Chapitre 1
Ecrit par Stevy
Toutes les histoires de nos enfances ont commencées par « il était une fois….. » ou « il y a bien longtemps dans un pays lointain », mais cette histoire ci commence tout près de vous. Disons même que tout ceci est une histoire vraie non pas inventée ou tirée d’une imagination grandiose ou de nos rêves d’enfant les plus profonds.
Je suis mimi (c’est ainsi kil m’appelait), J’ai 23 ans et je suis arrivée à un stade de ma vie ou plus rien ne m’effraie, j’en arrive même a me demander si la solitude n’est pas de loin la solution de ma vie. Vous vous demandez certes qu’est ce qui a bien pu se passer dans ma vie pour que je puisse parler ainsi. Vous direz certes que d’autres ont vécus pire et ont quand même la joie de vivre. Pourquoi une si jeune demoiselle a l’air si abattu et désespérée ?
Et bien laissez-moi vous conter mon histoire, laissez-vous porter dans mon monde au travers de ces lignes.
Tout ceci à commencer en octobre 2009, Jai rencontrer le premier homme pour qui J’ai eu de vrais sentiments avant lui être en couple ne m’intéressait pas, avoir un petit ami n’était pas d’actualité, il était tout simplement magnifique, il savait m’écouter quand il le fallait. Il était à la fois un ami, un confident, un frère, une moitié. Il s’avait comment me faire rire ou me consoler et à quel moment. On s’est rencontrer en classe de terminale. Nous étions dans la même école et nous étions des amis de classe. Tout est partie d’une simple amitié. On passait beaucoup de temps ensemble. Entre heure d’étude, heure de sport, journée pleine a l’école, balade spontanée nous nous sommes rapprochés plus vite que deux aimants. On avait l’air de se connaitre depuis longtemps comme si on avait grandi ensemble. On complétait chacun la phrase de l’autre. On dirait presque qu’on se parlait par télépathie. On arrivait presque à savoir ce que l’un voulait sans que l’autre parle avant. J’avais aveuglement confiance en lui et lui en moi. On arrivait facilement à passer au-dessus de tout ce que les autres disaient ou pensait de nous parce que ce que nous ressentions l’un pour l’autres était sincère et pure. En une année nous avons surmontés disputes, rumeurs, ragots, jalousie et surtout nous avions réussi notre examen du baccalauréat et ce fut le jour de mon anniversaire, imaginez ma joie être bachelière le jour où je fête mon année, en plus avec avec l’homme que mon cœur a choisi à mes côtés, lui aussi bachelier. C’était comme si j’avais une bonne fée qui s’amusait à tracer une route de pure bonheur pour moi. Ce jour-là, il m’a offert en cadeau d’anniversaire et en signe de son amour une chaine et une bague qu’il m’avait mis au doigt un genou à terre, comme s’il me demandait de l’épouser, à ce moment a je me voyais a la place de cendrillon. Voyez le rêve, les Etoile dans les yeux.
De là nous avions commencé à faire des projets sur ce que nous voulions pour notre futur , ou nous souhaiterions poursuivre nos études universitaires , quand et comment on voyait notre vie dans cinq ans , ou nous aimerions vivre et quel travail nous ferions, bref tout était parfait. Apres plusieurs hésitations et du fait de la crise politico économique du pays nous nous sommes retrouvés dans un Pays voisin ou nous avons vécu 6 mois de pures bonheur. De retour au pays on m’annonce que je quitte Abidjan pour au moins un an grâce a une bourse reçu de l’état. Non mais vous-même voyez la situation, relation à distance en ce 21eme siècle la !! Je voyais déjà mes problèmes de couple commencer, je voyais déjà toutes les situations et les disputes sans raisons, longueurs au téléphone. La séparation fut assez compliquer entre tristesse, larmes, manques petite palabre, solitudes et réconciliation la première année loin l’un de l’autre avait finalement réussi à nous rapprocher plus que jamais à mon retour en vacances. Cette année les vacances étaient tout simplement remplit de belles surprise je me prenais pour la reine du monde, je me croyais invincible car j’avais non seulement valider mon année scolaire sans de difficultés réelles mais j’avais retrouvé celui pour qui mon cœur battait. Je me disais chanceuse ou bénie parce j’avais tout ce que je souhaitais, ma famille mes amis, mes envies, mes projets tout avait l’air d’être sur la bonne voie. Hélas, j’avais passé de belles vacances mais elles étaient finis, je devais une fois de plus quitter mon homme pour repartir à l’étranger étudier. Cette année-là, la séparation avait été plus difficile que la première fois, mon homme vivait vraiment mal mon départ, il était plus triste que la première fois, il avait l’air abattu, il pleurait comme si on n’allait pas se revoir, comme si c’était un « Adieu » et s’en était un, jusqu’à ce moment le je ne savais pas que ça l’était. J’avais pris mon vol pour mon pays d’accueil, certes le cœur en mille morceaux mais je gardais l’espoir de vite revoir mon amour. Le seul souci c’est que les plans des hommes ne sont pas toujours ceux de Dieu malheureusement. De mon départ en octobre jusqu’à décembre la causerie entre mon homme et moi étaient triste, il se plaignait toujours de ne pas se sentir complet, de manquer de quelque, d’avoir du mal à se sentir bien dans sa peau. J’aurais dû comprendre ce qui se passait, mais à mes yeux s’était juste un moment de blues, un petit moment de tristesse due à la séparation récente mais en fait non c’était le début de mon cauchemar. Toutes les causeries de mon conjoint était attrait a son sentiment de manque en lui mais aussi à ses projet de visiter chaque endroit et ville doter d’une plage et à chaque fois j’essayais du mieux que je pouvais de le consoler, et de lui faire reporter ses envies de plages aux vacances prochaines quand je serais de retour pour les vacances.J’essayais tant bien que mal à lui faire entendre raison, on se parlait tous les jours et toute la journée, on prenait les nouvelles l’un de l’autre à chaque occasions. Chacun connaissait le programme de l’autre à la virgule près. Il avait l’air d’aller mieux jour après jour jusqu’à ce que ce fameux jour de malheur arrive.
Ce jour-là tout à changer dans ma vie, c’était comme quitter au paradis et se retrouver direct en enfer. Ce jour-là tout se passait comme si tout se mettait en condition pour me préparer à la triste nouvelle. Ce matin-là je mettais apprêter pour le cours mais le professeur avait annulé son cours, de retour de l’école j’ai essayé d’appeler mon homme mais sans réponse, J'ai eu à croire que c’était parce que son téléphone était déchargé et qu’il me rappellerait une fois rentrer de l’école mais ça c’était un rêve. Je me suis donc connecter sur Facebook pour prendre les nouvelles de presque tout le monde mais dès ma mise en ligne je vois deux messages de deux de mes copines qui me demandaient si j'allais bien. J’ai tout de suite compris qu’il se passait quelque chose d’inquiétant, J’ai tout de suite répondu a l’une qui n’avait pas l’air de savoir comment tenir la langue, elle avait l’air de souffrir de pas pouvoir me dire ce qui se passait, elle parlait à demi-mot et était comme une puce. Elle demandait le numéro de ma sœur et je me disais a là ma minute qui suit que ma sœur allait mieux m’expliquer. Mais m’expliquer quoi, ??? je ne tenais pas donc J'ai appelle ma sœur qui à ce moment-là avait reussir à me cacher la situation. Après insistance, loulou mon amie qui avait finalement craqué m'a fait comprendre que mon homme qui était allé étudier avec ses amis la veille, avait finalement décidé d’aller piquer une tête à la plage pas loin mais n'en était finalement pas revenu depuis. Il se serait apparemment noyer et son corps n’aurait pas été retrouvé.
Merde !!!! C’était quoi cette nouvelle, était-ce une mauvaise blague, un jeu à ne pas faire, venais-je réellement de perdre mon copain ? Non ce n’était pas possible, il ne pouvait pas ne plus être là, il était jeune, en bonne santé et bon nageur. Mon homme ne pouvait s’en aller comme ça, il ne pouvait pas m’avoir quitté, non pas maintenant , pas si tôt. Il ne pouvait pas m’avoir abandonné. Dieu ne pouvait pas l’avoir arraché à son entourage, pas de cette façon… je paniquais déjà, je ne savais pas comment réagir mais loulou avait réussie à me calmer en me disant qu’on pouvait encore le retrouver que souvent les pécheurs des environs recueillait ceux qui se noyaient et prenait soin d’eux avant de les ramener sur la terre ferme. Ce jour-là ma mère a fait venir un grand frère et mon colloque pour essayer de me faire entendre la nouvelle de la façon la plus douce possible. Je les revois encore la mine triste, le regard humide de larmes, l’air inquiet et l’apparence peu encourageante .il m’avait fait asseoir que déjà il essayait de me mettre dans les conditions pour accuser la nouvelle. Après un petit discours il finit par me donner la nouvelle, c’était comme si le ciel me tombait sur la tête, comme si je voyais toute ma vie s’écrouler, comme si mon monde s’effondrait. Je croyais voir mon rêve devenir un souvenir lointain. Je sentais mon rythme cardiaque s’accélérer, mes poumons se compresser, ma poitrines s’encombrer, je manquais d’air et la seule chose que je souhaitais c’était l’avoir au téléphone, lui parler, l’entendre. J’ai essayé maintes fois de l’appeler en vain et quand enfin quelqu’un décrocha c’était sa mère au bout du fil qui m’informait qu’il avait disparu dans l’eau de mer depuis la veille et n’était pas revenu mais qu’elle gardait l’espoir qu’il soit retrouvé en vie elle me demandait de jeuner de prier pour qu’il nous revienne saint et sauf. Deux jours de jeune, deux jours de prières intenses pour qu’en fin de compte on m’annonce qu’ils avaint retrouvé son corps, que la mer avait ramené son corps sur le rivage. Là, J’ai craqué, ce fut comme recevoir une décharge de haut vol dans tout mon corps, je venais réellement de perdre mon homme, ma moitie mon amour. Il était vraiment parti.je l’avais vraiment perdu. Je n’avais pas pu lui dire au revoir, je n’avais pas pu le voir avant son départ pour le voyage sans retour. Lui qui savait si bien nager qu’est ce qui c’était passer pour qu’il se noie ou est qu’il avait fauté pour que les vagues l’emportent sur lui. Je ne savais plus quoi faire, qui appeler, la seule chose que je souhaitais était rentré au pays, j’étais effondrée et j’aurais donné ma vie pour qu’on me le ramené, pour qu’il revienne à la vie .mais on m’avait pas demandé mon avis, je n’avais pas eu le choix. Il était déjà parti et il n’allait pas revenir quoi que je fasse. Imaginez-vous à 20 ans perdre la personne que vous aimez, voir tous vos rêves disparaitre en un claquement de doigt, vos prospections pour l’avenir démanteler en un coup. J'etais a un point de ma vie ou la seule chose qui me passait en tête était que ma vie était fini, qu’il n’y’avait plus rien de bon pour moi sur cette terre. Imaginez votre perdre la personne la plus importante sur terre après vos parents sortir de façon aussi brutale de votre vie.
En un battement de cils j’avais perdu mon ami, mon petit-ami, mon confident bref mon tout et tout mon espoir en la vie. Pire je n’allais pas avoir la chance de renter pour les funérailles parce que j’avais les exams semestriels dans les deux semaines à venir. Je ne pouvais donc pas m’absenter. Il fallait que je reste et que j’arrive à me concentrer sur mes compositions. Mais comment faire aux lendemains d’une telle information ? Je manquais de concentration et de temps mais comme le Dieu qui est le haut est grand j’ai réussi à valider mon semestre d’un coup. Mais ça n’en diminuait pas ma douleur, mon chagrin. La situation était telle que je n’allais plus à l’école, que je ne sortais plus de chez moi et que ma vie se limitait à rester enfermer dans ma chambre, je me nourrissais a peine et plus rien n’avait de gout ou d’importance à mes yeux. Malgré tout l’effort que je faisais, je n’arrivais pas à aller mieux je suis resté ainsi pendant près de 6 mois à déprimer et me morfondre
A suivre ….
MIMI