Chap.7 Malentendu

Ecrit par kony ariane

Nicole DJDO

J'ai débarqué chez Moktar parce que depuis hier, le portable de Monsieur sonne dans le vide. J'arrive et qu’est ce que je vois ?

-non mais sérieux, Moktar. Elle fout quoi dans ton lit celle là ? Vous faites quoi lové l’un contre l’autre ?

J’étais en colère, car il ne m’avait pas demandé à moi de rester auprès de lui, même si le boulot m’obligeait à ne pas être présente, il ne me l’avait pas proposé. Et cette Marion je ne la sens pas du tout. Antipathie naturelle.

Moktar s’étant réveillé en sursaut me lança sourire aux lèvres;

-t'es là ma puce ? Parle moins fort s'il te plait Marion dort.

-mais tu te fous de moi ou quoi ? Je suis ta petite amie, je viens à l’improviste et je te vois lové contre ta soit disant meilleure amie, dans ton lit, sachant qu'elle a la braguette facile si je tire des conclusions sur ce que tu as dit.

 

Marion BERIA

J'ai ouvert les yeux car Nicole avait pété les plombs parce que je dormais dans le lit avec Moktar.

Je rêve ou elle vient de dire que j'ai la braguette facile ? Que c'est Moktar, mon Mok qui l'avait dit ?

Comme une automate je jette la couverture, me lève du lit, attrape mon sac, mes clefs et me voilà parti. Je n’ai même pas prêté attention à ce que disait Moktar. J'ai roulé jusqu’à chez moi et je me suis enfermée dans ma chambre. Les larmes se sont mises à couler car je venais d’être brisée par les propos de Nicole. Mon portable sonnait tellement que je lai brisé contre le mur.

Mok, sait tout de moi. Je suis une joueuse, lui le sait. Il sait ce par quoi je suis passé. Les autres je n'en ai rien à foutre. De là à me traiter de salope, j'ai dû rater un épisode. J’avais fini par m’endormir lasse d'avoir pleuré.

 

MoktarSANE

 

Nicole ce n’est pas possible,  comment ai-je pu me mettre avec une fille aussi jalouse.

Marion et moi avions parlé toute la nuit dans mon lit, elle avait fini par s'endormir vers six heures et demie. Je l'ai recouverte et j'ai moi-même sombré dans le sommeil. J'avais certes ma main autour de sa taille mais rien ne s’est passé, en plus sous cette fichue couverture on était tous les deux habillés. Marion est comme ma sœur non de Dieu. 

Ensuite je n'ai pas dit exactement que Marion avait la braguette facile. Le soir où elle avait fait une folie au volant de la voiture de son Mike, j’étais en colère car elle venait de le rencontrer et elle avait risqué sa vie. Je sais que c’était pour l'impressionner et elle dansait avec lui de façon si aguichante que je m'inquiétais pour elle. Il y a des hommes qui auraient mal interprété ses gestes et auraient pensé à une invitation à la baise. C’est dans cet excès de colère que j’avais dit à Mourid que je rentrais car j’étais fatigué de la voir se comporter comme une garce, alors que je sais qu'elle n’en est pas une. C’était exactement mes mots.

Marion est trop sensible, elle ne me le pardonnera pas de si tôt, ces propos qu’a tenu Nicole. Merde.

Elle ne décroche pas. Je prends mes clefs et lance un regard furieux à Nicole.

-toi on en reparlera.

Je me rendis chez elle, mais le gardien me signifia qu’elle n’était pas passé par là depuis avant-hier, normal, elle avait dormi chez moi.

Je pris la route pour la maison de sa maman. Une fois sur les lieux cette dernière était à table devant son petit déjeuner.

-ah mon fils ! Tu viens voir ta deuxième maman, viens, ne reste pas là.

-bonjour maman. Tu vas bien ?

-ah moi tu sais je vais toujours bien, je n’ai pas le choix. Mais toi tu vas mieux ? Marion m'a dit que tu étais souffrant et qu’elle te veillait depuis deux jours.

-oui maman je vais mieux. Merci.

Donc Marion n’était pas venu chez sa mère. Mais où était-elle ? Je ne pense pas qu’elle soit allée chez Mike. J'ai dû petit déjeuner avec sa mère et l’idée me vint.

-Maman pourrais tu s'il te plaît appeler Marion pour connaître sa position. Je vais faire un tour au boulot. J’ai malheureusement laissé mon portable à la maison et en sortant elle n’était pas là.

-OK attend, son portable est éteint je crois. Le fixe sonne occupé. Laisse-moi appeler son gardien.

-Oui allô !... comment vas-tu ? …Et la famille ? …Ça va merci. On rend grâce... Pourrais-tu dire à ma fille de me rappeler toute suite ? Merci. Bien de choses chez toi.

Une fois qu’elle eu raccroché ;

-Vous êtes fâchés c'est ça Moktar ? Enfin ça ne me regarde pas. Trente ans d’amitié vous saurez trouver les mots et la force de vous pardonner. Tiens je te laisse mon portable et voici le fixe. Tu décroches quand l'un ou l’autre sonnera.

J’étais gêné, elle nous connait si bien. Je la remerciai et restai là dans l’attente de son appel

 

Marion BERIA

Le gardien vient de me réveiller, lui aussi, il insiste sur l’interphone. J’espère pour lui que ce n'est pas Moktar qui est là. Il me dit que maman l'a appelé et que je devais la rappeler aussitôt.

Ah c'est vrai j'ai cassé mon téléphone et le fixe est décroché, j'évitaisMoktar.

Je pris le fixe et composai le numéro de maman. A la première sonnerie elle décrocha. Elle aussi, elle s'ennuie à ce point ? J’espère qu’elle ne veut pas me mettre dans un de ses programmes bizarres, je n'ai pas la tête à ça.

-bonjour ma mamounette adorée, désolée mon portable est cassé et je constate que j'ai mal raccroché le fixe.

-je te demande pardon Marion,

-Moktar, que fais tu chez ma maman ?

-j’arrivais pas à te joindre, du coup je pensais que tu étais ici, car chez toi le gardien m'a dit ne pas t'avoir vu.

-Moktar, je n’ai pas la force de parler de ça avec toi maintenant.

-je peux passer te voir

-non pas maintenant

-Marion s'il te plait…

-Moktar c'est non !

-tu m’en veux à ce point ? Tu m'as appelé les trois fois Moktar, pas de Mok. Je suis désolée Marion.

J'ai raccroché, je ne veux pas dire des choses qui auraient dépassées mes pensées. J’avais besoin de digérer tous ça. Dans quel contexte mon meilleur ami aurait dit à sa petite amie que moi j'avais la braguette facile, c’est quoi ça. Elle aussi une fille peut avoir la braguette facile ? Elle voulait dire salope, une marie couche toi là. Je me sens blessée, salis

J’ai passé le reste de la journée chez moi, à me goinfrer de glaces. Vers 20h l’interphone sonna, mon gardien m’informe qu’il y a Mike à la porte et que ce dernier dit qu’il ne partira pas sans m'avoir vu et qu’il n’hésiterait pas à klaxonner jusqu’à ce que les voisins soient alertés. Je lui demandai de le laisser entrer. Je n'avais pas la force de me battre ce soir. Ouvrant la porte du séjour,

-bonsoir Mike

-Marion ? Qu'as-tu ? T'es souffrante ? Viens je t’emmène à L’Hôpital

-non je ne suis pas malade.

-t'as pleuré ? Que s’est-ilpassé ?

-Mike que veux-tu ? Je n'ai pas la force de me battre avec toi. Pas ce soir, que veux-tu de la salope ?

-arrête tu sais que je ne le pensais pas.

-tu n'es pas le seul à le penser. Crache ton venin et va-t’en.

Contre toute attente, il referma la porte et vint s’asseoir près de moi dans le canapé. Il me serra dans ses bras et je m’y blottis. Je n'avais besoin de rien d'autre.

 

Mike Chukwuma

 

La voir dans cet état m'a brisé le cœur. Que lui était-il arrivé ? J’espère que ce n'est pas le connard qui était avec elle la dernière fois. La voir si vulnérable me trouble. Elle qui est si joviale, si sure d’elle. Je crois que je suis amoureux d’elle. Je ne sais pas pourquoi mais elle ne semble pas vouloir me donner une chance. Elle pleure, j'ai mal, mon cœur se serre. Je préfère la laisser se calmer et après, si elle veut me parler je l'écouterai.

Ça fait une heure que nous sommes ainsi et à entendre sa respiration qui est régulière mais parsemée de sanglots, je crois qu'elle s'est assoupi. Je la soulève et l’emmène dans le lit. Quand je veux détacher les mains qu’elle a nouées autour de mon cou, elle se réveille

-Reste avec moi ce soir et demain si tu veux la guerre entre nous pourra continuer.

Je la regardais et je ne comprenais pas sa détresse. Elle devait être vraiment blessé. J’ôte mes chaussures et la prend dans mes bras. Je ressentais le besoin de prendre soin d'elle. Je finis par m’endormir. Je la sentis quitter mes bras, ce qui me poussa à ouvrir les yeux en resserrant mon étreinte.

-je dois faire pipi avait-elle dit d'une toute petite voix.

-OK. Quand je pris mon portable je vis 4h.

 

 

Marion BERIA


Il était resté là avec moi, j'avais pleuré dans ses bras, il m'avait porté jusqu’à mon lit et était resté avec moi comme je le lui avais demandé.

Quand je suis sortie de la salle de bain. Il était assis sur le lit.

- rendors-toi. Je vais me trouver un truc à manger.

-je viens avec toi j’ai aussi faim

C’est ainsi qu’à cette heure j’entrepris de nous faire du riz gras avec du poulet au four. Il m’aida à découper les oignons et c’était drôle, il pleurait franchement. Il découpa les légumes pendant que moi je m’occupais du poulet. Apres la cuisson du riz et une fois le poulet prêt, je nous servis et déposai le tout dans un plateau qu'il alla mettre sur la table à manger.

-on mange en regardant la télé ?

-tout ce que tu voudras.

-allons-y alors. On s’installa sur le tapis et on mangea en silence. Il débarrassa et fit la vaisselle.

Quand il eu fini. Je pris la parole.

-Mike

- non Marion, laisse-moi parler, je suis désolée. Je n’avais pas le droit de lire le mot, je n’avais pas le droit de te traiter de salope. Je m’en excuse. J'ai été poussé par la jalousie. Je suis fou de toi et t’entendre me traiter de prétendant après que tu m’ais fait l’amour de cette façon m'a rendu complètement fou. C’est vrai on n'est pas ensemble mais je voudrais qu'on le soit. Tu comptes tellement pour moi. J'ai cherché à te joindre pour m'excuser mais tu m’ignorais et je te vois avec ce mec là encore, j'ai vu rouge. Pardonne-moi. J’étais venu pour te présenter mes excuses et te dire que je ne t'importunerai plus. Je vais partir quelques temps faire le tour des  hôtels. Je ne te mentirai pas en disant que je veux être ton ami. Je serai courtois avec toi et si tu as besoin de quoi que ce soit, je serai là.

-sérieux ? Tu t'en vas ? J’espère que ce n’est pas à cause de moi. Moi qui pensais qu'on aurait recollé les morceaux. Je ne suis pas parfaite. Je suis une joueuse. J’aime faire et voir l'effet que je fais aux hommes.

-tu veux dire que…

- laisse-moi finir s’il te plait. Tu es brillant et tu as ce truc en plus. Tu ne salives pas devant la belle femme que je suis lol, tu ne te joues pas les suffisants, je ne sais pas si ce que j’éprouve pour toi est de l’amour mais j'aurais voulu essayer un truc avec toi. Cette nuit tu as été super avec moi.

Je n’avais pas fini de parler qu'il s’était approché de moi, me souleva et me déposa sur le plan de travail tout en m’embrassant. Il glissa sa main sous ma chemise d’abord puis sous mon soutient retirant mes seins de leur cage. Il m'ôta mon haut puis fit voler le soutient libérant mes seins déjà très durcis. Ils les prirent à tour de rôle en bouche mordillant mes tétons dressés, revint m’embrasser et redescendit vers ma poitrine qui était abandonnée à ses caresses. Il s’aventura vers mon ventre qu’il embrassa à pleine bouche et glissa sa main sous ma jupe. Il caressait mes cuisses jusqu’à leur intérieur sans toucher à mon antre qui l’appelait. Voulant avoir le dessus sur lui, je réussis à lui dire d'une petite voix

- emmène-moi dans la chambre.

Il ne se fit pas prier. Quand il me déposa sur le lit telle une plume, je le tirai à moi  pour l’embrasser langoureusement et le fis basculer sur le côté. Je grimpai sur lui et l’embrassai encore.

Laisse-moi te montrer quelque chose, tu vas aimer.

Je fais sortir des menottes depuis le temps que je cherchais une proie (lol).  Il avait des yeux qui criaient non, mais le contact de mon pubis qui frottait sa queue ne lui permis pas de parler. Je menottai chacun de ses poignets au haut du lit. D'un geste violent je fis voler les boutons de sa chemise et toujours pour le faire taire, je pris sa bouche pour un baiser des plus fou. Je descendis jusqu’à son pubis et retira sa ceinture. J'ouvris les boutons de son jeans et le lui retirai. j

e fis de même pour son boxer. Sa bite était dressée telle une lance. Il en avait une énorme. J’entrepris de le branler. Il n’était que grognement. Quand je le senti à cran, je lui enfilai un préservatif et  me mis en bas de ces pieds le regardant droit dans les yeux ma jupe retroussée, je me mis à me doigter. Je gémissais,

- Marion détache moi, s’il te plait, laisse-moi te faire plaisir

- tais-toi et regarde-moi faire ! C’était un ordre plus que tout autre chose

Il gigotait mais je ne m'en préoccupai pas plus que ça. Quand je me mis bien, je m'empalai sur son dard en lui faisant dos. Merci « Union ».

Les coups de reins que je lui donnais,  étaient violents.Quand je le senti prêt à gicler je lui retirai le préservatif et le branlai de plus en plus vite

-Marion, merde je  vais gicler. Arhhgghh !

On aurait dit un animal blessé. Je le pris en bouche et me délectai de sa semence. Mes yeux étaient plongés dans les siens.

J’entrepris de libérer ses poignets et voulu me lever pour me rendre dans la salle de bain quand il me bloqua.

-Marion, pourquoi fais tu ça ?

-quoi ça ?

-tu sais bien. Tu ne me laisses pas te faire l’amour

-Mike on vient de le faire. Laisse-moi aller me rafraichir s’il te plait.

-Je viens avec toi

-non repose toi, tu le feras après moi

  

Mike Chukwuma

Je ne comprends pas cette femme, elle est comme un mec, c’est elle qui mène la dance, elle m’a une fois de plus baisé. Je veux plus avec elle mais, elle met trop de barrière. Je ne la brusquerai pas non.

Apres qu'elle soit sortie de la salle de bain, j’y entrai à mon tour. Quand j'eu fini, elle était dans le lit. Allongée telle une déesse.

-je peux rester encore ou faille t-il que je parte

-arrête, je n'ai rien dit de tel. Tiens met ça.

Face à mon regard choqué, elle répliqua.

-je suis tombée sur cette chemise, je comptais te l’offrir la dernière fois mais c'est parti en cacahouète

-merci c'est gentil

Sérieusement ? Je ne me souviens pas avoir jamais reçu de cadeau d’une de mes conquêtes. Une fois quand je m’étais plaint à une de mes ex elle m’avait sorti « tu as tout ce qu’il te faut, quel cadeau pourrais je t’offrir ? L’Idiote, c'est l'intention qui compte.

C’était une Bruce Field et c’était ma taille.

-encore merci. Elle est belle et ce bleu me va super bien. Alors dis-moi, pourquoi pleurais-tu hier ?

Elle me raconta ce qui c’était passé, et je l’informai qu’il était venu me mettre en garde le lendemain de notre rencontre, il m'avait traité d’inconscient car je t'avais laissé conduire comme une folle. Il tient énormément à toi, c’est certain

-hein sérieux ?

- oui, écoute-le, et tu aviseras par la suite.

-OK merci du conseil.

-Tu compte faire quoi aujourd’hui ?

-j'en sais trop rien. Je vais aller m'acheter un téléphone déjà.

-passe la journée avec moi.

-tu ne travailles pas ?

-J’ai deux rendez vous. Je te prendrai une suite et tu pourras profiter du spa, de la piscine ou flâner dans les magasins ?

-OK je suis partante.

LE BONHEUR COMME UN...