Chap. 7 : A poings Fermés

Ecrit par casanova

- Bonjour Fèmi, je suis venu m’excuser pour hier.


- Mais comment tu peux oser après ce comportement ignoble que tu as eut 

- J’étais sous l’effet de l’alcool Fèmi, crois moi je ne pensais absolument rien de ce que j’ai dit 

Marc sort de la maison s’il te plait si non cette fois c’est la police qu’on va appeler en plus tu tombes à un très mauvais moment appuya Véronique 

- Véronique s’il te plait aides - moi à lui demander pardon 

- Tu es fou toi, si ça ne tenait qu’à moi seul tu serais en prison à l ‘heure où nous parlons. Tu oses encore te cacher derrière ton ivresse pour justifier ton acte ? mal propre 

- Fèmi que puis-je faire pour que tu me pardonnes ? 

- Rien Marc c’est fini je ne veux plus jamais te voir, je n’ose même pas imaginer ce que tu m’aurais fait si je n’avais pas eu ce réflexe de survie. Tu es un chien et les hommes comme toi devraient être internés. 

- Fèmi ça va ? 

La jeune fille frissonna en entendant la voix d’Isholla juste derrière elle. Le jeune homme raccompagnait Amy qui pressait les pas téléphone à l’oreille.

- C’est qui lui ? demanda marc 

- De quel droit tu oses demander ça ? 

- Comment ça de quel droit je suis ton mec je te rappelle 

- Mais dis donc tu es un malade toi répliqua véronique. Tu prétends encore être son mec après ce que tu as fait hier ? 

Isholla semblait ne pas du tout prêter attention à la discussion mais plutôt préoccupé par sa cousine que la présence de cet intrus indisposait. 

- Cher ami Marc c’est ça ton nom je crois 

- Oui et à qui ai-je l’honneur ?

- Isholla OKORO, il serait préférable que tu reviennes une prochaine fois je crois vu qu’elle n’est pas trop disposée à t’écouter en ce moment. C’est juste un conseil 

- Je n’ai faire de ton conseil monsieur je ne sais qui, cette fille c’est ma meuf et tu n’as rien à faire ici 

- Sais-tu au moins qui je suis pour elle ? 

- Qu’est-ce que j’en aie à foutre, je ne suis pas ici pour te parler mais pour parler à Fèmi .

Le jeune homme qui visiblement avait fini par comprendre à qui il avait à faire se rapprocha de véronique .

- C’est une dispute entre amoureux c’est ça ?

- Non pas du tout ce tordu a essayé de violer Fèmi hier 
Véronique fini sa phrase avant de se rendre compte qu’elle s’adressait à un parent de Fèmi et qui plus est Isholla OKORO. 

<< Disparait immédiatement de ces lieux sale chien >> lança Isholla à l’endroit de Marc qui voulut répondre à peine quand le coup parti. 

Le jeune homme calme et posé qui était entré tout à l’heure n’avait rien à voir avec celui qui rouait l’accusé de coup. 

Marc qui battait en retraite voulu riposter mais c’était perdu d’avance, son adversaire était beaucoup plus grand et plus vif. 

Cogne le bien criait véronique pendant que Amy suppliait Isholla qui visiblement avait perdu son sang-froid. 

Mais comment tu peux l’encourager à se battre Véronique ils vont se blesser cria Fèmi énervée. 

- Dis plutôt que Marc va mourir Oui et crois moi ce serait un bien pour l’humanité. 

Isholla traina Marc dans le hall avant de lui donner le coup de grâce.

- Tu t’approches d’elle je te tue.

- Tu rodes encore autour de cette maison je t’abats .

- Tu lui adresses encore une seule fois la parole je te brise les jambes 
Quand Isholla revint dans l’appartement l’atmosphère était un peu tendue.
Franchement je suis un peu déçue par ton comportement dit Fèmi en fixant le jeune homme. 

Et moi encore plus par le tient lança t’il en la défiant du regard 

- Comment ? C’est moi qui aie perdu mon sang froid au point de vouloir tuer un homme ?

- Il s’en sortira si c’est qui te préoccupe mais franchement comment avez – vous put le laisser s’en tirer aussi facilement ? 

- …

- Tu sais combien de femmes tu aurais pu sauver en le dénonçant à la police ? 

- …

- Qui sait si ce chien n’est pas à son énième essai ?

- …

- Ma sœur n’a pas eu la même chance que toi cousine, elle a été violée par quelqu’un en qui elle avait vraiment confiance et le pire c’est qu’elle a été condamnée à porter le fruit de ce criminel pendant 9 mois avant que la grossesse finalement ne tourne au drame au point qu’on en vienne à lui amputer son utérus.

Le visage assombri, le jeune homme se tourna vers Véronique.

- Je crois qu’il est temps que je parte 

- Mais pas du tout pourquoi ? rétorqua véronique

- Ne t’inquiète pas miss je crois que c’est le mieux que je puisse faire pour le moment 

Fèmi qui se sentait vraiment coupable et un peu ridicule de s’être emportée contre le jeune homme ne trouva rien à dire.

- Au revoir Fèmi et toutes mes excuses encore 

Elle aurait bien voulu s’excuser auprès de ce dernier mais c’était plus fort qu’elle, on aurait dit qu’une corde lui nouait la gorge. 

Le jeune homme franchissait la porte d’entrée de l’appartement quand Véronique énervée se lança .

- Fèmi tu attends quoi pour le retenir ?

- Le retenir comment ?

- Mais c’est de ta faute s’il s’en va en plus il ne faisait que défendre, imagines ce qui se serait passé s’il n’avait pas été là ?

- S’il n’avait pas été là il n’y aurait pas eu de bagarre 

- Comment tu peux dire ça Fèmi ? 

- S’il veut partir qu’il parte .

- Mais qu’est ce qui ne va pas chez toi en fait ? C’est Isholla le méchant maintenant ? 

- Franchement j’ai mal quand je pense ce qu’a dû endurer sa sœur .

- …

- Fèmi ce malheur aurait pu t’arriver, et si ça avait été le cas du penses que tu aurais toujours autant de compassion pour un violeur comme Marc 

Isholla s’en voulait énormément d’avoir perdu si facilement son sang-froid et ceci devant Fèmi, celle-là même pour qui il était arrivé en France et à cause de qui il avait déployé tout son arsenal de séducteur ce soir. 

Une chose était certaine, c’est qu’après ce qui venait de se passer il avait perdu toutes ses chances avec elle, la jeune fille timide sur laquelle il avait flashé quelques douze années plutôt avait dorénavant une très mauvaise impression de lui. 

Le jeune homme préféra se rendre à son hôtel à pied, il éprouvait ce besoin de marcher et surtout de digérer ce qui venait de se passer. Choisy était vraiment une belle ville avec de part et d’autre ces lumières et surtout ces guirlandes qui donnaient l’impression qu’on était en plein mois de décembre.

Quelques 30 minutes plus tard et il était dans le hall de l’hôtel. 

Le standardiste parut surpris de le voir 

- Vous êtes déjà de retour monsieur ? 

- Oui Bernard comment vous allez ? 

- Bien monsieur, vous auriez dû appeler on voua aurait envoyé un chauffeur monsieur Isholla 

- Oh non ce n’était pas la peine j’avais envie de marcher un peu 

- Ah d’accord bonne soirée monsieur et n’hésitez pas si vous avez besoin de quelques chose. 

- Sans faute …

La suite dans laquelle logeait Isholla se trouvait au deuxième niveau. A peine le jeune homme entra qu’il s’écroula sur le grand Canapé tout au milieu de la pièce ; il n’avait qu’une seule envie remonter le temps et effacer l’épisode Marc. Remonter jusqu’au moment même où la jeune fille lui ouvrait la porte de son appartement la première fois. 

Il s’était assoupi là dans le canapé qu’il n’avait pas quitté depuis tout à l’heure quand on sonna à la porte. Le jeune homme crû d’abord rêver mais on sonna encore une seconde fois. Cette fois ce n’était point un rêve, quelqu’un avait sonné. 

Le jeune locataire de la suite qui était maintenant torse nu se hâta d’aller ouvrir sans prendre la peine de demander qui ça pouvait bien être. C’était certainement ce début de sommeil qui lui ôta ce réflexe.

Fèmi avait finalement ravalé son orgueil et s’était rendue à l’hôtel du jeune OKORO présenter ses excuses.

Epopée d'une romance...