Chapitre 1

Ecrit par St Daniel

- Les chroniques de Saint Daniel -


Titre : *Le monde s’écroule*


Auteur : *Saint Daniel*


_Chapitre 01__


Anaïs : Tu dis que tu m’aimes, tu ne cesse de dire qu’aimer pour toi c’est être ce que l’autre n’a pas. Mais toi, tu es quoi pour moi ?


Christophe : Je suis désolé !


Anaïs : C’est ça ! Tout le temps « désolé », tu  ne sais faire que ça.


Christophe : Mais je t’aime et je ne veux pas te perdre. Je ne peux pas retourner en arrière.


Anaïs : Quand est-ce que tu comprendras qu’aimer ne suffit pas ? Je sais que tu m’aimes ! Mais j’ai besoin d’autre chose que de ce sentiment, Christophe !


Anaïs pris par tout ses émotions, elle a qui la vie a laissé une de ses séquelles s’en va chez elle pour éviter de laisser libre cour à ses larmes. Arriver chez elle, elle n’avait pas encore posé ses grosses fesses sur une chaise avant que les larmes ne sortent et qu’elle ne se cache le visage et rentrer dans sa chambre.


Priscilla : Hé Anaïs qu’est-ce que tu as ? C’est quoi ses larmes.


Anaïs : Rien ! Ce n’est rien ! Priscilla j’étais juste entrain de penser à un truc.


Priscilla : Tu es sérieuse ? Tu sais que c’est moi ?


Anaïs : Ouais, je sais. Depuis quand tu es là ?


Priscilla : J’étais juste venu rendre quelque chose à Jacques. Bref moi je sors avec mon copain. Tu viens ou ?


Anaïs : Jacques est là ? Non ! Merci ! Bonne soirée à vous.


La soirée ne pouvait pas lui être pire. Elle ne veut même pas se voir dans une soirée avec des amoureux, et surtout eux. Anaïs se rend sous la douche où elle perd une bonne heure. Après la douche elle réfléchie à où se rendre pour éviter toute approche de Jacques, genre elle ne veut même pas le voir.


Pendant ce temps Christophe lui avec ses amis ils se font une partie de carte. Du rire, de la blague, de l’humour, tout était de la partie mais il ne se sentait pas dans son assiette. Christophe était pris entre son conscience et son égo, un débat incessant entre l’homme et le cœur. C’est claire qu’il aime Anaïs mais lui qui depuis son tendre enfance n’a jamais ressenti l’amour lui venir de quelqu’un se retrouve entre l’embarra « est-ce de l’amour qu’elle ressent ? Ou juste du sentiment. Va-t-elle me briser le cœur ? Ou serai-je qu’un passe temps ». Mille questions le bombardaient quand Marc le touche.


Christophe : Marc ? Qu’est-ce qu’il y a ?


Marc : Si tu ne veux plus jouer, il faut juste le dire et quitter la partie. C’est mieux que de nous casser le rythme du jeu.


Christophe : Désolé les mecs mais ce soir ce n’est vraiment pas ma soirée. Je m’en vais me coucher.


Ainsi il quitte ses amis et se rend dans sa chambre.

Nous sommes dans l’une des quartiers peu connu du bas Togo, plus précisément au cœur de la capitale. Christophe fait  la série D tout comme Anaïs au sein du même établissement.


Une fois seul il prend son bain froid et il met un pull sur un jean bleu gros. Ensuite il sort faire un tour dans l’environ. Il marche le long des  arbres quand il croise Anaïs habillé en une robe courte.


Christophe : Bonsoir ! Comment tu passes la soirée ?


Anaïs : Comme tu peux le voir ça va bien pour toi qui rentre d’une fête que moi qui n’arrive pas à poser ma tête.


Christophe : Est-ce qu’on est obligé d’arriver là à chaque fois qu’on discute ?


Anaïs : Non ! Désolé.


Christophe : T’inquiète ! Moi non plus je ne trouvais pas sommeil donc j’ai voulu faire un tour.


Anaïs : Je peux t’embrasser ? S’il te plait ! Ça me manque.


Christophe : Quoi ? Tu fais exprès ou tu essaie quoi là.


Anaïs  fait de la bouche à bouche à Christophe qui ne s’attendait pas et ensuite ils cheminent la main dans la main. Arriver au bord de la route ils prennent place sous l’une des places d’attente de bus.


Anaïs : Tu penses à quoi ? Façon tu as les yeux fixé sur le ciel…


Christophe : Je me demandais si le ciel pouvait être si différent. Si oui, alors j’aurai la réponse à ma question. Celle qui est, qu’est-ce que ce sentiment.


Anaïs : C’est de l’amour !


Christophe : Oui, je sais. Mais pourquoi il est comme ça ? Est-ce de l’amour tu ressens ou juste du sentiment ?


Anaïs : Je ne sais pas ce que je ressens. Le seul qui m’importe aujourd’hui, c’est de savoir que tu m’aimes et que je t’aime. Et j’en suis content.


Christophe : Et ça suffira ? Ça suffira pour qu’on se permette de faire des rêves ?


Anaïs : Donne-moi ta main. Regarde ce ciel que tu aime. Tout comme il est plein d’étoile ma vie est plein d’homme mais je t’ai choisi parce que je veux être cette lune sous laquelle on s’aime dans ton monde.


Christophe : Je ne veux pas te promettre quelque chose, ça me briserait le cœur si je ne le réalise pas. Cependant je t’aime aujourd’hui et puisque je suis humain mes lèvres meurent d’envie de te promettre que demain et après demain mes yeux ne brilleraient que pour toi et mon univers ne tringlerait que sous ton charme. Mais vois-tu ? Mon cœur s’en souviendra de ce sentiment et t’aimera.


La vie peut être crédule mais pour cette lune sous laquelle on se fait ses promesse on peut essayer d’oublier nos relation précédente et croire qu’il n’y a de meilleur que si l’on vie le présent. Le vouloir peut surpasser tout, et le désir peut habiller le rêve si on y tient. Le jour où les agonies ne feront pas mal on accordera que l’amour n’existe pas, mais aujourd’hui qu’il existe et qu’on tombe amoureux (se) malgré les vécus, donnons-nous à chaque fois qu’on y est car on ne sait jamais.


La nuit quand des amoureux se retrouvent il est plus difficile de se quitter. S’en est le cas pour les deux sur qui les premiers rayons du jour s’éclairent. Christophe court à l’internat avant qu’on ne remarque son absence et sa bien aimé Anaïs rentre dans leurs petite villa qui se trouve à quelque pas de l’internat avant que le jour ne soit plus claire.


Plus tard dans la matinée, en pleine cours…


Priscilla : Anaïs tu n’auras pas d’eau à me passer ? J’ai soif.


Anaïs : Non, ma bouteille est vide. Si tu veux on peut y aller en payer.


Priscilla fait des clins d’œil à Anaïs qui ne comprend rien à ce qu’elle essaie de dire.


Anaïs : Quoi !


Priscilla : Tu veux vraiment que je le dise ?


Anaïs : Parle ! Dit ce qu’il y a, bon sang !


Priscilla : Bon laisse !


Plus tard après les cours Anaïs n’avait pas vraiment faim mais Priscilla et son copain Jacques se rendaient au restaurant d’à coté, donc elle les a accompagnés. Arrivé ils rencontrent le team de Christophe autour d’une table.


Anaïs : Salut Marc. C’est comment Kevin ! Où est Christophe ?


Kevin : Il était ici hein, je ne sais pas où il est passé.


Anaïs : Ok, merci !


Priscilla : Anaïs !? C’est qui la meuf qui embrasse Christophe là ?


Anaïs : Quelle meuf ? Quoi ?!!


Anaïs  les regardait de loin quand on le prend de derrière,  c’est Christophe. Anaïs la tellement d’une manière qu’on aurait cru qu’elle avait un fantôme en face d’elle.


Christophe : Euh qu’est-ce qu’il y a ? J’ai loupé quoi.


Anaïs : Comment est-ce possible ? Tu es jumeau ?


Christophe : Non ! Pourquoi cette question ? Qu’est-ce que vous deux vous avez à me fixer comme ça.


Anaïs : Si t’es pas jumeau dit moi comment est-ce possible que celui là te ressemble à deux goutte d’eau.


Christophe : Qui ? Y a personne là qui peut être mon portrait craché. Vous êtes entrain d’halluciné. Bref venez on va aller quelque part.


A suivre…


Chapitre 02


Auteur : Saint Daniel


Titre : Le monde s’écroule 


Les chroniques de Saint Daniel.

LE MONDE S’ÉCROULE