Chapitre 11
Ecrit par Riri
La vie vaut la peine d’être vécue . Cette phrase est devenue mon mentra depuis le début des hostilités de sa segnueurie Ndéya.
Nous sommes maintenant à un mois et démi du baccalauréat et il n’y a toujours pas de nouveauté . Je continue toujours par subir les coups de putes de Ndéya et de ses cerbères . Toutes mes camarades même les plus hésitantes ont fini par se rallier à sa cause . C’est dure de se rendre compte que sa dernière année au lycée sera marquée uniquement par des mauvais souvenirs.
Plus les jours succèdent au semaines plus mon courage flanche. Je me suis raccrochée à la prière car c’est la seule chose qui m’apaise un temps soit peu. Je n’ose pas raconter mon calvaire à ma mère qui est désormais convoquée toute les semaines pour statuer de mon sort. Je suis tout le temps accusée d’un truc ou d’un autre. Et comme je ne me défends jamais tout le monde me crois coupable. C’est la règle du qui ne dis mot consent.
Ndeya c’est la fille parfaite et moi je suis la crapule 2.0 du lycée.
Mes notes en classe dégringole et je suis ne suis plus que l’ombre de moi-même. Birane passe sa vie à me consoler il est très présent. Depuis qu’il est au courant de ce qui se passe à Mariama Bâ,il a pris l’habitude de m’attendre au port de Dakar et de me raccompagner ensuite à la maison après avoir fait un petit détour par le Nice Cream pour nous gaver de cornets aux chocolats.
Mes moments de paix hors de l’internat m’aidait à tenir le coup. Marième est mon ange gardien et elle à payer une de ses colloc de chambre histoire que je puisse partager sa couchette. Quand elle était dans les parages sa segneurie Ndéya ne pouvait rien contre moi. Et plus le temps passait , plus chacune était ponglée dans ses révisions du coup les coups de pute on commencée à s’espacer .
Un vendredi à la sortie des cours j’ai vue que Birane était venu me chercher directement devant le lycée . Et malheureusement pour moi c’est Ndéya qui la apperçu la première . Elle s’est dirigée vers lui pensant surement qu’il était venu la voir histoire de recoller les morceaux . Birane fidèle à lui même ne lui a pas accordé un seul regard au contraire dès que je suis enfin sortie il m’a pris dans ses bras un long moment puis au final j’ai eu droit à un smack sur les lèvres . Tout ça devant une Ndéya rouge tomate .
Etrangement j’étais fière de moi et je servais du ‘Bae,Chéri’ à un Birane radieux. Marième était venue avec nous et passais sa vie à me traiter de cachottière en blaguant. Dans la chaloupe Ndéya s’est arrangée pour s’asseoir à côté de nous. Je savais que la semaine suivante allait être ma fête mais pour une fois de ma vie je flirtait ouvertement un garçon et c’était grisant.
Du coup Ndéya ou pas j’en ai profité durant tout le trajet. Les touristes nous regardaient de façon rassurante mais mes camarades de pensionnat étaient pour la plupart choquée que je m’affiche ainsi sans pudeur surtout avec un homme plus âgée que moi. Seule Marième et moi étions consciente que Birane jouait la comédie et pour ma part je ressentais un tout petit pincement au cœur.
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Le week-end s’est passée dans le plus grand calme et le dimanche il fallait retourner à la pension. Après avoir fait une tonne de bisous et de câlins à ma maman j’ai finalement pris le chemin. Je sentais ma mère anxieuse mais elle refusais de me dire ce qui se passe. J’en ai parlé à Birane qui à promis de veiller sur elle .
En parlant de Birane une fois dans sa voiture on a arrêter notre flirt direct et personne n’en a fais mention jusque là . D’une certaine manière j’ai été vexée qu’il ne veuille pas partager sa peine avec moi . Je sais que Ndéya lui a brisé le cœur mais je me suis toujours dis qu’il finira par en parler avec. De toute les façons j’ai pris une grande résolution ce week-end : il fallait que je vive pour moi et que je m’en foute des autres.
J’avais un mauvais présentiment en arrivant à la
pension. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais sûre que ma semaine serais
éprouvante. Il y règnait un calme plat et bizarrement toutes les filles se
comportait normalement avec moi . Marième avait demandée une permission
spéciale du coup j’était seule face à un danger que je sentais imminent .