Chapitre 10 : les regrets du passé.

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 10 : les regrets du passé.

Policier 1 : Madame vous êtes en état d’arrestation pour la tentative d'homicide sur la personne de Miracle Ayodélé BOLADJI. Veuillez nous suivre.

Maman Valentine : elle n’est donc pas morte ?

Policier 2 : donc votre acte était bien prémédité ? Vous nous facilitez alors la tâche. Aller tournez-vous.

Moi : oui elle est toujours en vie. Sa mort ne passera pas par vos mains. Vos plans machiavéliques tomberont toujours à l'eau. Vous êtes vaincus au nom du père céleste.

Policier 2 : où sont les deux autres ?

Moi : Carlos BOLADJI et Isabella BOLADJI seront sûrement dans la chambre de leur mère. Dis-je en pointant du doigt la devanture de maman Isabella.

Avant que les policiers n’atteignent le seuil de leur salon Carlos saute par la fenêtre du salon et tente de s'enfuir. En quelques enjambées un des policiers le rattrape et le menotte avant de le jeter dans le pickup. Isabella n'a opposée aucune résistance. C’est tant mieux.

Maman Isabella (sortant de je ne sais où en criant) vous amenez mes enfants où ? Ils ont fait quoi ? Chef mes enfants ont fait quoi ? Ils sont …

Elle se bloque quand elle me voit.

Moi : ils sont Innocent c’est ça ? C'est ce que tu voulais dire ?

Maman Isabella : si c’est toi qui a amenée ces policiers dit leurs de se retourner. Pour ton bien laisse mes enfants et moi en paix. Ne me cherche pas Anaëlle.

Moi : si non tu vas faire quoi ? Essayez de me tuer comme vous avez essayé de tuer la pauvre Mira ?

Maman Isabella : quoi ? elle est encore en vie ?

Policier 3 : décidément hein. Êtes vous conscient que nous sommes là et que nous entendons tout ?

Maman Isabella : ce n’est pas ce que je voulais dire. Je voulais

Moi : (l’interrompant) ferme là. Ferme ta tombe béante qui te sert de bouche dans laquelle ne sort que les mensonges et les plans machiavéliques. Espèce de vipère.

Maman Valentine : (s'adressant à moi) toi tu ne perds rien pour attendre. C'est toi qui est aller appelé la police pour qu’ils viennent m’arrêter non ? Miracle est ton enfant ? Vas t'occuper de ta famille et de ton business. Reste loin de moi  et de notre famille si non tu vas regretter de m’avoir connu.

Policier 2 : vous avez l’audace de menacer Madame SAKO devant nous ? Vous agravez votre cas Madame. Allez avancer. Dit-il en poussant cette diablesse dans le pickup.

Laissez ces vautours s'entirés après ce qu'ils ont fait à Mira serra trop facile. Même si elle n'a personne sur cette terre, elle à Dieu. Je refuse de regarder cette injustice passer sans lever mon petit doigt. Je m’apprête à quitter la cours après que le pickup de la police ait démarré quand la mémé de Miracle m'appelle.

Mémé : bonsoir Maman pharmacie. Pouvons-nous parler en privé ?

Moi : c'est parce que je suis bien éduqué que je suis devant vous actuellement si non j'allais ignorer votre appel et continuer mon chemin.

Mémé : quoi quand soit ce que tu penses savoir sur cette affaire. Laisse-moi te parler. Je sais que tu es bien éduqué et que tu respectes les aînés.

Moi : vous n'aviez droit à aucun respect ni quoi que ce soit de ma part. Vous étiez assise là les mains à la tempe entrain d’observer vos deux belles-filles battre jusqu’à assommé votre petite fille. un enfant de 15ans sans lever le petit doigt et vous voulez me dire quoi aujourd’hui ? Que je ne vous ai pas vue assise là sur cette même terrasse ? Ou que ce n'est pas Miracle qui est couché sur un lit d’hôpital entrain de se battre entre la vie et la mort à cause de vous ? C'est la première fois de ma vie que je vois une grand-mère se comporter de la sorte avec sa petite fille. Si pour vous n'est pas la sorcellerie c’est quoi ? Êtes-vous vraiment humain ? Voir le sang de son sang souffrir sans sourciller. C'est inconcevable.

Mémé : ma fille

Moi : ne m’appeler plus jamais votre fille. Vous avez perdus ce droit là. Vous n’êtes même pas digne d’être appelé une mère. Non. Vous me dégoûter tellement. Vous êtes l’horreur en peinture humaine.

Dis-je avant de la quitter en prenant soin de bien la toiser. La méchanceté que je vois dans cette famille me laisse sans voix. Leurs cœurs sont plus noir que le derrière de la marmite de ma grand-mère au village.
J'ai promis de leur faire payer leurs méchanceté et j’ai tenu ma parole. Ce n’est que le début.
Donc leurs prières c'est que Mira rend l’âme. Mais s'il y a Dieu là haut qui voit et protège les orphelins et les pauvres, elle va s’en sortir indemne de ce coma sans aucune séquelle. J'ai confiance en toi père.
La sonnerie de mon téléphone me fait sortie de mes pensées. Je sors le téléphone de mon sac et vois que c'est la maman de Miracle. Elle est sûrement déjà à l'auto-gare. Je décroche et elle confirme mes pensées. J'appelle mon chauffeur pour qu'elle aille la chercher.
Le cœur d'une mère ne se trompe jamais. La nuit même où Mira à été admise à l'hôpital sa mère à sentir que quelques chose est arrivée à sa fille. Elle à appeler plus de 30fois la nuit du drame. Dans la foulé de l'hôpital et tout ce qui va avec j'ai oublié mon téléphone à la maison. C’est quand je suis rentré le matin que j'ai vue ses appels en absence. Pour ne pas l’inquiéter d'avantage je ne lui ai pas dite toute la vérité sur l’état de santé de sa fille. Je suis aussi une mère et j'imagine ce qu'elle peut ressentir. Je vais prendre une douche en attendant que le chauffeur revienne avec la mère Miracle.

Moi : soyez la bienvenue maman Miracle. Dis-je en rentrant dans le salon. Je bloque quand elle se retourne et me fait face. Josiane ENAWAGNON ? Dis-je en la fixant pour être sûr que je rêve pas.

Elle : Anaëlle MAHOUZO dit-elle en me fixant aussi.

Je me précipite se jeter dans ses bras en la serrant fort contre moi. Elle reste juste debout sans aucune expression.

Moi : (me détachant d'elle). Je ne savais pas que euh je suis désolé je

Elle : (m’interrompant) où est ma fille ?

– Josiane ?

Nous nous retournons toutes les deux vers la voix qui vient d'appeler son nom. Je vois mon mari debout dans les escaliers la fixant s'en détacher ses yeux du sien. Ce regard ! Hé Seigneur !

Josiane : je vous attends à l’extérieur. Dis-telle en se dirigeant vers l'extérieur. Mon mari descend les escaliers quatre à quatre et cours la prendre dans ses bras en répétant son prénom sans cesse. Elle reste juste debout en me fixant par-dessus l’épaule de Célestin mon Mari. Je suis incapable de rester sur mes jambes et m'assoit sur le bord du divan. Je redoutais tellement ce moment. Je savais que ce moment arriverait un jour mais pas de si tôt. Je suis incapable de soutenir son regard donc je baisse les yeux en fixant le sol. Tout doucement elle se détache de mon mari et sort du salon.

Célestin : tu savais que c’était elle la mère de Miracle ?

Moi : (les mains tremblantes) non je ne savais pas.

Célestin : mais tu as discuté avec elle plusieurs fois au téléphone. Tu n'as donc pas reconnu sa voix ?

Moi : reconnaître sa voix ? Après combien d'années ? 25 ans ?

Il remonte les escaliers en vitesse et redescend avec son trousseau de clé et son portefeuille.

Moi : où vas-tu chéri ?

Célestin : l'amener voir sa fille.

Dit-il sans me regarder. Je me laisse tomber dans le divan et les larmes commencent par couler toutes seules. Je suis fini. Dis-je faiblement. Le passé m'a rattrapé plutôt que prévu. Je crois que l'heure est venue pour moi de payer pour mes erreurs du passé. Je n'ai pas la force de me lever et les suivre donc je reste dans la même position en ressassant le passé.

                      **** Célestin SAKO ****

Je demande à mon chauffeur de me laisser conduire. Elle monte côté passager et tourne son regard vers l'extérieur. Je comprends qu’elle ne veut pas me parler et elle a parfaitement raison de ne pas vouloir me sentir. Je ne fais que la zieuté à chaque seconde. Par où commencer ? Que lui dire pour justifier mon acte ignoble ? Le regret et le remords prend possession de mon cœur et j'oublie même que j'ai dépassé l'hôpital.

Josiane : l'hôpital est encore loin ?

Me rendant compte que j'ai laissé l’hôpital à deux carrefour derrière moi, je fait demi tour.

Moi : je suis désolé.

Elle ne répond pas. Je veux poser ma main sur la sienne mais me ravise. J'ai chaud et froid en même temps malgré que la clim soit allumé.
Je gare devant le hall de l'hôpital. Elle descend et je fais de même.
En silence, nous cheminons jusqu’à la chambre VIP que j'ai pris pour l’hospitalisation de Miracle. Quand elle voit sa fille, elle fond en larme et garde le poignet de la porte pour appuis. Je veux la prendre dans mes bras mais me ravise. Elle a besoin d’évacuer sa douleur.
Elle respire un coup va s'asseoir à côté de sa fille. Elle prend sa main et reste silencieuse en la fixant silencieusement. Les larmes roulent sur ses joues en cascade pendant je ne sais combien de minutes. Je m'approche d'elle et pose mes deux mains sur son épaule. Elle tourne la tête légèrement et fixe mes mains posées sur son épaule. Je comprends le message et recule. Je m'assois en retrait et la contemple. Elle n'a pas du tout changée malgré toutes ces années. Tout ces sentiments que je croyais refoulés pour toujours refont surface. Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle réapparaît maintenant dans ma vie ?

Josiane : c'est quoi le pronostic du docteur ?
Je commence par lui raconter ce qui s'est passé quand ma femme rentre.

Anaëlle : laisse moi tout lui raconter. Tu peux nous laisser entre femme stp?

Moi : bien sûr.

À contre cœur je me lève et sort monter dans ma voiture. Je roule sans savoir où je vais. Le fait d'avoir posé les yeux sur elle a déclenché quelque chose en moi que je ne peux expliquer. Je me perds encore une fois dans mes pensées en ressassant le passé. Le jour où je lui ai tout pris. Oui tout. Arrivera t-elle à me pardonner un jour ? Comment lui présenter mes excuses ? Par où commencer ? Pardonne moi Josiane. Pardonne moi mon amour.

#nikê #chro

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