CHAPITRE 105: UNE SORCIÈRE.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 105 : UNE SORCIÈRE
**PRINCY NZE**
Nous étions en train de manger et discuter dans une bonne ambiance quand j’ai vu Lauria faire son entrée dans le restaurant aux côtés d’un homme plus belle que jamais. Elle ne portait pas son alliance et lui souriait comme une femme amoureuse. Mon cœur a raté un battement.
Moi : (Dans ma tête) Oh non, elle n’a pas osé.
J’ai balancé ma serviette sur la table et je me suis levé pour aller la bousculer là-bas.
Caroline : (Étonnée) Mais où est-ce que tu vas ?
Je ne la calcule pas, j’ai mes vrais problèmes. Ah Seigneur, ma femme ? Une femme que j’ai épousé avec la sueur de mon front, civil, coutumier et même les fiançailles ? Elle a le culot de se balader dans la ville avec un autre homme sans son alliance qui m’a coûté une petite fortune, oh Lauria blague avec moi, il faudra qu’elle me tue d’abord avant de me rendre cocu dans cette ville.
J’arrive devant eux et je la saisis fermement par le bras.
Lauria : Qu’est-ce (Écarquillant les yeux) Princy ?
Moi : (En colère) Donc c’est ce que tu passes ton temps à faire derrière mon dos n’est-ce pas ?
Le monsieur : (Essayant de me séparer d’elle ) Mais quel est votre problème ? Lâchez là.
Moi : (Regard mauvais) Mêlez vous de vos affaires, c’est entre ma femme et moi.
Lui : (Écarquillant les yeux en regardant Lauria) Mais.
Lauria : (Le coupant) C’est mon mari.
Moi : (À lui) Tu as compris imbécile, je suis son mari. (À Lauria) Toi viens ici.
Je l’ai tirée vers la sortie et l’ai conduit vers ma voiture que j’ai déverrouillé avant de la faire monter et claquer la portière. J’ai contourné pour aller monter de mon côté. Pendant que je le faisais, j’ai aperçu Caroline sortir du restaurant et crier mon prénom mais je l’ai ignorée. J’ai grimpé dans ma voiture et démarré en trombe. Je suis parti sans payer la note, si elle n’a pas l’argent pour régler nos deux plats, c’est son problème. Ce n'est pas parce qu’un homme t’invite au restaurant que tu dois partir les poches vides. En tout cas c’est le dernier de mes soucis. Mon vrai problème est assis dans ce véhicule. Quand je la regarde, j’ai la rage. Pendant combien d’années cette fille m’a fait vivre la misère ? Quand ce n’était pas mon argent qu’elle prenait pour faire je ne sais quoi, ou nos projets qu’elle détruisait les uns à la suite des autres, c’était me faire passer pour un con auprès de mes contacts que j’appelais et envoyais son dossier pour qu’elle puisse avoir un boulot, parce que soit madame n’y allait pas, soit elle y allait et se comportait comme une tarée, là je ne parle pas de ma maison qu’elle avait fini de transformer en porcherie ou des vieux pagnes sales et malodorants qu’elle portait en longueur de journée à la maison. Madame se permet de se faire belle pour aller au restaurant avec un homme alors que moi son mari je n’y ai pas eu droit ? Jusqu’à elle a même pompé un parfum qui sent extrêmement bon. Putain j’ai la rage.
Lauria : (Inquiète) Princy stp, ralentit, tu risques de nous tuer tous les deux si tu continues à rouler comme ça.
Moi : (Accélérant en prenant un virage qui la secoue)
Lauria : (Criant) Princy stp, nous allons faire un accident.
Je continue sur la même lancée jusqu’à la maison où je klaxonne comme un fou pour que le gardien ouvre, ce qu’il fait rapidement. J’entre, gare et descends pour aller la sortir de force de son côté et la tirer dans la maison où je m’en vais la jeter sur les coussins au salon.
Moi : (Retirant ma veste avec colère) Donc c’est ce que tu fais derrière mon dos n’est-ce pas ? Sortir avec les hommes pour te faire coucher Lauria ? Une femme mariée, tu n’as pas honte ?
Lauria : (Sur le coussin) Je n’ai couché avec personne.
Moi : (Balançant ma veste au sol) Tu te fiches de moi Lauria ?
Lauria : Ai-je des raisons de le faire ?
Moi : N’essaie pas de me prendre pour un con Lauria tu comprends, si non je te ferai très mal aujourd’hui. Tu ne te fais pas coucher par les hommes ? Qui était le monsieur avec qui tu étais au restaurant tout à l’heure à rire comme une débile ?
Lauria : C’est mon collègue.
Moi : Ton quoi ?
Lauria : Mon collègue de travail.
Moi : Tu te fous de moi ?Toi tu as un collègue de travail ?
Lauria : (Silence)
Moi : C’est avec cet imbécile que tu me trompes n’est-ce pas ?
Lauria : Et même si c’était le cas, ton problème est où ? N’est-ce pas tu m’as chassé de ta maison ?
Moi : Et alors ? C’est une raison pour aller vers d’autres hommes ? Tu ne pouvais pas venir me supplier pour que je te reprenne non ? Tu ne pouvais pas le faire ? Toi c’est te pavaner et te faire coucher par tous les connards de cette ville. Tu as même le culot de retirer l’alliance que j’ai mis sur ton doigt Lauria, tu es malade ? Pendant que moi je peine à retrouver une vie stable, toi tu te fais belle et va rencontrer d’autres hommes ?
Lauria : Je n’ai rencontré personne d’autre.
Moi : Qui était ce monsieur ?
Lauria : Je te l’ai dit, c’est un collègue de travail.
Moi : (Arquant un sourcil) Et depuis quand tu travailles toi ?
Lauria : Depuis près de deux mois.
Moi : Donc tu sais travailler Lauria ?
Lauria : (Silence)
Moi : (Me rapprochant dangereusement d’elle ) Je t’ai posé une question Lauria. Tu sais travailler ? Je me suis casser le cul tout ce temps à essayer de te trouver un travail que tu as foiré à chaque fois en me faisant passer pour un con et aujourd’hui tu oses me dire que tu travailles depuis près de deux mois Lauria ?
Lauria : (Silence)
Moi : (La soulevant par le bras) Réponds moi quand je te parle.
Lauria : Tu me fais mal Princy, lâches moi.
Moi : Je te fais mal ? Et le mal que tu m’as fait à moi, qui le répare ? Hein ?(Enfonçant mes ongles dans sa chair)Tu peux me le dire ? Qui répare le tort que tu m’as fait toutes ces années ?
Lauria : (Essayant de retirer ma main) Princy lâche moi.
Moi : (Serrant encore plus) Non.
Lauria : Tu vas me casser le bras.
Moi : Oui, je vais te casser et pas seulement le bras, je vais te casser aussi la jambe, le cou et toutes les parties de ton corps que je voudrais casser.
Elle lève ses grands yeux sur mon visage pour croiser les miens et sans réfléchir, je saisis sa tête et l’embrasse avec fougue, elle répond à mon baisé avec la même ardeur. Je lâche son bras pour caresser son corps que je presse contre le mien avant de l’attraper par les fesses et la soulever pour la conduire dans notre chambre.
Moi : (La balançant sur le lit) Qui t’a touché Lauria ?
Lauria : (Excitée) Personne.
Moi : (Retirant ma chemise et mon pantalon) Ne t’amuse pas avec moi.
Lauria : Je te le jure Princy, personne d’autre ne m’a touché.
Moi : (Retirant mon caleçon) Tu te fous de moi n’est-ce pas ?
Lauria : (Silence)
Moi : (Attrapant son pied que je tire pour la ramener vers moi) Tu te fous de moi ?
Lauria : (Le visage devant ma queue tendue) Non.
J’ai saisi sa tête et l’ai rapproché de mon membre, elle a automatiquement ouvert la bouche pour le recevoir. J’ai serré les dents tant la sensation était grisante. Très vite je me suis mis à baiser sa bouche, cette même bouche avec laquelle elle a certainement sucé un tas d’autres queues. Rien que cette idée me fout les boules et je décide de la retourner pour la mettre en levrette. Je remonte d’avantage sa robe et je mets la ficelle de son string sur le côté. Je peux voir que ses grandes lèvres sont gonflés d’excitation et sa mouille déjà abondante. Je passe ma main dessus et j’enfonce un doigt, elle gémit et j’ajoute un deuxième.
Moi : Lauria qui t’a touché ?
Lauria : (Respirant fortement) Personne Princy, sur la vie de nos enfants, personne ne l’a fait.
Je retire mes doigts que j’hume avant de les sucer puis je rapproche mon visage de son sexe pour aspirer son odeur et je finis par passer un coup de langue dessus, elle tremble. Je passe un deuxième, un troisième avant de saisir ses fesses avec mes deux mains pour les écarter, m’offrant une belle ouverture sur tous ses trous. J’enfonce mon doigt dans son anus et ma langue dans son vagin, elle hurle de plaisir en prononçant mon nom suivi des '’ô mon Dieu '’. J’accélère le rythme dessus et juste au moment où je sens qu’elle doit avoir un orgasme, j’arrête tout, me redresse et la pénètre d’un coup sec avec mon sexe, elle hurle de plaisir et de douleur à la fois tant elle est serrée. Je reste un moment sans réagir en me posant énormément de questions. Pourquoi elle est autant serrée si elle a eu des rapports sexuels derrière moi ? Est-ce que je me trompe ? Est-ce possible qu’elle n’ait rien fait en mon absence ?
Moi : (Voix peu sûre) Qui t’a touché Lauria ?
Lauria : (Gorge nouée) Personne Princy, je n’ai été avec personne depuis les 10 mois de Princesse.
Moi : Tu me le promets ?
Lauria : (Gorge nouée)Oui.
Je me retire de son sexe et la pénètre à nouveau de façon plus lente tout en m’excusant pour la première fois.
Moi : (Bougeant lentement) Tu me pardonnes bébé ?
Lauria : Oui.
Moi : (Attrapant ses fesses) Tu me permets de te baiser ?
Lauria : Oui, vas-y.
Moi : Merci mon cœur.
Je me penche pour lui faire un bisou sur le dos avant de me mettre à accélérer le rythme et elle se met à gémir en me disant que je lui avais manqué, que me sentir ainsi l’avait manqué et qu’elle m’aimait comme une folle. Je l’ai redressé et j’ai retiré sa robe et son soutien pour avoir accès à ses seins que j’ai appuyé avec énormément de plaisir. Elle a eu son premier orgasme là. Je suis sorti de son sexe et je l’ai retournée avant de la soulever et la poser au milieu du lit. J’ai enlevé son slip et je me suis placé entre ses jambes pour la pénétrer en la regardant dans les yeux, elle en fait de même. Quand je la regarde comme ça, j’ai du mal à me dire qu’elle m’a fait tout ce que cet homme m’a dit. J’ai du mal à croire qu’elle ait pu autant me manipuler et que rien n’était sincère, j’ai tout simplement du mal à penser qu’elle ait pu être autant fourbe.
Je ferme mes yeux et je chasse toutes ces choses de mes pensées. Je profite pleinement de cet instant avec elle et elle se laisse aller dans mes bras sans aucune retenue, une chose qui l’a toujours caractérisé et qui fut l’une des choses qui m’a touché chez elle depuis la première fois que nous avions été intimes. Je casse le rythme et me fais beaucoup plus tendre tout en caressant les courbes de son corps qui m’ont manqué. Elle a perdu du poids depuis la dernière fois que je l’ai vu mais elle est belle, bien plus belle que la dernière fois que je l’ai vu. Je l’embrasse avant de nous faire basculer pour qu’elle prenne le dessus. Je pose mes mains sur ses fesses et je les malaxe pendant qu’elle tourne les reins à un rythme lent et régulier tout en se caressant les seins. Elle me sourit et se baisse pour m’embrasser sur la bouche.
Lauria : (Quittant ma bouche pour mon oreille) Princy, je t’aime.
Moi : (La serrant dans mes bras) Je t’aime aussi Lauri et je veux que tu reviennes à la maison avec les enfants.
Nous continuons ainsi jusqu’à la jouissance des deux côtés. Nous sommes restés dans la même position pendant quelques minutes avant qu’elle ne quitte sur moi pour se mettre sur le côté, j’en fais de même. On se regarde pendant un moment avant que je ne lui caresse le visage.
Moi : Tu m’as manqué Lauri.
Lauria : Toi aussi tu m’as manqué Princy.
Moi : Reviens à la maison.
Lauria : (Se redressant sur le lit) Ce n’est pas aussi simple Princy.
Moi : (Me redressant à mon tour) C’est quoi qui n’est pas simple ?
Lauria : Je ne peux pas
Elle a été interrompue par mon téléphone qui sonnait au salon. Je suis allé le récupérer et en regardant à l’entrée de la porte, j’ai remarqué que le médicament que j’avais attaché devant la porte centrale était au sol. Je me suis souvenu des paroles du guérisseur.
Lui : Prenez ça et attachez les au dessus de toutes les portes de la maison, ce sera pour protéger votre maison des esprits de cette famille. Vous ne devez plus jamais ramener cette femme et ses enfants dans la maison sinon elle reviendra pour vous envoûter à nouveau. Vous saurez que c’est le cas, si cela tombe de l’endroit où il se trouve.
Je regarde le paquet au sol et ma colère répare pour un autre tour. Je fais demie tour en hurlant son prénom.
Moi : (Criant) Lauria ? Lauria ?
J’arrive devant la porte de la chambre et l’autre paquet est également au sol.
Lauria : (Assise sur le lit) Qu’est-ce qu’il y a ?
Moi : Sors tout de suite de ma maison.
Lauria : (Confuse) Qu’est-ce qui se passe Princy ?
Moi : (Énervé) Je t’ai dit de sortir de ma maison espèce de sorcière. C’est quoi ton plan me tuer c’est ça ?
Lauria : Mais je ne comprends pas.
Je suis allé l’attraper par le bras et l’ai sorti de ma chambre puis de ma maison toute nue avant de la jeter dans la cour. Cette sorcière est venue avec sa sorcellerie pour me tuer.
Lauria : (Frappant sur la porte en pleurant) Princy stp, ouvre la porte. Je ne comprends pas, qu’est-ce que j’ai fait ? Princy stp, je suis toute nue et le gardien est en train de me regarder, ouvre moi.
Je me suis dirigé vers la chambre et j’ai enfilé mon pantalon avant de ramasser pèle mêle ses effets, de même que son sac au salon puis je suis allé lui jeter ça au visage.
Moi : Prend tes affaires et dégage de chez moi.
Lauria : (Pleurant) Princy.
Moi : Je t’ai demandé de dégager de chez moi.
Lauria : (Me regardant en silence)
Moi : (M’énervant d’avantage ) Tu es bouchée Lauria ?
J’ai ramassé ses affaires qui étaient parterre avant de la tirer pour la conduire hors de mon portail.
Moi : (Au gardien qui nous regardait) Ouvre moi ce portail.
Lui : (Hésitant) Monsieur.
Moi : (Criant) Je t’ai demandé de m’ouvrir ce putain de portail, tu es sourd ?
Il s’est exécuté et j’ai balancé cette sorcière et ses affaires hors de ma maison avant de faire demi-tour et claquer la porte derrière moi.
Moi : (Mettant mes mains sur la tête) Merde, comment j’ai pu être aussi con pour la ramener dans ma maison ? Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?
J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé ma mère, elle a décroché au bout de la troisième tonalité.
« Maman : Oui Princ »
« Moi : (Affolé) Maman, j’ai un problème. »
«Maman : (Alarmée) Qu’est-ce qui se passe ? »
« Moi : Lauria était à la maison et »
« Maman : Quoi ? Tu viens de dire quoi ? »
« Moi : Que Lauria était à la maison et nous avons couché ensemble. »
Elle s’est mise à hurler avant de se mettre m'insulter en fang et me traiter de tous les noms d’oiseaux puis elle m’a dit qu’elle se mettait en route avec papa. Je me suis assis au salon pour attendre en train de me demander quelles pourraient être les conséquences d’un tel acte ???