Chap 4

Ecrit par Nadiaa

Chap 4 : Destin acharné 


 

Je me suis réveillée assise dans un salon très luxueux, mais il n’était pas le notre 


-          Où est ce que je suis ? 


Je me retourne et ne voit personne, cet endroit m’est complètement étrange, je me sens étourdie, je me demande ce qui s’est passé, je me lève mais seulement je ne tiens pas sur mes pieds, je me rassois aussi tôt. J’essaie de ressasser dans ma mémoire ce qui a pu se passer, je me souviens de très peu mais je me rappelle que quand je me suis levée de la voiture pour sortir, quelque chose m’a étouffé j’ai toussé jusqu’à perdre sans doute connaissance. 


A l’instant je réalise donc, qu’on m’a kidnappé je cherche mon sac pour retirer mon téléphone et vite appeler chez nous, mais je ne le trouve pas, je me lève m’adosse contre le mur et je cherche des yeux mon sac mais je ne le trouve nulle part.


-          C’est ça que tu cherches ? me dit un homme qui est sorti de nulle part, il me montre mon sac mais ne me le donne pas 


-          Oui c’est ça que je cherche, qui êtes-vous ? qu’est-ce que je fais ici ? vous me voulez quoi ?


-          Une question à la fois mademoiselle, la personne qui vous veut ici viendra vous voir tout à l’heure 


-          C’est qui ?? eh oo vous m’entendez ?


Il ne s’est pas retourné il est parti, j’ai compris que c’était la fin pour moi, qu’est-ce que je fais là ? oo mon Dieu je sais que je ne t’appelle jamais  mais là j’ai besoin de ton aide, il est quelle heure ? Je ne sais même pas, à la maison on doit s’inquiéter maman va me finir si ce n’est pas ici qu’on me tue avant.


Je suis restée là à attendre à peu près une heure, j’imagine parce que je n’avais pas de montre, plus tard un homme est venu me voir.


-          Bonjour sabrina Ndike


-          Qui êtes-vous ? que me voulez-vous ? laissez-moi partir, c’est illégal ce que vous faites, vous m’avez drogué et m’aviez ramené ici


-          Non on ne t’a pas drogué, jeune fille, calme toi on ne te veut aucun mal. En revanche j’ai besoin que tu répondes à quelques questions.


-          Non je veux juste rentrer chez moi, laissez-moi partir, je vais crier,  au secours au secours! 


-          Personne ne vous entendra, ne vous donnez pas cette peine, je veux juste savoir qui est Solange pour vous ?


-          Quoi ??


-          Qui est Solange ?


Silence


-          Je n’ai pas l’habitude de me répéter, je le répète je ne vous veux aucun mal, j’ai juste besoin de réponses. Qui est –elle pour toi ? 


-          Ma mère 


-          Ok, je me doutais très bien, vous avez quel âge ?


-          Ça révèle de mon intimité et je ne le dis pas aux inconnus


-          Si vous répondez à toutes les questions on vous libère, je vous l’ai dit je ne vous veux aucun mal


J’ai toussé quelques secondes, il m’étouffait vraiment avec sa cigarette là, j’ai réfléchi je ne savais pas trop quoi faire il est parti, une dizaine de minutes plus tard il revient 


-          On vous sert quelque chose à manger ou à boire ? il se fait déjà très tard et je suppose que vous avez faim 


-          Non je ne veux rien de vous


-          Ok, venez je vais vous montrez la chambre où vous allez passer la nuit, si vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas, j’ai demandé à ce que vous soyez très bien traité 


-          Quoi ? vous m’avez pourtant dit que vous allez me libérer 


-          Oui mais c’était à une condition 


-          Punaise !! qui êtes-vous aux justes ? pourquoi voulez-vous toutes ces informations ? vous êtes qui ? comment vous m’avez trouvé ? je ne vous connais pas relâchez moi, c’est andreina qui vous a aidé c’est ça ? pourquoi avez-vous besoin des informations sur ma famille ?


-          Juste par curiosité, tu me réponds je te libère 


-          Je vais vous portez plainte, ce n’est pas normal ce que vous faites, mes parents doivent déjà être à vos trousses.


-          Ahhh oui ? et ils vont passer par qui ? je suis le commissaire divisionnaire, je donne des ordres et on les exécute 


-          Laissez-moi partir je vous en supplie, 


-          Quel âge avez-vous ? 


-          24 ans monsieur,


Le monsieur m’a posé de nombreuses autres questions sur ma famille et sur moi, j’ignorais pourquoi mais je n’avais nullement autre choix que de les répondre en espérant qu’il me libère, ce qu’il fit. Quand il a ordonné qu’on me raccompagne, il m’a dit de passer le bonjour à ma mère. J’étais terrifiée, on m’a presque cagoulé en sortant de cette maison je n’ai rien pu voir je me suis retrouvée libre seulement quand le chauffeur m’a demandé de sortir à un carrefour, j’ignorais même où j’étais, il m’a remis mon sac, j’ai sorti mon téléphone toute tremblante je n’arrivais même pas à le tenir tellement j’étais paniquée, je rallume mon téléphone et je vois 26 appels manqués, je regarde l’heure 23H 30, je pose les mains sur la tête maman va me finir, elle m’avait appelée une dizaine de fois, mira Murielle et même Anna également.


Je stoppe le premier taxi qui passe je lui propose 3000 pour qu’il me laisse chez moi à bastos, il n’hésite pas à me prendre, moins de 10 minutes je suis chez moi, ça veut donc dire que la personne qui me retenait n’était pas si loin de chez nous, il nous connait donc si bien, mais pourquoi moi ? Qu’a-t-il avoir avec adreina ? Ma mère ? Ma famille ? Pourquoi m’a-t-elle piégée celle-là ? Qu’est ce qui s’est passé ? Bref trop de questions me taraudaient mais j’avais peu de réponses, je voulais gérer d’abord mes problèmes chez moi avant de régler mes comptes avec elle à l’école, je sais que je n’aurai pas moins chaud avec maman. A peine je paie le monsieur du taxi et sort que mon téléphone sonne, c’est papa je suis d’autant plus paniqué, maman a donc appelé papa.


-          Allo papa


-          Salut sabri tu es où ? tout le monde est inquiet 


-          Papa je suis devant la maison, j’ai eu quelques soucis quand je rentrais mais je suis là


-          Quoi ? tu t’es fait agresser ?


-          Non papa 


-          Quoi alors ? 


-          Rien de grave papa, on en reparlera 


-          Rentre à la maison ta maman est inquiète 


Quand je sonne chez nous, Murielle vient m’ouvrir 


-          Maman va te finir, dis-t-elle 


-          Pourquoi ? 


-          Tu vois l’heure ? elle est là depuis 22h 


J’entre au salon maman est assise sur le sofa, 


-          Bonsoir, dis-je 


-          Bonsoir bonne dame, répond-elle, puis elle ajoute tout calmement 


-          Tu sors d’où ?? 


-          Ma’a je suis sorti avec des amis et j’ai eu quelques problèmes en route au retour c’est pourquoi j’arrive à cette heure.


-          Quels problèmes ? tu me prends pour une idiote c’est ça ? dis-t-elle d’un ton plus strict, elle se lève aussi tôt et se place devant moi 


-          Tu étais avec lui c’est ça ? 


-          Qui maman ? 


-          Ne me prend pas pour une idiote, tu étais avec un homme c’est ça ?


-          Non, maman j’ai eu un problème grave je te dis, elle me donne une claque, et une larme s’écharpe aussi tôt 


-          Ne me refrappe plus, plus jamais ! trop c’est trop, tu passes ton temps à lever la main sur moi depuis un certain temps qu’est ce qui t’arrive même. Je me tourne et part elle me rattrape et me bloque le passage 


-          C’est à moi que tu parles comme ça ?? parce que tu me dépasses déjà en taille ? tu crois sincèrement que tu peux me dépasser à 24 ans ? hein ? elle tire mes oreilles et je la traverse tout en la bousculant un peu.


-          Ejhhhh venez voir comment Sabrina tape sa propre mère ooo, elle m’a poussée ooo , 


Je ne la gérais même pas j’ai continué ma route, je l’ai laissé jouer sa comédie là-bas, la grand-mère est sortie de sa chambre,


-          Solange laisse cet enfant tranquille, tu exagères tu veux tellement bien la forger mais tu le fais très mal, tu veux quoi ? corriger tes erreurs sur elle ? ce n’est qu’une enfant laisse la grandir, tu ne cherches même pas à savoir ce qu’elle a eu avant d’arriver tard à la maison tu te mets seulement à crier.


-          Maman de grâce laisse-moi éduquer mes enfants, ne t’en mêle pas ce sont mes enfants et j’ai tous les droits sur elles, pas toi


-          Ce sont tes enfants mais comment les éduques-tu ? tellement mal, sur toutes les femmes belles respectueuses et gentilles qui existent sur cette terre il a fallu que mon fils choisisse seulement une sorcière comme ça ? malchance 


-          C’est toi la sorcière, sorcière maman comme ça, tu ne peux pas nous laisser respirer pourquoi ? 


-          Te laisser que c’est toi qui a construit cette maison ? sale consommatrice, travailler t’a dépassé, tu passes ton temps à te curer les ongles, paresseuse, faire beaucoup d’enfants à mon fils  t’a dépassé viens sortir ta gueule sur moi, après avoir envouté mon fils.


-          Maman arrête de m’insulter, sinon je ne répondrai plus de rien je te le dis encore ne me pousse pas à bout, 


-          Tu vas faire quoi ? me tuer ? tue-moi alors, 


Grand-mère s’est mise devant maman et maman l’a poussé avant de passer pour aller dans sa chambre, mais grand-mère est tombée. Maman a continué sa route, moi je suis revenue en courant, Murielle avec moi


-          Mami, Mami ça va ?


Elle ne répondait pas, ses yeux étaient fermés 


-          (mu) Grand-mère est peut-être morte sabri ?


-          Non morte comment mu, Mami tu m’écoutes ?


Je la secoue elle ne réagit pas, mais je peux voir qu’elle respire bien, Murielle est allée en courant appeler maman 


-          Ma’a mami ne respire pas 


-          Elle fait sa comédie comme d’habitude, laisse moi je vais me reposer maintenant 


-          Non maman, et s’il lui arrivait quelque chose ? elle ne réagit pas


-          Elle n’a rien je te dis, cette femme et décidée à me nuire je ne sais pas pourquoi Dieu m’a donné une belle-mère aussi mauvaise qu’elle.


-          Toi-même tu n’es pas une belle fille gentille, Murielle a claquée la chambre de maman avant de sortir pour nous retrouver.


-          Sabri appelle tonton robert, le gardien n’est pas là aujourd’hui et toutes seules on ne peut pas s’en sortir 


-          Tu as son numéro ? 


-          Attends-je regarde dans le répertoire du fixe, il doit y être 


Réellement on ne pouvait rien faire nous deux, il fallait plus de force pour la porter même jusqu’à la voiture avant de manquer quelqu’un pour la conduire.


-          (murielle) Sabri tu as le permis nor ? si on la traine jusqu’à la voiture tu peux la conduire ?


-          Non je ne veux pas prendre ce risque je suis beaucoup trop nerveuse  


-          Ok appelons tonton robert, 


Je prends le fixe et lance l’appel, tonton robert prend à la troisième sonnerie sans doute je le réveille de son sommeil


-          Allo 


-          Oui tonton robert c’est sabrina, 


-          Que se passe-t-il pour que tu m’appelles à cette heure ? 


-          La grand-mère à fait un malaise


-          Quoi ? quel genre de malaise ?


-          Passe la moi, elle s’est évanouie je crois, et là elle ne répond pas quand on l’appelle 


-          Et ta mère ne l’a pas emmené à l’hôpital ?


Silence 


-          (lui) Maman mado est où sabrina ? d’un ton plus sérieux 


-          Couchée par terre au salon, 


Il a raccroché aussi tôt, je m’en voulais, c’est à cause de moi que tout ceci est arrivé, maintenant qu’il a raccroché ça veut dire quoi ? Je prends mon courage et monte voir maman 


Je frappe une fois et entre 


-          Maman, elle ne répond pas 


-          Maman je suis désolée pardonne moi s’il te plait mais accompagnons grand-mère à l’hôpital elle va mal, je sais que c’est à cause de moi que tout ceci est arrivé je suis désolée.


Elle n’a pas répondu, 


-          Maman 


Silence 


J’ai ouvert la porte, quand je sortais elle m’a rappelée 


-          Je suis désolée mon bébé, je veux tellement te protéger c’est pourquoi je m’emporte à chaque fois que tu fais une bêtise, excuse-moi mon amour. Ta sœur et toi êtes ce que j’ai de plus cher dans ce monde, et je suis prête à tout pour vous protéger, je ne veux pas qu’il vous arrive aussi…..


-          Quoi maman ?


-          Je tiens tellement à vous, vous êtes toute ma vie,  


-          Je le sais maman et nous aussi, s’il te plait vient on va emmener Mami à l’hôpital 


-          Donc elle est toujours couchée par terre ? 


-          Oui 


-          Attends-je lance mon Kaba sur moi on va l’emmener à l’hôpital même si je sais que ce n’est qu’une farce, elle n’a rien votre grand-mère je l’ai juste fleuré 


-          Ne sachant pas quoi faire quand tu as repoussé Murielle j’ai appelé tonton robert 


-          Mince ! cette fois alors je l’ai aurai au cul pour une bonne raison, sacrée famille !! sort j’arrive 


Maman nous retrouve au salon quelques minutes plus tard, on essaie de  porter ma mado toutes les trois, c’est difficile mais on arrive presque à la mettre dans la voiture, pendant qu’on cherche à l’installer quelqu’un sonne avec insistance au portail.


-          Mettons là d’abord dans la voiture, nous dit maman 


On réussit à la faire entrer puis je vais voir qui sonne à cette heure, minuit passée, c’est tonton robert qui arrive avec un taxi garé devant la barrière 


-          Elle est où ma mère ? vous allez la tuer dans cette maison  de problèmes, il me traverse et va chercher sa mère


-          Elle est dans la voiture maman l’emmène à l’hôpital, lui dis je 


-          Quelle maman ? faites-la descendre de là rapidement, 


Maman n’a même pas parlé, nous l’avons laissé faire, il a appelé le chauffeur de taxi et ils l’ont porté pour la mettre dans son taxi, quand ils sortaient 


-          Tonton on peut venir avec toi ? je veux savoir comment elle va 


-          Non restez avec votre sorcière de mère c’est mieux.


Maman est rentrée dans la maison en faisant comme si elle n’avait même rien entendu, le lendemain matin j’ai appelé tonton robert pour lui demander comment allait notre grand-mère, il m’a dit qu’elle allait mieux et que c’était gentil de m’inquiéter, mais c’est notre grand-mère comment ne pas s’inquiéter ? Même maman était super inquiète finalement.


 J’ai pris le taxi tôt le matin omnisport, quand le taxi m’a laissé j’ai marché plus de 15 minutes jusqu’arriver à destination 


Je sonne, elle m’ouvre surprise 


-          Toi ici ? 


-          Oui moi ici tu croyais quoi ? qu’on allait me tuer ? combien ces hommes t’ont payé pour que tu leurs livres ma tête sur un plateau ?


-          Mais de quoi tu parles ?


-          Arêtes ! ne fait pas ça avec moi, ça ne marche pas tu sais très bien de quoi je parle andreina


-          Mais non, je suis surprise de te voir tôt ici ce matin, ne vient pas me chercher des problèmes chez moi le matin Sabrina, j’ai vraiment envie de me reposer s’il te plait 


-          Le chauffeur que tu as mis à la disposition de tes invités hier m’a drogué et je me suis réveillée dans une maison, avec un monsieur qui ne cessait de me poser des questions, sur ma famille et moi, tu veux me faire croire que tu n’as rien voir avec cela ?


-          Mais non, je n’ai mis aucun chauffeur à disponibilité des invités hier, qu’est-ce que  tu racontes là ? 


-          Ne joue pas avec moi, combien t-ont-ils donnés ? 


-          Je suis sérieuse nana, j’ignore de quoi tu parles, je suis… je ne comprends rien à rien 


-          Tu  n’es qu’une sale menteuse, sache que je vais porter plainte contre toi et même tes relations ne vont pas pouvoir t’aider 


-          Mais je t’ai fait quoi ? je ne sais même pas de quoi tu parles, je suis complètement perdu honnêtement 


-          Qu’est-ce qu’il y a andreina ? lui demande une personne de l’intérieur 


-          Je suis avec une camarade qui était ici hier soir, elle me dit que j’ai engagé quelqu’un la suivre


-          Je n’ai pas dit me suivre, j’ai dit il y’avait un chauffeur ici hier en bas de ton immeuble qui disait qu’il a été engagé par toi pour raccompagner tes amis qui n’étaient pas véhiculé, il y a même deux filles qui étaient ici chez toi hier qui étaient avec lui 


-          Et c’est qui ces filles ?


-          Une portait une robe rouge complètement ouvert derrière et l’autre une combinaison blanche 


-          Mais non, ce ne sont pas mes amies, elles sont certainement venues avec certains de mes amis mais je ne sais pas avec qui.


-          Arrête de me mener en bourrique tu crois quoi ? que je vais croire à tous ces bobards ? tu es prévenu je vais porter plainte 


-          Fais-le, je peux même t’aider si tu veux, elle a claqué sa porte et je suis descendu aussi tôt 


Je n’arrive pas à croire, pourquoi elle fait ça ? Cette fille, je finirai par trouver ce qui s’est réellement passé et surtout qui était ce monsieur au cigare, un commissaire en plus, mais que nous veut-il au juste ? Pourquoi parlait-il de maman ? Il semblait bien la connaitre et nous tous d’ailleurs, Mieux je rentre d’abord à la maison, après près de 30 minutes j’arrive à la maison Je trouve ma mère en train de pleurer au salon,


-          Maman pourquoi tu pleures ? non non, c’est grand….


-          Non, non pas du tout, elle, essuie ses larmes d’un revers de la main 


-          Viens t’assois là sabri, je m’assois près d’elle 


-          Tu as 24 ans tu n’es plus une enfant je sais mais pour moi tu l’es toujours, tu es toujours aussi petite qu’il y a 24 ans, je veux tellement te protéger, vous protéger sabri.


-          Mais je suis suffisamment grande maman, on doit se parler et se serrer les coudes quand il le faut, je peux t’épauler je veux le faire, dans deux ans je suis ingénieure maman, je ne suis plus une enfant, comme tu me le répètes souvent mes amies sont en mariage 


-          Je sais je sais, elle essuie ses larmes qui ne cessent de couler à nouveau  


-          Maman pourquoi tu pleures ?


-          Parce que je n’en peux plus, cette famille ne m’a jamais aimé, votre père a dû se battre pour qu’on soit ensemble, quand je vous ai eu mu et toi, ils m’ont demandé un garçon je leur ai répondu que c’est Dieu qui donne les enfants, mais depuis je n’ai pas pu faire un autre enfant, je suis la sorcière, j’ai mangé mes enfants dans le ventre, j’ai trop avortée jeune, bref ils m’ont donné tous les noms dans cette famille, j’ai cautionné pendant longtemps sans jamais y faire attention, parce que votre père me conseillait de ne pas faire attention à tout ça, il me soutenait toujours mais aujourd’hui j’ai l’impression d’être seule ( elle sanglote)


-          Maman je suis là ne pleure plus 


-          Votre père préfère que je les laisse m’insulter comme ça chaque jour, il ne comprend pas que j’ai moi aussi un cœur, je suis devenu comme ça à cause d’eux, je n’ai jamais la paix chez moi, à cause de leur attaque.


-          Maman faut plus répondre c’est mieux, tu es une femme forte je le sais 


-          Ce n’est pas facile ma fille, 


-          Je sais mais c’est mieux de les ignorer même, papa te soutient c’est le plus important, en même temps faut le comprendre maman c’est sa famille.


-          Et qui me comprend ? 


-          Ne dis pas ça, maman


 

Je les laissé, je suis allée voir grand-mère à l’hôpital avec mu elle avait l’air d’être en super forme déjà mais elle ne voulait plus rentrer à la maison.


 Le soir à mon retour je décide de raconter ce qui s’est passé cette fameuse nuit à maman, je lui dis tout dans les détails mais je suis surprise de sa réaction quand je lui fais un portrait de ce monsieur, ce soit disant commissaire 


-          Quoi ???? pannnnkanlan !


Le verre qu’elle tenait s’est brisé en mil au sol, il est tombé de ses mains 


-          Maman qu’est-ce qu’il Ya ? tu es sure que ça va ? 


-          Oui ça va nana vient là, elle tire ma main pour qu’on s’assoit 


-          Maman ! Attend je nettoie les débris de…


-          Non non, vient d’abord qu’il t’a dit quoi ? qu’il est comment ? il t’a fait du mal ? tu dis qu’il est commissaire ? il habite où ? pourquoi tu n’as rien dit ce jour nana ?


-          Je commence à répondre par laquelle de toutes ces questions ? 


-          Je veux tout savoir sabri, tout 


-          Mais tu es toute paniqué 


Je n’ai jamais vu ma mère aussi inquiète, je lui demande si elle connait le monsieur elle me dit non alors que sa réaction me fait penser le contraire.


 J’ai finalement répondu à toutes ses questions comme je pouvais et puis je l’ai laissé mais je l’ai trouvé encore plus inquiète, elle était tout de même rassuré que ce bandit comme elle l’a appelé ne m’a fait aucun mal.


Avec Franck ça se passait super bien je n'ai pas osé lui raconter ce qui s'est passé récemment, je suis  même en colère contre lui, plus de deux semaines déjà sans qu'il ne passe me voir, il est super occupé actuellement je sais  mais j'ai grave besoin de lui, surtout à présent. Any way pas trop le choix je gère sans lui.


 
 

Une semaine plus tard, on nous informe que ma  grand-mère a encore chuté, son état s’est empiré et je me demande bien ce qu’elle a, en arrivant à la maison un midi je vois les valises dehors, j’entends les éclats de voix  à l’intérieur. Je me rapproche c’est papa et maman ? ekie le tipe ci est rentré ?? Sans même nous prévenir ? Il n’a pas fait un mois comme prévu, ils crient de plus en plus 


-          J’ai pris ma décision et je ne la changerai pas 


-          S’il te plait ne fait pas ça, que diront nos enfants ?


Pendant que j’essaie encore de bien comprendre ce qui se passe je vois seulement une autre valise qui atterrit dehors devant moi 


-          Trop c’est trop,

 j’entends papa le dire en descendant ces valises




Destin acharné