Chapitre 10
Ecrit par Sandy's Aby's
Steve
J’ouvre les yeux, je ne reconnais pas ma chambre à première vue, j’essaie de me lever mais je me sens lourd, j'ai un de ces maux de tête, je tourne la tête sur le côté et tombe sur Daysie en tenue incorrecte.
Je me lève brusquement mais je me sens étourdi, je m'assoie et je constate que je suis nu.
Je serre le point tellement je suis en colère.
Me levant, je cherche ma culotte en tâtonnant je la retrouve au sol, je la porte.
Elle (derrière moi) : Bébé !
Moi (me retournant brusquement en tonnant) : Tu m'arrêtes ça !
Elle (prise de panique) : Je....
Moi (hystérique ) : Tu ne m'appelles plus jamais bébé, ou tout ce qui va avec, j'ai trop toléré.
Qu'est –ce que tu as mis dans la nourriture ?
Elle (apeuré) : Rien !
Moi (tonnant) : tu te fous de moi c'est ça ? Où son mes vêtements ?
Elle (Toute tremblante) : C'est dans le tiroir.
Je me précipite vers le fameux tiroir je récupère mes vêtements et je m'habille.
Elle descend du lit et s'habille aussi.
Elle : Steve, il est vingt-trois heures.
C'est très dangereux de sortir à cette heure.
Je ne l'écoute pas je sors de chez elle et je me mets à marcher en titubant un peu.
J'aperçois des gars qui fument un peu plus loin.
Quelques secondes plus tard, un taxi vient se garer devant moi, je propose deux mille franc batterie quatre, il claxonne, je m'embarque pour chez moi.
***
Le lendemain après les cours
Medelva
Je sors de ma salle et je trouve Barbie en train de bavarder avec un de mes condisciples de classe.
Moi : Salut Barbie !
Barbara : Salut Mède ! On y va ?
Medelva (ajustant mon sac) : Oui.
Barbara : Ça à été l’épreuve d'aujourd'hui ?
Moi : Oui et Toi ?
Barbara : Cool. Tu as des nouvelles de ton amoureux ?
Moi : Euh non, en fait j'ai pas envie de penser à lui en ce moment et il ne m'a pas appelé pour me souhaiter bonne chance.
Barbara : Rooohh ! Mais c’est pas comme si c’était le vrai !
Medelva : En tout cas.
On sort du portail et Mathieu, un de mes condisciples m'aborde.
Mathieu : Medelva !
Je m’arrête, Barbara en fait autant.
Matthieu (pointant du doigt) : Il y'a une go qui veut te voir elle est là-bas !
Moi : C'est qui ?
Matthieu : Bah moi je ne sais pas, elle te cherche partout.
Moi : Et tu lui a dit que c'est moi ?
Matthieu (haussant les épaules) : Oui.
Barbara : Tu ne la connais même pas !
Medelva : Barbie, c'est comme ça qu'on tue les gens avec les crimes rituels je t'assure !
Matthieu : N’abuse pas Mède. Regarde elle t'attend. Elle te connaît en plus.
Moi (posant ma main sur son épaule) : Papa, tu vas tranquillement repartir vers elle.
C'est elle qui a besoin de me voir Non ?
Lui : Oui, oui.
Moi (sûr de moi) : Alors, dit lui de se déplacer .
Il s'éloigne de nous et va retrouver la jeune demoiselle puis ils reviennent vers nous.
Elle (la voix miéleuse, tendant la main) : Bonjour.
Moi ( sans prendre sa main en retour) : Bonjour.
Elle fonce les sourcils et baisse sa main, un peu gêné.
Elle (à Barbara ) : Bonjour.
Barbara : Bonjour.
Elle (gesticulant) : Pourrions nous nous déplacer pour un endroit où on pourrai parler en étant confortables ?
Moi : Mademoiselle ou Madame ‘’ , je ne sais pas qui vous êtes’’, la moindre des choses serai de se présenter puisque vous me connaissez déjà !
Elle (l'aire hautaine) : en tout cas ! Moi c'est Daysie.
Tu veux m'apprendre la politesse ?
Alors que toi tu as refusé de prendre ma main.
Moi (très calme) : Je ne suis pas obligée en même temps !
Dites moi ce que vous avez à me dire j'ai trop de choses à faire.
Barbara : C'est vrai !
Elle fouille son sac et sors un téléphone portable qu'elle me tend.
Elle (s'adressant à moi) : Faites juste défiler.
Je prends le téléphone, avec hésitation Barbara se rapproche de moi je regarde, du coup, je ne reconnais pas les personnes.
J'élargis la photo et je constate que c'est Steve, je foigne un battement mais je garde mon calme.
Histoire d’être un peu professionnelle.
Barbara (portant sa main à la bouche avant de la fixer ) : Qui êtes-vous ?
Moi (ferme) : Qui es Tu ? [ lui remetant son téléphone] Et c'est quoi toutes ses bêtises ?
Elle ( rangeant son téléphone) : En fait, je suis la fiancé de Steve et je veux que vous lui fouttez la paix.
Hier on était ensemble et voici les preuves.
Barbara et Moi nous regardons, ensuite on éclate de rire.
Moi (croisant les bras) : Elle est bien bonne celle là !
Ma chérie ! Donc tu quittes de je ne sais où pour venir me montrer des photos qui ne prouvent rien !
Prochainement, Je te conseillerai de filmer comment il te fait l'amour d'accord ?
Jusqu' à preuve du contraire, je n'ai jamais draguer qui que ce soit et Steve ne m'a jamais draguer.
Je ne vois pas pourquoi tu as fais tout ce chemin pour me montrer ça ! Montre moi d'abord ta bague, la fiancé !
Elle (perdant patience) : Je ne l'ai pas sur moi ! Et c’est Moi qui décide si je dois la porter ou pas.
Barbara et moi on pouffe de rire ce qui a le dont de l’énerver d'avantage.
Les lycéens qui ont suivie la scène depuis le début se rapprochent de nous.
Elle (voyant que des gens s’y intéressent ): Espèce de connes, qu'est ce qui vous amuses ? Tu croix que j'ai peur de toi ? Tu ne m'arrives même pas à la cheville.
Moi ( amusée): Mais pourtant tu t'es donné tant de mal pour trouver la conne en question et tu te rabaisses en venant me menacer.
S'il est réellement à toi, alors c'est quoi la raison de ta présence ici ?
Tu as vu que je ressemble à ASSEKO ?
Maman va au Lycée Mba, regarde ici [pointant du doigt la bannière du lycée] c'est le lycée Paul Émane Eyeghe.
C'est toi la fiancé qui laisse sa bague en kaz !
Elle lève la main pour vouloir me gifler je bloque son bras et on se jauge du regard, Barbie vient se mettre entre nous.
Barbara (m'interpellant) : Mède il faut qu'on y aille avant que le proviseur ne soit alerté.
Elle (respirant fort) : Je reviendrais, j'ai pas envie de me battre aujourd'hui !
Moi : Moi je n'ai même pas l'intention et ne reviens plus jamais ici sinon c'est le SAMU qui viendra te soulever.
Elle : Pétasse !
Moi ( joignant les doigts pour former un clapet) : Bla bla bla. Lorsqu'on a plus d'argument on se met à injurier lol.
Barbara et moi on se faufile entre les élèves, elle traverse et prend une course et s'en va.
***
Dans le taxi pour le show-show .
Je suis au bord de larme et je fais de mon mieux pour pas pleurer car sans vous mentir j’ai eu mal de voir Steve dans son lit en train de prendre du bon temps alors qu' il sait que c'est un péché.
Il me dit que je lui manque alors qu'il m'a caché qu'il a une fiancé !
Barbara ( Qui a remarqué que je ne suis pas en forme) : Qu' est ce que tu as ?
Moi : Tu m'accompagnes à la maison s'il te plaît ?
Barbara : Bien sûr !
On descend du taxi et on marche jusqu'à la maison.
On trouve papa et maman au salon entrain de suivre la télévision.
On rentre on les salut et on va directement dans ma chambre.
J'ouvre la porte et Barbara referme derrière elle.
Je me jette sur le lit et pleure à chaude larmes.
Barbara (s’asseyant près de moi) : Mède !
Doucement tes parents ne doivent pas savoir ce qui se passe, tu connais ton père !
***
Barbara
Depuis le lycée après ce qui s'est passé Mède ne va pas bien et je suis fière parce que cette vilaine à eu son compte.
Elle a bien eu son compte.
Mais là, elle ne peut plus retenir sa douleur.
C’est vrai que j'ai été choqué de voir Steve embrasser la fille langoureusement et les yeux fermés s'il vous plaît !
Si c’était Alban j’aurai pleuré aussi.
Je fais des petites tapes dans le dos pour la calmer.
Moi : Je croix que tu devrais appeler Steve pour qu'il te donne d’amples explications.
Medelva (levant la tête) : Je n'ai pas envie de le voir snif, de l'écouter et même de lui parler.
Moi : Ok je vais le faire.
Elle : Je croix que c'est fini entre nous, imagine qu'on avait pas encore fini l'examen blanc ? Je suis mal snif.
Moi : ça ira Mède.
Je prends le téléphone de Mède et je lance l'appel , au bout de trois sonnerie aucune réponse.
Moi (raccrochant) : Il ne décroche pas.
Et ces mots lui font encore pleurer de plus belle.
Moi : Chut Mède pardon étouffe tes pleurs.
Je prends mon téléphone et je relance l'appel mais rien il ne décroche ni à Mède ni à moi.
Moi (posant ma main sur son dos) : Ça va passer. Moi, je me dit souvent que tant que tu n'as pas les deux versions ça ne sert à rien de te faire du mal, attend de voir Steve.
Elle (en pleurant) : Barbie elle avait des preuves , même s'il n'a rien fait, mais il s'y est rendu.
Elle se lève et essuie son visage.
Moi : On doit bosser tout à l'heure avec les autres, tu seras à mesure de le faire ?
Elle : Bien sûr c'est la seule chose qui peut me réjouir encore.
Moi : prépare toi alors...