CHAPITRE 10
Ecrit par kony ariane
Chapitre 10
Sophie
Quenum
Comment a bien t'il pu rencontrer Sarah ? Merde.
Je dois vite arranger ça.
En moins de quinze minutes le voilà qui arrive. Il est
vraiment bel homme. Il me plaît de plus en plus.
-mon amour, je suis contente de te voir
-j'en suis heureux. J’avais peur que tu te défiles à
cause de mes parents
-il en faudra bien plus pour que ça arrive et encore.
Je l'embrasse langoureusement.
Entre deux baisers.
-bébé comment connais tu cette fille ?
-tu vas rire. C'est Gracia qui m'y a entraîné et la
meilleure c'est qu'elle distribue à tes clients des cartes où il est marqué
« la propriétaire »
- que dis-tu ?
-je te montrerai la carte
-mais comment sais tu que c'est elle qui m’a volé ma
maison ?
-ben la veille du dîner, Gracia m'a appelé afin que j'y
aille pour lui récupérer deux robes. J'ai proposé de la ramener car il se faisait
tard. Quand nous sommes arrivés chez toi, j'ai compris que c'était elle
-je pensais l'aider moi alors qu'elle avait son plan en
tête. Quand j'ai su qui elle était je me suis séparée d'elle.
-tu as bien fait.
Ce garçon là, il faut que je m’assure qu'il n'est plus
sur ce site.
-mon amour je pensais à quelque chose mais, je ne
savais pas comment te le demander.
- vas-y ma puce
-tu m’aimes vraiment ?
-tu en doutes ?
- on se connait depuis un an et je me demande si tu as
vraiment arrêter de parler aux inconnues sur le net
-ne serais tu pas jalouse ?
-non mais… enfin si. Je ne pourrais pas supporter de te
perdre.
Et là je lui tourne dos et j’appuie sur larmes et ce
sont des sanglots qui coulent à flot.
-mon amour je n’ai certes pas supprimé mon compte
définitivement mais ne n'y vais plus
Je redouble les sanglots
-tiens prend ma tablette. Supprime toi-même. Je te
donne mon mot de passe
Voilà qu’il est raisonnable. Je prends la tablette et
me connecte. J'ai mal pour Sarah car elle continue de lui écrire. Comment peut-elle
être aussi éprise d'un homme qu'elle n'a jamais vu ?
Je supprime le compte et tous les messages archivés
Il vient me prendre dans ses bras et je me laisse
aller. Je pleure cette fois car je viens de fermer à tout jamais la page de
Sarah dans sa vie. Ce secret, mourra avec
moi. Que Dieu fasse qu'elle rencontre un homme bien. J'ai plus besoin d'Evra
qu’elle. Elle a une boutique qui marche et maintenant un travail, elle a une
maison et moi je n'ai absolument rien. Pas de famille pourtant ils sont vivants.
Je me blottis contre lui et le serre fort.
Sarah
Johnson
Nous y voilà, je n'ai plus du tout le temps pour moi.
Je suis au boulot à sept heures trente au plus tard et j'en ressors qu’après
dix-huit heures. J'ai confiance aux filles mais je le rends à la boutique tous
les jours. Certains clients aiment bien me voir pour les conseiller sur leurs
choix.
Le samedi matin mon équipe des ressources humaines et
moi nous réunissons afin de pouvoir gérer au mieux les attentes des employés de
la banque et des clients.
Étant une nouvelle institution, j’ai mis sur pied des
petites fiches de renseignements que les clients peuvent remplir en deux
minutes, le temps de leur attente. Il se résume en une note sur cinq du système
mis en place et en dessous de trois le client écrit en une phrase ce qu'il
souhaiterait.
Il y a en tout cent Neuf salariés, du planton au Directeur.
Alors je me dois d’assurer la bonne marche du personnel entre eux, entre eux et
les clients et de l'entreprise à eux.
Le samedi les boîtes à suggestions sont dépouillées
minutieusement et des fiches de suivis
et d’appréciation établie, puis je fais le point des pointages des employés, départs et
arrivées.
J’aime le travail bien fait alors j'y vais à fond.
Le soir je suis si épuisée que je n'ai qu'une seule
envie c'est de me coucher.
Au diable Nénuphar. Je ne vais pas m’arrêter
maintenant. Je dois bien continuer à rechercher l’âme sœur. N'ayant pas de vie
sociale, mon recours c'est le net.
J'ai rédigé une fiche au site afin de signaler le
comportement de ce Nénuphar. Qui sait s’il n’a pas fait le coup à d'autres.