Chapitre 10

Ecrit par Nessa.Belmonde

Chapitre 10


Andy UCHEMBA


Dès que j’ai vu le message de Maya j’ai appelé Pierre et mon équipe pour se rendre sur place, de base je voulais aller moi-même pour lui arracher les membres de mes propos main. Je ne pouvais rester chez moi et laisser les autres partir, je me suis changé et je les ai suivis. Arrivé sur les lieux je devais fournir un effort surhumain pour ne pas lui tordre la gorge à cette enflure. Il avait détruit tout le salon, ça encore ce n’est rien mais quand j’ai vu Maya sortir du couloir, j’ai dû serrer les dents et les poings tellement fort pour ne pas exploser de colère.


Ils ont emmené Michael dans une cellule de prison loin de la ville, il va rester là-bas pendant un moment jusqu’à ce que j’aurais décidé de sa sortie, il sera dans le noir complet, sans nourriture et eau, si il meurs c’est que c’était ton heure.


Assis dans mon bureau depuis un moment, je prends peine à me concentrer sur le travail, je ne veux surtout pas penser à ça mais ça revient comme un boomerang, l’expression de Maya quand elle annonçait à Pierre qu’elle était enceinte, non je ne veux pas pensé à ça !


J’ai demandé à Pierre de me faire un bilan de leurs visites à l’hôpital juste pour être au courant ...


Je sais que ce n’est pas l’enfant de Michael.


Quelques jours après l’incident je me suis dépêché d’acheter des billets d’avions pour Maya et Dera, à ma grande surprise elle est partie sans chipoter moi qui pensais qu’elle allait refusé par rapport au fait que je ne réponde pas à ses messages ni ses appels, mais après ce qu’il s’est passé cette nuit je ne pouvais lui parler, je ne veux pas lui faire du mal plus que je ne lui ai déjà fait, c’est mieux que je m’éloigne d’elle et continue de l’aider à distance.


Le jour de son départ, elle m’a envoyé un message dont je ne répondis guère à ça.


« Tu avais raison j’allais le regretter, je regrette amèrement d’avoir pensé que toi et moi c’était réciproque. Bonne continuation »

J’espère qu’un jour elle me pardonnera.

Après deux semaines Pierre ma demander de faire sortir Michael, je ne voulais pas mais il m’a fait rappeler que je ne suis pas comment mon père, la barberie n’est plus des notre, le laisse dans le noir, sans vivre il risque de mourir, il m’a dit « Andy tu n’est plus un meurtrier ne rajoute pas une seconde âme dans ta conscience peut importe ce qu’il as fait ce n’est pas à toi de lui ôté la vie » j’ai accepté a ce qu’on le relâche , je lui fait parvenir un message qu’il ira dire a son patron que si je voit lui ou son patron trop près de Maya je vais les enterré vivant et je n’ai qu’une parole .


Les mois et les jours passèrent et j’essaie tant bien que mal d'oublier Maya, les drogue, la boisson, les coups d’un soir mais rien ne pourra la remplacer, je suis rongé par la culpabilité et j’essaie en même temps de lutter contre mes sentiments en verre Maya, je sais que je lui ai fait du mal en l’ignorant ainsi mais c’était la seul solution que j’avais à ce moment pour l’éloigner de moi après ce qu’il c’était passé à la fête de Adrien.


Adrien j’ai arrêté de lui en vouloir, il ne pouvait pas savoir ce qu’il se passait réellement entre Maya et moi il pensait bien faire et bien même sans lui ce moment que j’ai tant aimé passer avec Maya n’aurait jamais existé.


Assis dans mon bureau en train de faire le point sur les rendez-vous de la semaine avec Anissa, mon père rentrait dans mon bureau


Papa : Anissa sortez j’ai besoins de parler à mon fils


Anissa : D’accord monsieur. Dit-elle avant de sortir très rapidement de mon bureau


Il n’a pas pris la peine de sa s'asseoir et ça m'arrange


Papa : Tu as quelque chose à voir avec ce qu’on a fait à l’un de mes gars ?


Moi : De quoi tu parles ?


Papa : Tu ne sais pas de quoi je parle ?


Moi : Non je ne vois pas de quoi tu parle


Papa : D’accord. dit-il avant de quitter mon bureau


Il est en train de chercher du mieux qu’il peut qui aurait bien pu lui envoyer ce message mais il ne remontera jamais à moi !


Quarante ans plus tôt


Sola UCHEMBA


Jeune soldat à l'armée, j’ai été envoyé par mon père qui lui-même avait fait l’armée mais n'est plus allé bien loin car il a perdu l’usage de ses jambes lors de la guerre. Étant son unique fils et l'aînée, car toutes les autres ne sont que des filles, il me forma avant de lui-même m’accompagner à ses généraux.


Je venais de rencontrer une très belle femme, c’était la plus belle femme que je n’avais jamais vue avant, elle était de peau claire élancé, les yeux de biche, une grosse crinière de cheveux qui lui arrivait jusqu’au dos, elle avait de jolie forme et un sourire à vous faire tomber par terre.

A chaque fois que je la voyais je n’arrivais pas a allé vers elle, mais aujourd’hui je décidai de prendre mon courage à deux mains et je suis parti l’aborder.


Elle vendait des oranges justes devant notre centre de formation à Abuja avec une dame qui m’a l’air d’être sa mère. J’ai attendu que celle-ci se déplace avant d’aller l’aborder


Moi : Bonjour


Elle me répondit avec son jolie sourire


Moi : Je m’appelle Sola. Dis-je en lui tend la main


… : Et moi Malia. Dit-elle en prenant ma main dans la sienne


Moi : Enchanté Malia


De là je lui ai tenu compagnie, nous avons commencé à discuter et j’ai pu en apprendre un peu plus sur elle. Elle est âgée de dix-huit ans, qu’elle a une grande sœur et que son père est mort pendant la guerre lui aussi était soldat à l’armée.

Nous avons beaucoup échangé et tous les jours dès que j’avais une petite pause je restais avec elle, j’aimais être avec elle, elle était si douce, et belle, son rire été contagieux et j’aimais la regarder pendant des heures. J’étais tombé amoureux, elle avait réussi à m’avoir facilement dans ses filets. Nous passâmes des moments agréables ensemble jusqu’au moment où j'ai dû malheureusement partir en guerre, nous étions toutes les deux tristesses. Nous avons passé notre dernier jour ensemble, faire l’amour, sa peau, ses lèvres ...


Je ne savais pas si j’allais revenir, moi étant de Lagos et elle de Abuja, nous avons été envoyés à Enugu, elle m’a promis de m’attendre, nous, nous sommes quittés sur tellement de promesses et d’espoirs.


Deux ans plus tard je retournerai à Abuja et aucune trace de Malia, je la cherchai partout, désespérément dans tout Abuja mais aucune trace d’elle, c’était comme si elle n’avait jamais existé je la cherchais pendant deux semaines sans aucunes traces, je rentrais dépité à Lagos.


Six ans plus tard je sortais caporal de l’armée, j’était fier de ce que j’étais devenu, le temps a eu de moi, et je n’ai pas hésité a éliminé toutes les personnes qui se mettait à travers mon chemin, avec le temps j’ai commencé à avoir cette soif de pouvoir et de puissance. Le trauma des premières guerre étant parti j’ai commencer a avoir cette soif de pouvoir et tout contrôler autour de moi, la vie est une merde si tu ne te comporte comme une merde aussi elle finira par te manger, tous mes coéquipier sont mort à cause de leurs gentillesse et leurs « tout le monde mérité une deuxième change » , j’ai vu un soldat se faire assassiné sous mes yeux par la même personne qu’il avait décider de lui laisser la vie sauve, je n’ai pas hésité a mon tour de lui couper ma tête avec une hache, œil pour œil, dent pour dent , tel est la devise de la vie .


Je n’ai jamais réussi à retomber amoureux après Malia.


Je voulais un poste encore plus élevé que caporal, je sais que la fille du général de brigade avait une fille au nom de Idara, elle était très belle mais elle n’était pas Malia, Malia avait cette chose qui ne laisse aucun homme indifférent, Malia était exceptionnelle. Idara était jeune, elle avait vingt-deux ans lors de notre rencontre. J’ai tout fait pour me rapprocher d’elle, si je me marie avec elle, le poste de général de brigade me reviendra, le général de brigade fera tout pour que son seul beau fils qui est dans l’armée comme lui le succède. Sa pris à peine six mois pour convaincre le général de brigade que je suis le gendre idéal et j’épousa Idara quelques temps après.


Fier de mon coup après mon mariage j’organisa un voyage inattendu pour aller faire la fête avec des jolies femmes zaïroises au Zaïre

Mon Bienfaiteur