Nous venons tous au monde, de la même façon, avec la même chance de briller mais surtout pas dans les mêmes conditions et les mêmes circonstances. Donner la vie est un soulagement pour toutes les femmes surtout en Afrique ou les femmes stériles subissent d’énormes pressions, mais donner la vie est surtout synonyme d’espoir pour les parents africains dans le sens où il y a une descendance pour assurer la relève quand eux seront dans l’incapacité de faire certaines choses ou tout simplement comme on le dit souvent chez nous en Afrique « les enfants finiront ce que les parents ont commencé ». Cette phrase que nous avons tous dans la tête une fois que nous quittons les jupons de nos mamans « les enfants finiront ce que les parents ont commencés », pour ceux qui ont font une priorité, elle réussit à faire d’eux des battants ou des gagnants mais triste est de voir que nombreux oublient vite une fois qu’ils aperçoivent un peu de lumière au bout du tunnel sombre de la vie.

Réussir sa vie et laisser son emprunte dans ce bas monde (l’accomplissement), sont les buts ultimes que nous avons tous en venant sur terre et surtout quand nous sommes jeunes. Mais ce qu’on ne sait pas à ce moment, c’est que rien n’est donné dans ce monde. En effet plus nous grandissons plus nous remarquons combien l’humain et la vie peuvent être cruels, nous réalisons que la vie est bien plus sombre que ce que l’on s’imaginait ; que dans la vie il ne suffit pas de rêver grand pour avoir un avenir prometteur, qu’il ne suffit pas juste de bien travailler à l’école pour espérer réussir ; nous nous rendons compte qu’il y’avait beaucoup plus de choses à prendre en compte, énormément d’effort à fournir et surtout se forger un mental d’acier pour ne pas baisser les bras même si les coups que l’on prend dans la vie ont mis au sol plus d’un.

Tous les êtres humains veulent réussir, en effet chacun veut profiter de ce que la vie a de meilleur à offrir. Personne ne veut être celui qui tire le diable par la queue ni être celui qui n’a pas réussi à finir ce que ses parents ont commencés, pour ne pas être la risée non seulement de la famille mais de tout le monde car personne ne veut dépendre des autres mais surtout pas être celui qu’on pointe du doigt parce qu’il n’a toujours rien financièrement pour aider les tiens.

Certains de nos parents africains ont vécu sans se soucier de ce que demain sera, en effet ils n’avaient peut-être pas la plus belle des vies comme on se l’imagine pendant notre adolescence mais ils la vivaient à fond et se contentaient de ce que le système leur donnait comme récompense de la routine « Bus –Boulot – Dodo », d’où la fameuse phrase « les enfants finiront ce que les parents ont commencés », car ils espéraient que la vie de leur descendance serait meilleure que la leur. Cependant, est ce que cette vie donne t’elle la même chance a tout le monde pour se démarquer, même si comme aux courses de F1 tout le monde ne peut pas débuter en pole position, avons-nous une infime chance quand on nait en portant déjà un poids plus lourd que le nôtre et surtout quand on a l’impression que même l’espoir qui est sensée nous faire vivre, nous a tourné le dos ? au-dessus de tout ça nous nous battons pour garder espoir, personne ne changera les choses pour nous, personne n’ouvrira les portes pour nous, nous devons mettre toutes les chances de notre côté ;nous sommes nés pour briller, pour finir ce que nos parents ont commencés, peut être pas en faisant comme eux ni en les prenants comme exemples mais plutôt en apprenant de leur naïveté et de leurs échecs pour faire mieux qu’eux et laisser notre emprunte dans le livre de la vie car nous somme la génération dorée, une descendance pleine de ressource. 

Bonne lecture mes loulou, surtout likez si vous voulez la suite