Chapitre 12 : La Famille

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 12 : La Famille

 

Quatre ans plutôt :

Tariq :

Je marche d’un pas rapide, mesi en ce moment ce que j’ai envie de faire c’est de courir par un jogging ou un trot mais courir à grande vitesse. Ça va faire 36 heures que j’ai reçu la nouvelle ou devrais-je dire que la bombe est tombé pas une normale mais une nucléaire dévastant tout mon univers en une nano seconde.

Quand j’ai découvert l’étendu de la duperie de Asma j’ai cru que jamais plus je ne me sentirais aussi impuissant face à une situation. Je ne suis pas prêt à le perdre, pas de cette manière-là en tout cas. Ya ALLAH donne lui encore quelques années. J’ai besoin de lui encore quelques années.

Mon père, l’homme le plus prudent que je connaisse, celui-là qui m’as non seulement appris à conduire mais aussi inculque les gestes à avoir pour ne pas être un danger ni pour soi ni pour les autres sur une route vient de subir un accident mortel de la route et parce qu’il n’y a aucun chirurgien en traumatologie compétent sur le terrain il vas mourir. D’après ce que Ma’a m’a dit au téléphone rien ne peux plus être fait pour le sauvé. Et son état est trop  grave pour qu’il soit transfère. Tout a été fait pour que ses dernières heures soit le moins pénible possible : mon père est mourant.

Je viens d’arriver à l’hôpital de Bafoussam, l’infirmière je ne sais pas si c’est à ma tête de déterre a eu l’amabilité de m’indiquer la chambre de mon  père sans chipotage. Peu importe le contraste des couleurs, l’atmosphère lugubre et l’odeur d’antiseptique reste la même. Cet endroit est rempli de tristesse, désolation c’est vrai que lors de mon dernier passage ici je n’ai connu que ça : une salle rempli de personnes en pleurs, inquiétées, de blessés et des infirmières qui ne vous traite pas par ordre de priorité mais plutôt en fonction de votre capacite à débourser plus vite de l’argent. Ma’a se faisait opérer d’une appendicite, opération de routine me diriez-vous sauf qu’il y a eu des complications et on a failli la perde. J’ai décidé à sa sortie d’oublié ma vocation de médecin au ndam de mon père et j’ai choisi le business internationale.

Je traverse la salle d’accueil dans un flou total me disant que je donnerais absolument tout ce que j’ai pour m’y assoir et attendre des nouvelles de mon père. Mais au lieu de ça je me dirige vers le service des soins paléatifs. Ma’a est assise à son chevet et tient sa main, ma belle-mère, mon frère et mes sœurs sont tous assis au pied de son lit dans un silence plus que mortuaire.

-       Arouna : (sarcastique) L’enfant prodige est de retour ??

-       Rachi (notre aîné) : (mechament) Quel genre même ?

-       Belle-mère : (indifférente) c’est toi qu’il attends apparemment.

-       Samia : (c’est la petite dernière 7 ans timide et les yeux pleins de larmes) Papa ne vas pas bien Mongwé

Si les yeux tuaient comme on dit chez nous elle serait morte à l’heure actuel. Je me suis accroupie devant elle j’ai pris ses mains dans les miennes et j’ai pressé. Qu’est-ce que je pourrais bien dire d’autre ? Je me suis ensuite dirigé vers Ma’a qui depuis que j’étais entré n’avait pas fait un seul geste, elle était comme postré et insensible à son environement. Alors j’ai l’ai prise dans mes bras et j’ai posé ma tête sur son épaule. Pendant ce qui semble une bonne minute elle n’as pas réagi puis de sa main gauche l’autre serrant toujours la main de mon père elle m’a rendu mon étreinte avant de basculer sa tête sur moi et des larmes silencieuse ont remplis ses joues.

Je n’avais jusque-là pas encore eu le courage de regarde mon père jusqu’à ce qu’il prononce mon nom.

-       Papa : (d’un murmure) Tariq

-       Tariq : Papa (mes yeux lentement se sont levés pour se posé sur le corps frêle, c’est quelqu’un de très svelte et sportifs mais on dirait que en moins de 72 heures il a perdu toute sa masse graisseuse. Il est recouverts d’un drap vert eau qui lui arrive jusqu’à la poitrine il a une perfusion dans le bras, des tubes dans son nez et plein d’autres fils reliés à des électrodes qui sont posés sur son torse, non en fait la pièce n’est pas silencieuse il y a un bruit de fond récurrents que mon cerveau jusque-là a sciemment occulté le bip bip du moniteur cardiaque) Pa’a je suis la (je lâche ma mère pour entre dans son champ de vision) repose toi

-       Papa : bientôt, (il s’hummecte les lèvres et d’une voix ferme et autoritaire) Sortez tous, (ma belle-mère qu s’apprête à protester) Je vais mourir bientôt Ramatou, le moins que tu puisse faire à défaut d’un peu de décence c’est d’être fair-plair

-       Arouna : s’il reste je reste aussi

-       Papa : (toujours du voix ferme) Quand toi et moi ont parlé il ne s’est pas interposé

-       Arouna : (interompant) Il n’était pas là

-       Papa : alors maintenant si tu crois qu’être allongé ici m’empêcherai de t’en colle une si tu continué à être aussi impertinent rêve toujours, Ramatou sort avec ton fils STP avant que je ne fasse quelque chose vous allez tous les deux regrettés (un regard vers Rachi car Samia est sortie depuis) toi aussi

-       Rachi : (d’un regard mauvais et d’un air faussement choquée) Ok

-       Papa : (d’un ton plus doux, je le vois pressé la main de ma mère) Toi aussi Amina veilles à ce qu’il n’écoute ni ne dérange

-       Amina (Ma’a) : (la voix enrouée, elle lui baise le front) ne t’inquiète pas

-       Papa : (assie toi, il me désigne le siège que Ma’a vient de laisser) Je sais que c’est dur mon fils mais tu vas devoir être fort. Je ne vais pas survivre à ça.

-       Tariq : Pa’a….(une larme roule sur ma joue, que j’essuie rapidement. Quand je venais ici je le savais mais l’entendre me le dire c’est pire que recevoir un saut d’eau glacé sur la tête en plein hiver) je….

-       Papa : Ne dis rien écoutes juste. La famille est ce qu’il y a de plus important, je sais que en ce moment tu ne t’entends ni avec Arouna, ni avec Rachi encore moins avec ta deuxième maman

-       Tariq : (je fais une grimace) c’est un euphémisme…

-       Papa : (il toussote) de l’eau Stp (je prends le gobelet en plastique le rempli y met une paille et l’aide) si tu crois que ça (évoquant la relation que je partage déjà avec eux) c’est difficile alors attend de voir une fois que je serais parti ça seras pire. Je me suis assuré que tu aies tout ce dont tu auras besoin tout au long du chemin.

-       Tariq : comment ?

-       Papa : dans la chambre de ta mère la boite dans le coffre. Ne changes pas qui tu es que ça soit tes valeurs ou les principes de vie que tu as et ce peu importe à quel point ton adversaire est sans scrupule. LA FAMILLE PASSE AVANT TOUT, l’argent ça vas ça vient mais la FAMILLE RESTE. Et elle ne se limite pas à la famille de sang, est-ce que tu as compris Tariq ?

-       Tariq : (dans un souffle) oui

-       Papa : Réunis ma famille Tariq, réunis notre Famille. Donne et aime même si il n’y pas de réciprocité parce mon fils c’est ça la famille. Tu as compris ?

Present

Tariq :

Ça fait trente minute que je suis assis sur mon lit la tête entre les mains non pas essayé de comprendre comment mon frère de sang a pu enlever ma femme le jour de mon mariage mais comment il a pu me menacer de lui faire du mal juste pour m’atteindre. Les paroles de mon Pa’a revienne me hante et je les murmure comme un mantra « réunir la famille, la famille passe avant tout, donné et aimé même s’il n’y a pas de réciprocité ».

Mon frère à enlever ma femme, j’ai le sentiment que si je continué à me le repete encore et encore je vais me rendre compte que c’est un cauchemar. La première chose que j’ai faite a été d’appelle l’avocat pour qu’il prépare les documents nécessaires. Je ne sais pas comment mais mon père l’avais prévu, la série des lettres qu’il m’a lège m’a permis de mieux aborde ce rôle d’héritier mais surtout de savoir comment réagi dans des situations comme celle-ci. J’en viens presque que à plaindre Arouna et sa clique. Yaya entre dans mon champ de vision.

-       Yaya : on l’as retrouvée

J’ai littéralement bondi sur mes pieds, plus que cinq heures avant Fajr.

Yaya

Tariq n’a pas dit un seul mot depuis qu’on a pris la route en même temps qu’a-t-il à dire : son frère de sang à enlever sa femme pour une histoire d’argent alors qu’il en manque pas et menace de la viole même de la tué s’il ne reçoit pas la moitié de leur héritage. Connaissant Tariq je sais qu’il serait prêt à lui donner toute sa fortune pas parce que c’est Jamila mais juste parce qu’il est le genre de personne à donner plus de valeur à l’humain.

J’avais placé des gens pour pisté les moindres gestes d’Arouna, Rachi et leur maman. J’ai bien fait car personne n’a beau n’avoir rien vu au moment de l’enlèvement grâce à ça on a pu retracé ses déplacements surtout ceux qui était inhabituels même si ils ont été très malins, mais l’arrogance d’Arouna l’as perdu car je suis sûr qu’i a dû insiste pour l’enlever lui-même juste pour prouver qu’il pouvait le faire. Et le verdict est tombé on a pu localisé le lieu où il a livré Jamila à ses geôliers et remonte jusqu’au point où elle est gardé captive.

-       On est arrivé, deux des nôtres sont déjà sur place

-       Où ?

-       Njiten, ils sont à quelques km d’ici dans une cabane au fond du village. Il s’est arrange pour que la leur remettre sur la route de Foubot, et c’est les gens qu’ils a payés qui la retienne ici

-       (il frappe le siège devant lui et jure) MERDE

-      

-       Ces mecs pourrait lui faire du mal

-       … (je le regarde sans rien dire car c’est vrai)

-       Et si c’est le cas je… (il respire bruyamment)

-       (je pose ma main sur la sienne) Allons la cherche

Ce que Arouna ignore est que Tariq et moi avons suivis pendant deux ans de manière intense une formation paramilitaire et qu’on ne fait pas que du business mais de la surveillance aussi. On as d’ailleurs crée notre propre agence basée aux USA avec une branche au Cameroun. Peu de personnes savent d’ailleurs qui sont les propriétaires et c’est très bien ainsi.

-       Yaya : Ils y a en tout six hommes armés d’armes blanches. Un à l’entrée, un à l’arrière deux qui font des patrouilles et deux à l’intérieur. Nous sommes quatre.

-       Tariq : Ok, Majid tu reste dans la voiture fait tourné le moteur. Hamed occupe-toi des patrouilleurs, Yaya et moi on se charge du reste. Tout le monde a compris

-       OUI (collectifs)

-       Yaya : (regardant sa montre) Ça doit être finir en cinq minute, chrono en main frappe chirurgicale

-       Tariq : Allons-y, synchronisés

Tariq a toujours été très doué en stratégie logistique et en plus c’est un leader né. L’opération s’est passé comme prévu. On vient de récupérer Jamila. Encore drogué mais indemne.

Tariq l’a porté jusqu’à la voiture et lui mis une couverture sur les épaules alors qu’on refait la route inverse pour rentrer. Elle s’est endormie dans ses bras.

-       Tariq : (lui murmurant) ça va, je te jure que plus jamais tu ne vas te retrouver dans cette situation, ils ne te feront plus de mal. JAMAIS.

Il s’est installé derrière le 4x4 avec Jamila sur ses pied, moi devant avec Majid et Hamed nous suit avec la deuxième voiture.

-       Yaya : (je lui lance un coup d’œil dans le rétroviseur car j’arrive à sentir la rage à l’état brute qu’il dégage) c’est quoi la suite

-       Tariq : (calmement, le regard perdu dans le paysage) je vais lui donner ce qu’il à demander.

Dommages collateraux