Chapitre 12
Ecrit par Sandy's Aby's
Chapitre 12
Jean-Marc NDONG.
Quelques minutes plus tard je la vis arriver, elle traversa la route les nerfs à fleur de peau, j’avais l’impression qu’elle allait me mordre dès qu’elle atteindra la voiture.
Lorsqu’elle était proche de la voiture, je déverrouillais les portières.
Elle ouvrit et se hissa à l’intérieur du véhicule le visage fermé, le regard droit devant.
Moi (posant ma main sur sa cuisse) : Bébé !
Natacha (repoussant gentiment ma main) : …
Moi (démarrant le véhicule) : Humm ok !
Natacha (le regard fixe) : Où va-t-on ?
Moi (soupirant, avant de répondre) : Quelque part mon cœur.
Natacha (d’un ton calme) : Où ?
Moi (la mine déconfite traduisant ma déception) : Tu verras de toi-même !
Natacha (d’une voix qu’elle s’efforçait à maitriser) : NDONG, sincèrement, tu m’énerves et tu me prends pour une conne !
[Se tournant vers moi]
Moi MIKALA, j’attends d’aménager, toi tu oses te foutre de moi en emmenant ta portugaise et ta belle mères là-bas.
Tu sais ce que ça signifie pour moi d’aménager dans cette villa ?
Moi (perdant patience) : Mais que voulais-tu que je fasse, que je la mette dehors ? mentis-je.
Franchement, je ne sais pas pourquoi tu es si pressée.
Je suis là avec toi, tu paniques ?
[Soupirant avant de continuer plus calmement en roulant lentement]
Écoute, en entendant qu'elle te libère la villa, je te prendrai un appartement ça ne sert à rien de se disputer sans raison apparente.
Natacha (le regard dur) : Humm.
Donc tu penses que …
Moi (sentant la tension monter, je coupais court) : Ais confiance, mon amour.
Natacha (franchement déçu) : Genre, elles vont libérer tranquillement pour que moi MIKALA, j'aille m'installer ?
Elle acheva sa phrase avec un rire nerveux puis annonça calmement.
Moi (concentré à la conduite) : ...
Natacha (d'un ton neutre) : S'il te plaît gare, je vais descendre.
Tu ne vas pas continuer à te foutre de moi, ok ?
L’ambiance était visiblement tendue mais je continuais à rouler sans faire fi.
Elle ne pouvait pas me donner des ordres.
C’était moi l’homme et je refusais qu’elle me prenne la tête comme je voyais certaines tchizas le faire à d’autres hommes.
A moi on ne me la faisait pas.
Moi (l'ignorant) : …
Natacha (hystérique tapant du poing sur le tableau de bord du véhicule) : Tu vas te garer tout de suite si non on fera un accident je te le promets, gare ! fit-elle sèchement.
Moi (actionnant les clignotants) : C'est bon je gare, calme-toi s'il te plaît.
Elle était carrément sérieuse, je ne l'avais jamais vu dans cet état.
Je me garais sur le côté et la regardais descendre de la voiture puis, dès qu'elle fut de l'autre côté de la route elle arrêta un taxi, je n'avais pas la possibilité d'écouter sa destination, elle s'embarqua et ils s'en allèrent.
J'avais vraiment du mal à réaliser et j'avais l'impression que les rôles s'inversaient.
Natacha avait changé en un rien de temps.
Harmonie MAVOUNGOU.
Ce matin, j'étais allé retrouver maman à ma boutique de lingerie fine.
Au départ, je voulais en faire un restaurant mais j'avais changé d'avis vu le nombre de restaurants dans la zone.
La salle était très spacieuse avec un plafond assez haut qu'on se croirait dans une mini cathédrale.
Il fallait juste bien exploiter l'espace.
Voici comment je comptais aménager l'espace inoccupé :
Sur la gauche, un mini café tenait la moitié de la longueur du local avec des tabourets tout autour. J'avais l'intention d'ajouter un bureau où je pourrais traiter mes dossiers aussi un caisse pour quand les clients regleraient ensuite nous ajouterons des étagères.
C'était l'idée de Dorothée de mettre ce café pour ceux où celles qui voudraient prendre une boisson etc…
À droite les vitrines où sont exposés la lingerie.
Avec quelques gadgets portant le logo de la petite l'entreprise.
Au centre, quelques tables et chaises près du comptoir de Dorothy.
En outre, j’avais pu récupérer ma marchandise à l’aéroport et demain c’était l’ouverture de « 2SOUS CHIK & Co » , j'étais toute excitée.
J'avais pu faire des prospectus, des banderoles et flyers pour la publicité avec l’aide de Dorothée et maman.
Tout était fin prêt. J’avais même engagé deux commerciaux qui allaient promouvoir ma marque.
Ils feront du porte à porte pour parler de la boutique et de la promotion en cours pour les dix premières clientes et surtout distribuer les flyer dans tout les charbonnages.
Récemment, maman avait insisté pour que je mette la boutique à nos noms (Dorothy, elle et moi ), ne savait-on jamais car Samuel et moi étions mariés avec engagement monogamique sous le régime communauté de biens elle voudrait au moins que si quelque chose m'arrivait, elle aura au moins quelque chose de moi en souvenir.
Je n’étais pas de l’avis de maman mais cela ne me dérangeait pas du tout.
Voilà, ça été fait, la boutique était à nos noms et mon mari n’était jusque-là pas au courant, je cherchais comment le lui dire.
Maman (rangeant la lingerie sur la vitrine) : Les enfant vont bien ?
Moi (étiquetant chaque ensemble et pièces) : Ils vont très bien ils seront ici demain à l'ouverture s'il plaît à Dieu.
Samy, passe son temps à manger tout ce qu’il voit.
Soudainement mon fils a l’appétit.
Maman (sans le moindre regard) : Ah ça !
Tu n’es pas enceinte par hasard ?
Moi (stoppant mon geste) : euh !
Je n’y ai pas pensé ... mais je croix que non.
[Reprenant ce que je faisais, les yeux baissés]
En plus je ne pense pas que maintenant ce soit le bon moment !
Maman (me fixant) : Et pourquoi pas ?
Moi (soupirant) : J’en ai déjà deux et...
Maman (me dévisagea comme si elle cherchait a soutirer une information ) : Koukoume !
[Stoppant ce qu'elle faisait]
Qu’est-ce qui ne va pas ?
MENDOME te bat ? Questiona t-elle septique.
Moi (sidérée) : Oh non, maman non !
Par contre en ce moment [rêveuse] tout va bien Samuel est très attentionné.
Maman (insistante) : Il te trompe c’est ça ?
Moi (le regard halluciné) : Mais maman pourquoi tu insistes ?
Maman (plaçant les sous vêtements sur la vitrine) : Mavou, mè ngudjia u ; uya libn (je suis ta mère, ne l’oublie pas).
Tu penses que je vais aller raconter à qui ?
Toi-même tu as vu la sorcellerie de tes parents si ce n’était pas moi tu devais être marié aujourd’hui ?
Je me souvenais vraiment, combien de fois ce mariage s'était fait grâce à Dieu.
j'avais prié pour que ça puisse avoir lieu mais le diable s'était aussi levé.
Si maman, conduit certainement par l'esprit ne s'était pas opposée avec mon défunt père aux autres je croix qu'on en serait pas là.
Ah la famille, tu vies en concubinage, ce n'est pas un problème mais si tu décides de te marier, même les ancêtres que tu n'a jamais entendus parler vont te le reprocher.
À croire qu'au Gabon le concubinage est plus accepté que le mariage.
Moi (me tournant vers elle) : Maman, je sais tous les efforts que tu as fournis !
Mais ce n’est pas toujours facile de parler de ses problèmes conjugaux ...
[Les yeux baissés]
Samuel voit quelqu’un dehors laissais-je tomber.
Maman (le visage défait) : Les hommes sont vraiment nés d’une même mère, ils sont tous pareils.
[Se rapprochant en posant une main sur ma cuisse]
Reste soumise ô muane.
Nous tous on a vécu ça !
Elle alla reprendre la disposition sur la vitrine.
Je n'aurais jamais pu imaginer qu'elle eu à passer par ce genre de situation avec papa et qu'aujourd'hui elle soit en mesure d’en parler sans contrariété.
Maman (croisant mon regard) : Tu la connais ou tu l’as déjà vue ?
Moi (amusée) : Attend maman, tu parles comme si tu as déjà vécu ça avec papa Antoine.
Maman (amusée) : Eh ! Muane les chiens ne font pas des rats !
Ndé u sa ma labe tadji tadjia u ?
Un flirteur et adultère ambulant, mé ta, nkare a u a ma fu.
Tsi dja ? (N’est pas, ta grand-mère est morte à cause de lui ?)
Ton père faisait la même chose quand on était ensemble.
Moi (protestant) : Ah ça ! maman nous, on n'a jamais su ça !
Jamais vous ne vous êtes disputé devant nous, on pensait juste que le problème de papa c’était la boisson.
Maman (éclatant de rire) : Kia kia kia !
Laisse ma fille !
Nous, on avait la technique, on supportait.
Mais bon, nous sommes à une autre époque maintenant.
Djadji André n'est pas comme ça c'est déjà ça.
Moi (l'interrompant) : maman, je l’ai juste aperçu, j’ai eu très mal maman tu n’as pas idée ; claire de peau le genre devergondé.
Maman (me fixant) : j’imagine !
Mais soit zain Koukoume, fait ce que tu as à faire ne t’occupe même pas d’elle tant qu’il ne t’impose pas sa présence chez toi !
Moi (la fixant) : Mais maman, s’il me ramène une MST ?
Maman (le sourire aigre) : C’est là le souci, beaucoup ont attrapé le SIDA de cette manière.
Moi (effrayée) : Maman !!!
[La main sur le front les yeux fermés ]
Je prie tous les jours pour que le Seigneur m’en délivre car j’ai peur pour mes enfants et moi.
Maman (se remettant au travail) : Ça va aller. Prie seulement.
Dorothée (entrant avec un carton sous chaques bras) : Hello !
Bonjour.
[Se rendant compte de présence de maman]
Ah maman tu es là !
Maman (faisant la bise à Dorothée) : Bonjour ma fille tu vas bien ?
Dorothée (faisant de même avec moi) : Ça va maman.
[S'adressant à Harmonie]
Madame MENDOME !
Moi (me rapprochant en la débarrassant du premier carton) : Salut Dorothy !
Dorothée (s'adressant aux jeunes gens devant la porte) : Entrez s'il vous plaît.
Elle repartie vers la porte, l'ouvrit et plaça un des cartons pour la bloquer le temps qu'ils faisaient rentrer la marchandise.
Moi (me rapprochant de Dorothée) : J'ai cru que tu n'allais pas arriver à temps.
Dorothée (la fixant) : Il fallait que je fasse les courses pour l'ouverture.
[S’adressant à maman]
Maman, comment va Keke ?
Maman (se retournant) : Elle va mieux elle voulait venir mais les cours !
Dorothée (rangeant les cannettes de jus) : Ah oui ! Désolée.
Graziella OKOME MBA
Je sortais de la douche enveloppée dans un grande serviette blanche, je devais à tout prix faire changer Sam d’avis, il ne pouvait pas me filer entre les doigts si facilement, pourquoi ?
Moi la maitresse des tchizas ?
Moi (interpellant) : Nouna !
Nouna (depuis le salon) : Oui Grazy !
Moi (rangeant mes vêtements) : Je vais faire une petite surprise à monsieur mon futur mari Samuel MENDOME.
L'homme de ma vie, le futur père de mes enfants.
Fini les avortements.
[Prenant place sur mon lit en joignant mes pieds]
D’ailleurs en y pensant, je devrais tomber enceinte.
Nouna (me retrouvant dans ma chambre) : Ah ça !
Tu as des projets et tu es bien décidée !
[Rêveuse, s'appuyant dos a la porte]
Par contre, moi, mes enfants me manquent.
Moi (arquant les sourcils, pliant une jupe) : Mais bientôt Pâques !
Fait les venir pour les petites vacances.
Nouna (souriante, la main sur la poitrine) : Awe c’est une bonne idée !
J’espère que je n’en fais pas trop, tu as déjà beaucoup fait pour moi.
Moi (changeant de sujet) : Au fait, tu devrais m’accompagner parce qu’après on ira faire du shopping.
Nouna (Hésitante) : Ok... donne-moi cinq minutes.
[Revenant sur ces pas]
Martin m’a aussi remis quelque chose on pourra ajouter.
Moi (souriante) : waouh !
Ok !
Ça commence à venir, il n’est pas pingre, lui !
Nouna (les yeux levés au plafond exaspérée) : Apparemment !
Moi (frottant mes mains sur ma robe) : Bon !
Il faut qu'on se dépêche je n'ai pas envie de rater Sam.
Je veux juste faire une surprise, il ne s'attend pas.
Martin MEVIANE
Ce matin je suis arrivé au bureau énervé car ma femme m’a une fois de plus fait une de ses crises d’hystérie qui m’a poussé à arriver avant tout le monde.
Celia, ma femme est une fille maniérée, ce que je ne comprends pas pour une fille qui sort d’une famille modeste, elle exagère.
Quand je l’avais rencontrée, elle était en deuxième année à l’IUSO (l’Institut Universitaire des Sciences de l’organisation) belle fille, chaste, aimable toujours souriante au point que lorsqu’elle avait un souci, je ne le découvrais que plus tard dans la journée et par d'autres étudiants.
J’avais été attiré par son charme son comportement et il m’avait fallu deux ans pour réussir à lui faire baisser la garde car elle avait très peur des hommes à la limite les hommes la terrorisaient, allez-y savoir pourquoi !
D’ailleurs, je me demandais comment elle avait fait toutes ces années avec ces condisciples vu ses formes etc...
Elle avait finalement accepté d’être en relation avec moi à condition qu’il n’y ait pas de sexe entre nous, j’avais trouvé cela débile, je me souviens que ça m’avait vraiment amusé mais je ne sais pas ce qui m’avais pris, j’avais accepté.
Moi, un beau gosse de mon état, à l'époque comme présentement considéré comme un tombeur !
J'aurai pu la zapper et passer à autre chose mais bon j'étais aveuglé par le love...Bref.
Je fus embauché à BICIG après un stage de six mois grâce à mon dynamisme et la qualité des services que je rendais dans l’entreprise.
Alors, j'avais proposé à Celia de venir vivre avec moi, sa famille me connaissait très bien et même mes parents la connaissaient et l’avaient accepté comme faisant désormais partie des nôtre et bizarrement, je ne l'avais jamais trompé.
Je travaillais en plus dans une bonne boite, je ne voyais pas ce qui pouvait m’empêcher de me mettre avec elle.
Et contre toutes attentes, elle déclina royalement mon offre soi-disant, je devrais l’épouser avant qu’elle ne s’installe chez moi avec l’appui de sa sœur Rebecca MIKALA son ainée car elle est la cadette, issue d’une fratrie de trois enfants.
Tout ce que j'avais prévu : à l'eau.
Malgré cet énième refus je restais calme et me comportais en gentleman je pris encore sur moi.
Cependant, j’épargnais dans le secret.
Lorsque j’eu ma première promotion au pôle finances alors que je n’étais qu’un simple caissier, je décidais de me marier car on me l’avait vivement conseillé.
Je fis la demande à Celia, me disant que si une fois encore elle refusais, je zappais definitivement cette affaire mais qu'elle ne fut pas ma surprise lorsqu'elle accepta enfin.
Toutes ces années, je l’avais connu douce calme et réservée le contraire de ses sœurs mais aujourd’hui, après un an de mariage elle était devenue l’opposée incontesté de ce qu’elle était.
Toujours entre deux avions, jamais à la maison pour s’occuper de son mari que je était.
Hier soir, elle est rentrée de Dubaï où elle avait fait six mois et elle voulait maintenant que je l’envoie en France, pas parce qu'elle voulait faire des affaires mais parce qu'elle avait besoin de s’évader selon elle, comme elle ne s'était pas assez évadée à Dubaï à Johannesburg, au canada dans la même année.
Et a mes frais !
Ah les femmes !
D'autre part, lorsque je l'avais croisé Nouna, j’avais vu en elle ce que j’avais toujours aimé chez Celia avant qu’elle ne devienne ce qu’elle est devenue aujourd’hui.
La deuxième fois où je l’avais rencontré, j’avais su que c’était le destin qui nous réunissait à nouveau et aujourd’hui je sortais avec elle. Elle me donnait du plaisir comme pas possible.
Elle saivait que j'étais marié et que ma femme n’était jamais là.
En même temps, je comptais peut-être l’épouser (Nouna) si elle ne changeait pas entre temps à la coutume au moins pour la garder tout prêt.
Carmela TARAF : (Toquant devant ma porte ouverte) : Toc toc, monsieur MEVIANE, je peux entrer ?
Moi (revenant à moi) : Euh !
Désolé, entre.
Carmela était l’une des stagiaires à la banque, métisse, et belle à croquer pour la majorité sauf qu’elle ne me faisait aucun effet elle n'était pas mon genre sinon je l’aurai déjà sauté. Mais il se pourrait que je change d'avis on ne sait jamais.
Son rôle était d’aller de bureau en bureau pour rassembler toutes les informations comptable et financières du groupe pour me les soumettre appart ce qui sont déjà enregistrés dans le système.
Un peu comme ma secrétaire.
Carmela posa les dossiers sur mon bureau avant de s’en aller.
Je m'apprête à prendre les documents lorsque mon téléphone sonna, c'était Nouna.
Moi (branchant mes écouteurs) : Bonjour ma princesse !
Nouna (voix suave) : Coucou beau gosse !
Déjà sur pieds ?
Moi (placide) : Plus tôt que d'habitude.
Nouna : Bah pourquoi si tôt ?
Moi (m'adossant sur mon fauteuil) : Ma femme est rentrée !
Laissais-je tomber.
Nouna (un brin de surprise dans la voix) : Oh !
On ne se verra pas de si tôt alors ?
Moi (l'interrompant) : On passe la nuit ensemble ?
Nouna (la surprise dans la voix) : Mais ?
Moi (prenant un stylo en griffonnant sur un bout de papier): Je n'ai pas envie de supporter son agressivité, je suis hyper sensible en ce moment.
Nouna (amusée) : Ah ah ah !
Pour l'instant je vais avec Grazy faire du shopping.
Moi (déposant le stylo sur la table) : Tu veux que je te fasse un airtel money ?
Nouna : Euh !
Si tu veux…l'abondance ne nuit guère.
Moi (souriant) : Tu es la première à me faire sourire aujourd'hui. Tu le mérites.
Nouna : J'en suis heureuse.
Bon, il faut que je te laisse, j'attends le airtel et on se voit ce soir !
Moi (me carant dans le fauteuil) : Dès que je peux je le ferai et je passerai te prendre vers vingt heure. Bisou.
Nouna : Mouac.
Désiré NGUIMBI.
J’étais chez maman et la sœur de papa à enfin daigné venir s'occuper et voir son frère ce qui laissait à maman un peu de répit.
Depuis au moins dix ans on n'avait pas vu l'ombre d'un seul des parents de papa et maintenant ils étaient là comme par magie.
Maman avait décidé de m'accompagner pour voir où je vivais afin de leur laisser le temps de s'occuper de leur frère.
En même temps, elle voulait voir Richie qui, lui, était chez sa nounou.
Nous arrivions à peine devant chez lizette avec maman
Elle était à trois pâté de maison de là où je louais avec Shirley.
Sa maison était en planche avec une cour bien entretenue.
Elle vivait là avec ses sœurs et neveux.
C'était une fille très intelligente qui avait même fait de grandes études mais n'arrivais pas à trouver un bon emploi.
Leurs parents s'étaient volatilisés un bon matin jusqu'à présent.
Lizette était en train de laver Richie dans un coin de la cour.
Richie (nous voyant arriver) : Papa fit-il tout joyeux.
Moi (me rapprochant de lui avec Maman à ma suite) : Salut fiston.
Lisette se retourna pour nous regarder, elle était accroupie, les cuisse couleur moutarde exposées, elle le rinçait à l’eau claire puisant avec un petit bol et renversant sur lui.
Lizette (essuyant Richie avec une serviette) : Bonsoir à vous, bonne arrivée.
[S'adressant à nous sans arrêter d’essuyer.]
Il s’est salit avec du niembouet, j’ai dû le laver enchaîna t-elle et se redressant.
Moi (surpris) : Ah !
Il a même droit au repas ?
Lizette (penchant la tête sur le côté les mains aux hanches) : Je ne laisse personne mourir de faim tant que j'ai de quoi manger.
Moi (hochant la tête, épris d'admiration) : …
Maman (qui n'a rien raté de la conversation) : Vous êtes un ange.
Lizette (souriante) : ...
Maman (souriante) : C’est très bien !
Je parie que Richie ne me reconnait plus !
Richie (me questionnant) : C’est qui la dame papa ?
Moi (prenant le sac de Richie que me tendait Lizette) : Merci Lisette.
[S'adressant à Richie] C'est ma maman, donc ta mamie !
Richie demeura d’abord silencieux, comme s’il cherchait à comprendre le sens du mot que je venais de prononcer puis il releva la tête.
Richie (le regard dans celui de maman) : Mamie !?
Maman (riant de bon cœur devant la déconvenue de Richie) : Viaghe oh !
Mon bébé ce n'est pas de ta faute.
[Posant sa main sur l’épaule de Richie]
On y va.
[Se tournant vers Lizette]
Merci ma fille de t'occuper de mon petit fils.
Lizette (croisant ses bras) : C'est mon travail maman, merci de me faire confiance.
Au revoir Richie !
Richie se contenta de faire un signe de la main.
***
Nous arrivions à la maison Richie dans mes bras pendant que maman portait son sac.
De ma main libre, je pris les clés dans ma poche et ouvrit la porte.
Maman (entrant après moi) : Ah ça !
J'arrive enfin chez mon fils.
Je posais Richie à même le sol.
Moi (la fixant) : Je suis vraiment désolé maman.
Les choses vont changer.
Samuel MENDOME
Je sortais d’une réunion avec le ministre des affaires étrangères qui a duré près de deux heures de temps.
À l'ordre du jour : Discussion sur des enjeux actuels et les changements, identification des opportunités et risques qui pourraient avoir un impact sur les objectifs de notre politique étrangère et aussi préparer notre conférence périodique des ambassadeurs au cours de laquelle les priorités de notre politique étrangère seront discutées.
Si je n’étais pas déjà habitué à ces réunions qui n’en finissent pas j’aurai surement craqué mais monsieur le ministre restait professionnel c’est ce que j’aimais chez lui, il ne nous faisait pas subir ces réunions cauchemardesques qui tiraient en longueur où personne n’était au préalable préparé.
J’entrais donc, dans mon bureau puis refermais derrière moi car je n’aimais pas voir la porte de mon bureau ouverte.
Aussitôt installé, je me plongeais dans mes dossiers quand on frappa à la porte.
Je demandais à la personne d’entrer sans pourtant regarder qui c’était....
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