Chapitre 10
Ecrit par Sandy's Aby's
Chapitre 10
Graziella OKOME MBA.
Moi (à Helena) : Eh Maguisset !
Le monde est petit oh !
Toujours pimpante.
Helena (souriante) : Et toi donc !
Tu t'es vu ?
En plus tu es bien accompagnée. Fit-elle en matant Samuel d'un air de contentement.
Moi (posant une main possessive sur la cuisse de Samuel) : C'est mon chéri.
J'attends juste qu'il divorce de sa femme actuelle articulais-je en tapotant lentement sur sa cuisse.
Samuel qui avait porté son verre de whisky coca, faillit s'étouffer et eu du mal a déglutir.
Moi (inquiète) : Bébé, ça va ? Questionnais-je en me tournant vers lui.
Nouna (apeurée) : Sam !
Pardon doucement !
Helena MAGUISSET.
J'avais tellement envie de rire mais je me retenais.
Et je préférais fermer ma bouche.
Martin et Armand s'était juste lancé un regard complice et amusé.
Le pauvre Samuel avais faillit s'étouffer.
Il n'était pas prêt à quitter sa femme pour Graziella sauf qu'elle voulait que ça soit le cas.
Elle allait devoir lutter fort, rien était impossible de toute façon.
Néanmoins, la soirée s’était passé au calme dans la bonne humeur et l'ambiance.
Il était vingt et deux heures, lorsque nous décidâmes de rentrer.
Nous vidâmes la dernière bouteille de champagne qu'on avait prise avant de se lever pour partir.
Martin décida alors d’aller continuer la fête ailleurs. Pour lui, il était encore très tôt pour rentrer. De toute les façons, personne ne l'attendait à la maison,sa femme était en voyage.
Apparemment, Nouna et Graziella n'avaient pas l'air de s'être assez amusées aussi, elles se joignirent à lui.
Sauf que Samuel ne le vit pas d'un bon œil, je croix qu'il avait d'autres plans en tête.
Je me rapprochais de Graziella, l’entraînant sur le côté pendant que les autres racontaient près des véhicules.
Moi (en face de Graziella) : Ma co !
Là, tu es bourré, je sens ça.
Elle (les yeux un peu lourds, baillant) : Bien même mais je tiens encore. Il suffit de transpirer un peu.
Moi (les bras croisés) : Mais Samuel à l'air de vouloir damer, tu fais comment ?
Excusez hein !
Je suis parfois directe, donc, de m'excuser. Tu me connais.
Là même, j'ai modéré.
Elle (posant la main sur mon épaule) : Laisse le !
Ce soir je suis en grève, ce qu'il veut la, il n'aura rien.
Moi (me souvenant de nos années lycée) : Et ton projet d'investir pour les Tchizas ?
Graziella (surprise) : Oh ! Je t'en avait parler ?demanda-t-elle en posant sa main sur mon bras.
Moi (le sourire aux lèvres) : Et comment !
Graziella (pointant Nouna du doigt) : Nouna, en ce moment c'est elle que je forme. Nous sommes amie en même temps.
Moi (tournant la tête vers Nouna) : Oh ah ça !
Mais tu l'as déniché où ?
Elle (faisant une grimace) : À l'U.O.B gueh !
Moi (croisant les bras) : Ékié ! Tu devras penser à te faire des sous avec hein !
Regarde aujourd'hui elle est avec Martin même si ce n'est pas encore concret c'est déjà sur la voix de la concrétisation.
C'est un cadre, s'il te plaît !
À BICIG en plus !
Il vit dans gain.
Sa femme ne reste jamais sur place, une jeune go qui aime les voyages comme ce n'est pas permis.
Moi-même ce sont certaines règles qu'on avait énumérées que j'ai appliqué pour avoir Armand.
Maman, tu es à l'U.O.B, mais recrute les filles !
Moi, je connais des gos là bas !
J'ai même une amie là bas.
Natacha Mikala.
Tu vas les former mais après tu les fera payer sauf Nouna bon ça dépendra de toi.
Graziella (se creusant la tête) : Je ne la connais pas mais qui va m'aider quand je serai dans mes Koungoulous (coups bas ou occupée ailleurs) ?
Moi (décroisant les bras) : Mais aka, est-ce que je n'étais pas avec toi pendant la conception du projet ?
Massah !
Maman, en ce moment je suis posée en kaz, voilà pourquoi ma belle mère vient me faire le bruit non !
Je suis libre.
On trouve un endroit on monte le club des tchizas et pis (puis) c'est tout aka !
Graziella (prenant son portable dans sa sacoche) : Engongol donne moi ton numéro que je ne te perd plus de vue.
Moi (dictant le numéro) : 02…….. plus jamais !
Il faut que le club des tchizas voit le jour.
Armand (m'interpellant) : Bébé on y va, demain je boss.
Moi (à mon chéri) : Oui ! Amour j'arrive
[À Graziella]
Appelle moi demain à ton réveil engougol.
Les projets de cet envergure ne doivent pas dormir dans les tiroirs.
Graziella leva son pouce et alla rejoindre Samuel pendant qu’Armand et moi, nous embarquons pour la maison.
Graziella OKOME MBA
Je rejoingnis Samuel près de sa voiture mais je ne monterai pas avec lui.
Ce soir, j'ai envie de faire la fête, pardon.
J'irai avec Nouna et Martin.
Moi (à Martin) : Attendez moi oh.
[À Sam]
Bébé, ça te dirait de venir avec nous ?
Sam (me fixant en n'extériorisant pas sa fureur) : Il se fait tard et je ne traine pas dans ce genre d'endroit, tu le sais.
[Laissant passer quelques secondes avant d'ajouter]
Pourquoi on ne les laisserai pas entre amoureux et n'irions nous ailleurs plutôt ?
Moi (le fixant suppliante) : J'ai envie de faire la fête aujourd'hui.
Décomposée, il ne put que balbutier.
Lui (le regard halluciné) : Tu... plaisantes... j'espère !
Moi (affrontant son regard sans ciller) : …
Il se tut, puis essaya de se calmer et fini par embarquer dans son véhicule, démarrant en trombe avant de disparaître dans l'obscurité.
Me laissant là pénarde {vocabulaire de Grazy}.
Est-ce que ça me dérange même !
Je rejoignis les amoureux dans leur voiture et on mis le cap vers Louis.
Samuel MENDOME
Graziella m'a mis hors de moi.
Moi, MEMDOME !
Comme si je n'avais pas de femme !
J'arrivais ainsi chez moi en furie.
Le gardien ouvrit le portail, j'entrais et je garais sans prêter attention à lui.
Lorsque je fut dans le salon je trouvais le repas sur la table.
Je desserrais ma cravate et me dirigeais dans la chambre tout furieux de m'être fait traiter comme un moins que rien.
Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME.
Après quelques heures d'attente, j’avais éteins la lumière, je m'étais allongée sur le lit et j'étais plongée dans mes pensées.
Un peu plus tôt dans la soirée, j'étais finalement rentrée car je me sentais prête à affronter Sam.
Dorothée m'avais finalement dissuadé de passer la nuit hors de chez moi, remarquant que j'étais plus calme.
J'allais suivre les conseilles de Dorothy :
《 Rester calme et faire confiance à Dieu car la femme sage bâtit sa maison.》
J'étais sereine et je devais le rester.
J'étais toujours dans mes pensées quand la porte s'ouvrit brusquement.
Le parfum de mon mari emplit la chambre.
Fermant rapidement les yeux, je simulais un sommeil.
Il appuya l'interrupteur et la pièce fut éclairée. Il jetta un œil vers moi sans plus.
Il empestait l'alcoo à des kilomètres.
Quelques secondes après, je l'entendis se déshabiller avant d'aller prendre un bain.
Tout ce que Dorothée m'avait dit me revint en boucle :
《Il faut être sage.
Je sais que c'est difficile.
Mais ça ne sert à rien de s'énerver, se ridiculiser en allant menacer ou te battre avec ces idiotes sinon on pensera que tu l'es aussi.
Car une personne normale, qui a toute sa tête, ne peut aller discuter son propre morceau de pain avec une folle.》
Il sortit de la douche. Après s'être essuyé, il appuya à nouveau l'interrupteur pour éteindre.
Doucement, je le sentis qui montait sur le lit.
Il me rejoingnis sous les draps et se mit à me caresser les seins, dirigeant sa main glacée entre mes cuisses.
Je bougeais tout en continuant à simuler mon sommeil mais il persista.
À croire que la trainée ne l’avait pas satisfait ce soir.
Pardon !
Je ne sais même pas si elle est malade.
Eh !
Seigneur les maladies sexuellement transmissibles ! Songeais-je mal à l'aise.
Le bon monsieur insista malgré la boudance.
Je décidais de me tourner pour lui faire face.
Moi ( faisant semblant d'émerger du sommeil) : Qu'est ce qu'il y a ? demandais-je en essayant de m'adapter à l'obscurité.
Lui (mettant la veilleuse en marche) : C'est aussi quelle question trésor ?
Donne moi ce qui m'est dû.
Moi (????) : Et qu' est ce qui t'est dû ?
Tu as bu ? Demandais-je en fronçant les sourcils.
Off
Genre quand c'est toi qui veux, je dois te donner ce qui t'es dû mais la fidélité, ça te parle ?
Lui (se plaçant au dessus de moi) : …
Je ne boudais plus et le laissais faire.
Tellement il m'avait excitée.
Me voilà maintenant entrain d'enjoyer (prendre plaisir à) mon mari oubliant même la colère.
Humm la femme !
J'aime mon mari et ça me foutait les boules qu'il me trompe.
Mais c'est mon homme à moi.
Nous étions toujours en plein ébats quand mon mari, s'il vous plaît, osa me demander de changer de position.
Me voila à quatre pattes !
Monsieur au lieu de s'introduire à l'endroit habituel, naturellement, il força maintenant le passage en dirigeant sa chose à l'orifice destiné au rejet des matières fécales.
Je bondit presque du lit, indignée, en direction de la porte, bien énervée.
Il n'avait pas ouvert la bouche ne fusse que pour dire un mot.
Il se contenta de s'assoir au bord du lit et me fixer désolé.
Moi (furieuse) : Non mais, qu'est-ce qui t'arrive ?
Lui (se confondans en excuses): Désolé mon Amour, désolé. J'avoue que je ne sais pas ce qui m'a pris.
Moi (prenant ma chemise de nuit) : Ouais c'est ça ! dis-je en me couvrant avec un serviette.
Je me précipitais hors de la chambre en direction de la chambre d'amis.
Claquant la porte derrière moi.
Ça tombais bien je n'avais pas l'intention de dormir avec un adultérin.
Il me voyait me plier à ses caprices sexuels ?
Tchiup !
Tout ça à cause de ces idiotes qui passent leur temps à gaspiller les maris de autres avec des plaisirs hors natures.
Si vous voulez gâter vos derrières, ce n'est pas tout le monde !
***
Le lendemain
Harmonie MAVOUNGOU ép MENDOME
Samuel s'était levé de mauvaise humeur ce matin là et je le comprenais.
Moi, j'étais toujours furieuse d'ailleurs mais je ne laissais rien paraître à cause des enfants.
Nous avions pris un bain séparément et surtout dans le silence.
Avec l'aide de Flora, j'avais apprêté les enfants pour l'école
À la dernière minute, monsieur avait décidé d'aller les déposer à l'école tant mieux pour moi.
J'avais profité à aller rendre visite à mes parents avant de me rendre chez Dorothée pour la prière et aussi lui raconter ma nuit.
Et chaque fois qu'on pourra on priera.
J'imaginais un peu ce qu'elle endurait chaque jour.
C'était vraiment une femme forte.
Je l'admirais et la respectais énormément.
Natacha MIKALA
Je sortais des cours avec Shirley, Eyoubangoye et Heinrick.
Nous étions devant le grand portail (U.O.B Université Omar Bongo).
Les garçons avaient décidé de se joindre aux autres étudiants qui allaient soutenir Marcy, une condisciple de classe qui avait perdu sa mère tôt ce matin.
Elle n'arrivait plus a respirer selon ses dires, elle à envoyé le message à sa combi Martine qui nous a informé par la suite.
Eyoubangoye (à Shirley et moi) : Donc vous ne venez pas soutenir l'autre ?
Shirley (une moue dédaigneuse) : Que c'est pressé ?
Le corps n'est même pas encore sortie !
Vous que pointu, tchouo !
C'est votre parente ?
Heinrick (s'adressant à Eyoubangoye) : Djo ! Partons, laisse les ngas (filles) là, elles vont dans leurs par rapports, ça ne sert à rien de gâcher ta salive.
Moi (haussant les épaules) : Je suis sensé aménager à la villa aujourd'hui, donc à cause de Marcy qui a perdu sa mère, on ne sait même pas l’âge qu'elle avait, tindi, moi j'abandonne mes projets de bonheur pour montrer mon excès de générosité envers elle.
Au lieu de venir voir ma villa, vous vous allez jouer les bons samaritains chez une go qui n'a même pas votre temps.
Mboukou ! (Expression punu)
C'est l’excès de zèle ou le maboulisme ?
Sa mater a fini sa vie moi je suis encore vivante oh ! Ajouta Natacha, une moue dégoutée.
Heinrick (souriant) : Mikala, si je ne te connaissais pas, j'allais t'insulter mais bon je te connais donc ce n'est pas la peine !
Bon déménagement à vous.
Moi (souriante) : Chauffe Heinrick !
Heinrick (agitant sa main) : Merci pour la distraction !
Shirley (amusée) : Tchiup !
Moi (d'un geste vague) : Bon vent !
On se mit à pouffer de rire. Les gars abusent quoi !
Petit mouvement ils sont dedans.
Souvent, les gens de la classe se demandaient ce que nous foutions ensemble. Mais c'était nos amis on s'aimait et se supportait malgré tout
Ça faisait au moins dix bonnes minutes qu'on était là et toujours pas de Jean-Marc à l'horizon.
Moi (m'impatientant) : Je ne sais pas ce qu'il faisait.
Shirley (se tournant vers moi) : Tu ferais mieux de l'appeler, on ne fait pas attendre les demoiselles.
Mon téléphone se mit à sonner.
Moi (faisant sortir mon portable du sac) : Ça doit être Lui
[me rendant compte du contraire]
Ah non ! .
Un numéro inconnu murmurais-je déçu.
[Décrochant]
Allo !
Helena : Bonjour !
Suis-je bien entrain de parler avec Natacha ?
Moi (sceptique) : Qu'est-ce que vous lui voulez ?
Helena (enchainant en reconnaissant ma voix) : Ah pardon !
Si c'est toi, tu me dis que c'est toi, au lieu de me fatiguer les neurones exprima-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
Moi (amusée) : Helena !!!
Helena (imitant une blanche) : Franchement euh !
Moi (éclatant de rire) : Tchié !
Toi tu ne changes pas oh !
Helena (éclatant de rire) : Ah ah ah ! si je change, ce ne sera plus moi !
On dit quoi ?
Ça fait des lustres, tu deviens quoi ?
Moi (jetant un oeil dans la direction de Shirley) : Ah maman je suis là, toujours dans Lbv (Libreville) je gère un dossier là.
Appart ça, rien à signaler.
Helena : Cool !
Mais dis-moi, tu es encore avec ton gratteur là ?
Moi (Lasse, coupant court) : Ton beau frère Augustin va bien.
Helena à toujours détesté Augustin.
Car elle savait ce qu’il me faisait subir mais bon.
Helena (reprenant son sérieux) : Ok cool.
En fait je voulais te parler d'un truc qui nous concerne surtout nous qui essayons de réussir dans la vie là.
Les ambitieuses et tout.
Mais il faudra qu'on se voit vient avec tes amies filles si possible on a quelque chose à vous proposer, on va en discuter.
Moi : Ok pas de soucis.
Humm Helena !!
Helena : Oui oui ma chérie !
Et ton amie qui était souvent avec toi après mon départ ?
Moi : Shirley ?
Helena : Oui...voilà !
Moi (jetant un regard vers Shirley) : Elle va bien, elle est même près de moi.
Helena : De la saluer pour moi on se verra d'ici là.
Le temps pour nous de rassembler des filles.
Bon bonne journée bye !
Moi : Ok bye !.
Shirley (qui avait écouté toute la conversation) : Ah ça !
Helena la big boss !
J'espère qu'elle ne va pas nous entraîner dans une loge hein !
Façon le monde là est pourri !
Moi (fixant l'écran du téléphone) : En tout cas !
J'ai confiance.
Attend j'appelle Jean.
Je compose le numéro de Jean-Marc "Edwige".
Lui (décrochant à la deuxième sonnerie) : Allo !
Bonjour Monsieur Karim…Laissez-moi vous rappeler dans une heure…
Moi : Eh ! Marc ? Qu' est-ce…
Lui (faisant comme s'il parlait à quelqu'un d'autre) : Ok, pas de doucis… je vous rappel, je suis un peu occupé.
Clic
Je fixais Shirley incrédule.
Il ne m'avais même pas laissé le temps de m'expliquer.
Moi (furieuse) : Mais il se fout de qui ?
Shirley(tentant de m'apaiser) : Il doit être avec sa femme.
Il sera libre dans une heure d'après ce que j'ai cru entendre.
Moi (dans tout mes états) : Que moi je vais attendre devant le portail de l'U.O.B ?
Parce qu'il est Dieu ?
Tchiup !
Ça commence à bien faire !
Pardon rentrons !
C'est parce que je ne connais pas chez lui tchiup.
J'allais débarquer et créer un cyclone avec la dernière énergie je devais voir comment il allait s'en sortir avec les bas << bonjour monsieur Karime>> de mon oeil oui ! Tchiup.
Shirley héla un taxi entre temps, on s'embarquait direction chez moi.
Dans le taxi pour la maison je tentais de le joindre à nouveau mais je tombais sur le répondeur.
J'avais des envies de meurtre tellement j'étais en colère.
Quel couillon !
Graziella OKOME MBA
J'ouvris les yeux me demandant où j'étais, avant de me souvenir ce que j'étais dans mon salon.
On est rentré de la boite à cinq heure quinze.
Tellement épuisée et bourré que j'avais juste eu assez de force pour fermer la porte et je m'étais endormie à même le canapé, dans le salon.
Martin nous avait déposé à la maison.
Il était tellement fatigué, lui aussi, qu'il a décidé de dormi ici, dans la chambre avec Nouna.
J'espère qu'elle va assurer, j'avais confiance, c'était mon élève sûr.
Je me lèvais enfin, ramassant ma sacoche et talon au passage, me dirigeant dans ma chambre.
Dès que je fus devant ma porte de la chambre, j'écoutais le bruit de la clé dans la serrure, quelqu'un cherchais à ouvrir la porte.
Un voleur peut-être ?????
Je revins sur mes pas, mes affaires en main attendant de voir qui s'apprête à entrer.
La porte s'ouvrit sans un grincement sur...
Deviner qui pénétra comme si de rien était ?
Le vieux Pamphile, mon distributeur aux troubles érectiles.
Moi (fronçant les sourcils surprise) : Ah !
Tu as un jeu de mes clés ?
Lui (dans un état second) : Qui est l'homme qui ose venir passer la nuit dans la maison que je paie ?
Moi (m'énervant à mon tour) : Mais pour qui est-ce que tu te prends ?
QUI TE DONNE LE COURAGE DE VENIR HAUSSER LE TON CHEZ MOI ?
Lui (me jaugeant du regard) : C'EST MOI QUI PAIE CETTE MAISON CHAQUE MOIS, J'AI LE DROIT DE TONNER.
[Pointant son doigt en direction de la porte d'entrée.]
J'ARRIVE ET JE VOIS UNE VOITURE DEVANT CHEZ TOI ?
ÇA CE VOIT MÊME QUE TU N'AS PAS DORMI ICI.
Il se rapprocha de moi avant de passer devant moi, me bousculant au passage pour fouiller ma chambre voir si j'étais seule.
Moi ( le suivant dans ma chambre) : Mais tu es malade !
Tu penses que je t'appartient parce que tu me loues une maison ?
Et puis, tu vois la voiture et tout de suite, tu conclus que c'est celle d'un homme !
Je t'ai dit que ma cousine a aménagé et pourtant.
Tu viens crier alors qu'elle dort.
Mais franchement tu es nul.
Lui (me pointant du doigt les yeux injectés de sang) : Je t'interdis de m'insulter si non…
Moi (le fixant sans crainte) : Si non quoi ?
Sort d'ici.
Si c'est comme ça, ma cousine et moi on fout le camp et je te remets tes fichus clés.
Tu croix que je ne peux pas me louer une maison ?
Mes parents n'ont pas un chez eux ?
Genre, sans cette maison je serai à la rue.
Off
Tout ce que je raconte, c'est de la pure bétise.
Quel parent qui a la maison ?
Lui (calme, réalisant sa besogne) : Désolé, je me suis dit que tu me trompais.
Moi (profitant du fait qu'il ait faiblit) : Tu sors immédiate de chez moi où je te remets tes clés et ne cherche plus jamais à me revoir.
Lui (tendant les mains vers moi) : C'est bon, calme toi, je suis désolé.
Moi (ne voulant rien entendre) : Sort. Sifflais-je entre les dents
Il tourna le talon et s'éloigna comme un automate vers la sortie.
Moi (fixant le mur, la main tendue) Tu n'oublie rien ?
Il revint sur ses pas et posa le jeu des clés sur ma main avant de disparaître.
Tchiup.
Après qu'il fut partit Nouna me rejoignit dans ma chambre inquiète.
Nouna MAPESSI.
J'ai entendu Graziella crier et aussi la voix d'un homme.
Je me levais du lit rapidement.
Martin dormait encore, heureusement.
Je sortis m'enquérir de la situation.
Moi (rejoignant Graziella dans sa chambre) : C'était Pamphile ?
Graziella (laissant échapper un soupir) : humm
[posant la clé sur la commode]
Oui mais j'ai pu gérer.
[Me fixant le regard inquisiteur]
J'espère juste que Martin n'a pas paniquer ?
Moi (secouant la tête) : Non, il dors encore.
Graziella (soupirant d'aise) : Ouf !
cool.
Moi (surprise) : Il avait carrément un jeu de clé ! Ah ça !
Imagine qu'il trouvait Martin ou Sam ?
Graziella ( rangeant les talons, puis se redressa) : Il faut que tu saches une chose, tu ne dois jamais couchez avec un autre homme dans une maison louée par un autre.
Bien-sûr il y a quand même une exception...
[Passant devant moi se dirigeant à l'autre bout de la chambre]
N'as-tu pas remarqué [me fixant] que je ne permet pas à Sam d'arriver ici facilement ou de passer la nuit ici ?
Moi (secouant la tête) : Si !
Graziella (pliant une robe) : Et puis il y a quand même des exceptions comme je disais mais bon.
[Se redressant brusquement]
Au fait je dois appeler Helena.
Moi (croisant les bras) : Ah oui !
Graziella (prenant place sur son lit en composant le numéro) : Humm !
Elle activa le mode main libre pendant que ça sonnait.
Helena (au bout du fil) : Hey !
OKOME MBA !
Graziella (joyeuse) : MAGUISSET.
Je t'appelle comme promis !
Helena : Je vois ça !
J'ai déjà contacté Natacha, je suis sûr qu'elle viendra avec Shirley et peut être d'autres mais je compte que deux.
Moi (interrompant pour signifier que je suis là) : Salut Helena.
Helena : Hey ! Nouna, c'est ça ?
Moi : Oui !
Helena : Tu vas bien, Martin est bon au lit j'espère ?
Moi (la main devant la bouche) : Aie.
Helena : Il faudra t'habituer moi je dis ce que je pense oh !
J'ai beaucoup d'ennemis à cause de ça mais aussi des amies [Rire]
Bon, il y a qu'il faut qu'on trouve un jour pour notre première réunion avec le club, histoire de donner le règlement intérieur etc...
Lol j'aime sa capacité à passer d'un sujet à un autre.
Graziella (aux anges) : Waouh vu comme ça, ça donne l'eau à la bouche.
On se voit ce soir alors.
Helena : Je te confirme dans deux heures.
Graziella : Pas de soucis.
J'attends vos avis et Recommandations, Commentaires Likes et partage svp
Je ne vous demande pas l'argent.
Merci.