Chapitre 1
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 1
>>> Kimberley
Dehan ( me dévorant du regard ) : Tu es tellement belle, j'ai juste hâte de t'enlever cette foutue robe.
Moi ( souriant ) : On a des invités, patience monsieur JANSE.
Dehan : Nous sommes les mariés, on peut très bien s'en aller madame JANSE.
Moi : Madame JANSE ?
Dehan : Oui, c'est bien ton nom désormais.
Moi : Je sais et j'en suis heureuse.
Dehan : Ah oui ?
Moi : Oui.
Dehan : On peut aller exprimer ce bonheur entre quatre murs et rien que tous les deux ?
J'avoue que j'ai envie de quitter cette salle pour me retrouver seule avec mon mari. On a célébré avec les autres, on peut bien aller le faire juste tous les deux maintenant je pense.
Moi : Je ne vois pas de quel genre d'expression tu parle.
Dehan : Ce genre d'expression qui peut donner naissance à un petit JANSE. Je suis sûr que tu comprends ( sourire en coin ). Je ne sais pas pourquoi tu as choisi ce genre de table pour nous, j'aurais préféré le genre qui cache la partie inférieure de nos corps. J'aurais ainsi pu illustrer ce que je tente de te faire comprendre. Tu pense pas qu'on devrait s'en aller ?
Ce genre de phrase, lui…
Comment rester de marbre ?
Impossible de ne pas le désirer, encore moins aujourd'hui.
Moi ( me raclant la gorge / frissonnant ) : Si…
Dehan : Je reviens.
Il se lève et va prendre le micro.
Dehan : S'il vous plaît !!!!! Alors, je suis certain que vous vous amusez bien et que vous voulez encore le faire mais il se trouve que les mariés ont besoin d'une certaine euh… intimité ( me regardant ). Je suis donc certain que vous ne verrez pas de mal au fait que l'on vous laisse profiter du reste de la soirée ?
Ils ont tous rigolé avant de lancer un peu partout des '' allez-y … on vous comprend… profitez bien surtout… ''
Il est salué quelques uns de ses collègues et son chef.
De mon côté, j'ai remercié quelques personnes avant de me tourner vers ma sœur.
Moi : Ça va, tu vas gérer ?
Reine : Ne t'inquiète pas.
Moi : Sûre ?
Reine : Suis une grande fille Kim, je peux bien gérer une fillette de 5 ans.
Moi : Excuse moi !
Reine : J'accepte tes excuses.
Moi : Par contre, s'il y'a un problème tu m'appelle de suite.
Reine : Parce que tu pense que je vais déranger ta lune de miel ?
Moi : Mais…
Reine : Tu me fatigue Madame JANSE. Il est où ton mari, qu'il vienne te chercher.
Dehan : J'ai cru entendre ton mari.
Reine : Et tu as bien entendu d'ailleurs, est-ce que yu peux l'emmener déjà parce qu'elle me fatigue.
Dehan : Qu'est-ce qu'il y'a ( me regardant ) ?
Moi : Rien de grave, ne t'inquiète pas.
Reine : En fait, elle pense que je ne pourrais pas gérer Léa durant votre absence.
Dehan : Tu es sérieuse là ?
Moi ( petite voix ) : C'est juste que …
Reine : Il n'y a pas de c'est juste que, allez-vous en parce que je n'en peux plus de vous voir là.
Dehan : On s'en va chérie ? Ne t'inquiète pas, elle va gérer comme une grande. N'est-ce pas Reine ?
Reine : J'ai 20 ans, je suis une grande fille, bien sûr que je vais gérer.
Dehan : Voilà !
On s'apprêtait à partir quand Reine m'a arrêté.
Reine : Kim ?
Moi : Oui.
Reine : Tu es très belle et je suis fière de toi.
Moi ( souriant ) : Merci !
Reine : Et je suis sûre que papa et maman sont aussi fiers de toi, de la femme que tu es et de la mère que tu es même si tu n'as pas encore tes propres enfants.
Moi ( émue ) : Léa et toi êtes mes enfants.
Reine : On le sait très bien… Je suis trop contente pour toi.
Moi : Merci trésor. Qui sait, peut-être dans quelques années ce sera Jadan et toi.
Reine : Tu l'as dit, peut-être… Bon, filez maintenant… Je t'aime.
Moi : Je t'aime aussi, embrasse Léa pour moi. On se voit dans quelques jours.
Je quitte la salle avec une grosse boule.
Ce n'est pas que je n'ai pas envie d'aller en lune de miel, toute femme nouvellement mariée a envie de profiter de ce moment avec son mari. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de les laisser toutes les deux, surtout pas pour une semaine.
Dehan : Jadan va rester avec elles et en plus j'ai demandé à Derrick de faire des tours, ne t'inquiète pas à ce point.
Moi : C'est l'habitude, désolée.
Dehan : Je comprends, t'inquiète. Termine avec ton inquiétude ici parce que dès qu'on sera à l'hôtel ce sera juste toi et moi.
J'ai hâte que l'on soit juste lui et moi, hâte qu'on commence à savourer ce mariage.
Franchement, je vis le bonheur absolument. C'est l'homme de ma vie et voilà qu'on est mariés pour la vie parce que je ne vois pas ce qui nous séparera.
J'en suis follement amoureuse et aujourd'hui, je suis heureuse de voir la famille qu'on est et j'ai juste hâte de voir celle qu'on sera avec les enfants qu'on aura.
Quand on est arrivés à l'hôtel il m'a directement emmené dans la chambre, il avait déjà tout prévu donc rien ne tarde.
La chambre est magnifique et le buffet qui s'y trouve encore plus. Des fleurs par-ci et là, le cœur sur le lit, ça sent l'amour.
Dehan : Ça te plaît ?
Moi : Tu n'es pas romantique, ça m'étonne tout ça mais j'adore… C'est tellement beau.
Dehan ( me donnant une rose ) : Je ne suis peut-être pas romantique mais que ne ferais-je pas pour ma reine ? Pour ma dame ?
Moi : Merci chéri ( la prenant ).
Moi ( m'asseyant ) : C'est quoi le programme de la semaine ? Tu ne m'as rien dit jusque là.
Dehan ( ôtant sa veste ) : Et je ne vais rien te dire , on ira de surprise en surprise. Pour l'instant, j'aimerais qu'on se concentre sur cette nuit et qu'on en fasse une nuit torride ( me tendant la main ).
Moi ( la saisissant ) : A quoi tu pense ?
Dehan : Tu veux savoir à quoi je pense ? A ça ( bisou dans le cou ), à ça ( bisou sur le front ) et ça ( bisou sur la bouche ). Tu es tellement belle, j'en meurs. Tu es tel une oeuvre d'art.
Moi : Je ne suis jamais en manque de compliments avec toi
Dehan : Et ce ne sera jamais le cas, rien qu'en te voyant j'en ai des milliers qui fusent. Tu sais quoi ?
Moi : Dis moi.
Dehan ( se plaçant derrière moi ) : Je t'aime comme un fou. Merci de m'avoir répondu ce jour là, si tu ne l'avais pas fait je ne sais pas si on en serait là aujourd'hui.
Moi : Merci de m'avoir écrit surtout.
Dehan : Je t'aime chérie
Il l'a dit à mon oreille d'une façon tellement sensuelle qui te donne des frissons que je n'ai pi empêcher mon corps de réagir. Il l'a bien senti donc il entreprend de me retirer ma robe. Je ne l'aide pas, je le laisse faire. C'est seulement quand il a pu le faire que je l'ai aidé à se dévêtir. Ce qu'il a fait de mon corps après, je crois que j'étais totalement perdu dans ses caresses. On n'en est qu'aux caresses et ce qui suivra, je le sais, va me m'emmener très loin dans une autre dimension.
Je frissonne d'envie rien qu'à y penser.
Je savoure et apprécie tout ce qu'il fait avec ses mains et sa bouche sur mon corps, je n'ai de cesse de me tortiller de plaisir tellement il m'en procure.
Dehan : Kimberley ?
Moi ( très loin dans mon plaisir ) : …
Dehan : Kimberley ?
Moi : …
…
Moi : Merde !!!!
J'ai juste ressenti une eau glacée sur ma tête.
La fraîcheur qu'il y'a déjà plus ce verre d'eau ne font pas du tout bon ménage.
Quand je reviens à moi, je vois Dehan devant moi.
Si c'était une façon de me sortir de mes pensées, c'est très réussi.
Moi : Pourquoi tu fais ça ?
Dehan : Tu sais depuis combien de minutes je t'appelle ? Tu es devenue sourde ?
Moi : Désolée !!
Dehan : Qu'est-ce que tu fais ici ?
Moi : J'étais juste venu prendre un verre d'eau.
Dehan : A quoi tu pensais pour que tu ne puisse écouter quand je parle ?
Moi : A nous, le jour de notre mariage.
Dehan : Range moi tout ça et revient dans le lit, je t'y attends. Tu n'as pas intérêt à me faire attendre.
Il est retourné dans la chambre.
Je me suis empressée de ranger le verre et d'essuyer l'eau qu'il a renversé sur moi et qui a coulé puis je suis allée le retrouver dans la chambre juste après.
Dehan : Où tu vas encore ?
Moi : Je vais juste m'essuyer la tête.
Dehan : Dépêche toi.
Bien sûre que je me suis dépêchée, il ne faut pas faire attendre monsieur mon mari de peur qu'il ne pique une crise.
A peine je touche le lit qu'il se jette sur moi.
Je l'ai laissé faire, je l'ai accompagné dans son envie quoique je n'en avais pas envie de mon côté.
Je ne peux pas oser m'y opposer, je ne veux vraiment pas de problème avec lui.
Dehan : Tu vois, quand tu décide de faire quelque chose tu le fais très bien. Je reconnais la femme que j'aime et que j'ai épousé.
La femme qu'il aime ?
Je ne sais pas où se trouve cet amour dont il parle.
Moi : Je reviens.
Dehan : Où vas-tu ?
Moi : J'ai Juste envie de me soulager.
Dehan ( me lâchant ) : Okay.
Je suis allée dans la salle de bain en prenant le soin de fermer la porte derrière moi. Je n'ai pas envie de me soulager, j'ai juste envie de vomir et c'est ce que j'ai fait puis je me suis nettoyé l'entrejambe.
Dehan : On ferme la porte à son mari maintenant ?
Moi : Désolée chéri, c'est l'habitude.
Dehan : Ah ouais ?
Moi ( m'allongeant à côté de lui ) : Oui
Dehan : Viens là.
Il me prend dans ses bras, me pose un baiser sur le front et me serre très fort contre lui.
Dans ces moments là, je retrouve l'homme que j'ai aimé et que j'ai épousé. J'ai parfois l'impression qu'il est bipolaire, je ne sais pas ce qui se passe avec lui.
Il n'a pas mis du temps à s'endormir mais moi, non.
Comment trouver le sommeil d'ailleurs ? Impossible !
J'ai finalement pu trouver le sommeil vers 3h mais c'était de courte durée puisqu'il fallait que je me lève à 5h pour apprêter la journée de Léa et Reine.
C'est ce que j'ai fait et à 6h j'ai réveillé les filles. Reine se prépare seule, c'est une femme mais Léa par contre a besoin d'aide pour cela.
Après s'être apprêtées, direction la table.
Reine : Toi, tu n'as pas du tout dormi de la nuit.
Moi : Ça se voit tant que ça ?
Reine : Trop même.
Moi : Insomnie.
Léa : Ça veut dire quoi insomnie ?
Reine : C'est quand quelqu'un n'arrive pas à dormir.
Léa : Tu n'as pas dormi ( me regardant ) ?
Moi : Non trésor.
Léa : Pourquoi ?
Moi : Ça ne se contrôle pas chérie, je suis obligée d'attendre que le sommeil vienne dans ces cas là.
Léa : Moi aussi je veux l'insomnie.
Moi : Pourquoi ?
Léa : Pour ne pas dormir comme ça je vais regarder les dessins.
Moi ( amusée ) : Mais non, ce n'est pas bon.
Léa : Pourquoi ?
Moi : Finis ton petit-déjeuner sinon tu seras en retard.
Léa : Tu vas nous déposer ?
Dehan : Bonjour tout le monde.
Léa : Bonjour Dehan.
Dehan : Ça va princesses ( bisou sur le front ) , bien dormi ?
Léa ( souriant ) : Oui, j'ai rêvé de la reine des neiges.
Dehan : Ah mais alors il faut que je t'emmène la voir.
Léa : Vraiment ?
Dehan : Bien sûr, si elle t'a apparu en rêve c'est parce qu'elle a un secret à et confier.
Léa : Je serai un agent secret.
Dehan : Voilà donc tu finis d'abord ton bol.
Léa : D'accord.
Dehan ( se plaçant derrière moi ) : Bonjour chérie.
Moi : Bonjour De.
Dehan : Reine…
Reine ( froide ) : Bonjour.
Dehan : J'ai droit à quelque chose moi aussi ( s'asseyant ) ?
Reine ( se levant ) : J'ai fini Kim, quand Léa sera prête faites moi signe seulement.
Je me lève aussi pour aller récupérer le plateau de Dehan que j'avais déjà apprêté en cuisine.
Quand je le lui ai apporté Léa avait déjà fini de manger donc je l'ai envoyé appelé sa sœur.
Dehan : Tu me dis ce qu'elle a ta sœur ?
Moi : Excuse la, il y'a des jours où ses humeurs sont ainsi.
Dehan : Qu'elle sache au moins avec qui se comporter ainsi.
Moi : Excuse moi, je lui parlerai ce soir.
Dehan : C'est tout en son intérêt.
Il s'est plongé dans son plat et c'est seulement quand les filles sont descendues qu'il a levé sa tête.
Dehan : Bonne journée.
Léa : Merci Dehan.
Dehan : Je n'ai pas droit à un bisou ?
Elle a couru lui en faire un.
Léa : Kim, tu nous dépose ?
Moi : Non trésor.
Léa : Pourquoi ? Tu ne nous dépose même plus.
Moi : Parce que je dois aussi m'occuper de la maison chérie. Alfred est votre chauffeur à cause de ça. Quand tu seras grande et mariée tu auras aussi beaucoup de choses à faire à la maison avant que tes enfants ne rentrent de l'école.
Je les ai accompagné devant la voiture et avant qu'elles ne partent j'ai dit à Reine que je dois lui parler ce soir puis je suis retournée dans la maison, Dehan n'est plus au salon.
J'ai débarrassé puis je me suis mise à faire le ménage. On a peut-être un chauffeur mais aucune femme de ménage et aucune cuisinière donc je fais tout et d'ailleurs ça ne me dérange pas, c'est ma maison donc c'est à moi de le faire.
Je venais de sortir la nourriture quand Dehan m'a appelé, suis allée le retrouver dans la chambre.
Moi : Tu m'as appelé ?
Dehan : Assieds toi.
Il est devant le miroir de la salle de bain en train de se raser. Je le regarde puis je m'exécute.
Dehan : Tu vas bien ?
Moi ( ne comprenant pas pourquoi la question ) : Oui.
Dehan : Je peux te poser une question ?
Moi : Oui.
Dehan : OK. C'est depuis quand ?
Moi : Quoi
Dehan : Depuis quand es-tu enceinte ?
J'ai juste senti mon sang se glacer et mon cœur s'est mis à battre plus vite.
Dehan : Attention à la réponse que tu vas sortir de ta bouche Kim, ne me tente surtout pas ce matin ( se plaçant devant moi ). Tu es enceinte depuis quand et pourquoi ne pas me l'avoir dit ?
Moi ( me levant ) : Depuis … ça fait deux mois.
Dehan : Deux mois ?
Moi : Oui.
Dehan : Et tu n'as jugé bon de me le dire ?
Moi : Bien sûr que je devais te le dire, c'est juste que…
PAAFF !!!!
Je ne l'ai pas senti venir, je ne sais même pas à quel moment il a levé sa main, je l'ai juste ressenti sur ma joue. Je porte ma main sur ma joue et le regarde.
Dehan : Tu vois, tu me pousse toujours à lever la main sur toi. On est mariés mais toi, tu décide de me cacher ça ?
Moi : Et quand je t'en parle qu'est-ce que tu fais Dehan ? Deux grossesses déjà et pas d'enfants tout simplement parce que tu refuse à chaque fois que je les mène à terme pour je ne sais quelle raison. Je n'ai pas le droit d'être mère aussi ?
Lui répondre est l'erreur que j'ai faite parce que en une faction de seconde je me suis retrouvée sur le lit, lui au-dessus de moi à me donner des gifles tout en m'insultant.
Dehan : Tu vas aller m'enlever ça.
Moi ( en larmes ) : Non, je t'en prie. Pas ça, pas encore.
Il se lève et va dans la salle de bain.
Moi ( me jetant à ses pieds ) : Pitié Dehan, je t'en prie.
Dehan : Je ne veux pas de cette grossesse.
Moi : Je peux l'élever toute seule, tu n'auras pas besoin de ton occuper.
Dehan : Et tu vas le faire dans la maison de qui ? En tant que qui ? Tu es ma femme Kimberley, c'est moi qui décide donc tu as intérêt à faire ce que je dis.
Moi : Dehan s'il te plaît, ne me fais pas ça.
Il m'a relevé en me tenant par les cheveux tellement fort que j'en ai mal.
Moi : Lâche moi, tu me fais mal.
Dehan : Si tu ne veux pas que je te fasse plus mal que ça tu fais ce que je te demande de faire. Prends ta douche et on va voir Kalil.
Il m'a lâché en me poussant vers le mur de la salle de bain ce qui fait que je me suis cognée le front contre le mur.
Dehan : Et tu te dépêche, j'ai une réunion aujourd'hui. Si j'arrive en retard tu vas compenser cela.
Il est resté là à me regarder.
Je me suis déshabillée puis je me suis mise sous la douche. C'est seulement quand il est retourné dans la chambre que j'ai éclaté en sanglots en silence de peur qu'il ne m'entende.
Kalil c'est son ami médecin et à chaque fois que je suis tombée enceinte c'est toujours dans sa clinique que je me fais avorter.
Deux grossesses avortées déjà, une fausse couche dont il n'est pas informé et voici que celle là aussi il va y mettre un terme.
Je n'ai pas compris à quel moment notre mariage à pris une autre tournure mais je sais que min mariage est devenu semblable à l'enfer.