CHAPITRE 12 : Date

Ecrit par deli

*Point de vue de Pierrick*

Je nous ai conduits dans un petit restaurant que j’ai découvert en me baladant dans la ville, c’est un bon coin tranquille et pas très fréquenté, on m’y connait déjà très bien parce que j’y viens fréquemment.

Avant de descendre de la voiture j’ai récupéré la carte sim de dalia dans la boite à gants de la voiture et je la lui ai remit.

Dalia (prenant la carte sim) : merci c’est gentil

Moi (sourire) : je t’en prie ! Ah j’ai failli oublier tiens (lui donnant 5 cartes de recharges de 10mil chacune)

Dalia (sourire) : on sort déjà les grands moyens pour m’impressionner

Moi (ouvrant la portière en riant) : je n’ai même pas encore commencé

Une fois qu’elle est descendue de la voiture j’ai enclenché le verrouillage automatique et nous sommes rentrés dans le petit restaurant dans lequel on s’est installé à ma table habituelle qui donne une vue splendide sur la mer

Dalia : c’est très jolie

Moi : oui la beauté de cet endroit m’a séduit

Après qu’on ait prit connaissance de tous ce qu’il proposait sur leur carte, la serveuse s’est approchée pour prendre nos commandes et au bout d’une dizaine de minutes on a été servis.

Dalia (en extase à propos de la nourriture) : hum ça m’a trop manqué de manger la nourriture de chez moi

Moi : c’est vrai que 6ans c’est beaucoup

On a eu l’occasion de discuter durant le vol qu’on a partagé pour rentré au Gabon du coup je connais déjà certaines choses sur elle.

Moi : hier tu as dit que tu as fait un bon nombre de pays alors soit tes parents sont très bien placé ou soit tu as du beaucoup travaillé durant tes années études

Dalia : soit des hommes me les ont payés

Moi (surpris) : quoi ?

Dalia (me regardant droit dans les yeux) : tu as bien entendu j’ai l’habitude de me faire offrir un bon nombre de choses par des hommes

Moi (très surpris) : en échange de quoi (j’ai l’impression de connaitre la réponse mais je veux l’entendre d’elle)

Dalia : en échange d’un semblant de relation qui les sortent de l’ennuie de leurs foyers

Moi (tombant des nues) : tu sors avec des hommes mariés ?

Dalia (l’air de rien) : non (sentant la pression redescendre), pour l’instant je suis célibataire mais ça m’est arrivé

Le calme et la sérénité avec lesquels elle parle me troublent affreusement, je crois que ce qui m’étonne le plus est le calme avec lequel elle parle, elle n’a pas du tout honte d’elle, elle assume parfaitement ce qu’elle dit.

Moi (troublé) : donc si je comprends bien tu es une croqueuse de diamants ?

Elle a posé la fourchette qu’elle tenait entre s’est mains et a planté ses yeux dans les miens

Dalia : ce n’est pas exactement comme ça que je me qualifierai

Moi (intrigué) : alors comment te qualifies-tu ?

Dalia : je suis plus une opportuniste qu’une croqueuse de diamants

Moi : où veux-tu en venir ?

Dalia : je veux dire que je sais saisir les opportunités qui s’offrent à moi. Lorsqu’un homme marié conscient qu’il a femme et enfants à la maison s’approche de moi e n’est nullement dans le but de quitter sa femme pour moi, c’est juste qu’il cherche un moyen de se sentir un peu plus « vivant ».

Tout comme moi en allant avec des hommes mariés ce n’est nullement dans l’intention de prendre la place de leurs femmes mais juste m’amuser en profitant au max de ce qu’ils me donnent.

Je ne cherche à voler le mari de personne mais si en sortant avec un homme marié ou pas il me donne de l’argent ou m’offrent de beau cadeaux bah c’est du gagnant gagnant pour moi car je prends mon pieds et je mène une belle vie.

Mais ça ne veut pas dire que sans les hommes avec qui je sors je suis incapable de m’occuper de moi non pas du tout, je suis une femme ambitieuse et mon ambition mon propre argent le rassasiera et si jamais un jour je tombe sur un homme capable de me supporter et de me mettre dans un foyer bah je profiterai de ce qu’il pourra me donner.

Moi : waw (c’est tout ce que j’ai pu dire)

Dalia (souriante) : oui je sais

Moi : du coup voilà pourquoi tu ne m’as pas demandé si j’étais en couple marié ou célibataire lorsque je te l’ai demandé dans l’avion ?

Dalia : exactement, ça ne changera rien à mes intentions envers toi

Moi (levant un sourcil) : et quelles sont tes intentions ?

Dalia : tu le sauras assez tôt (continuant de manger)

*Point de vue de Dalia*

Pierrick : et ça ne te dérange pas d’en parler ?

Moi : ça devrait me déranger ?

Pierrick : bah y’a pas tellement de quoi en être fière

Moi : as-tu déjà réussi à séduire une fille à cause de ton argent ?

Pierrick : oui bien sur

Moi : quand tu estimes le nombre de femmes avec qui tu es sorti  est ce que ça peut dépasser 30 ?

Pierrick (petit sourire) : de loin

Moi : et ça ne te dérange pas d’en parler ?

Pierrick (levant un sourcil) : ce n’est pas comparable

Moi : et pourquoi pas ? Tu trouves ça honorable de passer de femmes en femmes sans cesse, c’est de la bordellerie, plus de 30 femmes franchement ya pas de quoi en être fier

Pierrick (éclatant de rire) : ok je vois ! Disons simplement que chaque être humain a son passé

Moi : bien évidemment et puis de toute façon au Gabon tout se sait

Pierrick : non pas tout

Moi : si je te l’avais caché et qu’on entamait une relation ça se serait su

Pierrick : comment ?

Moi : je vais du principe simple que si même Jésus n’a pas fait l’unanimité sur terre alors personne ne peut être apprécié de tout le monde du coup si les choses évoluent entre nous et que je te cache mon passé il y’aura forcément une personne de ton entourage qui ne va pas m’apprécier et va me disgracier à tes yeux en utilisant mon passé

Pierrick : hum ça se tient comme théorie

Moi (souriant) : oui je sais

Pierrick : au moins maintenant je sais que l’idée de développer une relation avec moi t’a traversée l’esprit

Moi : bien sur ! Beau riche et célibataire, comment ne pas y penser

Pierrick (riant) : j’aime vraiment ta franchise

Moi : alors on est fait pour s’entendre

Pierrick : tu comptes te mettre à la recherche d’un travail ?

Moi : oui bien sur

On est resté encore à discuter pendant vraiment longtemps puis à 21 heures je lui ai demandé de me raccompagner à la maison.

Je l’apprécie vraiment ce type mais bon je ne vais pas me lancer la tête la première dans cette relation car ça pourrait atteindre mon cœur et franchement je n’en ai ni le besoin ni l’envie pour le moment

Je viens à peine de rentrer et je dois régler les choses ayant attrait aux biens laissés par mon défunt père et l’avenir de ma famille donc un homme qui me prendrait la tête non très peu pour moi.

La maison dans laquelle nous habitons en ce moment est une maison de 4 chambres, avant que je n’arrive chacun avait une chambre mais je suis là et je suis la plus grande donc Eurode a du me laisser sa chambre pour rejoindre Nour dans la sienne après avoir longtemps boudé mais malheureusement pour elle il y’a sur cette très chère terre ce qu’on appelle « le droit de naisse » et c’est ainsi que j’ai pu emménager dans ma chambre après ma sortie avec pierrick.

Une fois bien installée sur mon lit j’ai lancé l’appel sur le numéro de ma cousine préférée/meilleure amie/mon coup de cœur dans ma famille paternelle (oui elle représente tout ça et bien plus encore).

Après un moment elle a décrochée la voix ensommeillée

Elle : allô

Moi : aka comment tu dors à l’heure là ! N’est-ce pas il est (regardant ma montre) 13h chez toi

Elle : mais c’est pas ton rigolo de beau-frère qui fait en sorte que je force le sommeil à l’heure là

Moi (riant) : ah qu’est ce que papa sacha a fait ?

Elle : son frère et lui veulent me tuer

Moi (riant de plus belle) : quel frère ? Hugo ?

Océane : qui d’autre !!!

Moi : qu’est ce qu’il a fait cette fois ?

Océane : ils sont allés à une fête et sacha s’est retrouvé bourré dans une chambre avec une meuf

Moi (choqué) : QUOI ? Il a couché avec elle ?

Océane : tu blagues ou quoi ? S’il avait osé tu allais entendre que je suis en prison ici pour double meurtre sur des frères

Moi (éclatant de rire) : tu es folle

Océane (riant) : ouais c’est de famille

Moi (riant) : je confirme ! Mais alors c’est pas la faute d’Hugo cette fois

Océane : il a sa part parce que sacha veut toujours faire plaisir à son frère, il boit plus qu’il ne devrait, reste tard dehors, il a même découché et quand il  rentre il avait du mal à soutenir mon regard du coup je lui demande ce qu’il ya et il m’a craché le morceau. J’ai demandé à son frère de passer à la maison pour qu’on parle

Moi : vous trois ?

Océane : non juste hugo et moi, j’ai mis sacha dehors il m’a saoulé

Moi (riant) : mon pauvre beau-frère ! Et comment ça s’est passé avec Hugo ?

Océane : j’ai été très claire avec lui

Moi : plus que les autre fois ?

Océane : oui j’ai plus fait dans la douceur cette fois

Moi : raconte

Océane : je lui ai dis que nous deux c’était bien le temps que ça a duré mais moi j’aime son frère et j’ai tourné la page sans intention de faire un retour en arrière du coup s’il m’aime comme il le prétend qu’il me laisse être heureuse

Moi : il t’a dit quoi ?

Océane : il a voulu forcer mais je lui ai dis que c’est mort et il a accepté de coopérer

Moi : espérons que se soit définit cette fois

Océane (soupirant) : croisons les doigts

Moi : et mon beau frère tu l’as éjecté où ?

Océane : tchuips il est entrain de dormir au salon

Moi (riant) : faut bien me garder le mari

Océane : fou le camp ! Tu n’as qu’à venir le chercher pour t’en occuper

Moi (riant) : je ne veux pas qu’on dise que j’ai tué ma sœur en lui enlevant sa moitié

Océane (pouffant de rire) : n’importe quoi ! Et toi ? Comment s’est passé ton retour sur ta terre natale ?

Moi (souriante) : très bien bébé

Océane : hum ça sent l’homme

Moi (éclatant de rire) : n’importe quoi

Océane : à d’autre s’il te plait, accouches !

Bref soirée commérages avec mon amour ! C’est ce genre de moments qui font en sorte que j’aime cette fille. Depuis toute petites on s’est toujours bien entendu et ça n’a fait que s’améliorer lorsqu’on a grandit et voilà qu’on devient de plus en plus inséparable.

Bon je tombe de sommeil, il est temps de me coucher bisous.

   
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