chapitre 1

Ecrit par D.H

CHAPITRE 1  CONSULTATION

Douala, Cameroun

NABILA ZAHRA

  Depuis ma dernière altercation et les ultimatums de la Mama il y’a deux mois, j’ai repris ma vie en main. Je me fais belle, je sors je vais au travail mais il faut avouer que c’est juste une image que je reflète. Il y’a des fois où je suis heureuse et bien contente mais dès que je pose ma tête sur mon oreiller, tous mes refoulements de la journée remontent a la surface et tout ce que je peux faire c’est pleurer jusque m’en dormir. Dernièrement j’ai opté pour des somnifères car je peux sombrer dans les bras de Morphée sans trop d’efforts.  Maman a su et elle s’est vraiment vexer vu qu’elle m’a demandé de voir un spy.

J’étais bien entendu choquée au début mais après mur réflexion, j’ai décidé d’essayer et j’ai contacté un psychologue dernièrement et il faut avouer que me coucher et laisser libre cour à mes problèmes sans que je ne sois jugée m’aide beaucoup. Sauf  que j’ai découvert en moi un blocage interne et une perte d’estime en soi. Et justement cet après midi aussi je suis en salle d’attente pour une séance. Nous nous voyons 2 fois par semaine et cela me vas bien jusqu’ici.

    La femme qui était là avant moi sort en prenant le soin de bien baisser ses yeux comme ci c’était pour quelqu’un qu’elle venait faire ses séances. Décidément on ne va jamais comprendre les humains.

Je passe donc toquer dans le bureau et le docteur Franclin Atangana était assis à sa chaise, les pieds croisés et un bloc note en main. Un métis de 32 ans, bien beau et tellement élégant.

Lui : bonjour Zahra

Moi : bonjour docteur

Lui : assoyez vous on commence

Je passe me coucher sur le sofa en prenant le soin d’enlever mon turban, mes escarpins et de déboutonner ma chemise.

Lui : un verre d’eau ?

Moi : non merci

Il se lève et vas quand même m’apporter un verre d’eau  tout en souriant.

Lui : comment vous vous sentez ?

Moi : bien relax

Lui : avez-vous encore du mal à dormir ?

Moi : oui depuis que j’ai arrêté mes somnifères

Lui : vous voulez dire vos drogues

Moi : si on veut

Lui : et vous avez pleuré encore une fois pour ce qui vous arrive ?

Moi : tous les matins et les soirs

Lui : pourquoi les matins et les soirs ?

Moi : les matins car au passage en allant dans mon bureau, je me rappel de chaque endroit traverser avec khalif et surtout les regards que posent mes collègues sur moi. Le soir avant de dormir, je repasse toutes ces années passées et je ne comprends pas toujours le mobile de ses actions.

Lui : pourquoi vous ne l’avez pas appeler ?

Moi : la fierté je crois bien

Lui : et si vous le faisiez ?

Moi : non je n’en ai pas envie

Lui : croyez-vous donc comprendre cette histoire sans en connaitre la base et le fond ?

Moi : je pense même que c’est mieux ainsi

Lui : vous avez peur d’être rejeter c’est ça ?

Moi : …………

Lui : vous voyez Zahra vous n’avez pas question en vous et vous croyez bien qu’il est votre faiblesse et donc vous avez peur d’être confronter à la vérité celle dont e vous étiez la seule à forcer la relation.

Moi : …………..

Lui : vous avez bien que vous avez ignoré des signaux depuis fort longtemps que cet homme ne voulait vraiment pas s’engager mais votre volonté à vouloir vous marier à tout prix vous a voilé le visage.

Moi : …………….

Lui : vous vouliez vous marier comme tous les autres et au fond de vous, vous n’étiez même pas prête ni tellement amoureuse.

J’étais couché scrutant le plafond blanc et en assimilant peu à peu ce que me disait ce beau brun.

Lui : Vous vouliez vous marier au fond pour porter une robe blanche, vous faire belle car pour vous le mariage c’était bien cela.

Moi : en quelque sorte

Lui : et qu’attendez-vous de moi ?

Moi : que vous me dites ce que je dois faire

Lui : vous savez bien ce que vous devez faire

Moi : lui parler ?

Lui : pourquoi pas ?

Moi : je ne suis pas prête

Lui : et que vous voulez réellement faire ?

Moi : partir d’ici

Lui : vous voulez retourner en France ?

Moi : non, je voudrais aller dans un endroit ou personne ne me connait, où mon passé ne me suivra pas et où je pourrai partir sur de nouvelles bases.

Lui : pour des vacances ?

Moi : non pour bien longtemps

Lui : et votre famille ? Votre travail ?

Moi : mon  travail je ne m’y plais plus depuis ce qui m’est arrivé et mes parents et bah j’ai vécu 6 ans loin d’eux.

Lui : humm vous voulez fuir c’est ça ?

Moi : on va dire que je prends du temps pour moi-même

Lui : ok

  Nous sommes resté discuter une vingtaine de minutes de plus avant que je ne sorte de là pour aller dans un restaurant, me prendre un bon cheese burger et un grand verre de limonade.

   Je rentre à la maison bien tard par les embouteillages interminable de Douala et dès que j’arrive, je cours sur la pointe des pieds et je vais dans ma chambre en fermant la porte tout doucement. Je rattrape mes prières après mon bain et je m’en dors plus sereine après ma séance avec le docteur.

 

KHALIFA ANNOUR

Paris, France

Moi : archhhhhh

Elle : tu m’as défoncé la chatte comme toi seul sait le faire

Moi : je suis tout puissant dans ce domaine moi

Elle : Ah oui. Bon je vais me laver il faut que j’aille au taf contrairement a toi moi je dois travailler pour vivre.

Moi : Le travail est libérateur

Elle : ah oui c’est ça.

Elle est passée toute nue devant moi pour aller prendre sa douche.

Moi c’est Khalifa Annour, je suis maroco-camerounais. Mon père est Camerounais et ma mère marocaine. Je mesure 1m70 pour 75kg et 30 ans d’âge. Ma passion c’est mon corps, je me suis bien battu avec un corps d’athlète et niveau visage non plus je ne  suis pas vilain, je crois même trop mignon quoi. Je dirai même que je suis amoureux de ma personne et ce qui s’avère un bon atout pour attirer n’importe qu’elle fille dans les mailles de mon filet.  Je suis un fils à papa  car je suis son héritier unique mais j’ai une sœur.Je suis a la tête d’une société de fabrication de plastique en France a Paris.

Vous aussi vous vous demander pourquoi je ne me suis pas marié a cette chipie de Zahra, et bah tout simplement parce que je ne l’aime pas assez au point de me marié avec elle. Je suis un homme pour qui la vie vaut la peine d’être vécue et dont je ne pers aucune occasion d’en profiter.  Mon passe temps favori ce sont mes séances de jambe en l’air comme maintenant et sortir en boite de nuit avec mes amis pour faire Peter le Champagne et les cigares. Les femmes, je les aime juste pour un service c’est à dire comme vide couille et je passe à autre chose, sans attachement ni rien.

       Avec l’enquiquineuse Zahra je l’aimais bien au tout début ou bien j’ai eu un béguin pour elle juste pour tirer un coup mais elle était vierge et surtout elle voulait l’être jusqu’au mariage. Je croyais que je devais bien la convaincre au fil du temps obtenir ce que je veux et partir mais la mission semblait difficile et j’ai dû jouer la carte de l’amoureux et j’ai fini par lui faire une demande en mariage. Avec l temps  j’essayais de lui faire changer d’avis mais elle a réussit à décrocher une date pour le mariage et elle était tellement dans les programmations du mariage que ça me soulait presque. Bien qu’elle soit reparti au Cameroun, elle était presque tout le temps sur Paris à faire les boutiques, organiser le mariage ici et au pays, me prenait  dans les séances d’essayages des heures interminables.

       Elle est entrée dans ma vie, jusque dans mon sommeil elle me hantait carrément car elle était tellement douce et attentionnée. Elle contrôlait ma nourriture, mon emploi du temps et toute ma vie au point où je ne pouvais même plus sortir avec des amis.

  Je suis resté réfléchir 2jours et j’ai cherché une porte de sortie pour tout ça. Je n’ai trouvé aucune raison valable pour ne pas lui blesser que lui dire que ma mère n’était pas d’accord avec ce mariage, ce qui est bien un pur mensonge et invention. Parlant de ma mère, elle ne me parle plus, soit disant j’ai bafoué son honneur et sa dignité. Mon père, il ne m’a rien dit jusque là et son silence me tue à petit feu.

  Je ne compte pas ma marié de ci tôt et m’engager dans une relation moins encore avec une fille avec des personnes et surtout bien crispée comme Zahra. La vie est trop précieuse pour ne pas profiter de tous ces délices et s’encombrer avec une femme. J’ai tout le temps de me marier j’y penserai plus tard.

 

….A SUIVRE …

   

 

             
Jusqu'au bout du mon...