Chapitre 11
Ecrit par MalvinaEsmeralda
*Dans la tête de
Nicole*
Je claque la porte de
mon bureau et le laisse planter dans le couloir. Ce n’est pas possible !
Je déteste que les gens se comportent comme ça ! Non pas que je défends
Fabrice par rapport à ce qu’il a fait mais ce qu’il a fait c’est
juste…dégueulasse. Ça me tue qu’il ait cherché à en savoir plus sur moi juste
pour jouer le con, jouer le macho et tout…Pff n’importe quoi ! Je suis dos
à la porte quand celle-ci s’ouvre à nouveau.
Moi : Va t-en
s’il te plait
Charles :
Laisse-moi t’expliquer Nicole
Moi :
M’expliquer quoi ? Que tu t’es rapproché de moi juste pour jouer le
macho ?!
Charles : Non ce
n’est pas ça c’est juste que ca m’énerve la façon dont il s’est comporté avec
toi
Moi : Mais en
quoi ça te regarde bon sang !
Charles : Je
suis désolé Nicole, je n’aurais pas dû
Moi : Je veux
rester seule s’il te plait
Il soupire et ferme
la porte. Pff ce n’est pas possible ! Je n’ai pas le temps de m’assoir que
la porte s’ouvre à nouveau sur un Fabrice plus qu’en colère. Et merde…
Fabrice : Donc
comme ça tu ne peux pas t’empêcher d’ouvrir ta gueule !
Moi : Je
t’interdis de me parler comme ça ! Pour qui te prends-tu ?!
Fabrice : Je me
prends pour le connard pour lequel tu me fais passer
Moi : Parce que
tu crois que tu n’en aies pas un ?
Fabrice :
Comment oses-tu parler de moi à cet imbécile ?! Et il se permet de me
parler comme si j’étais son petit chien
Moi (en me massant
les tempes) : Arrete de crier Fabrice
Fabrice : Tu me
rends fou Nicole ! Est-ce que tu comprends ça ?!
Comment le comprendre
quand j’ai affaire à un quelqu’un de bipolaire comme toi…
Moi : Si tu as
fini tu peux sortir…
Fabrice : Ouais
c’est ça…
Je lui tourne le dos
et attend qu’il s’en aille. Une fois que j’entends le bruit de la porte je me remets
au boulot.
Le soir je peux enfin
rentrer chez moi et me reposer. Enfin pas vraiment vu que lorsque je suis sur
le point de me coucher quelqu’un frappe à la porte.
Moi :
Charles ? Qu’est-ce que tu veux à cette heure ?
Charles : Je ne
supporte pas que tu m’en veuilles Nicole
Moi : Tu ne
pouvais pas attendre demain ?
Charles : Non
parce que ça me prend totalement la tête
Moi : Pff…rentre
chez toi Charles, je suis fatiguée, dis-je en ouvrant la porte
Il me tire par le
bras et avant que je ne m’en rende compte, il pose ses lèvres sur les miennes.
Je me ressaisis et le repousse.
Moi : Qu’est-ce
que tu crois ?! Que je vais retomber dans tes bras parce que tu
m’embrasses ?! Va te faire voir Charles
Charles : Ok ok
je suis désolé mais regarde moi
Je le regarde dans
les yeux.
Charles : Je
suis vraiment désolé Nicole pour ce que j’ai fait. Je sais que tu es déçu de
moi et ce n’était pas mon intention de te causer du tort. Encore une fois je
suis désolé
Moi : Hum ok…et
d’ailleurs c’est quoi votre problème à tous les deux ?
Charles : Je
n’en sais rien c’est lui qui me déteste depuis le début
Moi : Dis plutôt
que c’est parce que tu me tournes autour depuis le début
Charles : Ouais
(en se grattant la nuque) tu me plais depuis le début Nicole
Moi : Hum on
verra bien…maintenant je peux dormir s’il te plait ?
Charles : Oui
désolé. A demain
Il me fait une bise
sur la joue et s’en va. Pff dure journée dis donc !
*Le lendemain*
Je m’apprête à aller
au boulot mais je n’ai vraiment pas la tête à aller travailler. Je m’habille
simplement, une chemise, un pantalon et des ballerines. Je prends ma voiture et
direction le boulot. Je ne suis pas de très bonne humeur alors je vais
directement dans mon bureau et je me mets au travail.
Toc toc…oh please !
Je soupire et je dis
à la personne d’entrer.
Fabrice : On
peut se parler Nicole ?
Moi :
Assieds-toi...
Fabrice : Je
suis désolé de la façon dont je t’ai parlé hier mais j’étais en colère
Moi : Désolé
pour ce qui s’est passé mais je ne me suis confiée à lui pour qu’il fasse ce
qu’il a fait
Fabrice : Je
vais lui régler son compte à celui-là
Moi : Laisse
tomber ça ne sert à rien
Fabrice (en se
levant) : Et bien pour moi ça servira à quelque chose
Moi : Fais comme
tu veux de toute façon
Il sort de mon bureau
et je me lève pour fermer la porte à clé histoire d’avoir un peu de
tranquillité pour quelques minutes. Il revient sur ses pas et avant que je ne
m’en rende compte il m’embrasse, un baiser passionné comme au bon vieux temps.
Je réponds à son baiser tellement ça m’avait manqué. Au fond de moi j’ai
toujours des sentiments pour lui ça c’est certain. Mais je ne peux pas repartir
en arrière. Il met fin à notre baiser et me regarde dans les yeux.
Fabrice : Je te
veux Nicole
Il ne me laisse pas
le temps de répondre et sors de mon bureau.
Je referme la porte
et essaye enfin de me concentrer sur mon travail. Fabrice Charles…Charles
Fabrice…mon cœur balance et je ne sais vraiment pas quoi faire. Je pense tout
de même que le meilleur pour moi est de rester célibataire pour le moment.
Je suis en plein dans
mon travail quand quelqu’un toque à ma porte et c’est Charles. J’espère que
c’est pour parler boulot.
Charles : Le
boss veut nous voir Nicole
Moi : Ok
j’arrive
Je me lève et me
rends dans le bureau du boss avec Charles.
Le boss :
Asseyez-vous. J’aimerais simplement vous informer que j’ai prévu une mission
pour vous au Cameroun dans deux semaines.
Et merde…
Charles : Nous
serons les seuls ?
Le boss : Non
vous serez avec Aurélie. Je considère que vous êtes les meilleurs de vos
départements et c’est seulement à vous que j’ai voulu confier cette mission
Nicole : Ok
Il nous explique
exactement ce qu’on aura à faire et nous libère après 30 minutes.
Heureusement
qu’Aurélie sera avec nous. La dernière chose dont j’ai vraiment besoin c’est de
me retrouver seule avec Charles que ce soit pour le boulot ou pas.
La journée se termine
vite et je vais prendre ma voiture au parking pour enfin rentrer chez moi. Je
m’apprête à monter dans ma voiture quand j’entends une voix m’appeler.
Charles : Tu
rentres chez toi ?
Moi : Heu je
crois que ça se voit non
Charles : Ouais
désolé…heu je voulais te dire que je suis vraiment content qu’on travaille tous
les deux
Moi : Pour
quelle raison ?
Charles : Bah je
pense que ça va nous permettre de nous rapprocher
Moi : Pense au
travail au lieu de penser à ça
Charles : Les
deux ne seront pas impossibles
Moi : Pense ce
que tu veux, dis-je en montant dans ma voiture
Charles : A
demain
Moi : Hum
Je démarre et rentre
chez moi malgré les embouteillages qui me prennent un temps fou.
Alors euh…je vous
passe une semaine qui n’était d’ailleurs pas intéressante et c’est demain que
je dois aller au Cameroun avec Charles et on doit y rester une semaine.
C’est samedi et je
suis chez moi en train de terminer ma valise. La porte s’ouvre et Elise entre.
Moi : Tu ne sais
pas cogner ou quoi ?
Elise : Argh
Nikki j’ai les clés c’est bon
Moi : Hum…
Elise : Tu fais
quoi ?
Moi : Ma valise
Elise : Tu vas
où ?
Moi : Au
Cameroun en mission
Elise : Ah
d’accord…tu vas rester longtemps ?
Moi : Une
semaine ?
Elise : Mais je
voulais rester ici quelques temps…les parents n’arrêtent pas de souler avec le
bac
Moi : Bah c’est
normal c’est important que tu l’obtiennes
Elise : Je sais
mais j’ai juste envie de respirer un peu
Moi : Oui je
comprends et quand je rentre je te promets une journée au spa entre filles
Elise :
Cool ! Merci !
Elle reste toute la
journée avec moi et m’aide à faire mes affaires.
Le lendemain…je me
lève tôt pour aller à l’aéroport. Quand j’arrive Charles et Aurélie y étaient déjà.
Je vous passe les formalités de l’aéroport qui sont d’ailleurs très soulantes.
On arrive au Cameroun aux environs de 13h et on prend un taxi pour se rendre à
l’hôtel qu’on a réservé. On a une chambre chacun et c’est cool…demain on doit
déjà se mettre au travail.
Je m’allonge un peu
histoire de me reposer. Je déteste prendre l’avion même si c’est juste pour une
heure. On toque à ma porte, je vais ouvrir et je tombe sur Charles. Qu’est-ce
qu’il veut encore ?
Moi : Tu as
besoin de quelque chose ?
Charles : Je
voulais savoir comment tu allais
Moi : Je ne vais
pas mourir à cause d’un vol d’une heure tu sais
Charles : Et si
on parlait de choses sérieuses ?
Moi : Comme
quoi ?
Charles : Nous
deux
Moi : Tu es
sérieux ?
Charles : Tu
sais ce que je pense de toi
Moi : Ouais et
moi je pense t’avoir dit qu’on est amis
Charles : Oui
mais ça ne me suffit pas
Moi : Tu es
lourd Charles. Je ne pense pas la même chose que toi alors arrête
Charles : Tout
vient à point à qui sait attendre
Moi : C’est ça
oui…
Cette semaine risque d’être très…très longue...