Chapitre 10 : Christian PAMBOU
Ecrit par deli
*Point de vue d’Elia*
Je suis super contente de revoir mon homme, il est enfin de retour et ce n’est pas trop tôt hein. Lui et moi ça date hein, on s’est mis ensemble lorsque j’étais en troisième et lui en seconde, entre lui et moi ça toujours été un jour ça va et un jour ça ne vas pas. Notre couple a toujours attiré beaucoup d’attention au lycée en même temps comment il en serait autrement si tout le monde nous connaissait, lui qui faisait partie des plus beau garçons du lycée et moi des filles les plus bonnes, et oui j’ai des formes comme il faut où il faut, je dois dire que la nature m’a gâtée et c’est une des raisons pour lesquelles mon hommes meurt sur moi.
J’ai toujours été vu comme une pute, oui une pute, chose qu’heureusement je ne suis pas, de toute façon avec la mère que j’ai il allait de ma survie de ne même pas tenter le diable. Comme j’aime faire la fête, que je suis une go qui suit, je profite de l’argent de mes parents pour me mettre bien et je bombe un peu le torse, ça veut tout de suite dire que je suis une marie couche toi là. Au lycée mon couple avait tellement de problème car des rumeurs comme quoi je me faisais coucher de gauche à droite par un tel ou tel ne manquaient jamais et le manque de confiance de mon homme n’aidait pas du tout, mais heureusement tout ça est derrière nous.
Ça fait quand même quand même 8ans qu’on est ensemble et les rageux du lycée peuvent bien aller se faire foutre. Il a eu le bac 2ans avant moi car j’ai repris ma classe de seconde et il a poursuivi ses études à l’étranger. La séparation n’a pas du tout été facile et, malgré les problèmes qu’on a eus j’ai tenu bon. Il est revenu pour les vacances deux ans après son départ et ses vacances nous ont juste montré à quel point on s’aimait, c’est vrai qu’en deux ans j’ai eu des écarts de gauche à droite mais aucun d’eux n’en valait la peine que je laisse mon homme, je suis allé le voir les vacances de ma première année et c’est la dernière fois qu’on s’est vu.
Ma mère le connaît, et je connais aussi ses parents, ça fait quand même un moment qu’on est ensemble. Entre nous il n’y a plus de tabou, on s’est déjà tout montré, on s’est déjà tout fait, on s’est même déjà battu donc c’est pour vous dire, lui c’est mon socle. Après mes études je n’ai pas vu l’utilité d’aller faire mes études à l’étranger, j’aime trop mon pays pour ça, je préfère aller à l’étranger pour les vacances, ça me suffit amplement.
Là il est rentré définitivement pour mon plus grand bonheur, il a validé son master pendant que moi je viens de valider ma licence, quoi ? Doucement mais surement, ça vous dit quelque chose ?
Je nous ai conduit chez nous, oui chez nous, il m’a envoyé des sous pour que je lui trouve un appartement à louer car il ne voulait pas vivre avec son père, bien que nous l’aimons beaucoup, on a besoin de notre intimité, j’ai donc trouvé un très bel appartement, deux chambres dont une avec douche intégré, et l’autre avec douche extérieur, un bon espace pour le salon et une très belle cuisine, un garage et une cours assez grande pour recevoir au moins 10personnes en plus, la maison est dans une barrière, j’ai sauté sur l’occasion.
Lorsqu’on est arrivé il est descendu du véhicule le premier avec ses valises, il m’a attendu devant la porte que je me suis empressé d’ouvrir, il est rentré le premier, j’avais à peine refermé la porte qu’il m’y a plaqué en se ruant sur mes lèvres.
Son baiser laissait ressentir tout son désir, et je dois avouer que rien que ce baiser m’a fait mouiller, je me retiens depuis tellement longtemps que là c’est plus possible, s’il ne me prend pas maintenant je vais mourir avec l’envie. Il a passé ses mains autours de ma taille et m’a pressé les fesses
Lui (sourire en coin) : j’ai eu envie de faire ça depuis le moment que je t’ai vue descendre de ta voiture
Sans attendre une réponse il a reprit mes lèvres entre les siennes, il a relevé ma robe jusqu’à la taille, a mit mon string sur le côté et a enfouit 2 de ses doigts dans ma grotte me tirant un gémissement, j’ai plus écarté mes jambes pour lui faciliter l’accès à ma cave, ses gestes sont rapides et maladroit à cause du grand désir qu’on ressent. Pendant qu’il me doigtait avec ardeur, j’en profitais pour retirer sa ceinture et ouvrir sa braguette. Mon entre-jambe dégoulinait de mouille, il retira ses doigts, fit sortir son engin et me pénétra là collé à la porte, j’ai poussé un gémissement de plaisir et de libération, car j’ai trop rêvé de cet instant.
Moi (allaitante) : ouiii bébé, hummm
Il m’a sérieusement pris en chaud, et c’est une sensation tellement bonne que mes gémissement envahissait la maison, après un doux moment d’extase on s’est libéré pratiquement au moment, mes pieds ne tenaient plus donc j’ai me suis laissé choir le long de la porte pour me retrouver le cul au sol. Lui il est allé s’asseoir sur le canapé (j’ai équipé toute la maison, je n’ai pas trouvé utile de l’attendre vu que de toute façon c’est moi qui devait la décorer).
Je me suis levée en me saisissant de mon sac dans lequel j’ai pris une lingette que je me suis passé dans le minou, une autre sur les cuisse et une autre que je lui ai passé, il s’est essuyé et me l’a passé, je suis allé mettre le tout dans la poubelle qui se trouve dans la cuisine et j’ai profité à me servir un verre d’eau que j’ai apporté avec moi au salon, j’ai sortis la boite de pilule que je me suis achetée avant d’aller le chercher (d’où mon retard), et j’ai pris un cachet devant lui
Lui (soulevant le sourcil) : qu’est-ce que c’est ?
Moi : la pilule
Lui : et pourquoi tu te balades avec une boite de pilule ?
Moi : je l’ai acheté en venant te chercher
Lui (pas convaincu) : hum
Moi (sourire genre, il est sérieux le mec) : pff
Lui : tu sais que je n’aime pas ce genre de bruit là, les tchuips, pff et autre, si tu as un truc à dire tu le dis
Moi : bref tu iras voir ta famille à quelle heure ?
Lui : après avoir prit une douche et manger (se levant en se collant contre mes fesses), je meurs de faim
Moi (détaché) : vas te laver je vais faire à manger (j’ai fais les courses hier)
Lui (s’en allant en me donnant une tape sur les fesses) : ça ne sert à rien de bouder ça te donne une tête d’âne
Il est parti avec ses valises dans le couloir des chambres, lui-même il saura quelle est sa chambre. Je suis allé en cuisine voir ce que je pourrais cuire rapidement, quand je me suis rappelée avoir fait sortir le poulet du congélateur hier soir, mais j’étais tellement fatigué que je l’ai juste mit dans le frigo en allant me coucher. J’ai dormi ici hier, les parents ne sont pas dans le pays donc je n’ai pas trouvé d’inconvénient à rester ici, j’ai juste fait signe à yawi que je ne dormais pas à la maison, Michel lui je ne le calcule même pas et il fait de même car s’il essaye de me chercher je vais correctement lui casser la gueule, je n’aime pas son impolitesse et heureusement qu’il ne le fait qu’avec sa mère.
Vous vous imaginez que j’ai beaucoup plus d’affinité avec yawi, mon frère par alliance plutôt qu’avec mon frère de sang, c’est justement parce que yawi lui il fait l’effort d’apprendre à me connaitre et il ne me juge pas sur des détails futile ou sur des bruits qui courent contrairement à Michel.
Avant on était très proche tous les deux, surtout depuis la mort de notre père, il est mort lorsque j’avais 15ans et Michel 9ans, ça nous a beaucoup soudé, j’ai toujours prit soin de protéger mon frère, personne ne pouvait s’en prendre à lui, personne n’osait même l’effleurer sinon cette personne avait à faire à moi. Mais lorsqu’il a eu 13ans il devenait de plus en plus infernale, j’essayais de le comprendre mais rien y fait puis un jour on se disputait parce qu’il avait fait une énième bétise et là il m’a sorti des mots qui m’ont blessé comme jamais avant, « je n’ai pas besoin d’écouter les conseils d’une pute qui se fait coucher de gauche à droite pour de l’argent, tu es une vrai honte, papa doit se retourner dans sa tombe lorsqu’il voit quel genre de pétasse est sa fille, je te déteste »
Ce jour là je n’ai pu sortir aucun mots de ma bouche, il m’avait planté là, tout ce que j’avais pu faire c’est pleurer, pleurer tellement les mots de mon frère m’ont fait mal, il ne m’avait jamais parlé de la sorte et lorsqu’il a parlé de papa mon cœur s’est déchiré. M’en voulait-il parce que je faisais un peu trop la fête, lui aussi croyait à toutes ses idioties qu’on raconte à mon sujet, mon cœur s’est brisé et je lui en ai voulu amèrement, je lui en veut toujours d’ailleurs, pas pour tout ce qu’il a dit hein mais seulement parce que dans son petit discours il a dit que je faisais honte à mon père, lui qui était mon roi, mon grand amour, de son vivant je faisais toujours tout pour qu’il soit fière de moi donc ce n’est pas parce qu’il est mort que j’en ferai autrement, bref depuis ce jour c’est tendu entre Michel et moi.
J’ai bien vu qu’il est jaloux de ma relation avec yawi car autrefois c’était lui à cette place mais je n’en ai rien à foutre, s’il veut qu’on retrouve une bonne relation un jour, il devra me présenter des excuses sincères sinon ce n’est même pas la peine de me causer.
Donc je disais que j’ai pris le poulet dans le frigo, je l’ai mariné dans de la moutarde accompagné de basilic, de poivre et de cury puis j’ai fait frire le tout, j’ai ensuite prit la crème fraiche dans le frigo j’ai fais une sauce avec ça dans laquelle j’ai plongé le poulet, comme accompagnement j’ai fait des frites, entre temps monsieur était déjà sorti de la douche depuis un moment, il a prit une pomme en attendant que je finisse et quand j’ai finis j’ai fais la table et on s’est attablé.
Lorsqu’on a fini j’ai débarrassé la table, j’ai nettoyé tout ce qu’il y’avait de sale et j’ai retrouvé mon chéri sur le canapé devant la télé, je me suis assise à côté de lui
Lui : tu es devenu une bonne épouse
Moi (riant) : donc je ne l’étais pas avant
Lui : du tout, avec tes crises constantes, ce n’était pas la joie
Moi : et qui les provoquaient ces crises ?
Lui : aucune idée
Moi (souriant) : c’est sur
Lui (plus sérieux) : je veux que tu viennes vivre avec moi
BOOM [bruit de mon cœur], aie c’est doux hein, il veut qu’on vive ensemble waa
Moi : tu sais bien que si ça ne tenait qu’à moi tu aurai trouvé mes bagages ici mais ce n’est pas aussi facile
Lui (soupirant) : je sais et je compte bien arranger cette situation au plus vite car si j’ai voulu de cet appartement c’est principalement pour pouvoir être avec toi tout le temps
Moi (souriant) : tu es trop amoureux
Lui (riant en me poussant la tête) : dégage
Moi : fais bien ça, quand je vais partir c’est ton corps qu’on va ramasser comme du n’importe quoi
Lui : mais regardez-moi la folle là, tu as trop prit la confiance hein
Moi : mais attend c’est quand même moi
Lui (riant) : tu as raison
On a rigolé encore un moment avant de prendre la route pour la maison de son père, à cette heure-là, il devrait y être je crois vu qu’il est déjà 18heures, je l’ai laissé conduire cette fois car la fatigue m’a soudainement collé (sourire), après 15minutes de trajets on est arrivé, il s’est garé hors du portail, après avoir vérifié que la voiture est correctement verrouillée on a passé le portail, il a salué le gardien très surpris de le voir et on est allé sonner sur la sonnerie de la porte d’entrée de la maison, après un petit temps d’attente c’est une femme qui nous a ouvert, sa belle-mère je crois
La dame (surprise) : Christian
*Point de vue de Christian*
C’est la première fois que je la vois en face, on a déjà été amené à parler ensemble par téléphone mais on ne s’était jamais rencontré donc je me suis approché pour lui faire les bises tout souriant
Moi : bonsoir tantine chrine
T. Chrine : allez y rentrez
On est rentré avec Elia, elle aussi ne la connait pas, je n’ai pas encore eu le temps de les présenter
Papa (criant depuis le séjour) : chrine qui a sonné ?
Je lui ai fait signe de ne rien dire, on s’est tous dirigé vers le séjour où papa était allongé sur le canapé, il n’avait pas vue sur l’entrée du séjour, c’est Hermione qui m’a trahit en me voyant car elle a couru vers moi en criant mon nom, ce qui a fait en sorte que papa se redresse
Moi (lui faisant un câlin) : tu vas bien princesse ?
Hermione (souriante) : oui et toi ? Tu viens d’arriver ?
Moi : je vais bien
Hermione (faisant les bises à Elia) : bonsoir Elia
Elia (souriante) : tu vas bien hermi ?
Hermione (souriante) : oui bien merci
Papa : mais monsieur PAMBOU, je n’étais pas au courant de votre arrivée
Moi (allant lui faire les accolades) : c’est une surprise
Papa : qui a bien marché
Elia (lui faisant les bises) : bonsoir papa
Papa : mademoiselle GUIMBI, on ne te voit que lorsque ton bon-ami est dans les parages
Elia (souriant) : même pas
Papa : à part les appels et les messages on ne te voit pas
Elia : papa je viens souvent quand tu n’es pas là
Papa : humm
Hermione : c’est vrai, elle vient souvent me voir (pff avocat du diable, c’est une vendue cette petite)
Moi : même si ce n’est pas vrai
Papa (à moi) : est ce qu’elle connait même ma femme ?
Moi : non elle ne la connait pas
Papa : chrine je te présente Elia la copine de ton fils, Elia ma femme Chrine
Elia (lui faisant des bises) : enchanté maman chrine
T. chrine : plaisir partagé chérie
On s’est tous assis, sauf tantine chrine qui est allé chercher des rafraichissements, elle a dit à Elia que comme c’est la première fois qu’elle se rencontre qu’elle se repose car les autres fois ne seront pas si tranquilles. Tantine chrine est revenue quelques minutes plus tard avec les boissons, suivi d’une jeune fille qui lui ressemble assez et un petit garçon
Papa : vient ici bryne
La jeune fille s’est rapprochée avec le petit garçon qui lui tenait la main
Papa : Christian voici bryne, la petite dernière de chrine, bryne lui c’est yaya Christian, mon fils
Moi (lui faisant les bises) : bonsoir bryne, tu as un joli prénom
Bryne (souriant) : merci ya Christian
Moi : et lui c’est qui ? Ton fils ? Dis-je ironiquement
Bryne : oui c’est Nathan mon fils
Papa, tantine chrine, Hermione et bryne ont ri en voyant la tête que j’ai fais, bah quoi je demandais ça en blaguant et la gamine me répond que oui c’est son gosse
T. Chrine : c’est le fils de ma deuxième fille, elle va arriver d’ici là avec sa sœur, elles ont travaillées tard aujourd’hui
Moi : ha d’accord
Elia (parlant doucement): waouh
Moi : quoi ?
Elia : le petit garçon là
Moi : il a quoi ?
Elia : il ressemble beaucoup à mon frère
Moi (pas convaincu) : tu trouves que Michel lui ressemble ?
Elia : bah non pas Michel petit bête, yawi, le fils du mari de ma mère
Moi : ha okay, je ne le connais pas donc je ne sais pas
T. chrine : désolé de vous déranger les amoureux mais vous n’avez toujours pas fait vos choix
On discutait depuis un moment déjà quand deux demoiselle vraiment charmante ont fait leur entrée, le petit garçon s’est précipité sur l’une d’elles, sa mère j’imagine, jolies en tout cas.
Elles : bonsoir