Chapitre 110

Ecrit par Jennie390

⚜️Chapitre 110⚜️


Lionel et Angèle sont restés un moment dans le jardin, à pleurer l'un dans les bras de l'autre, puis au bout de 30 minutes, ils sont retournés dans la maison. Joyce était déjà partie mettre Farrell au lit et Felix sur le point de s'en aller.


Félix: Bon je vais y aller, il se fait tard. Il faut que je me repose, j'ai beaucoup de boulot demain. Soyez forts et s'il vous plait, laissez Dieu et aussi la justice faire votre palabre, laissez les vous venger. Vous même essayez de panser vos blessures, ne cherchez pas à rendre le mal, ça ne ramènera pas vos pertes.


Justine: Tu as raison mon fils. J’espère aussi que ces deux là t'ont entendu. Laissez Dieu et la justice faire votre palabre.


Angèle: Ne vous inquiétez pas, on ne fera rien. Et même si on en avait envie, on ne pourrait rien faire actuellement.


Lionel: Merci beaucoup Felix, pour tout.


Felix: Je t'en prie. Soit dit en passant, après demain à 9h se tiendra le procès de Jean-François Mouguengui . Le gars part pour au moins de 25ans.


Lionel: Très bien, et en ce qui concerne ses biens et ceux de sa famille?


Félix: De ce que je sais, les biens ne seront pas restitués et les comptes ne seront pas débloqués. Les résultats de l’enquête ont été clairs, l'argent de ces comptes et ceux de sa famille sont issus des business qui couvrent le blanchiment et par ricochet le trafic.


Angèle: Miss Mouguengui va connaitre ce qu'on appelle le manque, c'est déjà pas mal comme récompense.


Lionel: Yes…je serai au procès. Mais bon on se tient au courant pour la suite.


Félix: D'accord… allez bonne soirée. 


Ils l'ont remercié avant qu'il n'embarque dans son véhicule.


Justine: Vous deux, ça va aller?


Lionel: Oui ça va aller maman, ne t’inquiète pas. On va rentrer à la maison. Demain en milieu de journée, Alexis sera certainement libre et j'irai donc le chercher.


Justine: D'accord…rentrez bien.


Lionel a fait un bisou à sa mère et Angèle lui a fait un gros câlin. Ensuite, ils ont démarré quelques minutes plus tard.

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Très tôt le matin, Lionel appelle le téléphone de la prison pour parler avec son frère. Il lui raconte ainsi tout en détail concernant les dernières découvertes de la police. Alexis pleure un bon moment, et sa tristesse se transforme très vite en haine, lorsqu'il pose ses yeux sur Jean-François. Le père de cette fille qui a gâché leurs vies. 


Jean-François capte le regard d'Alexis qui est plein de haine et de mépris, mais il n'a pas très envie de se frotter à lui. Son esprit est plutôt accaparé par le fait que son jugement se tiendrait demain. Pendant des années, il a tout mis en place pour avoir le maximum d’argent, vivre dans l’opulence avec sa famille. Pour que ses enfants et les enfants de ses enfants puissent vivre dans le confort absolu, sans avoir besoin de travailler jusqu’à la fin de leurs jours. Il a été à la tête d’une grosse fortune, il a longtemps été respecté et craint. 


Aujourd’hui, il se retrouve encore plus pauvre qu’un rat d’église. Il est abandonné et livré à lui-même, il a dû mal même à se nourrir parce que personne ne vient lui rendre visite pour lui apporter un repas décent. Ça fait quelques jours déjà que ni sa fille ni ce pot de colle de Simone ne sont plus venues lui rendre visite. Même ce vaurien de Ludovic n’a pas montré le bout de son nez. Et vu la gravité des charges qui pèsent contre lui, il est certain de prendre de très longues années derrière les barreaux. 


Les gardiens arrivent juste à ce moment et partagent le repas à tout le monde. Jean-François comme d’habitude reçoit un repas insignifiant, mais il ne s’en plaint pas vu qu’il est très affamé. Avant même que Jean François ne prenne la première bouchée, Alexis envoie un coup de pied direct dans son assiette qui tombe et la nourriture se retrouve au sol. 


Jean François: Ça ne va pas dans ta tête ? Pourquoi tu…


Alexis: Ferme ta gueule ! Si tu as si faim que ca, tu peux lécher le sol, imbécile! Juste en voyant, j’ai envie de te rouer de coups ! 


Jean-François: Qu'est ce que j'ai encore fait cette fois ci? Donc je ne peux pas rester en paix dans cet endroit? Pourquoi à chaque…


Alexis(grondant): La paix? Tu veux la paix? Pendant que ta saleté de fille a gâché nos vies? Une pu*tain de meurt*rière!


Jean-François(confus): Tu parles de quoi comme ça?


Alexis(grondant): Tu ne sais pas de quoi je parle hein?


En pratiquement dix minutes, Alexis lui a craché au visage tout ce qu'il avait sur le cœur.


Jean-François(agacé): Je ne sais pas ou tu es allé ramasser une telle histoire, mais je sais qu'elle n'est pas vraie. Vous n'allez pas accuser Imelda de tous les malheurs qui vont arriver à la famille Mebale. À chaque fois que quelque chose vous arrive, vous trouvez toujours le moyen de le lui mettre sur le dos. Imelda est capricieuse et aime que tout soit fait selon ses désirs, mais de là à tuer des gens comme tu le dis c’est impossible. Tout simplement parce que c’est ma fille et je sais qu’elle n’est pas suffisamment futée pour monter les plans aussi élaborés que tu décris. Elle est bornée et capricieuse, mais ce n'est pas un génie du crime ! 


Alexis : Évidemment qu’elle est très stupide, juste très bonne quand il s’agit de se faire enfiler. Mais dans tous les crimes que j’ai cités, elle n’est pas seule dans ça. Elle a eu l’aide de sa saleté de tante Simone machin chose là. Ta fille viendra te retrouver ici, et j’espère que vous allez pourrir dans cette prison pour le restant de vos jours. Ça ne pourra pas ramener nos morts et remplacer nos pertes ni effacer le chagrin définitivement de nos cœurs. Mais vu que vous vous êtes toujours cru les rois du monde à cause de votre argent, ça sera une très bonne récompense pour vous. Vivre enfermé ici comme des animaux en cage, dans l’insalubrité et la faim. Dépourvus de tous vos honneurs et de tous vos privilèges, vous allez connaître la vie. 


Jean-François est sur le point de rétorquer quand le gardien vient chercher Alexis pour le conduire chez le directeur de la prison qui veut lui parler. Jean-François reste là assis avec la tête pleine de pensées. À quoi ressemblerait leurs vies si toute la famille se retrouvait en prison ? Lui qui comptait sur Imelda pour lui apporter souvent à manger et des affaires pour rendre son séjour moins pénibles. 

Mais de ce qu’il venait d’entendre de la bouche d'Alexis, cette dernière serait elle aussi bientôt incarcérée. Même s’il avait du mal à priori à croire ce qu’il venait d’entendre, il savait au fond que sa fille pouvait en être capable d’aller si loin. N’est ce pas lui-même qui lui avait inculqué qu’elle devait tout faire dans la vie pour obtenir ce qu’elle désire et surtout qu’elle devrait apprendre à mettre à leurs places les gens qu’elle estimait lui avoir causer du tord ? 

♤~~~~~~~♤


Sophie et Hope on passé le week-end chez Edna, elles sont revenues à la maison en milieu de matinée. Hope s’est assise devant la télévision avec Justine pendant que Sophie est montée dans sa chambre pour déposer leur valise. En repassant devant la chambre de Joyce, elle a entendu la voix de Joyce et d’une petite fille. Elle s’est figée un moment avant de dévaler les escaliers pour aller se poster devant Justine. 


Sophie : Euh Ma Justine…je…il y a une petite fille dans la chambre de Joyce ? 


Justine : Oui, c’est vrai que tu n’étais pas là hier. On a ramené Farrell à la maison. 


Sophie(choquée) : Fa- Farrell est là ? 


Justine(sourire) : Oui et elle va bien. Elle a même un peu grandi et elle parle mieux maintenant. 


Sophie : Oh seigneur ! merci beaucoup. Je…peux aller la voir ? 


Justine : Oui bien sûr. 


Sophie : J’ai peur que Joyce se fâche en me voyant et qu’elle me chasse de sa chambre. 


Justine : Mais non ne t'inquiète pas, elle ne te chassera pas. vas-y ! 


Sophie hésite un moment puis elle prend les escaliers et frappe une minute plus tard à la porte de Joyce. Dès que cette dernière répond, elle entre dans la chambre. Joyce et Farrell sont assises sur le lit, l’une en train de jouer et l’autre, plongée sur son téléphone. Lorsque les yeux de Sophie se posent sur Farrell, elle a les larmes qui lui montent automatiquement aux yeux. Ça lui fait plaisir de revoir ce joli petit bout de chou aussi bien portant et de retour auprès des siens. 

Joyce lève la tête et regarde Sophie. 


Sophie : Bonjour Joyce. 


Joyce : Bonjour Sophie. 


Sophie : Euh je… comment vas-tu ? 


Joyce : Ça peut aller et toi ? 


Sophie : Ça va. 


Joyce : Comment va Hope ? 


Sophie : Elle va bien, elle est au salon avec Ma Justine. 


Joyce : Vous avez passez un bon week-end ? 


Sophie : Oui ça s’est bien passé. 


Joyce : Ok. Pourquoi tu pleures ?


Sophie : Je sais que tu m’en as beaucoup voulu pour ce que j'ai fait et à juste titre. Je me suis très mal comportée et par ma faute Farrell a vécu loin des siens et ça a causé beaucoup de chagrin à toute la famille. Je te demande de me pardonner pour tout le mal et la douleur que je t’ai causés. Je n'ai pas d'excuses pour le comportement que j'ai eu surtout en voyant comment ma nièce et moi on a été accueilli par cette famille. 

Tu as toujours été très gentille avec moi et ça a été très méchant et ingrat d’avoir été aussi négligente. Je sais que même si je te demande pardon, ça ne va pas te ramener tous les mois où tu es restée loin de ton bébé. Je te supplie de trouver la force de me pardonner je…


Joyce : Essuie tes larmes Sophie, j’ai compris. Pendant tous ces derniers mois tu as vu que je ne t'adressais plus la parole, parce que c'est vrai que j'étais très fâchée contre toi et je t'en ai beaucoup voulu. Mais Dieu merci aujourd’hui Farrell est de retour, je suis reconnaissante que mon enfant soit de nouveau près de moi. Tu t’es très mal comportée mais ce serait injuste de ma part de continuer à garder une rancune contre toi parce que ce n’est pas toi qui est réellement à l’origine de la disparition de ma fille. 

La personne qui est coupable de ça, aurait continué à chercher à kidnapper Farrell que ce soit ce jour-là ou un autre. Je te pardonne, donc je n’ai aucune rancœur dans mon cœur envers toi. Tu peux dormir tranquille, il faut essuyer tes larmes. 


Sophie : Merci beaucoup… donc on est bon ? 


Joyce : Oui on est bon…


Sophie : Euh c’est qui la personne qui est responsable de la disparition de Farrell?


Joyce : Tu ne la connais pas, laisse tomber. 


Sophie essuie ses larmes et se met à genoux devant le lit en face de Farrell. 


Sophie(souriante) :Coucou Farrell… ça va ? 


Farrell la regarde et sourit. 


Sophie : Elle est toujours aussi mignonne.


Joyce : C’est quand même mon bébé ou bien ? 


Sophie(amusée) :Vraiment…


Joyce : Tu peux l’emmener au salon et tu lui donnes du yaourt et des biscuits s’il te plait ? 


Sophie : D’accord… 


Sophie prend Farrell et elle sort de la chambre en refermant derrière elle. Joyce essaye d’appeler Jules mais ce dernier ne décroche pas. Depuis la veille dans la journée où il lui a parlé assez durement parce qu’elle avait voulu régler le cas de Giscard elle-même. Elle avait essayé de l’appeler depuis hier soir mais il ne décrochait pas, Joyce comprenait qu’il était fâché contre elle. 


Pendant ces derniers mois, ils s’étaient beaucoup rapprochés tous les deux. S’appelaient tous les matins et tous les soirs. Ils restaient parfois des heures et des heures au téléphone la nuit pour discuter. Joyce n'avait pas d’amis donc elle s’était déjà habituée à cette routine journalière qu’ils avaient installée entre eux. Elle ne supportait pas qu’il l’ignore de la sorte. Elle irait donc lui parler de vive voix vu qu’il ne prenait pas ses appels. 


♤~~~~~~~♤


Le directeur de la prison a appelé Alexis pour lui faire savoir que toutes les charges qui pesaient contre lui ont été levés et qu’il est donc désormais libre de rentrer chez lui. Il a eu a la permission d’aller prendre une douche, puis il a porté des vêtements neufs que Lionel avait envoyés pour lui très tôt le matin. C’était le moment de partir mais il est retourné à son étage pour dire au revoir à ses « frères » avec qui il a vécu pendant ces derniers mois. Tout le monde l’appréciait beaucoup. 


Alexis : Je suis évidemment content de sortir d’ici, qui ne le serait pas ? Mais je laisse derrière moi des grands frères, des petits frères. Malgré que nous soyons dans un lieu « sans pitié », vous avez toujours été bienveillants envers moi. 


-Je pense parler au nom de tous ici à cet étage. Tu es un bon petit Alex. Tu es quelqu’un de bien. Malgré le fait que tu faisais ta famille préparer pour nous tous à cet étage, tu n’as jamais cessé d’être correct et poli. Jamais tu ne nous as rabaissé parce-que la bonne nourriture qu’on a mangé pendant ces derniers mois venait de toi. Tu as laissé aux aînés ici leurs places d’aîné. Franchement tu es quelqu’un de bien. Et ta place n’est clairement pas ici mon petit. 


-Ouais Al, on te souhaite le meilleur ! 


-Ne nous oublie pas hein !


Alexis : Je ferai un effort de toujours envoyer à manger à cet étage même quand je serai dehors. Et pour ceux qui sortiront, j’ai laissé mon numéro de téléphone au Directeur de la prison. Si une fois dehors, vous avez besoin par exemple d’un boulot je pourrai vous en trouver. J’ai la chance de connaître beaucoup de gens donc je pourrais vous trouver un emploi pour vous en sortir. Parce que quand vous sortez d’ici, au lieu de replonger encore dans les mauvaises actions, les mauvais choix, essayez de prendre de meilleures décisions pour vos vies. Merci pour tout et à tous. 


-Merci Al ! 


-Merci petit frère ! 


Avant de s’en aller, Alexis s’est arrêté à quelques pas deJean-François qui l’observait.


Alexis : Demain tu seras jugé. Je pense que tu sais que tu vas écoper d’une lourde peine. Tu sais pertinemment que tu l’auras mérité, parce que tu n’as pas été quelqu’un de bien et tu ne le seras jamais. Cette quête qu’on a commencé avec Lionel et Félix Alevinat entre autres, c’était pour te donner une bonne leçon. 

Mis à part le trafic de femme et le blanchiment, tu as fait tellement de mal aux gens dans ce pays. Tu as ruiné beaucoup de personnes, mis plusieurs familles à la rue. J’ai une pensée pour Madame Irène et Mademoiselle Yvette, deux femmes que tu as passé ton temps à terroriser, humilier, menacer, frapper, insulter pendant de longues années. 

Tu les as traité comme de la m*erde et Dieu merci aujourd’hui elles sont libres. C’est au moins 20 ans que tu vas prendre et pendant tout ce temps, tu vas goûter à la difficulté de la vie. Tu ne récoltes aujourd’hui que ce que tu as semé. 


Jean-François n’a pas répondu, il a regardé Alexis s’en aller. Le poids de son futur était déjà lourd sur ses épaules. 

Alexis est sorti du bâtiment, il a inspiré un bon coup. Ça lui faisait un bien fou de bien respirer l’air de l’extérieur, de sentir les rayons du soleil sur son visage. Le goût de la liberté était tellement forte que les larmes lui montaient aux yeux. 

Le véhicule de Lionel était non loin de là, ce dernier est descendu suivi d’Angèle. Lionel a pris son frère dans ses bras, ils se sont serrés très fort. 


Lionel(sourire) :Ah enfin tu es libre Al ! 


Alexis(sourire) :Ça fait tellement de bien d’avoir recouvrer ma liberté. 


Ils se sont détachés et Alexis s’est tourné vers Angèle. 


Alexis : La belle sœur de la gloire ! 


Angèle(sourire): Comment vas tu Al ? 


Alexis : Hyper content d’être enfin libre ma chérie. 


Il a également serré Angèle dans ses bras. 


Lionel :Bon vous allez continuez de vous câliner plus tard. Ta mère est agitée comme une petite fille depuis ce matin. Elle a hâte de te voir et de te serrer dans ses bras. Marina et elle ont préparé des plats que tu adores pour te souhaiter la bienvenue. Donc on va y aller avant qu’elle ne fasse sonner mon téléphone à nouveau. 


Alexis : Moi-même j’ai hâte de voir ma maman chérie… 


Quelques minutes plus tard, ils ont pris le chemin du domicile de Justine. 

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Le lendemain matin… 


Les yeux lui font extrêmement mal, elle a même du mal à les ouvrir. Elle a l’impression qu’on frappe des coups de marteau dans sa boîte crânienne tellement le mal de tête qu’elle ressent est extrêmement puissant. Elle a les oreilles qui sifflent, avec la sensation d’avoir des aiguilles plantées dans sa gorge donc c'est très difficile d'avaler même la salive.


Depuis hier soir tard dans la nuit, elle ne se sentait pas bien. Toute la nuit, elle est allée faire pipi plus de 20 fois. Aux alentours de 3h du matin, elle avait eu une forte diarrhée striée de quelques filets de sang. Son estomac lui avait très mal et elle avait transpiré à grosses gouttes. Elle s’était tordue de douleur toute la nuit dans le lit. Il se faisait vraiment trop tard donc elle avait décidé d’attendre le matin pour aller à la clinique la plus proche. 


Là ce matin son cas ne s’est vraisemblablement toujours pas amélioré. Elle a d’affreuses douleurs qui vont des pieds à la tête, elle a juste envie que ça s’arrête. Elle fait l’effort d’ouvrir les yeux même si ces derniers lui font aussi très mal. Au bout d’une minute, elle a une forte envie de vomir, ce qu’elle fait juste devant elle. Elle se rend compte que dans ses vomis aussi, il y a quelques filets de sang. 


C’est à ce moment qu’elle se rend compte qu’elle est assise par terre dans la chambre du motel. Son bras droit est attaché au pied du lit , elle essaye de se dégager mais rien à faire. Les larmes coulent de ses yeux à cause de la douleur atroce qu’elle ressent de partout. 

Au bout de deux minutes, elle sent un liquide chaud s’écouler de son nez. Elle le touche avec sa main gauche et dès qu’elle regarde de quoi il s’agit, elle voit que c’est du sang. 


-Mais qu'est ce que… ? Imel...


Subitement la porte d’entrée s’ouvre, elle ferme automatiquement les yeux à cause la lumière du jour qui lui brûle les yeux. Elle entend le bruit de la porte qu’on referme et des talons de femme qui claquent sur le carrelage. Elle ouvre donc les yeux pour comprendre dans quoi elle est. 


Simone(confuse) :Qu’est ce que… 


Imelda(petit sourire satisfait) : Salut Tata d’amour… 


Simone : Imelda pourquoi je suis attachée au lit et assise au sol? 


Imelda : Quoi les carreaux ne sont pas assez confortables ? Ou bien c’est le fait d’être couchée sur tes vomis qui t’embête ? 


Simone veut répondre mais elle est prise d’une forte toux. Elle tousse pendant une minute, ce qu’il lui fait mal à la poitrine. À chaque fois qu’elle tousse des filets de sang sortent également de sa bouche. Simone est dans l’incompréhension totale. Elle ne comprend ce qui lui arrive. 


Simone : Imelda il faut que j’aille à l’hôpital, je… oooh… je ne me sens… j’ai mal Seigneur ! Depuis hier soir je ne me sens pas bien, il fait jour. Il faut m’emmener à l’hôpital. 


Imelda la regarde un moment toujours avec ce petit sourire satisfait sur le visage. Elle tire ensuite une chaise et la place contre le mur, juste en face de Simone. Elle s’assoit et sort un paquet de cigarettes de son sac puis une cannette de bière. 


Simone : Je te demande de m’emmener à l’hôpital…et toi tu t’assois pour fumer et boire ? Ça ne… Aïeeee.. Va pas dans ta tête ? 


Imelda : Tu n’as pas encore compris ce dans quoi tu te trouves ? Mais ne t’inquiète pas, tu sauras. 

(Sérieuse) : Simone Ebang, je vais te montrer ça ! Tu vas me connaître ! Là ce n’est que le début de tes souffrances. 


Simone : Mais je ne comprends pas… (respiration saccadée) : tout allait bien entre nous, pourquoi tu me parles comme ça ? 


Imelda(sourire) : Garde ta salive… je t’ai dit que tu vas vivre ça ! Après ce que tu as osé me faire, le sort que je te réserve sera bien dosé !



Notre amour face aux...