Chapitre 108

Ecrit par Jennie390

⚜️Chapitre 108⚜️


Au moment où Joyce gare son véhicule dans la rue de Giscard, elle s’apprête à descendre lorsqu’elle remarque une scène qui la fait tomber des nues. Deux agents de police qui escortent Giscard hors de son domicile et le font monter dans leur voiture.


Joyce : Comment ont-ils fait pour arriver ici avant moi ? Pourtant je…


Elle frappe à plusieurs reprises le volant avec violence, elle est tellement envahie par la frustration de ne pas être arrivée à temps. Du moment, où Giscard est déjà entre les mains de la police, elle ne peut plus avoir un accès facile à lui pour lui donner personnellement le choc qu’il mérite. 


Depuis qu’elle avait su que Giscard était impliqué dans la disparition de sa fille, elle avait fait un effort de paraître calme pour ne pas être stoppée. Mais apparemment Lionel n’avait pas été dupe, Joyce était sûre que c’est lui qui avait tout fait pour que la police la devance. 


Elle colle son front contre le volant et repasse dans son esprit toutes les nuits blanches, toute la douleur accumulée pendant ces derniers mois. Les larmes versées, les recherches incessantes. Pendant tout ce temps Giscard se baladait tranquillement comme si de rien n’était. Et tout ça pour quoi ? Pour se venger d’elle parce qu’elle avait viré ? 


Au bout d’une demie heure, elle démarre son véhicule. Il lui faut rentrer auprès de sa princesse, la toucher, sentir son odeur… Joyce gare un peu plus tard dans la cours, elle descend et retrouve Jules debout à l'entrée.


Jules: Alors, ca va? Tu as pu lui briser le crâne et lui ouvrir l'estomac à coup de couteau comme tu voulais?


Joyce: De quoi tu parles?


Jules: Tu partais jouer les gros bras n'est ce pas? Est ce que tu imagines le danger auquel tu t'es exposée en allant chez lui? Tu crois que tu es trop forte hein? Ou bien tu penses que c'est parce que tu m'as envoyé à l’hôpital avec ton histoire de piment là que tu penses que tu as beaucoup de force pour frapper un homme? Au cas où tu ne le saurais pas, tu m'as pris par surprise parce que si je t'avais vu à temps jamais tu ne m'aurais même approché Joyce. Il faut que tu redescendes de ton nuage ma chère, parce que ce qui est certain c'est que tu serais arrivée chez lui, il t'aurait non seulement bien tabassée mais il t'aurait peut être aussi violée.


Joyce: La douleur que j'ai ressentie…


Jules : Joyce moi aussi j’ai eu mal quand elle a disparu, moi aussi son absence m’a fait pleurer. Ce n’est pas parce que tu n’as pas vu les larmes couler que tu vas penser que moi j’étais très heureux. Tu me diras que toi tu es sa mère, que votre lien est différent mais ce n’est pas une raison pour te comporter de manière irréfléchie. 

Tu crois que c’est quand tu vas lui briser le crâne que tu vas pouvoir récupérer les 4 mois loin de ta fille ? Au lieu de profiter de ton enfant, madame veut jouer à l’intéressante. Que moi tu n’écoutes pas mes conseils, ça passe encore parce que je ne suis rien pour toi, Ok. Mais ton frère a parlé pendant tout le trajet en avion et même en voiture, ta mère a parlé avant qu’on ne parte et aussi à notre arrivée, tu t’en fiches apparemment. Pff ! 


Jules s’est retourné pour repartir dans la maison, puis il s’est arrêté. 


Jules : Ton plan allait peut-être réussir si tu ne t’étais pas toi-même trahie. Du moment où tu as dit le connaître et qu’après tu as changé d’avis, Lionel et moi on a su que tu préparais un sale coup. Dès qu’il est arrivé au Commissariat là bas à Oyem, il a contacté quelqu’un Ici à Libreville pour trouver l’adresse de ce Giscard et y envoyer la police avant toi. 

Dès que tu m’as dit que tu allais faire une course j’ai su où tu allais. Avant que je ne monte te retrouver dans ta chambre avec la petite, j’avais déjà appelé ton frère pour lui demander s’il avait pu envoyer la police chez ce Giscard. 

Voilà pourquoi quand je t’ai vu partir pour ta fameuse course, je ne t’ai pas retenu je voulais que tu y ailles et que tu ressentes la frustration de l’échec par rapport à ton projet débile et suicidaire en voyant la police . 


Il a laissé Joyce plantée là en larmes et il est reparti dans le salon pour récupérer sa fille qui était dans les bras de sa grand-mère. Joyce a pris la direction du jardin pour aller se calmer. 

                 ♤~~~~~~~♤


En arrivant dans le jardin, Joyce a trouvé Taïssa en train de parler au téléphone. Elle a voulu faire demi tour, mais Taïssa lui a fais signe de la main de rester. 


Taïssa : Ok Ma, bon on se parle plus tard, bisous. 


Clic ! 


Joyce : Je ne savais que tu étais au téléphone, désolé. 


Taïssa : Il n’y a aucun problème, ça va. Par contre toi tu n’as pas l’air d’aller bien. Tu as toujours les yeux rouges, tu n’as pas fini de pleurer ta fille ? Ou tes larmes de joie sont seulement un genre. Tu devrais maintenant sourire tout le temps. 


Joyce : Justement je n’ai pas encore eu l’occasion de te remercier pour ce que tu as fait. 


Taïssa : Pas besoin de me remercier pour ça Joyce. 


Joyce : Si, je dois te dire merci parce que c’est grâce à toi que je peux encore revoir ma fille aujourd’hui. Merci parce que malgré le différend qu’on a, tu n’as pas hésité à m’appeler pour me prévenir. Je te serai éternellement reconnaissante pour ça. 


Taïssa : Comme je ne fait que le dire c’est grâce Dieu que j’ai pu me retrouver à cet endroit. L’essentiel aujourd’hui c’est que la petite ait pu regagner sa famille. Il faut profiter de sa présence et cesser de te prendre la tête et de pleurer. 


Joyce : Merci beaucoup. 


Taïssa : Je t’en prie. Bon je te laisse.. 


Taïssa est retournée dans la maison, Joyce s’est assise sur une chaise pour prendre l’air et s’éclaircir les idées. 


♤~~~~~~~♤

Le nom d'Imelda était revenu à deux reprises dans les enquêtes. Et surtout parce que Faubert et Vivien semblaient très nerveux dès qu’on citait son nom. C’était peut être elle la pièce maîtresse de cette histoire, donc le procureur avait alors demandé qu’elle soit également interpellé pour être interrogé. 


Étant donné que la maison de son père était mise sous scellée depuis un bon moment déjà, le chef de la police avait eu l’idée de téléphoner à tous les grands hôtels pour voir si son nom apparaissait dans un des registres des clients. 

Les responsables du Radisson Blu ne voulaient pas donner d’informations sur leur clientèle. Mais après l’appel du Procureur, ils ont fini par sortir la liste des clients qui occupent actuellement des suites. 


Vu que le nom d’Imelda y figurait, les agents sont arrivés sur place pour l’emmener au poste mais on leur a fait savoir qu’elle avait quitté l’hôtel aux alentours de 7h du matin et qu’elle serait de retour au courant de la journée ou dans la soirée vu qu’elle avait en sa possession le véhicule de l’hôtel et qu’elle n’avait pas encore payé sa facture. 

                                                       ♤~~~~~~~♤


Angèle s’était chargée depuis très tôt le matin de cuisiner les deux grosses marmites de nourriture qui devaient aller à la Prison. Quand elle a déposé le repas vers 13h, elle a pris la direction de la maison de Justine pour voir la princesse qui était enfin de retour chez elle. 

Elle était assise depuis un moment avecFarrell dans les bras, quand elle a reçu un appel de Lionel. 


Angèle : Allô bébé. 


Lionel : Salut ma puce, comment tu vas ? 


Angèle : Ça va bien merci. J’ai déposé la nourriture d'Al, là je suis chez maman avec la princesse du jour. Comment ça se passe là bas à Oyem ? 


Lionel : Ça va. La dame est en plein interrogatoire, elle garde la même version, que c’est son frère qui lui a emmené l’enfant, comme si c’était lui le père. Entre temps à Libreville, le commissaire me tient au courant de l’évolution de ce côté. La police a pu mettre la main sur le Giscard Medza en question à son domicile. 

Le gars était en train de mettre des valises dans un taxi, il s’apprêtait à voyager apparemment. L’interrogatoire aussi est en cours, il a d’abord commencé par dire qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait. Quand dans son téléphone on a trouvé plusieurs appels entre lui et la dame, il a fini par avouer que c’est sa sœur mais qu’elle savait parfaitement que la petite était volée. Il a dit qu’il avait l’intention de demander une rançon pour rendre la petite et que sa sœur était au courant. Ici elle dit évidemment que ce n’est pas vrai. Donc actuellement, c’est la parole de cette homme contre celui de sa sœur. 


Angèle : Eh bah dis donc ! Et Sur le plan du droit, Félix t’a un peu dit ce qui peut leur arriver ? 


Lionel : Bon basiquement, le gars va tomber pour enlèvement d’enfant, vu qu’il a déjà avoué. S’il est prouvé que sa sœur était au courant du vol, elle sera accusée de recel, c’est donc de la complicité. Dans ce cas, elle prendra, la même peine de prison que lui. 


Angèle : Ok… on verra la suite. Tu rentres quand ?


Lionel: Normalement je prendrai le vol de 18h.


Angèle : D’accord.


Lionel : Bon je te laisse chérie, à plus tard. 


Angèle : Bisou… 

♤~~~~~~~♤


Aux alentours de 15h, Imelda et Simone ont fait une pause. Le véhicule garé sur le bord de la route, elles dégustaient des croissants et sirotaient du Coca. Imelda a allumé son téléphone pour faire un petit tour sur Facebook, au même moment elle a reçu un appel de Ludovic. 


Imelda : Allô… 


Ludovic : Imelda, où es tu ? 


Imelda : Depuis quand je dois te rendre des comptes sur les endroits où je me trouve ? 


Ludovic : Ce n’est pas le moment de jouer à l’intéressante. Où te trouves-tu ? 


Imelda : Je suis en balade, c’est quoi le soucis ? 


Ludovic : Tu vas rentrer à quelle heure ? L’hôtel a sorti ta facture, elle s’élève à 8.970.000 FCFA. Vu que tu n’es pas là, ils m’ont bloqué. Je n’ai pas le droit de sortir tant que la note n’a pas été réglée. Et on m’a montré la fameuse facture. 

Plus de la moitié de cette somme est issue des dépenses de ce vieux hibou qu’on appelle Tata Simone. Tous les midis madame prend un repas bien complet et elle boit du « Château Tertre Roteboeuf 2013 », c’est un vin rouge qui coûte 280 euros soit environ 183.000 FCFa. Tous les soirs au dîner, elle prend 4 coupes de Champagne « Moët et Chandon ». Toi qui est une grande buveuse de Champagne, je n’ai pas besoin de te rappeler combien ça coûte. Elle fait des dépenses incroyables chaque jour : sauna, massage, etc.. Et le tout va sur ta facture vu que c’est toi qui l’a emmené. J’ai la fameuse facture devant moi mais c’est un vrai truc de fou. 


Pendant qu’elle écoutait son frère, Imelda avait la mine froissée. Donc sa tante menait la belle vie avec des dépenses faramineuses pourtant elle n’est pas sans ignorer que l’argent est extrêmement limité ces derniers temps. 


Ludovic : C’est elle qui n’a pas un rond et c’est encore elle qui peut faire de telles dépenses ? C’est un vrai parasite, tu aurais dû la foutre dehors depuis ! 


Imelda :Ouais…Mais pourquoi, ils sortent la facture là aujourd’hui ? C’est quand je pars de l’hôtel que je dois régler la facture. Ou bien, ils pensent que je ne vais pas revenir ? 


Ludovic : J’ai entendu un truc comme quoi il y aurait des agents de police qui sont passés te chercher aujourd’hui. Voilà pourquoi l’hôtel a eu peur, ils veulent donc leur argent. Mais ça doit être un malentendu, pourquoi la police va te chercher ? 


Imelda : D’accord… Laisse moi te rappeler Ludo. 


Clic ! 


Simone : Ton frère dit quoi ? 


Imelda : La police est passée me chercher à l’hôtel… 


Simone : humm… éteint ton téléphone et jette la carte SIM. C’est désormais risqué pour nous de chercher à traverser la frontière actuellement, peut être que la police des frontières a déjà nos photos. Donc pour l’instant, on ne va prendre aucun risque, on va quitter les routes principales et nous prendre une chambre dans un motel. 


Imelda : Moi Imelda, je vais dormir dans un motel ? Ces endroits degeulasses où les gens sales et pauvres vont souvent bai*ser pour 2000 FCFA le coup ? Il paraît que c’est plein de cafards… beurk ! !! Il est hors de question que je mette mes pieds dans un endroit aussi sale. 


Simone : Je peux t'assurer que le motel n’est pas plus sale qu’une cellule de prison ! Ce n’est pas le moment de jouer à la fille distinguée, il faut faire des concessions et s’adapter à la situation actuelle. 


Imelda : Apparemment, tu n’as aucune difficulté à t’adapter à la misère. Pourquoi tu as donc joué à la « Lady Folie des grandeurs » qui boit du vin Bordeaux à presque 200.000 FCFA la bouteille tous les midis, et des coupes de Champagne tous les soirs ? 


Simone : Fais attention à ta façon de me parler… 


Imelda : Facile de faire de grosses dépenses quand on n’est pas la personne qui est sensée payer la facture. À ce moment le luxe est sucré ! Mais quand c’est comme ça, il faut savoir fermer sa gueule et ne pas insulter la personne grâce à qui on peut manger. 


Imelda a démarré le véhicule, Simone a serré les dents et a posé son regard du côté de la vitre. Elle réservait une petite surprise à sa nièce chérie ! 

♤~~~~~~~♤


En début de soirée, l'inspecteur Ndimby débarque dans la salle d'interrogatoire accompagné de son collègue. Ils prennent place en face de Vivien qui est visiblement très nerveux, il s'éponge le visage toutes les secondes avec un mouchoir.


Inspecteur Njimby: M.Boucka, cet interrogatoire a été stoppé depuis 7h 30 parce que nous attendions la venue de votre avocat. Nous allons donc continuer à vous interroger. Si votre avocat arrive ( ce qui est improbable), il prendra le train en marche. 


Vivien: Pourquoi vous dites que c'est improbable que mon avocat arrive?


Inspecteur Ndimby: Vous avez appelez Imelda Mouguengui pour lui demander de vous envoyer un avocat et...


Vivien: Comment vous savez que c'est elle que j'ai appelé ? D'où sortez vous son nom? Même dans l'hypothèse où vous auriez écouté ma conversation devant la porte, ça ne justifie pas que vous ayez ce nom, vu que je n'ai prononcé son nom à aucun moment durant l'appel.


L'inspecteur Mba en avait déjà plus que marre de jouer au chat et à la souris pendant les interrogatoires.Il fallait impérativement aller droit au but avec les suspects pour ainsi gagner du temps.


Inspecteur Mba: On a écouté tout le contenu de votre conversation avec cette femme. Son nom apparaît à plusieurs niveau dans notre investigation. Sachez aussi qu'environ 15 minutes après que vous l'ayez appelé, elle a éteint son téléphone. Elle est donc actuellement injoignable. Si c'est elle que vous attendez pour sortir d'ici, comprenez qu'elle vient tout simplement de vous lâcher.

 Vous allez donc porter le chapeau seul, sauf si vous décidez de dire tout ce que vous savez. Et au cas où vous croyez que je vous mens, prenez votre téléphone et réessayez d'appeler. Et ce n’est-ce tout, dans la matinée nous avons envoyé des agents la chercher à l’hôtel où elle loge, jusqu’à présent, elle n’y a plus mis pieds. 


Inspecteur Mba : Pas besoin d’être un génie pour comprendre que suite à votre appel téléphonique, elle a pris la poudre d'escampette. Vous êtes seul désormais dans la m*erde. 


Vivien a récupéré son téléphone que lui tendait l'inspecteur, il a lancé l'appel et ça signalait que le numéro était injoignable. Il venait de comprendre qu'Imelda l'avait laissé se débrouiller tout seul.


Vivien: Qu'est ce que je gagne si je décide d'avouer tout ce que je sais. Que je donne le nom de toutes les personnes impliquées. 


Les deux inspecteurs se sont regardés un bref instant.


Inspection Ndjimby : Que voulez vous ? 


Vivien: Je veux une immunité totale. 


Les deux inspecteurs se sont regardés et ont éclaté de rire à gorge déployée. Vivien se sentait vraiment très c*on devant ces deux là.


Inspecteur Mba(rire): Vous voulez une immunité et en échange vous allez tout raconter, c'est ça ?


Vivien: Oui… 


Inspecteur Mba: Une immunité c'est le fait de ne pas être inquiété par la justice, d'avoir l'assurance de ne pas aller en prison peu importe ce qu'on a fait. (Sérieux): soit vous vous foutez de nous, soit vous vous croyez à la télévision dans un pu*tain de film policier ! 


Vivien: ...


Inspecteur Mba: Ne nous perdez pas le temps... Au cas où vous je l’aurez pas encore remarqué, vous n’êtes pas en position de négocier quoi que ce soit. La personne sur qui vous comptiez pour vous envoyer un avocat et ainsi vous sortir d’ici a enlevé le corps. 

Parlez et si ce que vous avez à dire est intéressant et très important. Peut-être que le procureur pourra négocier une réduction de peine, qui sait ? 


Vivien est resté silencieux pendant de longues minutes. Il a finalement pris la décision de parler. C’était Hors de question qu’il paye seul. Imelda avait lavé ses mains donc il n’avait plus rien à perdre. 

Il a alors passé plus de deux heures à détailler tout ce à quoi il avait participé dans les moindres détails.


Depuis la filature de l’infirmière, jusqu’à la mort de Michelle, sans oublier la tête chez Alexis et le kidnapping de Farrell. Il a cité les noms de tout le monde : Imelda Mounguengui, Simone Ebang, Nathaniel Faubert, Olivia Rogandji, Stanley Malval, Giscard Medza,ainsi que les deux hommes qui ont travaillé avec lui. 


Inspecteur Ndjimby : Comment se fait-il que vous ayez tous ces noms dans les détails? Ça me surprend que les personnes qui vous engageaient ne prenaient pas la précaution de cacher leurs noms pour ne pas avoir de problème. 


Vivien : Je ne suis pas débile inspecteur, je sais que dans le cas où les crimes sortent c’est la personne qui a exécuté le plan qui peut être la seule à aller en prison, sauf si on prouve qu’il y avait telle ou telle personne qui ont donné les ordres. 

Donc depuis toujours avant d’effacer de mon téléphone les messages que je reçois, je les imprime toujours. J’ai un enregistreur d’appel sur mon téléphone, donc tous les appels que je reçois sont soigneusement enregistrés et mis dans des clés USB avant que je n’efface de mon téléphone. Inspecteur tous les crimes dont j’ai parlés, toutes les personnes que j’ai citées… vous aurez toutes les preuves chez moi. J’ai un coffre que je garde dans mon armoire. Il y a tout là bas ! 


Les inspecteurs n’ont pas tardé à aller récupérer le fameux coffre. Avec plusieurs agents, ils ont lu toutes les photocopies contenant les SMS, ils ont écouté tous les enregistrements des appels téléphoniques. Ils avaient toutes les preuves et les coupables.

Le Procureur Phillipe Omanda a été informé car ça devenait une histoire d’une très grande ampleur et il y avait un même nom qui était au centre de tout : Imelda Mounguengui. 


Il était pratiquement 22h quand le téléphone de Félix a sonné. 


Félix : Allô, Phil… 


Philippe : Bonsoir Félix, je ne te dérange pas j’espère ! 


Félix : Non pas du tout… Je suis sur un dossier, dans la semaine je dois juger une affaire de vi*ol sur mineure, pas le temps de dormir. Alors dis moi, ça avance au Commissariat ? 


Philippe : Tout est sorti ! Vivien Boucka nous a fourni toutes les preuves et même plus. Et figure toi que la personne qui avait dit que « les chiens ne font pas des chats » avait totalement raison. 


Félix : Comment ça ? 


Philippe : Le nom au centre de tout c’est Imelda Mauryn Mounguengui, fille de qui tu sais… 



Notre amour face aux...