CHAPITRE 11

Ecrit par Jojo D

Lynn Chloé

       Il est 6H30 du matin en ce Samedi et nous venons d’arrivé à la gare routière du village Bandjoun. Pour une fois l’ors d’un voyage on n’a pas eu besoin de me réveillé parce que j’ai pu le faire toute seul ce qui selon moi traduit mon dégrée d’anxiété. Nous descendons et chacun récupère ces bagages de la soute. T. Philippe s’avance de l’autre côté de la route pour hélé un taxi, quand c’est fait il nous appelle pour qu’on y entre et demande au taximan d’avancé avec nous car il nous rejoindra plus tard. Le trajet de la gare à la concession famille de ma belle-famille se fait dans le calme peut-être parce que nous redoutons un peu ce qui pourrais ce passé durant cette cérémonie. Arrivé dans la dite concession, nous descendons et commençons notre marche vers la grande maison. Durant notre trajet, je constate qu’il y’a beaucoup de monde dans la concession et que tout le monde s’active dans la cuisine. Arrivé dans la grande maison, nous y trouvons mon beau-père et sa femme. Quand il me voit il me fait signe d’approché et me prend dans ces bras. C’est peut être étonnant mais mon beau-père et moi avons toujours eu un genre de relation père fille très particulière ce qui n’a pas toujours été le cas de sa femme mais bon, je ne m’en formalise pas trop

M. T : comment tu vas ma fille ? Le voyage s’est bien passé j’espère ?

Moi : papa je vais bien et oui le voyage s’est bien passé (dis-je en souriant)

       Je me détache de lui afin qu’il puisse saluer les autres et je vais saluer ma belle-mère

Moi : bonjour maman (dis-je en fléchissant un peu les genoux)

Mme T : bonjour Lynn, comment tu vas ?

Moi : je vais bien maman et toi ?

Mme T : ça va, ça va. Tu te fais maintenant rare hein ! (dit-elle sur un ton de reproche) En passant je suis arrivé chez toi l’autre jour et j’ai vu une plaque qui disait que la maison est a loué, c’est vrai ?

Moi : oui maman, j’ai mis la maison a loué

Mme T : mais je demande hein, tu te permets de louer la maison de notre fils sans nous informé ?

       Je reste la a la regardé sans savoir quoi lui répondre parce que je ne veux pas lui manqué de respect et en plus je ne pense pas avoir besoin de son autorisation pour faire quoi que ce soit. Je m’apprête a esquivé la question quand mon beau père décide de venir à mon secours. (Quand je vous disais apprécier ce monsieur ce n’était pas les LOL)

Mr. T : je peux te poser une question Madeleine ?

Mme T : oui, je t’écoute

Mr. T : c’est ta maison ?

Mme T : non mais………

Mr T : non mais rien du tout ! Et le sujet est clos (s’adressant à nous) vous pouvez aller vous reposer, la cérémonie ne commence que vers 12H donc vous avez largement le temps, on se voit après.

          Fallait voir le regard qu’elle m’a lancé (rires), mais Dieu merci le regard ne tue pas. Il a fini de parler et a pris congé de nous, après son départ, nous avons dit au revoir à ma belle-mère puis nous sommes allé vers la maison qui nous a été assigné pour nous reposer, arrivé dans la chambre a peine nous avons déposé nos bagage que Marie-Ange prend la parole

Marie-Ange : non mais faut pas fatiguer les gens. Ta belle-mère se prend pour qui ? Pour mettre ta maison a loué tu as besoin de son autorisation ?

T. Rose : ta belle-mère n’a pas totalement tort. Je ne dis pas que tu aurais dû demander sa permission pour le faire mais au moins tu aurais pu l’informé

Moi : l’informé pour qu’elle fasse quoi ? Pour qu’elle me dise que non je ne devrais pas le faire et que je dois laisser son frère y vivre avec sa femme alors que c’est moi qui rembourse le prêt contracté par son fils ? Faut pas exagérer Tata, j’ai laissé faire beaucoup de chose et je pense que c’en ai de trop. Elle qui était au moins aimable avec moi, subitement après la mort de son fils devient bizarre et voudrais que je demande son autorisation pour vendre ma maison ? Elle a menti.

Fadimatou : mais elle a raison Tata, quand les hommes de la banques sont venu leurs demandé de payé ou de libérer la maison pour quoi ils ont fui ? Ils ne veulent pas déboursé leur argent mais veulent profiter des biens des autres, rien que des profiteurs comme ca

T. Rose : en tout cas c’est ta maison et tu en fais ce que tu veux.

       Nous sommes allé nous douché à tour de rôle et quand nous avons tous fini, je décide de posé a T. Rose la question qui me brule les lèvres depuis

Moi : dit moi un peu Tata ont fait quoi exactement pendant cette cérémonie ?

T. Rose : ça dépend, y’a des tribus qui le font sans protocole genre ils appellent juste la veuve et l’autorise à enlever le noir, d’autre organise une messe ou encore juste une cérémonie comme celle qui aura lieu ici, on prépare et on appelle les gens pour manger et après on te retire le noir. Enfaite c’est une cérémonie très simple

Fadimatou : elle peut bien être simple mais avec la famille ci faut s’attendre tout Tata

Marie-Ange : elle a raison, ils peuvent bien tourner ca a leur sauce tout ça dans le but de lui causer du tord  

T. Rose : je ne pense pas mais s’ils essayent de faire un truc bizarre ton oncle et moi sommes là et ils ne vont pas s’en tiré aussi facilement comme le dernier jour de ton rite de veuvage

Marie-Ange : bien parlé Tata, c’est pour ça que je t’aime (dit-elle en souriant)

T. Rose : ne part pas aimé un homme, Vien m’aimé, n’importe quoi (dit-elle en sortant)

       Fadimatou et moi avons commencé à rire et s’en ai suivi une dispute sans queue ni tête. Apres le désordre nous nous sommes endormi jusqu’à ce que T. Rose vient nous réveillé

T. Rose : oohh réveillé vous, il est déjà 12H moins et tu dois te préparer pour la cérémonie

        On finit par se réveillé à contre cœur, pendant que les autres sont debout s’activant pour chercher quoi porté moi je reste assise sur le lit a les regardé, a vrai dire j’appréhende beaucoup ce qui se passera pendant cette cérémonie. Je décide enfin de me lever, me déshabille et je porte le KABA noir que T. Rose a déposé sur le lit, les autres aussi sont en KABA.

Moi : tata c’est bon, ont peux sortir ?

T. Rose : non, attend. Ce sont les veuves qui t’ont accompagné durant ton rite de veuvage qui vont venir te cherché accompagné des tamtams, donc patiente, elles ne vont pas tarder. (Réfléchissant) j’allais même oublier, prend le voile noir qui est sur le lit la tu viens avec

Moi : c’est pour faire quoi ?

T. Rose : apparemment nous sommes censé te couvrir avant ton entré dans la cour

Marie-Ange : trop compliqué ces gens la pfff

     Je pars prendre le dit voile et je le donne a T. Rose, elle le prend et entreprend de me couvrir le visage avec comme pour les musulman mais heureusement que le voile est transparent sinon ça allait être compliqué de marché avec. Je m’apprêtais a parlé quand subitement j’attends des chants et des bruits de tamtam se rapprochant de plus en plus de notre chambre, je me tourne vers mes amies et malgré le fait que mon visage soient couvert elles arrivent à voir la peur dans mon regard, elles se rapprochent de moi et me font un câlin

T. Rose : vous fait quoi comme ça ? On dirait qu’on est en train de te conduire à l’abattoir. Viens te placer près de moi

     Je me déplace et je me mets près d’elle. J’étais perdu dans mes pensé en essayent de savoir ce qui allait bien pouvoir se passé là-bas quand soudain on frappe à la porte, ma tante leurs donne l’autorisation d’entré et je vois les quatre tantes qui m’ont accompagné durant mon rite de veuvage entré et se dirigé vers moi en dansant sous des chants et des bruits de tamtam. Elles me demandent de me mettre au milieu d’eux comme c’était le cas pour les rites de veuvages et nous sommes sortis de la chambre avec T. Rose et mes amies derrière nous. Arrivé dehors je me rends compte du monde présent à cette cérémonie, à voir comment ils sont heureux je me dis peut être que cette cérémonie ne sera pas si dramatique que je le pensais et je compte bien me fié a cette joie afin d’être sur que rien ne grave ne vas se passé. On se dirige vers le milieu de la cour ou es disposé quatre chaise en plastique autour avec un petit banc de cuisine au milieu, elles me font assoir sur le banc de cuisine et s’asseye autour de moi.

        Elles commencent a parlé en leurs vernaculaire et j’avoue que je suis un peu perdu, puis l’une d’elle s’approche de moi, m’aide à me mettre debout et me retire le voile sur la tête (intérieurement je me dis Alléluia parce que j’étouffais déjà avec ce voile noir sur la tête)

Tante 1 : voici alors celle-là qui après 1an a porté du noir, nous avons décidé qu’il était tant pour elle d’enlever cette couleur qui traduit la mort et le deuil et de lui mettre une couleur plus vive sur le corps qui symbolisera sa joie et peut être son désir de refaire sa vie.

         L’une des 4 tantes me prend avec elle et me demande de la suivre jusqu’à l’une des maisons de la concession. Arrivé dans cette maison elle entreprend d’enlever mon KABA noir et me rhabille d’une robe blanche avec des motifs fleuraux orange et vert et me pousse vers la porte. Une fois dehors je suis accueilli avec des cris de joie, dans chants et le bruit des tamtams, si on m’avait dit que cette cérémonie se passerait vraiment aussi simplement je ne me serais pas autant inquiété. Je me tourne vers la tante derrière moi et lui demande ce que je devrais faire et elle me dit que je peux aller m’amusé comme tous les autres.

        C’est toutes contente que je me dirige vers l’endroit au sont placé mes amies et ma famille, on se fait tous un câlin puis T. Rose me dit

T. Rose : tu vois, tu stressais pour rien, tout c’est bien passé et en plus le plus simplement possible

Moi : moi-même je n’en reviens pas tata, je suis tellement contente si tu savais

Fadimatou : et nous alors ? Au moins ils ont pu éviter la bagarre

Moi : (riant) parce que tu penses qu’avec ton petit corps là tu pouvais faire quelque chose ?

     Nous avons fait la fête avec les autres puis quelques heure plus tard T. Philippe viens nous informé qu’il est déjà tant pour nous de partir. On se dirige tous vers notre chambre pour prendre nos affaires et on ressort. Arrivé au milieu de la cours je tombe sur T. Felix qui demande l’attention de la foule

T. Felix : famille vraiment vous me décevez. Une femme comme elle qui passe son temps à faire du vagabondage en ville mais vous décidé quand même de lui offrir cette faveur en lui enlevant son noir. (Toute la folle se tourne vers moi) Vous êtes entrain de l’encouragé et par la même occasion vous salissez l’honneur de notre fils décédé. (ca commence déjà à chuchoté de partout) Une femme aux mœurs légère comme elle qui a même eu le culot de me mettre hors de la maison de notre fils, vous trouvez ça normal (alors là, tout le monde commence à mal me regardé) ? Non !, mais vous décidé quand d’enlever son noir, vraiment vous me faites hontes

         Pendant qu’il faisait son discours je voyais mes amies et ma tante bouillonné de rage, moi-même je suis non seulement énervé mais fatigué d’être tout le temps dans des problèmes avec cette famille, j’ai aussi besoin de paix mais apparemment cette famille ne veux pas le comprendre. T. Philippe s’avance donc pour vouloir riposter mais je l’en empêche et je décide de prendre la parole ;

Moi : tu n’as même pas honte, tu viens te placer la et dire famille, famille ; sans même savoir ce que signifie vraiment ce mot. Je suis fatigué de toujours recevoir des insultes de cette famille. Tu viens me traiter de vagabonde comme si toi et moi on faisait le vagabondage la ensemble, idiot.

T. Felix : vous voyez ? Elle ose m’insulter ici devant vous et……

Moi : et je vais faire bien pire, sale porc. Tu viens la vouloir défendre ton soit disant fils alors que tu as voulu abusé de sa veuve pendant sa période de veuvage……

         Je le vois déjà blêmir et ça commence à chuchoter de partout, je regarde mon oncle et sa femme et je vois qu’ils ont les yeux grand ouverts tellement ils sont sous le choc

T. Felix : (bégayant) m.. m… menteuse, f- f- famille elle ment

Moi : je mens et pourquoi tu bégaye alors ? Explique à tout le monde ici présent d’où sortais la blessure que tu as eu derrière la tête pendant ma semaine de veuvage…….

T. Felix : …………..

Moi : tu es devenu muet ? T’inquiet pas je vais parler pour toi. Cet homme ici présent qui vient la pour jouer à l’homme parfait a essayé d’abuser de moi et il vient là se placer et dire comment il aimait mon mari ? Si tu l’aimais trop pourquoi tu n’as pas pris sur toi de payer le montant du prêt afin de vivre dans sa maison au lieu de te faire jeter dehors par la banque comme un malpropre ? Donc ne viens pas ici me faire du bruit pour rien, gros pervers et c’est la dernière fois que tu parles de moi. N’importe quoi.

       Les gens autour de nous sont devenu calme et regardent T. Felix avec dégout, au moins là je suis sure d’avoir la paix pour un bon bout de temps. Je me tourne donc vers ma famille afin de les inciter à partir mais je vois T. Philippe se dirigé vers T. Felix, lui dire quelque choses a l’oreille et se tourné vers nous avec le visage déformé par la colère pour nous demander d’avancé, je sens que j’aurais des explications a donné mais pour le moment tout ce que je veux c’est rentré chez moi. Une étape de plus de franchi et j’ose espère qu’elle sera la dernière que j’aurais à vivre venant de cette famille.

SOUS LE POIDS DE LA...