Chapitre 12: Ôtons nos masques....

Ecrit par Tunde William

   ** Claude Marcel d'Oliveira** 

 Tel un fruit défendu, mon ex fiancée m'attirait sauvagement. Si ce n'était que pour moi et mon bon vouloir , j'irai directement aller m'abreuver à sa source. Tel un sans abris j'irai demander l'asile dans son refuge. Mais je ne le pouvais pas. Son ton calme me laissait sur le cul. J'étais pétris d'admiration en face d'elle. C'est hallucinant la façon dont elle avait changé . Plus belle et soyeuse sa chevelure aureolait délicatement autour de sa tête , elle m'invitait à y entremêler mes doigts. 

-( Marie Jeanne)[ Calmement en souriant] Claude Marcel soit pas timide. Dis moi clairement ce à quoi tu joues.

Son attitude courtoise et positive était deboussolante. Elle avait mûri,de forme mais aussi de caractère. Le soulèvement nonchalant de sa poitrine bombante retena mon attention. Le bout de ses seins fermes et juteux se dressait fièrement à travers le tissu en nylon. Mon attaquant ne tarda pas à exprimer des signes de nervosité dans mon pantalon. J'avais une terrible soif d'elle.  Mon appétit sexuel qui n'a rien à voir avec celui d'un ogre me montait à la tête. Las de trouver la réponse à sa question et pour chasser les idées obscènes qui faisaient un bal masqué dans ma tête je me suis dirigé vers elle tel un automate programmable. Je lui ai donné un baiser mouillé sur la tempe . Elle ne réagit pas ,je pris celà alors pour un encouragement . Je lui ai offert deux autres baisers ,l'un sur les commissures des lèvres et l'autre dans le creux de son épaule gauche. Elle frissona malgré elle . C'était son point faible. Je le savais et j'allais en abuser.

-( Moi) Il se peut que je joue à ça . Un doux baiser sur son front. Mon ex fiancée ferma alors ses beaux yeux noirs semblable à ceux d'un chat au clair de lune.

-( Moi) [ Le prenant dans mes bras] Sweetie tu m'as manqué.

-Toi aussi dit elle un sanglot étouffé.

-( Moi) [ Le rassurant et le berçant]  Ne t'inquiètes pas. Je suis là

-( Elle)  Je le sais. Elle se lova dans mes bras et mit sa tête dans le creux de mes épaules.

-( Elle) Juste une seule question qui ....

-( Moi) Qui se résumera en un seul mot !!! Oui vas-y je t'écoute.

-( Elle) [ Étonnée] Tu n'as pas oublié ????

-( Moi) Non non. Tu n'es pas très loquace. Je te connais plus que tu ne le crois.

Enfin plus maintenant car je ne sais pas à quoi m'en tenir avec cette Marie Jeanne. L'autre Marie était ,malgré sa froideur apparent , ce qu'il y avait de plus bouillante et agressive. L'autre Marie Jeanne m'aurait ridiculisé devant le connard de médecin à la noix.  Elle me donnerait une gifle magistrale quand j'aurai tenté de l'effleurer ne fut q d'un doigt. Elle m'aurait ignoré royalement et m'aurait demandé de déguerpir de sa chambre. Elle m'aurait roué de coups depuis. L'autre Marie était impulsive quand celle ci était très calme et trop conciliante à mon goût. 

-( Elle) Pourquoi ???

 Un seul mot, une seule question mais qui avait plusieurs réponses. Ça c'est Marie tout craché. Elle te donnait des piques qui te tourmentait pendant des jours. Une réponse maladroite prenait tout ses différentes connotation chez elle. Il fallait être très vigilant et malin pour répondre à ces genres de question. 

-( Moi) [ Souriant] Parce que je tiens à toi, à vous.

-( Elle) [ Analysant ma réponse] .....

-( Moi) Vas y , dis le ....

-( Elle) Ok , mais encore ????

- ( Moi) Pour toi, pour nous et notre fils..

-( Elle) Mon fils tu veux dire????

-( Moi) Ton fils qui est aussi le mien...

-( Elle) [ Calmement] Ce n'est pas ton fils . Marcel ne le redis plus.

-( Moi) Écoute Sweetie je suis cons......

-( Elle) [ Sourire radieux] Tu n'as pas de fils ici. Celui que j'ai prétendu être le tien pour t'escroquer est déjà mort depuis bel lurette. 

-( Moi) Ne dis pas ça.

-( Elle) Jean Claude n'a pas survécu au froid inhospitalier de los Angeles car son père l'a abandonné lui et sa mère à son triste sort.

-( Moi)[ Intérieurement] Je savais que c'était trop beau pour être vrai. Marie Jeanne n'a jamais été douce . Mais insinuer que notre fils était mort est mesquin de sa part. Je ne l'a connais pas comme ça.

-(Elle)[ souriant] J'espère que tu n'es pas venu pour rencontrer mon fils . Car actuellement il est un peu à l'extérieur du pays. 

-( Moi) On sait tout les deux qu'il est à l'intérieur d'une prison. J'ai déjà payé un avocat pour lui . On le sortira bientôt de là.

-( Elle) Hum ok. Comment te remercier??? 

-( Moi) En m'offrant ton sourire radieux.

-( Elle) Ah ce n'est que ça !!!! Je croyais que tu allais me demander mes charmes.

-( Moi) Non , mais pour qui me prend tu????

-( Elle)[ sourire colmaté]  C'est à moi de te poser cette question. Pour qui est ce que toi tu me prends ???? Tu te permets de mettre ton nez dans les affaires d'autrui sans demander la permission. Tu crois que mon fils et sommes un vulgaire objet que tu peux épousseter et mettre sur ton étalage ??? Qui t'a même autorisé à payer les frais d'hospitalisation. Je t'avais dit que je voulais vivre ?????

-( Moi)  Mais je n'ai jamais dit ça...

-( Elle)[ Hors d'elle] Je n'ai pas d'argent pour te rembourser les frais d'hospitalisation mais crois moi je vais te le payer . Si je n'arrive pas à te payer dans ce monde je te le paierai dans l'autre avant d'entrer au paradis.

Ça y est la lionne est revenue. La tigresse s'est réveillée. Qu'attends t'elle de moi???? J'espère qu'elle ne va pas essayer de m'empêcher de tisser des liens avec mon fils. 

-( Elle) Je t'interdis d'aller voir mon fils en prison derrière moi. Nous n'avons pas besoin de ta charité ni de ta richesse. 

-( Moi) Mais....

-( Elle) C'est mon fils , c'est mon sang s'il meurt là bas ça ne te concerne pas . D'ailleurs je ne te connais plus . Sors de ma chambre. Imbécile heureux... 

        ** Irène d'Oliveira** 

Je suis de venue au Bénin précipitamment. Les choses se corsent. Notre plan d'action ne marche pas à distance.  Pourtant j'avais dit à cette idiote de Vicky de le suivre pour aller en Angola. Ainsi elle pourrait le dissuader s'il tentait de faire un geste ou un truc pouvant nous mener à notre perte. Mais elle s'était opposé et voilà les conséquences. Mon fils ne m'a pas appelé comme à son habitude. Celà ne lui arrivait que s'il de trouvait dans les parages de Marie. Cette jeune fille avait un pouvoir sur lui et lui faisait oublier tout le monde. Cette Vicky ne m'est d'une aucune importance mais c'est toujours elle l'a première à se plaindre. Comme elle m'énerve.... 

Hypermarché Erevan de Cotonou. J'attendais deux des hommes de main que j'avais pris pour pistonner Marie . La pauvre s'est fait hospitaliser à cause de l'emprisonnement de son fils. C'est comme ça la vie . Il n'y a que des irresponsables qui donnent naissance aux inconscients. Je me suis dirigée vers le rayon des épiceries ou m'attendait mes hommes de confiance. On s'est retrouvé face à face. Je leur à remis la malette plein de billets verts.

-( Moi) Attendez mes instructions. La malette contient la moitié de la somme convenue. Vous recevrez le reste une fois le travail fait.

-( Eux) Ok.  Je les ai laissé là et puis je suis allée le prendre un parquet de chewing-gum et je suis sortie de là. 

Une fois dans le taxi qui m'emmenait à mon hôtel . Je lançai un appel.

-( Moi) [ Froide] Faites le taire à jamais et nettoyer moi son corps. J'ai besoin d'un organe pour un client. Clic. 

Le chauffeur était tétanisé alors je lui ai demandé calmement :

-( Moi) Avez vous un souci ????  Il me répondit pas la négation et je lui dit alors :

-( Moi) Tâchez de m'emmener à destination finale si vous ne voulez pas subir le même sort que mon chien. 

Je n'ai pas voulu le faire mais je suis arrivé là. Si le fils de Marie Jeanne meurt ce ne sera pas moi qui aura sa mort sur la conscience mais Vicky. Si elle avait suivi Claude Marcel gentiment je ne serai pas obligé de faire ce massacre. Mais il le fallait à cause de mon secret. Le chauffeur me déposa tranquillement devant mon hôtel car j'avais un vol à reprendre demain. J'entrai dans le Hall et me dirigea vers les ascenseurs. L'écran plasma LCD de la réception diffusait la vidéo de l'amour d'une mère. Et c'était toute joyeuse que je le fredonnai en pensant à mon sucre d'orge. Claude Marcel !!!! Il faut que tu saches que tout ce que je fais, je le fais pour toi. N'oublie pas que maman t'aime et ne veux que de ton bonheur.............  




Forgive me......