment fier de l’homme que tu es devenu aujourd’hui et je suis sûr que tu feras encore de grandes choses. Aussi je voulais te dire de ne pas laisser cette petite t’échapper, c’est une fille bien et elle fera une très bonne épouse. Si tu envisage un jour de l’épouser ne tarde pas à lui faire ta demande.
Moi (ému) : Ok papa je le ferai. Je suis vraiment heureux d’être ton fils, tu m’as appris tellement de chose que j’ai souvent l’impression que tu t’es réincarné en moi.
Papa : Je voudrais que tu restes fort quand je ne serai plus là, il ne me reste plus assez de temps donc je voudrais avant de partir te dire une chose que je ne t’ai pas assez dit ces derniers temps. (Il pose sa main sur la mienne) Je t’aime mon fils !
Moi (pleurant) : Moi aussi papa, je t’aime !
Je me couche sur son torse et y reste quelques instants. Quand je me lève je pose les yeux sur lui, il a les yeux fermés et il a l’air d’une statut. Je pense qu’il est parti pour de bon, je le regarde les yeux larmoyants mais je suis heureux parce que je sais qu’il a profité pleinement de sa vie et qu’il n’est pas mort dans des conditions difficiles, mais plutôt de vieillesse. Je me lève, essuies mes yeux et sors rejoindre maman et Sara à qui j’annonce la nouvelle. Sara éclate en sanglots et maman pleure en silence, je les réconforte à tour de rôle.