CHAPITRE 101: COMPRENDRE LES ENJEUX DE SA POSITION 1.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 101 : COMPRENDRE LES ENJEUX DE SA POSITION. 1

**LESLIE OYAME**

Nous venons d’arriver à la maison avec Arsène, nous avons laissé les enfants chez leurs grands-parents, ils sont en vacances donc ils peuvent rester là-bas autant qu’ils le veulent. Je suis tellement contente des résultats de Lucrèce, ma fille nous a vraiment fait honneur. Première de son centre avec 17 ? Incroyable. C’est quand je vois des choses comme ça que je crois que les conditions dans lesquelles les gens vivent sont pour beaucoup dans le travail qu’ils fournissent. Avec l’intelligence de cette petite, normalement elle pouvait déjà être en terminale mais les années d’études ratées, le manque de suivi et la mauvaise influence du quartier et ses fréquentations, voilà où elle en est. Mais ce n’est pas grave, comme on dit il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir. Cette petite ira dans les sommets et ce malgré les débuts difficiles, j’y veillerai personnellement. 

Arsène a décidé de l’envoyer en Belgique pour deux semaines histoire de la récompenser pour l’excellence de ses résultats. Il faudra que je parle avec Benoît pour obtenir une autorisation de sortie du pays étant donné qu’elle est toujours mineur. Les papiers que j’ai ne me permettent pas de prendre ce genre de décision sans l’autorisation de son père étant donné que ce dernier est toujours vivant. À cause de ma condition, je ne peux pas me rendre dans ce quartier. Je vais donc l’appeler pour lui dire que j’aimerai le voir pour qu’on puisse discuter et que j’enverrai Lucrèce le chercher pour qu’il sache où j’habite parce que je ne peux pas me déplacer.

 Voilà ma fille de 16 ans qui va voyager alors que moi la mère, je n’ai jamais mis les pieds hors du Gabon. Si ce n’est pas ironique ça, je ne sais pas ce que c’est .


Arsène : (Se déshabillant) Tu vas prendre une douche ?

Moi : (Le regardant) Oui stp. Même si je ne suis pas à l’aise avec le fait que tu vas devoir me porter encore pour me donner mon bain.

Arsène : (Me regardant) Bébé on n’en a déjà parlé.

Moi : Oui je le sais mais, ça me fait mal au cœur parce que plus le temps passe plus je deviens lourde avec la grossesse qui se développe et


Il m’a fermé la bouche en m’embrassant avant de lentement me retirer mes vêtements. Très vite je me suis retrouvée toute nue devant lui et il m’a soulevé pour me conduire dans la baignoire où il m’a donné mon bain de façon très sensuelle et nous avons fini tous les deux sur le lit en train de faire l’amour avec la même douceur dont il fait preuve à mon égard depuis que nous avons repris à être intimes. 


Arsène : (Me caressant le corps après nos moments) Je ne veux plus que tu reviennes sur ce sujet. Je t’ai déjà dit que ça ne me dérangeait pas de prendre soin de ma femme et (caressant mon ventre) de mes enfants. Ta condition est temporaire et tout redeviendra normale après tes séances de rééducation. Tu comprends ?

Moi : (Le regardant) D’accord.

Arsène : Pour l’instant laisse moi prendre soin de vous. J’adore te donner ton bain tous les jours, j’adore voir de plus près les changements de ton corps, j’adore ressentir les petites bouger dans ton ventre pendant ce moment et j’adore par-dessus tout te voir frissonner lorsque je le fais. Alors laisse moi faire, laisse nous partager ces temps ensemble et en profiter au maximum.

Moi : (Caressant son visage) D’accord, je te promets de ne plus revenir dessus.

Arsène : D’accord. (Souriant) Et puis tu vois les muscles que j’ai commencé à développer ?

Moi : (Répondant à son sourire) C’est vrai, tu as plus de muscles qu’avant.

Arsène : Ah. Et puis tu veux faire le mauvais cœur en me privant de mes séances de sport efficaces et gratuites ? C’est quelle méchanceté ça ?


Je me suis mise à rire avant de bien me caler dans ses bras pour me laisser aller à ses caresses. Si avant je disais que je ne pouvais plus me passer de cet homme aujourd’hui ça l’est encore plus qu’avant. L’amour que je lui porte a pris un tout autre niveau. 

Il s’est passé tellement de choses depuis l’anniversaire de Lucia. D’abord elles ont toutes les deux passées leurs épreuves qu’elles ont obtenu avec succès. Ensuite, j’ai eu une discussion avec elles comme je l’avais dit. Elles étaient toutes les deux à la maison quelques jours après ma sortie d’hôpital. Elles m’ont dit ce qu’il en était.


Moi : Les filles ?

Elles : Oui ?

Moi : Rejoignez moi à la terrasse.


Elles s’étaient exécutées et s’étaient assises en face de moi.


Moi : Je tenais à avoir cette conversation avec vous après que vous ayez fini vos épreuves et comme c’est de cas, c’est pourquoi je le fais. Je vous le dis tout le temps quand vous faites vos sorties et aujourd’hui je veux en être sûre. Avez-vous des copains ?

Elles : Non.

Moi : Vous en êtes sûres ?

Elles : Oui.

Moi : (Regardant Lucia) Et Bhernie ?

Lucia : Il n’y a rien entre nous mais.

Moi : Mais ??

Lucia : Je l’aime. Et nous avons parlé ensemble et dit qu’on attendait d’abord de finir avec le bac.

Moi : Donc si je comprends bien, tu envisages une relation avec Bhernie ? Il se peut donc que vous vous mettiez ensemble d’ici là, c’est ça ?

Lucia : Oui.

Moi : Tu l’as dit à tes parents ?

Lucia : Oui, j’ai parlé l’autre jour avec maman et elle est d’accord. Elle m’a dit de faire attention et de ne pas seulement oublier mes objectifs. Elle m’a aussi emmené à l’hôpital pour prendre des contraceptions.


J’étais restée silencieuse et j’avais écouté. Arsène et Reine m’avaient dit que lorsqu’ils étaient plus jeunes, à peu près l’âge que les filles ont actuellement, leur mère leur avait parlé de sexualité et leur avait acheté des préservatifs en leur disant d’être prudents.  Elle-même, la fois où on était en brousse toutes les deux, parmi les conseils qu’elle m’avait donné, il y avait effectivement celui de constamment prendre les devants et instaurer le dialogue avec ses enfants surtout en matière de sexualité. Qu’il arrivait un âge où ces choses étaient inéluctables et il valait mieux discuter avec eux pour avoir la confiance et mieux les orienter plutôt que de se braquer et prendre le risque de voir son enfant faire n’importe quoi avec toutes les informations nocives qu’ils écoutaient en longueur de journée dehors. Cela ne m’étonnait donc pas qu’elle puisse dire ce genre de choses à Lucia. Si elle lui avait dit ça ? Qui étais-je moi pour m’y opposer ? Je n’étais pas prête à accepter que Lucrèce fasse cela pour le moment bien que sachant qu’elle n’était plus vierge car j’estimais que 16 ans c’était trop tôt pour avoir un petit ami et donc j’espérais que ce n’était pas le cas. En ce qui concernait Lucia, c’était un peu différent. Premièrement elle avait déjà 18 ans donc c’était tolérable, deuxièmement elle était en terminale et dans quelques jours elle recevrait le résultat de son examen que nous pensions être favorable et s’en irait toute seule à l’étranger pour poursuivre ses études, il fallait donc commencer à la traiter comme une adulte et troisièmement, Bhernie était un jeune homme très sérieux et que j’appréciais beaucoup. Ce petit avait la gnaque et le désir de réussir, je ne pensais donc pas qu’il pourrait détourner Lucia du droit chemin.


Moi : Je vois. Je suppose que tes sentiments à l’égard de Bhernie sont réciproques ?

Lucia : Oui. 

Moi : D’accord. Si vous vous mettez ensemble, il ne faudrait pas oublier les conseils de ta mère et de toujours vous protéger.

Lucia : Oui. 

Moi : (Regardant Lucrèce) Et toi ?

Lucrèce : Maman, il n’y a personne. Je n’ai pas de copains et je ne veux pas en avoir. Je fais d’abord l’école.

Moi : J’espère bien car je t’ai déjà parlé à ce sujet. Tu n’as pas l’âge pour ces choses et tu dois uniquement te concentrer sur l’école.

Lucrèce : Oui.

Moi : Ok. C’est ce que je voulais vous dire, vous pouvez retourner.


Elles s’étaient levées et étaient retournées en cuisine vu qu’elles y étaient. Le même soir quand Arsène était rentré, je lui avais fait part de la discussion que j’avais eu avec les filles. J’avais vu sa réaction face à Alvine avec Reine et je ne voulais pas que ça se répète avec Lucia, il valait mieux prendre les devants.


Moi : Bébé, j’aimerais te parler d’un truc. 

Arsène : Oui ?

Moi : Tu peux t’asseoir une minute ?


Il s’était exécuté.


Moi : J’ai discuté ce matin avec les filles et j’ai obtenu l’information de la part de Lucia qu’elle est amoureuse de Bhernie et c’est réciproque. Ils envisagent de se mettre ensemble après le bac et les parents sont déjà au courant. Je voulais que tu sois informé pour ne pas être surpris plus tard.


Il était resté silencieux pendant un moment avant de reprendre la parole.


Arsène : Et Lucrèce ?

Moi : De son côté, il n’y a personne.

Arsène : Ok. 

Moi : Tu n’es pas fâché ?

Arsène : Non. Je peux m’en aller ?

Moi : (Le regardant)

Arsène : Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas fâché. La situation de Bhernie et celle d’Alvine ne sont pas comparables. Premièrement Alvine est comme un frère, deuxièmement un pacte nous liait et troisièmement il s’était foutu de moi pendant longtemps en plus d’avoir traité Reine comme il l’avait fait. Ce n’est pas le cas de Bhernie. J’aurais certainement une conversation avec lui pour mettre les choses au point mais je ne suis pas fâché.

Moi : D’accord .

Arsène : Et merci de m’en avoir parlé.

Moi : De rien.


Il m’avait embrassé avant de se rendre à la douche. J’étais assez rassurée par rapport à ça. Maintenant qu’ils ont tous les deux eux l’examen et vu les regards et les sourires que j’ai surpris entre eux à la fête ce soir, je suppose que la chose est effective, ils se sont mis en couple. 

Ensuite il y a eu ma sortie de l’hôpital. Pendant que j’y étais, nous avions décidé Arsène et moi qu’à ma sortie, c’est chez lui que j’allais venir m’installer pour que cela soit plus facile pour nous et qu’il prennent convenablement soin de moi. Il avait dû faire quelques travaux dans la maison pour cela en ajoutant des rampes aux endroits où il y avait des escaliers pour me permettre de me déplacer toute seule dans la maison quand j’en ai besoin. Nous avions demandé au docteur si j’avais besoin d’une infirmière à domicile et il avait dit non, que je m’étais bien remise. En dehors des séances de kiné et quelques contrôles médicaux à faire de temps en temps, ce n’était pas nécessaire. Une de mes plus grandes préoccupations par rapport à mon état était le fait de savoir s’il était possible d’avoir des rapports sexuels avec mon homme et il m’avait répondu par l’affirmative, qu’il fallait juste y aller doucement car mon corps avait quand même subi un grand traumatisme. J’étais soulagée de l’apprendre car cela m’aurait fait mal de priver mon homme aussi longtemps de sexe. Et depuis lors, nous avons repris et tout s’est bien passé.

Aussi, lorsque j’étais à l’hôpital, le médecin nous avait parlé d’un sujet qui jusque là me fait réfléchir. Ce jour il était venu dans la salle avec sa femme et il nous avait dit qu’ils avaient quelque chose à nous dire.


Arsène : Nous vous écoutons.

Professeur NDZAMBA : (Après s’être assis sur le fauteuil) Le sujet que nous allons aborder avec vous est un peu délicat et cela n'a rien à voir avec votre état de santé. Ou plutôt cela transcende votre condition.

Nous : (Intrigués) De quoi s’agit-il ?

Professeur NDZAMBA : Eh bien, cela concerne vos familles. La première fois où nous nous sommes rencontrés je vous ai dit que j’étais également pasteur et c’est dans ce cadre que je vais vous entretenir aujourd’hui. (Regardant Arsène) Je suppose que vous vous êtes posés plusieurs questions par rapport à ce qu’il s’était passé dans le bloc opératoire la dernière fois.

Arsène : En effet.

Professeur NDZAMBA : Il y a quelques mois, nous avons reçu une jeune femme à l’église pendant un culte du soir qui s’était évanouie à l’entrée. Après avoir prié et discuté avec elle, le Seigneur nous a révélé une situation d’esclavage dans laquelle cette jeune femme se trouvait et au-delà d’elle, toute sa famille et ce depuis plusieurs générations. La famille de cette jeune femme est enchaînée sur le plan spirituel et cela se manifeste sur le plan physique par des comportements anormaux. Ils ont tous été sacrifiés sur un autel, tous (me regardant) sauf la sœur de cette jeune femme qui a constitué pour les siens une protection à cause de la grâce particulière qui est sur sa tête. Seulement, cette dernière ne peut assumer ce rôle si son état spirituel n’est point stable. La jeune femme que nous avons reçu s’appelle Lauria Mbazogho et.

Arsène : Leslie est sa sœur et donc la protection.

Professeur NDZAMBA : Tout à fait. (Me regardant) Vous lui avez parlé de vous ?

Moi : Oui.

Professeur NDZAMBA : Tant mieux. Je peux donc parler de façon plus clair. Vous avez constitué un écran pour votre famille, notamment pour vos petits frères que vous avez décidé de prendre sous votre aile. Par cet acte, vous les avez rendu invisible à l’autel sur lequel était tous les autres jusqu’au jour où vous avez décidé de vous en aller après la dispute que vous aviez eu. Vous vous en souvenez ?

Moi : Oui.

Professeur NDZAMBA : En vous en allant, votre départ n’était pas que physique, c’était une rupture que vous avez fait avec eux et ils ont tous les deux été exposés à l’autel au même titre que vos parents et vos frères aînés. C’est la raison pour laquelle ils ont été victimes des déconvenues qui leur sont arrivées ces dernières années et que je suppose qu’ils vous en ont parlé ?

Moi : Oui.

Arsène : Pourquoi il n’y a que ses petits frères qui ont bénéficié de sa protection comme vous le dites et pas le reste de sa famille ?

Professeur NDZAMBA : Parce que ce sont les seuls qu’elle a considéré comme sien et a établi un lien spirituel avec eux en excluant les autres. 

Arsène : Et donc si elle a repris le contact avec ses petits frères, ça veut dire qu’elle est à nouveau une protection pour eux. 

Professeur NDZAMBA : Non. C’est vous qui l’êtes.

Nous : Hein ?

Professeur NDZAMBA : Ses frères sont sous votre protection à vous.

Arsène : Comment est-ce possible ?

Professeur NDZAMBA : (Nous fixant intensément) Parce que vous avez lié vos âmes l’une à l’autre avec un pacte sexuel.

 

Arsène et moi avions écarquillé les yeux en nous regardant sans rien comprendre.


Arsène : Nous n’avons jamais fait de pacte sexuel elle et moi, nous n’avons jamais fait de pacte tout court.

Professeur NDZAMBA : Vous en avez fait un. 

Arsène : Mais à quel moment ?

Moi : (Me souvenant)Dans la voiture.

Arsène : (Me regardant) Quelle voiture ?

Moi : La voiture que tu m’as offert. Cette nuit nous avions été intimes et nous avions dit des choses.

Arsène : (Le regardant) C’était un pacte que nous faisions ?

Professeur NDZAMBA : À quel moment avez-vous eu accès aux informations concernant sa famille dans vos rêves ?

Arsène : Comment savez vous que j’ai eu accès à ces informations ?

Professeur NDZAMBA : C’est le Seigneur qui me l’a dit. 

Arsène : (Silence)

Professeur NDZAMBA : Quand aviez vous commencé à rêver ?

Arsène : (Après un long moment) Après cette nuit. Lorsque je m’endormais après un rapport sexuel dans son intimité.

Professeur NDZAMBA : En faisant ce pacte avec elle, vous lui avez donné accès à votre famille et vous avez eu accès à la sienne. Tous ceux qui sont liés à vous par le sang, le sont également à elle et inversement. C’est la raison pour laquelle si elle avait été sacrifiée sur cet autel le jour de cet accident, vous et votre famille aurez été sacrifiés en même temps qu’elle.

Arsène : Vous voulez dire que ma famille aurait été esclave des gens qui ont rendu les siens esclaves.

Professeur NDZAMBA : C’est exact. 


Nous étions restés silencieux tous les deux pendant un long moment.


Professeur NDZAMBA : La vie est dans le sang et le sexe est le moyen par excellence de lier sa vie à une autre. 

Arsène : (Après un moment) Si je suis votre logique, nous sommes tous les deux liés. À quel moment je deviens la protection de ses frères ?

Professeur NDZAMBA : Au moment où elle les a placés sous votre responsabilité. Elle était instable et elle vous a fait prendre son frère sous votre responsabilité.

Arsène : Qu’entendez vous lorsque vous dites qu’elle était instable ?

Professeur NDZAMBA : Son cœur était plein de colère et fermé à l’amour pour eux. Elle vous a donc fait endosser ce rôle en mettant son frère sous votre responsabilité pour en faire votre filleul, vous avez également accepté la responsabilité de sa sœur en la recevant dans votre maison. C’était des actes inconscients pour vous mais avec une grande portée sur le plan spirituel. C’est pourquoi j’ai cherché à rentrer en contacte avec vous lorsque j’ai reçu Lauria à l’église mais cela n’a pas pu se faire.

Arsène : (Sonné) Je vous avoue que je suis dépassé par les choses que vous êtes en train de me dire (touchant son front) j’ai bien vu qu’il s’est passé des choses très étranges depuis un bon moment mais malgré ça j’ai du mal à croire que ce que vous êtes en train de me dire. Admettons que j’accepte ce que vous êtes en train de me dire, je suis donc la protection de sa famille c’est ça ?

Professeur NDZAMBA : Seulement de Loyd, Lauria et les enfants qui sont avec eux. La connexion n’a pas été établie avec le reste de la famille. Vous n’auriez pas à l’être vu que Leslie est revenue à la vie. 

Arsène : C’est-à-dire ?

Professeur NDZAMBA : C’est-à-dire qu’elle est plus habilité à établir le lien avec ses parents étant donné que c’est leur fille ce qui n’aurait pas été le cas pour vous. 

Moi : Il faut établir un lien avec mes parents ?

Professeur NDZAMBA : Oui. Si nous voulons faire un travail avec votre famille pour briser cet autel, il faudra que nous travaillons avec vos parents et vous deux. 

Moi : Pourquoi nous deux ?

Professeur NDZAMBA : Parce que vous partagez le même lien, je vous l’ai dit. Et actuellement cette charge repose beaucoup plus sur ses épaules (regardant Arsène) que les vôtres.

Moi : Pourquoi ?

Professeur NDZAMBA : Parce que vous étiez censée mourir…


SECONDE CHANCE