Andy

Assis dans le bureau de Boris, je le regarde roucouler avec sa femme depuis une bonne vingtaine de minute au téléphone. On est dimanche pourtant mais ils nous arrive a tous les 2 de venir travailler meme dimanche. Patiemment, j’attends qu’ils terminent tous les 2. Ils sont quand même mon couple préféré. Ils en ont tellement bavé pour être ensemble. Quand je regarde des personnes comme Boris et Jasmine et que je vois ce qu’ils partagent, je me sens un peu triste de me dire que je ne connaitrais jamais cela. Ma méfiance à l’égard des femmes, ne me laissera jamais en mettre une ailleurs que dans mon lit. Mon cœur s’est définitivement fermé a l’amour depuis plus de 10 ans maintenant.

-         Excuse-moi mon frère, me dit Boris avec un large sourire aux lèvres en raccrochant enfin. Tu sais ce que c’est.

Automatiquement, je pense que non, je ne sais pas ce que c’est mais je garde ma pensée pour moi et répond par un signe de tète.

-         T’inquiètes, tu as raison. Ce qu’elle te fait la, nous autres ne pourront jamais lutté contre ca. On l’accepte.

Nous rions tous les 2 de bons cœurs.

-         Qu’est ce que tu attends toi-même pour te caser ? depuis que je te connais, je ne t’ai jamais vu avec une femme, enfin pas de façon suivie. Pourtant tu es jeune, plein aux as et tu n’es pas trop vilain aussi.

Je rigole à sa plaisanterie mais sa remarque me touche quand même plus que je ne veux le laisser paraitre. Je décide de répondre sur le ton de la plaisanterie. Boris est mon ami, le seul que j’ai et je sais que je n'aurai pas pu trouvé mieux que lui comme ami mais je ne me sens pas encore prêt à livrer mes secrets, les secrets de ma vie.

-         Vous les hommes amoureux, vous essayez toujours de caser vos amis quand vous vous mariez. Moi je ne suis pas encore prêt. J’ai encore besoin de ma liberté.

-         Espèce de gros dragueur. J’imagine que tu les aligne dans ton lit et que tu les change comme tes costumes. Me répond-il moqueur.

Je souris canaillement pour qu’il pense que ce qu’il dit est vrai. En vérité, oui les femmes m’aiment bien. C’est même un euphémisme parce que les femmes je les attire comme des aimants mais moi je ne les drague pas. C’est toujours elle qui m’approche et moi ensuite je leur donne ce que je peux leur donner c’est-à-dire du sexe. Mais c’est juste une fois, jamais 2 avec la même femme. Il m’arrive aussi de m’abstenir pendant des mois quand elles me degoutent meme pour ce qui est du sexe et actuellement ca va me faire pratiquement 6 mois d’abstinence. Donc non, je ne suis pas un gros dragueur mais je suis néanmoins un collectionneur vu le nombre de femme avec qui j'ai couché jusque là.

-         Bon bref ! Reprend il. Je t’ai appelé parce que j’aurai besoin de toi pour une mission hors du bureau. Rien de compliqué. Il s’agit d’appuyer le cabinet qui nous a fait notre audit cette année. Ils ont fini et ont besoin que quelqu’un de la boite soit à leur coté pour quelques jours pendant qu’il finalise l’audit. Ils ont besoin de quelqu’un qui connait la boite et qui occupe un poste stratégique. Et surtout quelqu’un de confiance. Jasmine et toi, nous te faisons entièrement confiance et nous pensons que tu es le mieux placer pour jouer ce rôle. Je vais mettre Eric sur tes instances pendant le temps que tu passeras hors du bureau.

-         Ok, super. Merci pour la confiance que tu places en moi. Je me sens honoré, lui dis je sincèrement.

-         Je t’en prie, tu es mon frère. C’est la moindre des choses.

-         Donc je dois y être quand et pour combien de jours ?

-         Tu commences demain lundi, tu termines vendredi normalement. Tu connais déjà la situation géographique. Nous y sommes allé le mois passé pour un entretien avec M. Touré.

-         Oui, bien sûr, je sais ou ca se trouve, t’inquiètes. Dis-je en me levant. Je vais donc te laisser, il est déjà 15h. Je vais mettre mes dossiers en ordre et les transférer à Eric avant de partir. Il les trouvera demain à son arrivée. Je te tiendrai au courant de l’avancée de notre travail quotidiennement.

-         Ça marche frère, merci. On s’appellera

Je prends congé de Boris et j’envoie rapidement un mail à Eric mon collègue, avec le récapitulatif de mes dossiers en cours et je rentre chez moi. Je retrouve mon antre, ma tanière, mon havre de paix.

J’adore mon appartement, il est assez spacieux. Je l’ai aménagé et décoré de façon très masculine et sobre. J’ai essayé d’y mettre le maximum de chose dont j’ai besoin car je suis assez casanier. Aucune femme ne met le pied chez moi, je dis bien aucune. Ici c’est mon espace personnel. Je ne le partage avec aucune garce en quête de sensation forte. Je me déshabille, je prends une douche froide et descend a la cuisine me chercher quelque chose à manger. Je m’installe devant la télé avec mon plat. Je trouve un film sur canal+ cinéma que je regarde en mangeant. 30 minutes plus tard, mon humeur est plombé par l’histoire que relate le film. Je me retrouve dedans. Une femme avide de sensations fortes qui trompent son mari avec son pauvre imbécile de jardinier Je n’attends même pas la fin parce que je la connais déjà. Le mari psychopathe tuera certainement ce dernier. Comme toujours c’est l’amant qui paie les pots cassés. Comme s’il était l’unique responsable du fait que la femme soit une saloppe. Bref ! Je renverse le reste de mon repas dans la poubelle, je n’ai plus d’appétit, et je monte me changer pour sortir. J’ai besoin de décompresser.

Désolé, je republie parce que j'ai supprimé l'histoire par inadvertance. Du coup je change notre ancien Andy parce que j'ai perdu les images