Chap 8
Ecrit par Graceessono
Dans la peau de Melyssa Emane
Je rentre à la maison aux environs de 17h30, j'ai passé une belle journée avec les filles, mis à part le fait que je trouve la tante d'Yvana un peu étrange... Je n'aime pas trop sa manière de me regarder, tout à l'heure quand je l'ai salué, elle a gardé ma main dans la sienne pendant au moins cinq minutes et elle me la caressait, j'ai trouvé ça bizarre, c'est son amie, Nelly je crois bien, qui lui a demandé de me lâcher, on dirait qu'elle lui faisait une scène de jalousie... Quoi qu'il en soit, il y a quelque chose qui me dérange dans leur manière d'être...
Je retrouve ma mère a la cuisine...
Moi: Coucou Mamoune
Elle: Coucou mon bébé,
tu en as mis du temps là-bas!
Moi: Oui c'est vrai je n'ai pas vu le temps passer...Je te trouve un peu pâle ça va? Demandais-je suspicieuse
Elle: Oui oui c'est la fatigue dit-elle en forçant un sourire.
Moi: D'accord...Au fait maman, demain matin j'irais chez Reine pour travailler, elle doit m'aider à réviser comme j'ai devoir de Math lundi...
Elle: Hum tu es tout le temps chez tes amies! Pourquoi ne viennent-elles pas ici ? Au lieu que toi tu ailles constamment chez elle ?
Moi: Elles viendront la prochaine fois maman promis...S'il te plaît ne te fâche pas
Elle: Hum...Dit-elle hésitante. Ok mais ne tarde pas! Tu dois être rentrée au plus tard à 17h! Car le lendemain tu as cours! Ok?
Moi: Oui merci maman. Dis-je en lui faisant un bisou.
Oui j'ai menti...Mais je ne pouvais pas lui dire la vérité...elle n'aurait jamais accepté et je la comprends...Reine va me couvrir demain, je lui fais confiance. Et puis la vérité est que je vais travailler...Ce n'est pas vraiment un mensonge...
C'est ainsi que je me rappelle que je ne lui ai pas encore envoyé mon adresse! Je le fais de suite.
Dans la peau de Julien Emane
Je viens de rentrer chez moi, je retrouve ma femme allongée, qu'est-ce qu'elle est belle...Je l'aime comme au premier jour...Ah oui je me présente, je suis Julien Emane, 47 ans et ingénieur en électronique à BRB petroleum. Nous sommes passés par des moments très difficiles ma femme et moi...La vie n'a pas toujours été clémente avec nous, mais elle a toujours été là pour moi et ne m'a jamais abandonné, je remercie le ciel chaque jour pour une épouse comme elle
Je la réveille mais constate qu'elle est un peu brûlante
Moi: Chérie ? Ça va ?
Elle: Hum mon cœur tu es là ? Dit-elle en se réveillant lentement
Moi: Tu es toute brûlante qu'est-ce qu'il y a ? Tu es malade ? Je t'emmène à l'hôpital ?
Elle: Calme-toi chéri c'est la fatigue rien de grave. Dit-elle avec un petit sourire
Moi: Hum. Fis-je peu convaincu
Elle: Allez ne fais pas cette tête...Vas prendre ta douche, pendant ce temps je te réchauffe le diner... Je t'ai cuisiné ton plat préféré. Dit-elle souriante
Moi: D'accord je me dépêche alors...Dis-je en lui faisant un baiser sur la bouche.
J'espère vraiment que ce n'est rien de grave...
Dans la peau de Melyssa Emane
Le lendemain je me réveille très tôt... à 6h, à vrai dire, je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit...J'étais bien trop stressée et anxieuse, je n'ai pas beaucoup d'expérience avec les hommes contrairement à mes amies...Et je n'ai eu qu'un seul petit-ami, on ne se faisait pas plus que de petits bisous de temps en temps!
Et pourtant ce n'est pas un rencard, je ne comprends pas pourquoi je stresse autant...
"Parce qu'il te plaît" me souffle ma conscience...
Après avoir pris ma douche, je m'habille d'une longue robe noire très près du corps, ce qui fait ressortir mes formes...Elle a une fente qui m'arrive à la cuisse. J'ai de très longs cheveux et ils sont assez touffus je me contente juste de les lâcher, elles me tombent jusqu'au dos, je mets un peu de gloss, une jolie paire de babouches Hermès de couleur doré, je mets mes cahiers dans mon sac Chanel rouge offert par maman pour mon anniversaire, sans oublier mon eau de parfum Scandale, cadeau d'Yvana, et je suis prête...Je suis assez satisfaite du résultat devant le miroir. Je fais une photo que j'envoie à mes mes amies dans notre groupe Whatsapp où nous ne sommes rien que trois évidemment...
Yvana: Wooo Emane tu vas tuer l'enfant! Tout le matos mis en valeur comme ça ? Tu es belle chérie
Reine: Il va avoir les maux de tête... Superbe et faîtes nous les bébés
J'étais assez contente de leurs réactions ça me mets plus en confiance...Je les remercie et me déconnecte. Trente minutes plus tard, il m'appelle pour me dire qu'il est à mon carrefour, je regarde l'heure 08h30...Je retrouve ma mère au salon entrain de boire une tisane et emmitouflée dans un gros pull
Elle: Wow tu es toute belle là
Moi: Merci maman...Mais tu es sûre que ça va ? Il fait chaud et tu portes un pull...Tu te sens toujours mal?
Elle: Oui malheureusement j'ai froid mais ça va passer...File rapidement ne t'inquiète pas pour moi
Moi: D'accord mais si tu ne te sens pas bien tu m'appelles et je rentre.
Elle: D'accord maman. Dit-elle en souriant
Moi: Mais je suis l'homonyme de ta mère donc tu peux bien m'appeler maman hein...Ce n'est pas de l'ironie
Elle: Oui tu es ma petite maman.
Je lui fais un bisou et je file rapidement presque en courant, heureusement que le carrefour n'est pas loin de chez-moi, j'arrive au bout de cinq minutes et ne le vois nulle part...Au moment où je sors mon téléphone pour l'appeler, une Mercedes ML se gare devant moi, je recule d'un pas, le conducteur baisse la vitre et je reconnais tout de suite ce sourire...
Lui: Bonjour Melyssa, je ne t'ai pas fait peur j'espère ?
Moi: Non ça va. Dis-je assez surprise. Je ne m'attendais juste pas à te voir en voiture en fait...
Lui: Ah d'accord je vois...Tu montes ?
Je pris place à bord de cette luxueuse voiture bien climatisée, j'étais toujours surprise qu'il conduise une voiture aussi luxueuse...Stéphane était habillé d'un Polo blanc Lacoste près du corps qui moulait bien ses muscles, et d'une culotte rouge, il était craquant comme d'habitude...
Lui: Tu es très belle aujourd'hui...Enfin tu l'es tous les jours, mais aujourd'hui encore plus...
Moi: Merci Stéphane. Dis-je d'une petite voix. J'étais assez gênée et contente...
Lui: Ça te dérangerait qu'on passe à Pélisson en ville pour qu'on prenne des croissants? Je suppose que tu n'as rien mangé ce matin...
Moi: Non il n'y a pas de soucis
Tout au long du trajet il me parlait de lui...Il a 27 ans, ça fait juste cinq mois qu'il est rentré des États-Unis où il a obtenu son diplôme en architecture, c'est quelqu'un d'assez drôle et sympathique, j'apprécie beaucoup sa compagnie, j'en arrive même à me décrisper et à rire aux éclats à ses blagues.
Nous arrivons à Pélisson au centre-ville pour acheter nos croissants...Nous descendons du véhicule et les filles ne quittent pas Stéphane du regard...Je me sens assez flattd'être aux côtés d'un si beau spécimen tel que lui...
Après avoir acheté nos croissants, au moment où nous retournions dans le véhicule, une jeune femme l'interpelle...
Elle: Stéphane Minko...
Il se retourne et se met à sourire une fois qu'il la voit
Lui: Natacha ? Comment tu vas? Ça fait longtemps Dit-il en lui faisant la bise
C'est une très belle fille, la même génération que lui je dirais...Noire avec une petite poitrine mais un derrière bien rebondit! Elle porte un collant noir et un petit haut blanc à bretelles, sans compter ses extensions ui lui tombent au dessus des fesses, c'est une fille en apparence sophistiquée...
Elle: Oui tu m'as zappé ! Depuis le temps que je te cherche! Tu es encore plus craquant tu es rentré quand ?
Je me sentais un peu gênée et jalouse...
Lui: Mais non pas du tout! Ça fait juste quelque mois seulement que je suis là. Dit-il avec un sourire. Au fait, je te présente Melyssa, Melyssa voici Natacha. Ajouta t-il en se rendant compte de ma présence.
Elle: Ah salut, c'est une de tes petites cousines je suppose, vu que je connais tes sœurs...
Moi: Salut. Fis-je en forçant un sourire
Après cinq minutes de discussion, iléchangèrent leurs numéros de téléphone en se promettant de se rappeler. La fille se dirigea vers une belle petite Yaris rouge et nous dans son véhicule.
Tout au long du trajet plus personne ne parlait, il n'y a que la douce voix de Shan'l dans "Poupish" qui se répandait dans la voiture, je pense que j'étais contrariée par le fait qu'elle me voit comme une vulgaire cousine, et non pas comme une femme, une femme qui peut être la sienne... Et lui qui ne l'a pas contredit, mais pour dire quoi au juste ? Je ne suis pas sa copine me souffle ma conscience...
Nous nous dirigeâmes en direction du Cap Estérias, un quartier assez reculé de Libreville et pas très habité, les gens y vont beaucoup plus pour sa belle plage, ou encore pour son beau complexe hôtelier...Mais il se dit souvent qu'on y assassine des jeunes filles pour des sacrifices...En y repensant, je pris peur sur le coup, et si il voulait me tuer? Mes amies sont au courant que je suis avec lui, elles diront la vérité à la police si jamais je disparaissais. Pensais-je. Mais je décidais tout de même de lui poser la question...
Moi: Euh où on va?
Lui: Chez moi bien sûr...Dit-il en ne quittant pas la route des yeux...Quoi tu as peur ? Dit-il en riant
Moi: Oui quand même! Comme ça tu habites au Cap? C'est assez reculé!
Lui: Oui c'est vrai! Disons que mes parents aiment le calme, du coup ils ont préféré y bâtir leur demeure.
Moi: Ah d'accord. Dis-je sans plus rien ajouter
Au bout de trente-cinq minutes, nous arrivâmes devant un imposant portail, mais on ne pouvait voir l'intérieur, la barrière était trop haute, il klaxonna et un homme en tenue de militaire vint ouvrir, nous pénétrâmes donc dans la concession, je n'avais jamais vu une maison aussi énorme, à part dans les films, que dis-je? Ce n'était pas une maison mais plutôt un manoir...Il se gara dans le parking où il y avait près d'une quinzaine de voitures aussi luxueuses les unes que les autres...
J'étais assez dubitative au sujet de Stéphane, comment pouvait-il être aussi riche et donner des cours dans un lycée public miteux?
Nous descendmes de la voiture, en se dirigeant vers la maison, le gazon était parfaitement tondu, le jardinier s'affairait avec les plantes, il y avait une grande fontaine au milieu de la cour...
Une jolie jeune fille d'environ mon âge approcha de nous, habillée de manière très classe, elle portait une des collections les plus chères de Nana Wax, une styliste très populaire en Afrique... Je le sais car je suis une grande passionnée de mode.
Elle: Bonjour mon grand frère chéri
Lui: Bonjour princesse où vas-tu?
Elle: Chez tata Honorine, tu sais qu'elle fait sa pendaison de crémaillère aujourd'hui!
Lui: Ah oui c'est vrai. Je te présente Melyssa, Melyssa voici Laura, ma petite sœur.
Moi: Enchantée Laura. Fis-je avec un grand sourire
Elle: Ah salut. Dit-elle en me regardant avec dédain sans pour autant me rendre mon sourire en retour. Donc tu ne viens pas à la pendaison? C'est Cindy qui sera déçue. Dit-elle en reportant son attention sur son frère
Lui: Non. Présente mes excuses à tata et dis-lui que je lui apporterais un cadeau en semaine pour me faire pardonner. Et pour Cindy je m'en fous royalement.
Elle: Ok! Dit-elle déçue, elle se dirigea alors vers une voiture où je crois un chauffeur l'attendait.
Nous pénétrâmes dans la maison, tout était en marbre, une grande salle de séjour ayant trois luxueux salons, en fait tout respirait l'opulence dans cette demeure! Il y avait une grande baie vitrée qui donnait sur le jardin et où on pouvait apercevoir une grande piscine.
: Mr Stéphane ? Votre père vous fait appel dans son bureau. Lui dit un majordome
Stéphane: Ok. Dit-il de manière agacée...Accompagne la demoiselle dans mes appartements et donne lui une collation pendant ce temps.
: Bien monsieur
Stéphane: Excuse-moi Melyssa, j'en ai pour quelques minutes je reviens.
Moi: D'accord
Le majordome: Si la demoiselle veut bien me suivre s'il vous plaît...
Je le suivais alors et profitait pour admirer cette belle demeure, nous sortîmes dans le jardin, et nous marchions dix minutes environ, il faut dire que la concession était grande, au bout du jardin était une petite maison blanche, clôturée avec des mailles, vraiment très belle, elle était inscrite "Résidence Stéphane Minko", le majordome m'invita donc à pénétrer à l'intérieur...
J'y découvrais un salon en cuir blanc, un lustre au plafond, une salle à manger en marbre chic et moderne, et un énorme écran plasma fixé au mur, il manquait quand même une touche féminine mais c'était beau.
Le majordome: Que puis-je servir à mademoiselle en apéritif?
Moi: Euh un coca s'il vous plaît
Lui: Nous n'avons pas de boissons gazeuses, nous privilégions les boissons naturelles...
Moi: Ah ok. Fis-je un peu surprise. Apportez-moi alors une de vos boissons naturelles...
Lui: Bien mademoiselle. Dit-il en se retirant.
Pendant ce temps je manipulais mon téléphone, je ne savais pas comment allumer sa télévision, et je ne voulais pas passer pour une fille sans gêne, donc je restais sagement assise.
Après cinq minutes, il m'apporta un plateau de plein de bonnes choses...Les croissants que nous avions achetés tout à l'heure y étaient, une carafe avec un breuvage jaune et un verre contenant une substance ayant la même couleur, ainsi que des fruits, je le remerciais et il se retira.
Je portais alors le breuvage dans le verre à ma bouche, le goût était délicieux, un mélange d'ananas et de fruit de la passion je dirais...Je le vidais d'une traite en me resservant encore du jus dans la carafe, c'est à ce moment que Stéphane apparût...
Lui: Hey désolé du retard, j'espère que je n'ai pas été trop long...Mon père voulait qu'on discute de certaines choses...
Moi: Non non ça va! J'espère que tout va bien...
Lui: Oui ça va! Dit-il sans trop d'enthousiasme. J'espère que le majordome s'est bien occupé de toi!
Moi: Oui j'ai goûté à un de vos jus naturels et je trouve ça très bon
Lui: Ah ravie que ça te plaise. Dit-il avec un sourire. Ma mère est diabétique depuis cinq ans, à la suite de ça, on a décidé de ne plus consommer de boissons gazeuses.
Moi: Ah d'accord je vois, désolée de l'apprendre. En tout cas j'aime bien...Euh Stéphane ? Dis-je avec un peu d'appréhension
Lui: Oui? Dit-il en prenant un croissant dans le plateau
Moi: Euh comment ça se fait que tu sois aussi opulent et que tu donnes des cours de soutien dans un lycée public? Excuse-moi pour la question je suis trop curieuse.
Lui: Haha non ne t'inquiète pas ! Je m'attendais un peu à cette question! Et je ne suis pas opulent comme tu le dis ! Mais plutôt mes parents ! En fait mon oncle est le proviseur de ton établissement, donc après que je sois rentré au pays j'ai décidé de lui rendre une petite visite de courtoisie à son école! On a beaucoup discuté et il m'a fait savoir qu'il recherchait des professeurs aptes à dispenser des cours de remise à niveau pour les élèves en classe d'examen. J'ai donc proposé mon aide pour les mathématiques, vu qu'en ce moment je suis disons libre! Je suis en pleine construction de ma société d'architecture, je ne veux travailler pour personne et surtout pas pour mon père...Dit-il en marquant une pause. Donc j'ai décidé de monnayer ces cours contre un peu d'argent, ainsi je le redonne à l'orphelinat dont je suis le parrain.
Moi: waouh. Dis-je agréablement surprise! C'est tout à ton honneur et je t'en félicite.
Lui: Merci merci. Fait-il avec le sourire. Bon on est en retard, il est déjà 11h et on pas encore bossé, il faut qu'on s'y mette.
Moi: Oui tu as raison.
C'est ainsi qu'on passa deux heures interminables à bosser, à chaque fois qu'il s'approchait de moi et qu'il se penchait dans mon dos, je pouvais sentir son parfum boisé et la chaleur de sa bouche dans mon cou quand il parlait... Ça me donnait des frissons, j'ai été obligée de faire un effort surhumain pour rester concentrer.
Lui: Bon je te laisse faire cet exercice, c'est le dernier, après je te dépose chez toi, il ne faut pas que tu rentres tard...Pendant ce temps, je vais rapidement prendre une douche! Fais comme chez toi surtout!
Moi: D'accord merci
Après cinq minutes, j'eus soif! Je me dirigeais alors à la cuisine, pris une bouteille d'eau dans le frigo et fouilla des verres un peu partout mais je n'en trouvais pas! J'eus l'idée d'ouvrir le placard du haut, effectivement il y avait des verres mais c'était un peu haut pour moi, je me mis alors sur la pointe des pieds pour en saisir un, mais il m'échappa des mains et se brisa à mes pieds, sur le sol.
Moi: Aïe. Criais-je
Stéphane apparût en courant, une serviette nouée à la taille, le corps mouillé, plus sexy, tu meurs...J'eus tout d'un coup très chaud, il faut dire que je n'ai jamais vu un homme dénudé! C'est la première fois...
Lui: Oh mon Dieu Melyssa tu t'es fais mal? Dit-il au pas de la porte.
Je n'arrivais même pas à répondre, j'étais extasiée par ce beau physique d'apollon!
Lui: Ne bouge pas je porte des babouches et je reviens, surtout ne touche à rien!
Sûrement il porte des babouches pour ne pas se blesser! Moi aussi je suis trop maladroite, la honte! Je viens chez un homme pour la première fois et je me mets déjà à casser sa vaisselle! C'est sûr qu'il ne m'invitera plus!
Il apparût et me souleva comme si je n'étais qu'une plume, pourtant il faut dire que je ne suis pas légère, je me sentais bien dans ses bras virils, il m'emmena dans sa chambre et me posa sur le lit, il ouvrit la porte qui était sans nul doute la salle de bain et revint avec une boîte à pharmacie.
Moi: Excuse-moi Stéphane, le verre s'est échappé de mes mains et...
Lui: Ce n'est rien Lyssa, ce n'était qu'un verre! Le plus important c'est toi. Dit-il en s'abaissant en vue de soigner la petite plaie que m'a fait un tesson de verre.
Je me mis à sourire, il venait de me donner un surnom...
Lui: Pourquoi tu souris ? Dit-il en souriant également...
Moi: Tu viens de m'appeler Lyssa...
Lui: Oui c'est vrai...Je trouve ça joli, tu me permets de t'appeler comme ça ? Dit-il en me regardant
Moi: Oui bien sûr
Il mit un peu d'alcool sur ma plaie, ce qui piqua évidemment mais pas longtemps... Il appliqua en plus une petite poudre et se mit à masser...Un peu comme si il me caressait...Il était toujours en serviette et ça n'arrangeait pas les choses...Son petit massage me faisait du bien et sans le vouloir je me mis à gémir en me mordillant la lèvre, il me regarda...
Lui: Ne fais pas ça Lyssa...
Moi: Ne pas faire quoi ? Dis-je d'une petite voix
Lui: Te mordiller la lèvre...Sinon je ne répondrais plus de rien...
À cet instant précis, il m'excitait, il y avait comme une tension sexuelle dans l'air...Je me mordilla une deuxième fois la lèvre sans faire exprès...
Et sans comprendre comment, je me retrouvais allongée sur le lit et lui au-dessus de moi...Il me fit un suçon dans le cou et souleva ma robe...Il se plaça juste entre mes cuisses...Je pouvais sentir son bassin contre le mien...Déjà que je ne portais qu'un tout petit string, je sentais comme si je me pissais dessus, mon string s'humidifiait, je n'avais plus de pensées cohérentes je sentais déjà son membre contre le mien...Instinctivement, je me mis à bouger le bassin, j'en voulais plus, beaucoup plus...Il grogna et me captura les lèvres, je sentais sa langue chaude se promener dans ma bouche, sa bouche avait un goût d'ananas, sûrement dû au jus qu'il avait bu...C'était un baiser passionné et sauvage, j'ai adoré, je sentis alors son doigt dans ma petite culotte, aïe, personne n'est jamais arrivé dans cette partie intime de mon anatomie et lui il y allait sans effort, il mit un doigt dedans...Le tournait un peu en l'enfonçant dans mon sexe, ça piquait un peu mais je ne pu m'empêcher de gémir, son doigt titillait ma cave avec dextérité et ça me plaisait, il retira le doigt et il en ressortit tout mouillé, j'eus honte sur le coup, il mit le doigt dans sa bouche...
Lui: Hum exquis...Ça m'excitais comme pas possible, je dénoua alors sa serviette et me saisit de son membre bien tendu...Je n'en ai jamais vu, mais celui-là était énorme, j'avais juste envie de m'empaler de lui...Je malaxais son pénis en l'embrassant et il grogna de plaisir, ce qui me poussa à continuer...Tantôt rapidement tantôt lentement, je le branlais littéralement! Comment je sais faire tout ceci? Mes copines me l'ont enseigné!
Lui: Hum arrête Lyssa sinon je ne réponds plus de rien. Dit-il la voix rauque, il y avait une lueur sombre dans son regard sûrement dû à l'excitation, cette lueur me fit encore plus mouiller, je voulais qu'il me possède...
Moi: Et si c'est ce que je veux ? Dis-je en le regardant dans les yeux et en continuant de branler son pénis
Lui: Je vais te baiser Lyssa. Dit-il en me regardant également droit dans les yeux
J'adorais ça j'en voulais plus
Moi: Qu'est-ce-que tu attends? Baise moi Stéphane, je veux que tu sois mon premier...
Il ferma les yeux pendant 15 secondes, il les rouvrit et me regarda puis se leva du lit, son teint noir chocolat, nu comme un vers et son pénis bien bandé...Je me délectais de ce beau tableau...Mais je ne comprenais pas pourquoi il s'était levé! Il avait les mains sur son visage, il avait vraiment l'air au bout de sa vie!
Moi: Qu'est-ce qu'il y a Stéphane ? Dis-je en m'asseyant sur le lit
Lui: Je ne peux pas faire ça Lyssa, tu ne peux tout simplement pas me donner ta virginité, je ne le mérite pas!
Moi: Et si je le veux ? Tu ne me désires pas c'est ça?
Lui: Tu sais très bien que ça n'a rien à voir! Regarde comment tu m'as mis en érection! Fait-il en pointant sa main sur son sexe.
Moi: Alors quel est le problème ?
Lui: Le problème est que tu es jeune, et tu risques de regretter plus tard...Tu es comme ma petite sœur et...
Moi: Comment peux-tu penser à ma place? Je suis comme ta petite soeur? Donc tu as l'habitude de doigter ta petite sœur ?
Lui: Lyssa arrête je...
Moi: Ta petite soeur a l'habitude de te BRANLER ? Criais-je énervée et à deux doigt de fondre en larmes
Lui: S'il te plaît ne t'énerve pas, je ne voulais pas te vexer...Dit-il en voulant s'approcher
Moi: Ne t'approche surtout pas ! Dis-je d'une voix ferme, ce qui le stoppa net! Habille-toi et dépose-moi chez moi! Je t'attends au salon!
Je me dirigeais alors au salon, rangeais mes cahiers dans mon sac et essuya rageusement les larmes qui perlaient déjà mes joues... Je me sentais humilier, j'avais honte d'avoir été aussi légère! D'habitude je ne suis pas comme ça! Cet homme a fait tomber toutes les barrières que je me suis érigées sans aucun effort! Je me déteste tellement à cet instant précis!
Au bout de cinq minutes il sortit de la chambre vêtu d'un tee-shirt blanc près du corps et d'un jogging noir! Je le détestais tellement à cet instant précis! Mais je ne pu m'empêcher de le trouver beau
Lui: J'ai fini on peut y aller...Dit-il l'air triste mais je m'en foutais royalement! Qui de nous devrait être triste ?
Nous sortîmes de chez et lui en marchant vers le Parking... Nous roulâmes sans rien nous dire, il n'y avait que la musique qui meublait le silence...Son téléphone se mit à sonner...
Lui: Allô
:...
Lui:Ça va bien et toi ?
:...
Lui: Non non j'arrive! Je dépose quelqu'un et je viens te chercher d'accord ?
:...
Lui: Ok prépare toi déjà tu mets toujours beaucoup trop de temps pour le faire!
:...
Lui: À toute bisou
Je me sentais vraiment mal, j'avais juste envie d'éclater en sanglot...Sans aucun doute, il parlait avec une femme...Et c'était moi ce "Quelqu'un" qu'il va déposer...Il ne se gênait même pas de ma présence!
Moi: Je peux prendre un taxi su tu as quelque chose de prévu!
Lui: Non je te dépose chez-toi tout comme je suis venu te chercher ce matin. Dit-il sans quitter la route des yeux
Je n'ajouta plus rien, j'étais bien trop triste! Nous arrivâmes dans mon quartier, il insista pour me déposer devant mon portail. Et non pas au carrefour comme ce matin! Résignée je lui indiqua ma maison, il voulait jouer au galant alors que juste après il irait voir une autre, je le détestais à cet instant! Et me détestais aussi par la même occasion. Je descendis de sa voiture, il resta garjusqu'à ce que je rentre dans mon portail, une fois que je l'ai refermé, j'entendis la voiture s'éloigner...Je me dirigeais alors dans ma chambre pour laisser libre cours à mon chagrin.